Procès de Norbert Dabira, ouverture des scellés ce jeudi 17 mai

La quatrième journée du procès du général Norbert Dabira devant la chambre criminelle de la cour d’appel de Brazzaville se poursuit ce 17 mai. Au menu principal, l’ouverture des scellés.

Le général Dabira passe une nouvelle fois devant les juges, l’ancien bras droit de Sassou Nguesso est accusé d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat. Mercredi 16 mai, l’ancien proche parmi les proches du président a passé quatre heures devant la barre à répondre aux questions de la cour, du ministère public et de la partie civile.

Pour la défense du général déchu, son avocat, Me Andrée Brigite Nzingoula a exigé l’ouverture des scellés, notamment l’audition des enregistrements téléphoniques considérés comme pièce maîtresse de la procédure. « La pièce maîtresse de la procédure, nous continuons à le dire, c’est la bande des écoutes téléphoniques interceptées par la Direction générale de surveillance du territoire. Ça va nous permettre d’abord de comprendre pourquoi les gens doivent être écoutés à leur insu ; ce qui est une violation de quelques droits que nous connaissons tous ; puis savoir qu’est-ce qui a été réellement dit. » A-t-elle déclaré.

La partie civile a réaffirmeé son envie d’écouter le général Nianga Ngatsé Mbouala, ancien commandant de la Garde républicaine, le témoin clé cité dans cette affaire. Ce jeudi 17 mai, la cour a promis non seulement d’ouvrir les scellés, mais aussi d’écouter ce témoin. C’est donc un tournant décisif pour la suite du procès.

Libération de 17 membres du mouvement citoyen le Ras-le-bol

Ils ont été libérés ce lundi 15 mai à pointe Noire après de nombreux appels de la société civile et de l’observatoire congolais des droits de l’homme.

L’information a été confirmée par l’observatoire congolais des droits de l’homme, 17 membres du mouvement Ras-le-bol ont été libéré ce 14 mai au Congo. Cependant, 5 autres membres sont toujours en détention, L’OCDH précise d’ailleurs qu’ils seront présentés devant le procureur de la République à Pointe-Noire.

Il faut dire que de nombreux appels de la société civile et de L’OCDH appelaient sans délai à la libération de ces jeunes qui selon eux n’ont fait que jouir de leurs « droit à l’expression » garantie par la constitution. Le gouvernement congolais a finalement lâché.

Pour rappel, vingt-deux membres avaient été arrêté le 7 mai dernier alors qu’ils déposaient au parquet de Pointe-Noire une requête dans laquelle ils demandaient l’arrêt du procès de Jean Marie Michel Mokoko et la libération immédiate des autres détenus politiques. Ils auront finalement passé une semaine de détention dans les locaux de la DGST à Pointe-Noire.

Procès de Mokoko, Tony Moudilou fait des révélations sur la machination du gouvernement congolais

Condamné au même titre que le général Mokoko à 20 ans de prison par contumace, Gilbert Tony Moudilou qui n’a pas assisté au procès donne enfin sa part de vérité. Il révèle la machination du gouvernement congolais contre l’ex chef d’Etat Major.

C’était l’une des pièces maîtresses du procès du général Mokoko qui vient d’être condamné à 20 ans de prison pour atteinte à la sûreté de l’Etat. Gilbert Tony Moudilou co-accusé, lui aussi condamné à la même peine n’avait pas fait le déplacement depuis paris pour le tribunal à Brazzaville.

Au micro de RFI, l’opposant en exil dénonce la machination dans laquelle le régime aurait cherché à lui faire jouer un rôle de témoin à charge contre le général Mokoko.  «  A vrai dire, cette atteinte à la sécurité de l’Etat où on a parlé des armes, ces gens je ne les ai jamais vu à Paris venu fouiller chez moi et trouver les armes. Donc je ne sais pas à quel moment j’ai porté atteinte à la sécurité de l’Etat ! »

Moudilou poursuit : « J’ai compris qu’il voulait me faire jouer un rôle négatif, c’est à dire aller incriminer le général Mokoko. C’est ce qui s’est fait là il y a quelques jours ils m’ont envoyé un billet pour me dire, bon venez, on a besoin de vous à Brazzaville. Je ne savais même pas ce que je pouvais aller faire là-bas, mais finalement j’ai compris qu’il fallait aller enfoncer Mokoko. On m’a proposé d’aller la-bas en tant que témoin, le ministre qui m’a appelé mardi me dit il faut venir c’est très important. Si vous ne venez pas on risque de vous condamner par contumace. Cependant, si vous venez, on va étudier la question et ne pas vous condamner. Ça c’est le ministre qui m’a appelé le mardi 8 mai à 8h 04 min. Il m’a demandé d’être là, je ne suis pas parti. »

 

 

 

La nouvelle stratégie des avocats de Mokoko pour annuler le verdict des juges

Dans une interview accordée à RFI, les avocats du général à la retraite ont dévoilé la prochaine étape de leur stratégie pour annuler la condamnation de 20 ans de prison prononcée par la cour criminelle.

