La Côte d’Ivoire engagée à optimiser ses dépenses budgétaires

L’Etat ivoirien, dans l’optique de moderniser sa gestion budgétaire et économique, s’est engagé à hisser la gestion des finances publiques au niveau des standars internationaux en vue d’un financement efficient de sa politique de développement.

Dans cet élan, le gouvernement, avec l’appui des partenaires techniques et financiers, s’est doté d’un schéma directeur de réformes des finances publiques. 

Le pays obtiendra un appui de la Banque africaine de développement (BAD) pour le financement d’un programme de renforcement des capacités des administrations économiques et financières et des structures de contrôle des finances publiques.

Ce programme est piloté par le Projet d’appui à la gestion économique et financière dénommé « PAGEF » avec un portefeuille de 15,968 milliards de F CFA dont 13,456 milliards Fcfa de contribution de la BAD et 2,512 milliards Fcfa pour l’Etat de Côte d’Ivoire.

L’objectif du PAGEF est l’optimisation de la mobilisation des ressources budgétaires et le renforcement du cadre de gestion de la dépense publique. Et, pour profiler ses actions, le ministère de l’Économie et des finances a organisé mercredi un atelier à Grand-Bassam, à 40 Km au Sud-Est d’Abidjan. 

Le coordonnateur du PAGEF, professeur Bamba N’Galadjo, conseiller technique du ministre de l’Economie et des finances, a fait savoir que les mesures prises par l’ensemble des acteurs, ont permis d’obtenir au 31 décembre 2020, un taux d’exécution physique de 62,18% et un taux de décaissement de 28,48%.

Il ressort en outre un taux d’engagement de 47,62% sur la base des contrats signés sur les ressources du bailleur, a-t-il souligné, avant d’ajouter que « ce taux s’établirait à 65,51% si l’on faisant abstraction des économies réalisées pour un montant de 2,4 milliards de FCFA ».

Dans le cadre de la mobilisation des ressources internes (19 activités), neuf contrats ont été signés et sont entièrement achevés. Par ailleurs, « six contrats signés sont en cours de réalisation et quatre activités pour lesquels le processus de recrutement du consultant est en cours ». 

En ce qui concerne l’appui à la gestion de l’économie et à la transparence de la dépense publique, les résultats indiquent 34 contrats passés, 11 contrats en cours de réalisation et six dont le processus de recrutement du consultant est en cours.

« Au niveau du système de suivi des projets par la BAD, les prêts FAD (31,8%%) et FAT (25,23%) ont des clignotants orangés indiquant que le projet serait inefficace quand bien même ces taux s’expliqueraient aisément par les économies liées à la bonne et juste dépense, nonobstant l’impact de la pandémie de la Covid-19 », a-t-il poursuivi. 

C’est pourquoi, dira-t-il, lors des derniers échanges que la Cellule technique de coordination a organisé avec le Task-Manager, « il a été convenu qu’au 30 juin 2021 nous puissions atteindre les taux de décaissement d’au moins 60% par instrument de financement ». 

M. N’Galadjo a annoncé que « la BAD a donné une suite favorable à la requête de propagation de la date du dernier décaissement du projet au 31 décembre 2021, donnant ainsi la possibilité de mettre en œuvre les activités jusqu’au 30 juin 2022 ». 

Le directeur de Cabinet du ministère de l’Economie et des finances, Mme Minafou Fanta Coulibaly-Koné, a expliqué que ce projet vise à « encadrer la dépense publique »,  tout en faisant remarquer des « lourdeurs » dans l’exécution des actions. 

Le « retard » observé, soulignera-t-elle est en partie dû à la délivrance des autorisations par la Banque africaine de développement, appelant à « plus de célérité » des accords de l’institution pour donner du rythme à l’exécution des travaux. 

L’atelier a permis de faire le bilan de l’exécution physique et financière du projet au 31 décembre 2020, et d’examiner les difficultés rencontrées afin de faire des recommandations en vue d’une mise en diligente des activités restantes.

Retour à Abidjan de Kakou Guikahué après des soins en France

Le secrétaire exécutif en chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Côte d’Ivoire, opposition), Kakou Guikahué, transféré en France pour des soins à la suite d’un malaise, est rentré mercredi soir à Abidjan, selon son entourage.

M. Guikahué est arrivé à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan à 19h15 GMT (heure locale), selon une source proche de cet homme politique, indiquant qu' »il se porte très bien » et a regagné son domicile dans la soirée. 

Incarcéré à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA), M. Kakou Guikahué, sera hospitalisé dans la capitale économique ivoirienne à la suite d’un malaise, avant d’être transféré en France pour des soins médicaux. 

