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Démarrage des sessions criminelles en mars au Congo-Brazzaville

La nouvelle a été communiquée dimanche dernier, par le ministre congolais de la Justice et des Droits humains, chargé des peuples…

La nouvelle a été communiquée dimanche dernier, par le ministre congolais de la Justice et des Droits humains, chargé des peuples autochtones, Ange Wilfrid Bininga.

Le ministre congolais de la Justice et des Droits humains, chargé des peuples autochtones, Ange Wilfrid Bininga, a annoncé dimanche à Brazzaville, l’ouverture des Sessions criminelles en mars 2018 pour juger les affaires de droit commun. «Les sessions criminelles vont démarrer d’ici la fin du premier trimestre (en mars) et les procès vont être organisés au niveau des Cours d’appel des grandes villes de Pointe-Noire, Brazzaville, Dolisie, Owando et Ouesso, pour juger toutes les affaires pendantes qui sont aujourd’hui concrètement bouclées, y compris ceux concernant les crimes économiques», a dit le ministre au cours d’une sortie médiatique.

Selon Ange Wilfrid Bininga, au Congo, il n’y a pas de prisonniers ou des détenus politiques, mais des personnes qui ont commis des crimes de droit commun.

«Pas d’amalgame. Ce vocable de prisonniers ou détenus politiques ne devrait pas être utilisé au niveau où nous sommes. Il n’y a pas de prisonniers politiques ni de détenus politique parce que personne ne peut être privé de liberté simplement parce qu’il est un homme politique», a-t-il précisé.

Il a souligné que le Congo est une République organisée qui respecte le principe de la légalité des peines et des délits, et que les gens qui vont être jugés par ces sessions criminelles, sont des prisonniers de droit peu importe si par le passé, ils ont eu à faire de la politique.

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