Condamné à 20 ans de prison par la cour criminelle, Mokoko a choisi de ne pas renoncer à se battre face à ce qu’il a qualifié de « parodie de justice ». Ces avocats ont dévoilé au micro de RFI la nouvelle étape de leur stratégie pour annuler la lourde sentence des juges.

Les avocats de l’ex chef d’Etat major annoncent un pouvoir en cassation.  » Nous estimons que cette décision est illégale, il reviendra désormais à la cour suprême de sanctionner cette illégalité par l’annulation pure et simple de cet arrêt rendu par la criminelle. »

L’objectif de cette nouvelle  étape est de porter l’affaire au niveau de la communauté internationale. «  Nous allons épuiser toutes les voies de recours interne pour nous permettre de poursuivre cette procédure devant les instances internationales. Nous avons saisi le groupe de travail des nations unies pour la détention arbitraire et la commission africaine des droits de l’homme. Nous donnons plus de crédit à ces instances-là. L’état congolais a ratifié plusieurs conventions internationales, les juridictions internationales vont obliger l’Etat congolais à respecter les droits humains, les droits de l’homme, et les droits politiques. »

Pour rappel, Jean Michel Mokoko a été condamné après 4 jours de procès. Il a été reconnu coupable « d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat et détention illégale d’armes et munitions. »

 

 

20 ans de prison, l’avocat de Michel Mokoko réagit !

La sentence est tombée, sans véritable surprise l’ancien militaire à la retraite Jean Michel Mokoko en a pris cher, 20 ans de prison ! Son avocat n’a pas tardé à réagir…

L’ex chef d’Etat major et conseiller de Denis Sassou Nguesso a été condamné ce 11 mai à 20 ans de prison après un houleux procès de 4 jours. Jean Michel Mokoko a été condamné pour « atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat », à l’issue de ce procès qu’il a qualifié de « règlement de comptes politique ». Il avait notamment opté pour la stratégie de silence pendant les audiences.

La cour a aussi La cour a condamné par contumace à la même peine sept co-accusés dont six Français et un Congolais pour complicité « de l’infraction d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat ». Aucun de ceux-là n’a assisté au procès.

A la sortie du tribunal, l’avocat du général à la retraite n’a pas tardé à réagir et à exprimer son ras-le-bol. « La décision de la cour criminelle ne nous surprend par parce que tout a débuté dans l’illégalité en violation de l’immunité juridictionnelle de notre client », a déclaré Eric Yvon Ibouanga. Selon sa défense, il tient son immunité de son titre de « dignitaire de la République », un argument rejeté par l’accusation.

La déclaration inattendue de la femme de Jean Michel Mokoko !

Dans une lettre ouverte parue ce 11 mai sur les réseaux sociaux, la femme du général à la retraite attire l’attention des congolais et des hautes instances internationales sur l’injustice que subit son mari.

Madame Safy Sow Mokoko, l’épouse du candidat malheureux à la dernière présidentielle n’est pas allé de main morte dans son message paru ce 11 mai. Dans un style soutenu, elle s’est directement d’abord adressée aux instances internationales, sans doute pour mettre un peu plus de pression sur le gouvernement congolais.

« Ainsi, je saisis l’occasion à travers cette déclaration, pour lancer un appel pressant au Secrétaire Général de l’ONU, au Président de la Commission de l’Union Africaine , à la présidente de la FIDH , à Amnesty International et à la Communauté Internationale toute entière de ne ménager aucun effort afin d’interpeller les autorités du régime de Brazzaville de procéder à la libération immédiate de tous les prisonniers politiques, dont mon Epoux le Général Jean Marie Michel MOKOKO, ainsi que tous ceux qui au nom de la démocratie sont arbitrairement harcelés et arrêtés à l’instar de la vingtaine des jeunes du Mouvement Le « RAS-LE –BOL » interpellés le 7 et 9 Mai passé à Brazzaville et à Pointe-Noire. » Martèle-t-elle.