Placé en détention depuis novembre 2020, Maurice Kakou Guikahué, secrétaire exécutif en chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), a été libéré et mis sous contrôle judiciaire mi-janvier 2021.

M. Guikahué est candidat aux législatives ivoiriennes du 6 mars 2021 pour le compte du Pdci, dans la circonscription de Gagnoa sous-préfecture, Dougroupalegnoa, Doukouyo, Gnagbodougnoa et Serihio, dans l’Ouest du pays.   

Quatre décès de la Covid-19 en Côte d’Ivoire, mercredi

Quatre personnes sont décédées, mercredi, de la Covid-19 en Côte d’Ivoire où la pandémie connaît une recrudescence depuis quelques semaines, a annoncé le ministère de la Santé et de l’hygiène publique.

Dans son rapport quotidien sur la pandémie, ce ministère annonce  avoir « enregistré ce mercredi 27 janvier 2021, 218 nouveaux cas de Covid-19 sur 2 550 échantillons prélevés soit 8,5% de cas positifs, 192 guéris et 04 décès» .

A la date du 27 janvier 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 27 455 cas confirmés dont 25 388 personnes guéries, 151 décès et 1 916 cas actifs. Le nombre total d’échantillons est de 325 872.

Appelant à la « discipline et à la responsabilité » de chacun, le ministre de la Santé et de l’hygiène publique, Dr Eugène Aka Aouélé, insiste que la maladie «n’est pas terminée ».

C’est pourquoi, il recommande à toute la population le strict respect des mesures barrières, notamment le port de masque dans les lieux publics et les transports en commun pour stopper la transmission du virus.

Téléphonie ivoirienne: cohabitation des numéros de 8 et 10 chiffres jusqu’au 28 février 2021

Les numéros de téléphone en Côte d’Ivoire passent dès le 31 janvier 2021 de 8 à 10 chiffres, mais pour une réussite de ce basculement il est autorisé une cohabitation des numéros de 8 et 10 chiffres jusqu’au 28 février 2021.

Cette assurance a été apportée mercredi aux usagers par le ministre ivoirien de l’Economie numérique et de la poste, Mamadou Sanogo, lors d’une conférence de presse à son Cabinet à Abidjan, en présence des chefs des entreprises de téléphonie mobile.        

« Il est permis aux opérateurs de faire cohabiter leurs numéros à huit chiffres et ceux à dix chiffres jusqu’au 28 février 2021 », a-t-il dit, rapportant que les opérateurs de téléphonie apporteront assistance à leurs clients en cas de difficultés par des actions dans leurs agences.       

Le directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire (ARTCI), Bilé Diéméléou a indiqué que la période de basculement est prévue de 0 h à 5 h (GMT, heure locale) du matin, le 31 janvier 2021.

Les usagers, ajoutera-t-il, pourraient faire basculer les numéros de leurs répertoires grâce à une application de conversion automatique des contacts de 8 à 10 chiffres pour les smartphones via un site web (pnn.artci.ci) mis en place par le régulateur pour répondre à leurs préoccupations.  

Le ministre Mamadou Sanogo a annoncé par ailleurs que cinq développeurs d’applications ont soumis leurs applications à la certification de l’ARTCI, organe de régulation qui protège également les données à caractères personnels.

Pour le moment, ils sont les seuls « autorisés à la mise en ligne de leurs produits en signant une clause de confidentialité », a poursuivi le ministre ivoirien de l’Economie numérique et de la poste, Mamadou Sanogo.

Ce nouveau plan de numérotation intervient après la saturation des blocs de numéros attribués aux opérateurs de téléphonie en Côte d’Ivoire. Avec l’avènement de la 5 G et la multiplicité des objets connectés, ce basculement va permettre de générer 10 milliards de numéros.   

Dans la nuit du 30 au 31 janvier 2021, chaque opérateur aura son quartier général pour le passage de 8 à 10 chiffres. Les trois opérateurs, présents à la conférence de presse ont déclaré être « prêts » pour cette expérience.

Côte d’Ivoire: 5 militantes de GPS, pro- Soro, libérées «sans condition»

Cinq militantes de Générations et peuples solidaires (GPS), un mouvement citoyen présidé par l’ex-président du parlement ivoirien Guillaume Soro, qui ont été présentées à un juge d’instruction mercredi à Abidjan, ont été libérées « sans condition » après plus de cinq mois de détention, a appris APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.

« Nous vous confirmons la libération sans condition des femmes de GPS détenues illégalement par le régime  », rapporte GPS dans une note d’information.  Il s’agit de Mmes Anne-Marie Bonifon (Coordinatrice nationale de GPS), Namizata Koné Amy, Henriette Guéi et Kouigninon Irène épouse Todé.

