Congo : un homme risque 5 ans d’emprisonnement ferme à Brazzaville

C’est un présumé trafiquant qui a été interpellé pour délit de détention, circulation et tentative de commercialisation d’une pointe d’ivoire.

 

Un homme est interpellé dans le 3e arrondissement de Brazzaville par la direction départementale de l’Economie forestière en collaboration avec la section de recherches judiciaires de la région de gendarmerie ainsi que le Projet d’appui à l’application de la loi sur la faune sauvage (Palf). Il est accusé du délit de détention, circulation et tentative de commercialisation d’une pointe d’ivoire sectionnée en six morceaux, représentant un éléphant tué.

Le présumé trafiquant aurait transporté cette pointe d’ivoire de la sous-préfecture de Mbomo, dans le département de la Cuvette Ouest, jusqu’à Brazzaville pour la vendre. C’est du moins ce que révèle le communiqué de presse du Palf.

La présumé trafiquant répondra de ses actes devant la justice congolaise. Il risque des peines allant jusqu’à cinq ans d’emprisonnement ferme ainsi qu’une amende allant jusqu’à 5 millions de FCFA conformément à la loi.

Congo : un homme condamné pour vente illégale te de perroquets

Destin Ngatsongo Motsabéka a écopé de deux ans de prison ferme pour circulation illégale et commercialisation de quatre-vingt-quatre perroquets gris du Gabon.

 

Le tribunal de grande instance de la ville d’Oyo, dans le département de la Cuvette, a condamné le 24 mars dernier le braconnier Fabrice Destin Ngatsongo Motsabéka à deux ans d’emprisonnement ferme. Il est accusé d’avoir fait circuler illégalement et d’avoir commercialiser quatre-vingt-quatre perroquets gris du Gabon.

Destin Ngatsongo Motsabéka  avait été arrêté, le 9 février dernier à Oyo, en flagrant délit. Après avoir subi différents parcours, le dossier de ce dernier avait été présenté auprès du procureur du Tribunal de grande instance d’Oyo, le 14 de ce même mois. Lors de la première audience, le 24 février, ce trafiquant de produits de faune sauvage avait reconnu les faits qui lui étaient reprochés.

Les quatre-vingt-quatre perroquets gris du Gabon avaient été capturés dans des forêts des villages environnants de la communauté urbaine de Mossaka, avant d’être placés dans des bidons de vingt-cinq litres et transportés jusqu’à la sous-préfecture d’Oyo pour être vendus.

Trois de ces animaux avaient été trouvés morts juste après la saisie et huit perroquets supplémentaires étaient décédés dans les jours qui avaient suivi la saisie. Les mauvaises conditions de détention et de transport seraient les causes de cette perte.

Les perroquets gris du Gabon saisis ont été confiés à la réserve de Tchimpounga, dans le département du Kouilou, où ils ont reçu des soins appropriés de l’équipe de vétérinaires de l’Institut Jane Goodall. Il faudra néanmoins attendre plusieurs mois avant qu’ils puissent retrouver leur liberté car, les trafiquants coupent les plumes pour que les perroquets ne puissent pas voler.

A l’issue du verdict, le procureur du Tribunal de grande instance d’Oyo, Firmin Ndouniama Okana, a déclaré : « … le ministère public n’a pas interjeté appel, en ce qui concerne la peine… nous sommes d’accord pour cette décision qui a été rendue et cela contribue efficacement à la lutte contre le trafic de produits fauniques ».

Notons qu’en République du Congo, le perroquet gris du Gabon et l’éléphant sont parmi les espèces animales intégralement protégées, conformément à la loi 37-2008 du 28 novembre 2008 sur la faune et les aires protégées. Les violeurs de cette disposition de la loi risquent des peines allant jusqu’à cinq ans d’emprisonnement ferme et une amende allant jusqu’à cinq millions de francs CFA.