Madame Mokoko n’a pas hésité à dénoncer la dictature qui sévit au Congo Brazzaville, pour elle il n’y a point de démocratie apaisée. Dans la suite de sa déclaration, la femme de l’ex militaire remet en cause la justice de son pays. « La parodie de justice en cours en est une preuve visible aux yeux du monde. En effet, les juges qui ont pourtant prêtés serment pour rendre la justice au nom du peuple sont complices d’un système oligarchique qui s’arroge le droit de vie et de mort sur des citoyens honnêtes. »

Pour Sow Mokoko, le principal tord de son époux c’est celui d’avoir eu foi en la force des institutions de son pays en se déclarant candidat à l’élection présidentielle anticipée de mars 2016. Toutefois, elle dit garder la foi et rêve d’un grand Congo Républicain qui retrouvera sa place au sein des nations dignes de ce nom.

Le contenu de la vidéo du « coup d’état », les détails des accusations qui accablent Mokoko

Au troisième jour des audiences du procès du général Jean Michel Mokoko, on en sait désormais un peu plus sur le contenu de la vidéo du « coup d’Etat » qui l’accable. Mais aussi, les détail sur les faisceaux d’accusations qui pèsent sur lui.

La mission du procureur est claire, démontrer que la candidature du général Mokoko n’était qu’un prétexte pour « prendre le pouvoir par la force ». Dans cet exercice qui est loin d’être un long fleuve tranquille, la vidéo du « coup d’Etat » attribuée au candidat malheureux à la dernière présidentielle a été diffusée ce mardi 8 mai au tribunal.

On y voit notamment le général Mokoko, face caméra, répéter un hypothétique discours à la nation en cas de prise de pouvoir. A l’époque le candidat à la présidentielle avait parlé d’un « piège ». Il persiste d’ailleurs à maintenir cette version lors de ce procès où il est accusé d’atteinte à la sûreté de l’Etat.

D’autre part, l’ex chef d’Etats Major est accusé en 2006-2007 noué des contacts avec des « mercenaires », en France et en Côte d’Ivoire. Plus surprenant, RFI rapporte qu’une commission rogatoire au Gabon aurait révélé, selon l’accusation, qu’au moment de la présidentielle de 2016, trois Français, présentés eux aussi comme des « mercenaires », mais absents du procès, auraient été positionnés à Libreville, pour préparer un « assaut sur Brazzaville ». L’accusation évoque des conversations qui auraient été interceptées par les services secrets entre ces mercenaires et le général Mokoko, mais aussi le pasteur Ntumi. Cependant, aucune preuve en ce sens n’a encore été présentée au procès.

Enfin, il y a l’épineuse question des armes et munitions qui auraient été retrouvées au domicile de l’accusé, ce que des témoins présents lors des perquisitions ont nié. On parle « d’onze fusils d’assaut, treize grenades,  trois caisses de munition, des portes-ceinture avec grenade, et vingt chargeurs garnis » soit « plus » assure l’accusation que ce qui est autorisé même pour un général.

Cet arsenal apporté à la barre par les gendarmes lors du procès n’a laissé qu’un sourire moqueur au général qui a décidé d’invoquer le silence.

 

Procès de Jean Mokoko, le témoin clé toujours absent dans la salle d’audience !

Présenté depuis le début de l’affaire comme la principale pièce du puzzle dans le procès du général Mokoko, maître Tony Gilbert Moudilou ne s’est toujours pas présenté dans la salle d’audience. Il fait désormais l’objet de toutes les attentions.

Aux dernières nouvelles, maître Tony Gilbert Moudilou est toujours à Paris, il est pourtant attendu à Brazzaville afin d’être entendu. Il faut dire que l’avocat a été cité comme coaccusé, dans la lettre de renvoi, à l’ouverture du procès de l’ex chef d’Etat Major Jean Michel Mokoko.

Le rôle réel de Tony Moudilou dans le « coup d’Etat  » attribué au général Mokoko parait les plus troubles. Surtout qu’il serait au cœur de l’enregistrement vidéo présenté ce 8 mai par la cour lors de la deuxième audience de comparution de l’ex candidat à la présidentielle. Sa présence dans le procès est plus que capitale !  Jean Michel Mokoko avait d’ailleurs souligné à la cour la gravité de cette grosse absence ainsi que des 6 autres accusés appelés à comparaître avant de se fondre dans un mutisme total.