La cinquième, Angèle Yéo a été libérée la semaine dernière, précise une autre source proche du dossier.

Le 13 août dernier, rappelle-t-on, cinq femmes de Générations et peuples solidaires (GPS), dont Anne-Marie Bonifon, la coordinatrice de ce mouvement citoyen créée par Guillaume Soro, ont été interpellées par la police à Cocody, dans l’Est d’Abidjan, à l’occasion d’une marche de l’opposition contre un troisième mandat de Alassane Ouattara à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

Côte d’Ivoire: l’OMS offre des respirateurs pour lutter contre la Covid-19

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a offert mercredi à Abidjan neuf véhicules de type 4×4 et des équipements de réanimation dont des respirateurs et des oxymètres d’une valeur de plus 200 millions FCFA à la direction des infrastructures, de l’équipement et du matériel (DIEM) du ministère ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique pour lutter contre la Covid-19 dans le pays.

Ce don d’un montant total de 205 617 447 FCFA est composé de neuf véhicules de type 4×4 dont un véhicule de supervision et huit destinés aux pôles régionaux de la prise en charge de la Covid-19. Il comprend également des appareils de réanimation dont plus d’une centaine de respirateurs et des oxymètres pour la prise en charge des malades de la Covid-19 figure également.

Pour Eugène Aka Aouélé, le ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique qui a dit la gratitude de l’exécutif ivoirien à l’OMS, cette remise de don  « arrive au moment opportun pour poursuivre avec sérénité » le plan de riposte du gouvernement contre la Covid-19.

 « C’est un grand soulagement pour moi et pour tous les acteurs de la santé », a affirmé M. Aouélé dans un discours, se félicitant de ce que ce don permettra d’assurer de  « manière substantielle» les activités liées à la pandémie de la Covid-19. L’objectif du gouvernement ivoirien, a-t-il souligné est  «d’accélérer le processus de décroissance de la pandémie ». De son avis,  «c’est par la solidarité mondiale que l’humanité viendra à bout de cette pandémie ». 

Avant lui, Dr Jean-Marie Vianny Yaméogo, le représentant de l’OMS en Côte d’Ivoire a salué les efforts du gouvernement ivoirien  « qui ont permis très tôt, la prise de mesures fortes en vue du contrôle à temps de la pandémie de la Covid-19 ». Poursuivant, il a invité à plus de vigilance et d’engagement eu égard à une recrudescence des de Covid-19. 

«Soyez rassuré que, tous les partenaires techniques et financiers de la santé dont l’OMS est le chef de fil, restent mobilisés et maintiendront leur appui coordonné jusqu’à ce que le dernier cas de Covid-19 soit déclaré guéri en Côte d’Ivoire, et que soit ainsi mis fin cette pandémie sur l’ensemble du territoire », a promis Dr Yaméogo.

Il a conclu en assurant également l’engagement de son institution à aider la Côte d’Ivoire pour la réussite de l’introduction du vaccin contre la Covid-19. A la date du 26 janvier 2021, la Côte d’Ivoire  a enregistré 27 237 cas confirmés de Covid-19 dont 25196 personnes guéries et 147 décès.

Législatives: la CEI dénonce une «campagne électorale» avant la période réglementaire

La Commission électorale indépendante ( CEI), l’institution électorale en Côte d’Ivoire, a dénoncé mercredi le fait que certains candidats à la candidature pour l’élection législative du 06 mars prochain, s’adonnent à une sorte de propagande électorale dans certaines localités et via les réseaux sociaux avant la période réglementaire.  

« Elle ( la CEI) insiste auprès des candidats  à la candidature que les articles 31 et 32 du code électoral interdisent formellement toute forme de propagande électorale en dehors de la période réglementaire. Tout contrevenant s’expose, en conséquence, à sa radiation de la liste des candidats », a prévenu l’organe électoral ivoirien dans ce communiqué transmis à APA.

Par ailleurs, la CEI a rappelé qu’au terme de l’article 28 du code électoral, les dates d’ouverture et de clôture de la campagne électorale sont fixées par décret pris en conseil des ministres. 

La Commission électorale indépendante publiera les candidatures à ce scrutin législatif le 31 janvier prochain avant de les transmettre au Conseil constitutionnel pour validation. Quant à la campagne électorale, elle s’ouvrira le 26 février prochain et s’achèvera le 04 mars prochain.