Personnage sulfureux de la diaspora congolaise, Tony Moudilou s’était autoproclamé en 2009 « premier ministre du gouvernement congolais en exil », publiant par la suite une équipe gouvernementale avec des attributions bien définies. A en croire les soutiens de Mokoko, ces événements troubles menés par Moudilou en 2009 coïncide avec l’enregistrement de la vidéo du coup d’Etat dont le général « piégé » est accusé.

Précisons que cette vidéo est la principale pièce à conviction de la tentative de renversement des institutions, « décidées » par le général Mokoko, avec l’appui des mercenaires étrangers dont Tony Gilbert Moudilou serait le principal intermédiaire.

 

Deuxième audience de Jean Michel Mokoko, la vidéo du « coup d’Etat » diffusée

Pour la deuxième fois de la semaine, Jean Michel Mokoko était face à la justice du Congo Brazzaville. Malgré son choix d’invoquer le silence, les magistrats ont poursuivi le procès en diffusant la vidéo du coup d’Etat dont-il est principalement accusé.

C’était une nouvelle fois jour de procès majeur à Brazzaville, Jean Michel Mokoko passait pour la seconde fois de la semaine devant les juges. Comme lors de la première audience, L’ex chef d’Etat Major a refusé formellement de parler. Il a invoqué une fois de plus sa position de dignitaire de la république.

Cette attitude n’a pas empêché la cour de poursuivre le procès. A en croire Brazza News, les magistrats ont décidé de projeter la vidéo du fameux « coup d’état » qui a permis l’établissement des chefs d’accusation « d’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat, détention illégale d’armes et munitions de guerre et incitation au trouble à l’ordre public ».

Une vidéo que les avocats de l’ancien candidat malheureux de la dernière présidentielle ont qualifiée « d’imaginaire ». Le procès ne fait que commencer, les audiences devraient s’étaler sur dix jours !

 

Procès, Jean Michel Mokoko a refusé de porter sa tenue de prisonnier !

Apparu dans la salle d’audience en tenue civile et très décontracté, Jean Michel Mokoko a refusé de porter comme d’autres prisonniers sa tenue de droit commun.

Le procès de Jean Michel Mokoko, ex-chef d’Etat-major et ex-conseiller du président Denis Sassou Nguesso a effectivement démarré ce lundi 7 mai. Les audiences devraient s’étaler sur dix jours ! On sait d’ores et déjà que le général a décidé d’adopter une position de mutisme.

L’autre fait marquant qui a captivé l’attention des hommes de médias au début de ce procès est la ténue qu’a arboré le candidat malheureux à la dernière présidentielle pour comparaître. Au lieu l’uniforme de droit commun pour les prisonniers, c’est plutôt en en chemise blanche, pantalon bleu nuit, que Jean Michel Moukoko a fait son entrée dans la salle d’audience accompagné de ses avocats.

Une situation qui a causé un retard au début du procès, rapporte Les Echos du Congo. Si on se réfère à la décision du ministre congolais de la Justice, Pierre Mabiala en mai 2017,  le costume des prisonniers doit être une combinaison rouge, à manches courtes avec ourlet jaune aux manches et aux pieds, sans poches et à col rond borné de jaune. Un écusson du drapeau national borné de blanc est placé à la partie gauche de la poitrine.

 

Le film de la première comparution de jean Michel Moukoko devant les juges

Comme annoncé, Jean Michel Moukoko est passé à la barre ce lundi 7 mai. Sans véritable surprise, ses avocats sont restés figés sur la stratégie définie par l’ancien candidat à la présidentielle, le silence !

C’est en chemise blanche, pantalon bleu nuit, que Jean Michel Moukoko a fait son entrée dans la salle d’audience accompagné de ses avocats. L’ex chef d’Etat Major s’est vu notifier son acte d’accusation : « atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat, détention illégale d’armes et munitions de guerre et incitation au trouble à l’ordre public ». Sans surprise, Michel Mokoko a opté pour le silence, il n’a pris la parole qu’à de très rares moments, le plus souvent pour expliquer sa stratégie du silence.