Présidence Caf : la Fifa valide quatre candidatures

La Commission de contrôle de la Fédération internationale de football association (Fifa) a rejeté trois autres candidatures dont celle d’Ahmad Ahmad qui briguait un second mandat.La course à la présidence de la Caf, prévue le 12 mars prochain à Rabat (Maroc), verra moins de candidatures que prévues. En effet, sur les sept prétendants, seuls quatre candidats ont été retenus par la Commission de contrôle de la Fifa.

Il s’agit de Me Augustin Senghor, président de la Fédération sénégalaise de football (Fsf), de l’ancien président de la Fédération ivoirienne de football (FIF), Jacques Anouma, du président de la Fédération de Football de la République Islamique de la Mauritanie (FFRIM), Ahmed Yahya, et du président des Mamelodi Sundowns, le Sud-africain, Patrice Motsepe.

Les deux derniers cités avaient pourtant vu leurs dossiers partiellement validés par la Commission de gouvernance de la Caf, l’organe chargé d’apprécier la probité des prétendants à la présidence de l’instance africaine. Motsepe et Yahya devaient passer à la Commission de gouvernance ce 28 janvier pour être auditionnés.

Cette décision de la Fifa coupe l’herbe sous les pieds de cette instance, dont le président l’Ivoirien, Michel Brizoua Bi, avait fait part de son désaccord avec le Comité d’urgence de la Caf pour soumettre les candidatures à la Fifa pour validation.

Le Comité exécutif de l’instance africaine avait ratifié le 15 janvier la décision du Comité d’urgence de transmettre à la Commission de contrôle de la Fifa les candidatures reçues pour le poste de président de la Caf. Car le président de la Caf a vocation à devenir le vice-président de la Fifa.

Une décision contestée par Michel Brizoua Bi qui soutient « qu’aucun organe de la Caf n’a compétence pour interférer dans le mode de conduite de la Commission de gouvernance ».

Ahmad, Omari et Zetchi recalés par la Fifa

Sans surprise, la Commission de contrôle de la Fifa a opposé une fin de non-recevoir à la candidature d’Ahmad Ahmad. Le président sortant, qui briguait un second mandat, avait été suspendu cinq ans fin novembre pour des faits supposés d’abus de pouvoir et de détournements de fonds. Le Malgache a décidé de porter l’affaire au niveau du Tribunal arbitral du Sport (TAS), instance suprême en matière de litiges sportifs.

Constant Omari, qui assurait l’intérim à la tête de la Caf, a été aussi bloqué dans sa quête d’un siège au Conseil de la Fifa. Dans un courrier adressé à l’administration de la Caf, le patron de la Commission de contrôle de la Fifa, Mukul Mudgal, indique que le Congolais n’est pas « éligible » en raison « d’une enquête formelle en cours par la commission d’éthique de la Fifa».

La même mesure est prise à l’encontre de l’Algérien Kheïreddine Zetchi qui ne pourra pas prétendre à une place au sein du gouvernement du football mondial. Selon la Commission dirigée par Mudgal qui a évalué son dossier, Kheïreddine Zetchi a omis de « signaler des sanctions imposées par la Caf et la Ligue de football professionnel d’Algérie »

Côte d’Ivoire : un constructeur automobile annonce la construction de sanitaires dans des écoles

Un constructeur automobile annonce la construction de sanitaires et l’installation de bonbonnes d’eau dans des écoles primaires à l’intérieur de la Côte d’Ivoire.

«On a installé des bonbonnes d’eau minérales dans deux écoles. On compte en faire plus. On compte même réparer et construire des sanitaires dans deux écoles primaires de certains  villages. Parce que j’ai vu des sanitaires dans un état déplorable pour les écoliers à l’intérieur du pays. Déjà on a commencé à faire de l’assainissement dans ces écoles», a annoncé Sahl Abbessi, le directeur marketing du constructeur automobile chinois GAC Group.

Il s’exprimait jeudi dernier à l’occasion d’une cérémonie de présentation officielle de deux nouveaux véhicules de sa société.  « Nous sommes une entreprise citoyenne engagée auprès de la société », a assuré M. Sahl.

Décès à Abidjan de Guy-Alain Gauze, ancien ministre ivoirien du Commerce extérieur

L’ancien ministre ivoirien Guy-Alain Gauze (68 ans) est décédé dans la nuit de mardi à mercredi à Abidjan des suites d’une longue maladie, selon son entourage.

Depuis quelques jours, il était souffrant, rapporte le journaliste ivoirien Bamba Mafoumgné, très proche de la famille, qui a confirmé le décès de ce grand serviteur de l’Etat de Côte d’Ivoire.

Après ses études à l’Université d’Abidjan, il décroche un diplôme en diplomatie et les relations économiques internationales à l’École nationale d’administration (ENA) en France de 1976 à 1978. Il obtient ensuite un diplôme en sciences politiques à l’Université de Louvain en Belgique.

M. Guy-Alain Gauze est nommé ministre des matières premières en 1993 sous la présidence de feu Félix Houphouët-Boigny puis d’Henri Konan Bédié. En 1998, il occupe le portefeuille du ministère du Commerce extérieur.

Il est ensuite nommé ambassadeur en Europe de 2000 à 2002 avant de devenir représentant de l’Etat ivoirien auprès de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) de 2006 à 2012.

 

Côte d’Ivoire: 810 journalistes et professionnels de la communication officiellement reconnus

La carte d’identité de journaliste professionnel et de professionnel de la communication, identifiant les professionnels du secteur des médias en Côte d’Ivoire, vient d’être accordée à 810 bénéficiaires dont 163 femmes, soit un taux de 20,12%.

Des cartes ont été remises, mardi, au Cabinet du ministre de la Communication et des médias, Sidi Tiémoko Touré, de manière symbolique, à quelques responsables d’organisations professionnelles du secteur des médias en Côte d’Ivoire.

Selon M. Vamara Coulibaly, le président de la Commission paritaire d’attribution de la carte d’identité de journaliste professionnel et de professionnel de la communication (CIJP), après un examen rigoureux des dossiers, ont été retenus 810 bénéficiaires. 

C’est à la suite d’une « vérification et une investigation que la commission a accordé la carte CIJP 2021 aux 810 journalistes professionnels et professionnels de la communication », a-t-il insisté, notant que « parmi ces bénéficiaires de la carte, on compte 163 femmes » soit 20,12%.

 Le ministre de la Communication et des médias, Sidi Touré, présent à la cérémonie de remise symbolique des cartes de journaliste professionnel et de professionnel de la communication, a salué le travail abattu par les membres de la commission paritaire.

Il s’est félicité de l’intérêt de plus en plus marqué que les journalistes et les professionnels de la communication ont pour ce sésame qui leur octroie une qualification officiellement reconnue, et qui permet d’ailleurs d’assainir le secteur, tout en affirmant sa « satisfaction » pour cet élan.  

La Commission paritaire, réunie au cours de sept séances, a examiné 844 dossiers, lors de la session ordinaire de délivrance des cartes CIJP 2021, un nombre en hausse par rapport à la session de l’année précédente où la CIJP n’a enregistré que 798 demandes.

« Nous comptons enrôler 1 000 journalistes et professionnels de la communication pour 2021, un chiffre qui sera certainement atteint à la session extraordinaire dans six mois », a laissé entendre M. Coulibaly, ajoutant que ceux ayant fait une demande pour la première fois étaient au nombre de 121.

Sur les 844 demandes d’attribution et de renouvellement de la carte d’identité de journaliste professionnel et de professionnel de la communication, la Commission paritaire a accordé la carte à 810 postulants dont 582 journalistes et 22 professionnels de la communication, a-t-il précisé.

La Commission a rejeté 34 demandes de la carte de journaliste professionnel et de professionnel de la communication. Ils peuvent faire des réclamations auprès des organes de régulation des médias s’ils estiment que la décision de la commission n’est pas justifiée.  

L’Autorité nationale de la presse (ANP), elle, a en charge la régulation de la presse imprimée et numérique, tandis que la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA), est l’organe de régulation des médias audio-visuels.  L’Autorité de la communication publicitaire (ACP) s’occupe de son côté des professionnels de  communication publicitaire.

Les journalistes professionnels et professionnels de la communication sont en activité dans 46 entreprises de communication et de production audiovisuelle (radio et télé), 79 entreprises de presse imprimée, trois agences de presse, 44 portails d’information (presse numérique).

En outre, 30 chargés de communication et attachés de presse en service dans des institutions et ministères ont été retenus. Quant aux 34 malheureux, la Commission estime qu’ils n’ont pu fournir les dossiers complets ou des pièces justificatives de leur qualité. 

La Commission paritaire d’attribution de la carte d’identité de journaliste professionnel et de professionnel de la communication (CIJP) a achevé ses travaux de délibérations pour la délivrance de la carte CIJP édition 2021 le 29 décembre 2020 au terme de quatre mois d’activités.

Les demandes accordées peuvent, toutefois, selon la Commission être remises en cause en cas de fraude constatée ou de saisine pour manquement à l’éthique et à la déontologie. La commission peut aussi à la demande de l’ANP, de la HACA ou de l’ACP retirer momentanément ou définitivement la carte à un journaliste. 