« Si vous ne parlez pas, cela veut dire que vous acceptez toutes les charges retenues contre vous », avance le président de la Cour Christian Oba. « C’est votre interprétation, ce n’est pas la mienne », réplique le général. Cela s’apparente à un « outrage » reprend le juge. Et au général de demander si « cela sera un chef d’inculpation de plus », déclenchant ainsi des rires au sein de l’assistance.

Gérard Devillers, avocat de l’Etat congolais n’est pas passé par quatre chemins pour dire le fond de sa pensée aux Avocats de Jean Michel Mokoko. Il a d’abord demandé s’il s’agissait d’un « aveu » avant de dire qu’il « pensait » que l’accusé aurait « une part de vérité à défendre ». Comme on pouvait s’y attendre, il a essuyé le silence des avocats de la défense qui n’avait d’ailleurs pas leurs dossiers.

Au final, le juge a simplement décidé que le détail des charges et les pièces du dossier seront tout de même examinés à partir de ce mardi. Le procès n’est pas retransmis en direct à la télévision, contrairement à ce qu’avait espéré le général.

Interdite de salle d’audience au début du procès, la presse a finalement été autorisée à rentrer. A en croire les autorités qui ont été interrogé par RFI, l’interdit initial aurait constitué « un excès de zèle » des forces de sécurité présentes sur place.

Une pétition lancée pour la libération des prisonniers politiques au Congo

L’initiative vient de l’Observatoire Congolais des Droits de l’Homme. La pétition qui est en ligne depuis ce 6 mai compte déjà plus de 1000 signataires.

L’observatoire Congolais des Droits de l’homme vient d’engager un nouveau combat pour la libération des « prisonniers politique » au Congo Brazzaville. L’institution a lancé ce 6 avril une pétition sur les réseaux sociaux afin de mobiliser le plus de signature pour cette cause.

Si on se réfère au déroulé de la campagne de sensibilisation et de mobilisation «#OnNeVousOubliePas » lancée pour cette initiative, la pétition sera remise le 8 mai au gouvernement Congolais. L’observatoire Congolais des Droits de l’Homme précise avoir déjà pu obtenir la libération de certains prisonniers politique grâce à ce type d’initiative.

A en croire cette institution qui milite pour la justice, la République du Congo comptait en 2014 une dizaine des prisonniers politiques. l’OCDH martèle « qu’a l’heure actuelle, il est difficile d’avoir le nombre exact des prisonniers mais des sources concordantes évoquent une centaine de prisonniers politiques. Parmi eux, deux candidats à l’élection présidentielle, le Général Jean Marie Michel Mokoko et le député André Okombi Salissa, qui croupissent actuellement dans les geôles du pouvoir congolais. »

Cette actualité se déroule alors que s’ouvre ce 7 mai le procès de Jean Mokoko, ex-chef d’Etat-major et ex-conseiller du président Denis Sassou Nguesso. Plus de 1000 personnes ont déjà apposé leurs signatures au bas de la pétition.

 

Le général Dabira devant la barre le 15 mai

Le chronogramme des audiences publié par la cour d’appel de Brazzaville siégeant actuellement en session criminelle indique que le général comparaîtra le 15 mai.

Tout comme Jean Michel Mokoko, le général Norbert Dabira est désormais fixé sur la date de son procès, il a été formellement notifié. A en croire le tableau des audiences publié par la cour d’appel de Brazzaville qui siège en ce moment en session criminelle, il passera à la barre le 15 mai.

Incarcéré à la Maison d’arrêt de Brazzaville, le général Norbert Dabira est poursuivi pour  »atteinte à la sécurité intérieure de l’État ». Si on s’en tien aux dernières déclarations président Christian Oba, cette annonce n’est pas vraiment une surprise.

Le président de la cour d’appel avait notamment prévenu qu’a l’ouverture de l’actuelle session criminelle de la cour d’appel de Brazzaville, des affaires non inscrites au rôle pouvaient bien y être portées, selon qu’en édictait l’instruction.

Jean Marie Michel Mokoko informé de la date de son procès

Le candidat malheureux à la dernière présidentielle s’est présenté devant le juge ce 3 mai accompagné de ses deux avocats. Il comparaîtra le le 7 mai !

C’est désormais un secret de polichinelle, la date effective du procès du  général Jean Marie Michel Mokoko est officielle. En compagnie de ses deux avocats, l’ancien candidat à la présidentielle qui s’est présenté ce 3 mai devant le juge a formellement été notifié.