Eco: suspension du pacte de convergence de la Cedeao

L’adoption de l’Eco, la monnaie unique ouest-africaine, a été repoussée en 2022 à cause des dépenses exceptionnelles engagées par les États dans la lutte contre la pandémie du coronavirus.À l’issue de la session ordinaire virtuelle de la Conférence des chefs d’État  et de gouvernement, tenue le 23 janvier, il a été décidé de suspendre les critères de convergences pour l’année 2021 du fait de la dégradation des économies africaines durement éprouvées par la pandémie de la Covid-19.

« Au regard de l’impact prévisible de la deuxième vague de la pandémie sur l’état de convergence macroéconomique en 2021, le Sommet décide d’exempter les Etats membres du respect des critères de convergence macroéconomique au cours de l’année 2021 », informe le communiqué final.

La Conférence a instruit la Commission de la Cedeao, en collaboration avec l’Agence Monétaire de l’Afrique de l’Ouest (Imao), la Commission de l’Uemoa et les Banques Centrales de la Communauté, de lui soumettre lors de la prochaine session ordinaire, « un projet de nouveau pacte de convergence et de stabilité macroéconomique avec le 1er janvier 2022 comme date de début de la phase de convergence ».

Les chefs d’État de la Cedeao ont pris note de l’état de la mise en place d’un mécanisme multilatéral qui permettra l’utilisation des monnaies nationales pour le paiement et règlement des transactions intra-communautaires.

Côte d’Ivoire: 256 cas de Covid-19 en moyenne par jour depuis une semaine

La Côte d’Ivoire qui affiche une reprise épidémiologique de la pandémie de Covid-19, enregistre 256 nouveaux cas par jour en moyenne depuis une semaine, notamment sur la période du 19 au 25 janvier 2021.

Le point de la situation de la Covid-19 au 25 janvier 2021 indique 246 nouveaux cas contre 238 le 24 janvier, 297 le 23 janvier, 564 le 22 janvier, 154 le 21 janvier, 214 le 20 janvier et 79 le 19 janvier 2021, soit 1 792 nouveaux cas sur une semaine et 256 cas en moyenne chaque jour.

A la date du 25 janvier 2021, la Côte d’Ivoire compte 27 096 cas confirmés dont 25 000 personnes guéries, 146 décès et 1 950 cas actifs. Le ministère de la Santé et de l’hygiène publique n’a cessé d’appeler la population au strict respect des mesures barrières.

Face à la montée des cas de Covid-19, le Conseil national de sécurité a rendu obligatoire le port de masque dans les espaces publics et privés, ainsi que les transports en commun afin de stopper la transmission du virus.

Les premières doses de vaccins sont attendues dans le pays en février 2021, a annoncé lundi le porte-parole du gouvernement, Sidi Touré, ajoutant que le début de la campagne de vaccination devrait se faire dans ce même mois. 

Selon M. Touré, en 2020, ce sont 140 milliards Fcfa qui ont été mobilisés et mis à la disposition des différents fonds de soutien. Pour l’année 2021, l’Etat envisage de mobiliser près de 200 milliards Fcfa dans le cadre de la cagnotte globale de 1700 milliards Fcfa arrêtée pour lutter contre la Covid-19.  

Législatives ivoiriennes: installation des CEI locales du 1er au 8 février 2021

La Commission électorale indépendante (CEI) a annoncé lundi l’installation des CEI locales du 1er au 8 février, dans le cadre des élections législatives du 6 mars 2021, dans un communiqué officiel.

« La CEI, conformément aux résolutions du dialogue politique du 29 décembre 2020 procédera dans la période du 1er au 8 février 2021 à l’installation des Commissions électorales locales (CEL) », indique le communiqué. 

La mise en place des CEI locales induit l’élection des membres de leurs bureaux respectifs à l’échelon régional, départemental, sous préfectoral et communal sur toute l’étendue du territoire national.

Pour un processus électoral réussi, la CEI prie les structures concernées par cette opération à prendre les dispositions utiles pour prendre part à cette session, poursuit la note qui appelle à l’engagement et la responsabilité des différentes parties. 

Le dépôt des candidatures s’est achevé, il y a trois jours. Selon les dispositions légales, la publication de la liste des candidats retenus devrait se faire 10 jours au plus tard à compter de la date limite de dépôt des dossiers de candidatures.  

Tribunal militaire ivoirien: les justiciables appelés à «porter plainte convenablement»

Le procureur militaire Ange Kessi Kouamé a appelé les justiciables « à venir porter plainte convenablement » devant le tribunal militaire d’Abidjan s’ils sont dans leur droit, estimant que «les procédures certes, sont longues, mais aboutissent toujours ».

Le commissaire du gouvernement s’exprimait dans un message publié sur sa page officiel Facebook consultée mardi par APA.  «Venez porter plainte convenablement devant les institutions de justice. Les procédures certes sont longues, mais aboutissent toujours… Dénoncez-les ( les forces de sécurité) et si vous êtes dans vos droits, ils ne pourront rien et la justice sera dite  », a assuré le procureur militaire. 

 « J’entends la plupart du temps:  je laisse pour moi à Dieu. Non, non et non. Ne laissez jamais ces actes impunis sinon vous leur permettez de demeurer dans leurs mauvaises actions  », a conseillé le contre-amiral Ange Kessi. 

Le Tribunal Militaire d’Abidjan est une institution judiciaire investie de la mission de rendre la justice au sein des forces armées de Côte d’Ivoire ( Armée, gendarmerie, police).

Le FDFP compte agréer d’ici fin février près 8500 Plans de formation professionnelle

Le Fonds de développement de la formation professionnelle (FDFP) de Côte d’Ivoire compte boucler l’agrément des plans de formation professionnelle pour l’exercice 2020 à « fin février » 2021 et vise près de 8 500 plans de formation dont 3 508 déjà validés.

« Pour ce qui est de 2020, à ce jour, nous avons agréé pour l’instant 3 508 plans de formation, mais il faut dire que nous en avons 4 807 en cours de traitement », a dit mardi face à la presse Rachel Liabra, conseiller en charge de la coordination des services techniques et de la veille stratégique au FDFP.

L’exercice 2020, soulignera-t-elle, « n’est pas encore clos. A fin février, nous aurons agréé autour de 8 500 plans de formation (besoins de formations exprimés par les entreprises) ». Ce qui devrait permettre de renforcer les compétences d’un plus grand nombre de travailleurs locaux.    

« En 2019, nous avons agréé 8 463 plans de formation. Mais, durant l’année 2019, nous avons travaillé aussi pour le compte de 2018 où nous avons fait agréer 5 060 plans de formation », a fait observer Mme Rachel Liabra.  

Depuis mai 2019, le FDFP est dirigé par une nouvelle équipe, conduite par Joël N’Guessan, le président du Conseil de gestion qui veut davantage amener les cabinets de formation à fournir des prestations de qualité dans l’optique d’un repositionnement de la structure.

Sur la période de mai 2019 à décembre 2020, soit 20 mois d’activités, le FDFP a enregistré « 11 971 plans de formation agréés pour un montant total 21,43 milliards de Fcfa au profit de 18 330 bénéficiaires », selon les résultats obtenus au cours de cette période.  

Au cours de ces 20 mois d’activités, 208 projets de formation ont été agréés pour un montant global de 12,28 milliards Fcfa » au bénéfice de 122 216 personnes. En outre, 78 projets ont été financés en direction des non-cotisants et 66 au profit des différentes régions du pays.

Les résultats obtenus montrent également que 60 projets ont été agréés à l’issue d’un appel à manifestation d’intérêt (AMI) pour la mise à niveau des entreprises en période post Covid-19. Et ce, dans la vision de l’action sociale du gouvernement ivoirien.

Concernant les paiements relatifs aux plans de formations exécutés, il ressort « 14 020 actions de formations contrôlées et liquidées pour 18,01 milliards Fcfa », tandis que les paiements ayant trait aux projets de formation exécutés révèlent « 428 échéances liquidées pour 8,76 milliards de Fcfa ».   

M. Joël N’Guessan s’est dit « fière du travail qui a été abattu par l’équipe » durant ces 20 mois d’activités, mentionnant qu’à son arrivée, « il y avait urgence », entre autres doter les services d’outils informatiques et de matériels de bureau.

Il s’est en outre félicité de ramener le délai de paiement des prestations à 28 jours, alors qu’auparavant cela pouvait aller jusqu’à deux ans, tout en projetant d’accroître le budget du FDFP à 60 ou 80 milliards Fcfa contre 40 milliards Fcfa actuellement.

A ce jour, 1 287 cabinets sont habilités à exercer dont 157 cabinets publics, 1 105 cabinets privés et 25 centres de formation internes. De mai 2019 à décembre 2020, l’on dénombre 1 348 renouvellements d’habilitation et 534 nouveaux cabinets habilités.

Le secrétaire général du FDFP, Barry-Battesti Léonid, a assuré qu’aujourd’hui, la structure a repris l’angle avec toutes les entités intervenant dans le champ de la formation-emploi. Et ce, afin d’accroître les offres de services.