Il leur a été signifié l’ordonnance de clôture qui constate l’achèvement de la procédure d’instruction et renvoie l’affaire devant la cour d’appel siégeant actuellement en sa session criminelle, afin qu’elle soit jugée.

Jean Mokoko qui comparaîtra le 7 mai a aussi été notifié des charges qui pèsent contre lui. Notamment atteinte à la sûreté intérieure de l’État, détention illégale d’armes et munitions de guerre.

 

Jean-Marie Michel Mokoko passe à la barre, le lundi 7 mai

On en sait enfin un peu plus sur la date de comparution du général Jean Michel Mokoko. Son procès s’ouvrira le lundi 7 mai à Brazzaville.

Après une longue attente, Jean-Marie Mokoko semble désormais fixé sur la date effective de son procès au Congo Brazzaville. A en croire le journal les Ehos du Congo Brazzaville qui a vendu la mèche, le général passera à la barre ce 7 mai. Le média dit détenir cette information d’une source interne sûre.

On se souvient encore qu’à l’ouverture de l’actuelle session criminelle, le président de la cour d’appel de Brazzaville, Christian Oba avait relevé que des affaires non inscrites à l’ordre du jour des assises, concernant notamment Jean-Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa pourraient toutefois être à l’ordre du jour.

Pour rappel, le général Jean-Marie Michel Mokoko est notamment accusé d’atteinte, entre autres, à la sûreté de l’État et détention illégale d’armes de guerre. Le candidat malheureux à la dernière présidentielle avait fait un pourvoi en cassation à la Cour suprême. Le débat de procédures étant épuisé, il doit désormais se présenter à la barre.

 

 

Démarrage des sessions criminelles en mars au Congo-Brazzaville

La nouvelle a été communiquée dimanche dernier, par le ministre congolais de la Justice et des Droits humains, chargé des peuples autochtones, Ange Wilfrid Bininga.

Le ministre congolais de la Justice et des Droits humains, chargé des peuples autochtones, Ange Wilfrid Bininga, a annoncé dimanche à Brazzaville, l’ouverture des Sessions criminelles en mars 2018 pour juger les affaires de droit commun. «Les sessions criminelles vont démarrer d’ici la fin du premier trimestre (en mars) et les procès vont être organisés au niveau des Cours d’appel des grandes villes de Pointe-Noire, Brazzaville, Dolisie, Owando et Ouesso, pour juger toutes les affaires pendantes qui sont aujourd’hui concrètement bouclées, y compris ceux concernant les crimes économiques», a dit le ministre au cours d’une sortie médiatique.

Selon Ange Wilfrid Bininga, au Congo, il n’y a pas de prisonniers ou des détenus politiques, mais des personnes qui ont commis des crimes de droit commun.

«Pas d’amalgame. Ce vocable de prisonniers ou détenus politiques ne devrait pas être utilisé au niveau où nous sommes. Il n’y a pas de prisonniers politiques ni de détenus politique parce que personne ne peut être privé de liberté simplement parce qu’il est un homme politique», a-t-il précisé.

Il a souligné que le Congo est une République organisée qui respecte le principe de la légalité des peines et des délits, et que les gens qui vont être jugés par ces sessions criminelles, sont des prisonniers de droit peu importe si par le passé, ils ont eu à faire de la politique.

Denis Sassou N’Guesso convoque le Conseil supérieur de la magistrature

Par un décret publié à Brazzaville, le président Denis Sassou N’Guesso a convoqué le Conseil Supérieur de la Magistrature en session ordinaire pour le 20 février 2018.

Cette convocation s’inscrit en droite ligne de la volonté du chef de l’État congolais, de réformer de la justice, exprimée dans son message sur l’état de la Nation devant le Parlement réuni en congrès.

La session du Conseil Supérieur de la Magistrature qui se tiendra prochainement à Brazzaville est vivement attendue de tous.

Dans son message du 30 décembre dernier, le président Denis Sassou N’Guesso en avait esquissé les grandes approches, pour «insuffler plus d’efficacité à la justice congolaise gangrenée par la corruption».

Aussi, il sera question à cette rencontre, d’examiner les questions liées au fonctionnement de la justice dans le pays et de la lutte contre la corruption qui ronge les institutions de la République, avait-il expliqué dans son message.

Le Chef de l’État a prescrit que la lutte contre la corruption soit menée dans tous les secteurs de l’État et plus particulièrement au niveau des régies financières et les magistrats en sont les principaux garants.