Côte d’Ivoire: 256 cas de Covid-19 en moyenne par jour depuis une semaine

La Côte d’Ivoire qui affiche une reprise épidémiologique de la pandémie de Covid-19, enregistre 256 nouveaux cas par jour en moyenne depuis une semaine, notamment sur la période du 19 au 25 janvier 2021.

Le point de la situation de la Covid-19 au 25 janvier 2021 indique 246 nouveaux cas contre 238 le 24 janvier, 297 le 23 janvier, 564 le 22 janvier, 154 le 21 janvier, 214 le 20 janvier et 79 le 19 janvier 2021, soit 1 792 nouveaux cas sur une semaine et 256 cas en moyenne chaque jour.

A la date du 25 janvier 2021, la Côte d’Ivoire compte 27 096 cas confirmés dont 25 000 personnes guéries, 146 décès et 1 950 cas actifs. Le ministère de la Santé et de l’hygiène publique n’a cessé d’appeler la population au strict respect des mesures barrières.

Face à la montée des cas de Covid-19, le Conseil national de sécurité a rendu obligatoire le port de masque dans les espaces publics et privés, ainsi que les transports en commun afin de stopper la transmission du virus.

Les premières doses de vaccins sont attendues dans le pays en février 2021, a annoncé lundi le porte-parole du gouvernement, Sidi Touré, ajoutant que le début de la campagne de vaccination devrait se faire dans ce même mois. 

Selon M. Touré, en 2020, ce sont 140 milliards Fcfa qui ont été mobilisés et mis à la disposition des différents fonds de soutien. Pour l’année 2021, l’Etat envisage de mobiliser près de 200 milliards Fcfa dans le cadre de la cagnotte globale de 1700 milliards Fcfa arrêtée pour lutter contre la Covid-19.  

Législatives ivoiriennes: installation des CEI locales du 1er au 8 février 2021

La Commission électorale indépendante (CEI) a annoncé lundi l’installation des CEI locales du 1er au 8 février, dans le cadre des élections législatives du 6 mars 2021, dans un communiqué officiel.

« La CEI, conformément aux résolutions du dialogue politique du 29 décembre 2020 procédera dans la période du 1er au 8 février 2021 à l’installation des Commissions électorales locales (CEL) », indique le communiqué. 

La mise en place des CEI locales induit l’élection des membres de leurs bureaux respectifs à l’échelon régional, départemental, sous préfectoral et communal sur toute l’étendue du territoire national.

Pour un processus électoral réussi, la CEI prie les structures concernées par cette opération à prendre les dispositions utiles pour prendre part à cette session, poursuit la note qui appelle à l’engagement et la responsabilité des différentes parties. 

Le dépôt des candidatures s’est achevé, il y a trois jours. Selon les dispositions légales, la publication de la liste des candidats retenus devrait se faire 10 jours au plus tard à compter de la date limite de dépôt des dossiers de candidatures.  

Tribunal militaire ivoirien: les justiciables appelés à «porter plainte convenablement»

Le procureur militaire Ange Kessi Kouamé a appelé les justiciables « à venir porter plainte convenablement » devant le tribunal militaire d’Abidjan s’ils sont dans leur droit, estimant que «les procédures certes, sont longues, mais aboutissent toujours ».

Le commissaire du gouvernement s’exprimait dans un message publié sur sa page officiel Facebook consultée mardi par APA.  «Venez porter plainte convenablement devant les institutions de justice. Les procédures certes sont longues, mais aboutissent toujours… Dénoncez-les ( les forces de sécurité) et si vous êtes dans vos droits, ils ne pourront rien et la justice sera dite  », a assuré le procureur militaire. 

 « J’entends la plupart du temps:  je laisse pour moi à Dieu. Non, non et non. Ne laissez jamais ces actes impunis sinon vous leur permettez de demeurer dans leurs mauvaises actions  », a conseillé le contre-amiral Ange Kessi. 

Le Tribunal Militaire d’Abidjan est une institution judiciaire investie de la mission de rendre la justice au sein des forces armées de Côte d’Ivoire ( Armée, gendarmerie, police).

Cedeao : suspension du pacte de convergence et report de l’Eco

L’adoption de l’Eco, la monnaie unique ouest-africaine, a été repoussée en 2022 à cause des dépenses exceptionnelles engagées par les États dans la lutte contre la pandémie du coronavirus.À l’issue de la session ordinaire virtuelle de la Conférence des chefs d’État  et de gouvernement, tenue le 23 janvier, il a été décidé de suspendre les critères de convergences pour l’année 2021 du fait de la dégradation des économies africaines durement éprouvées par la pandémie de la Covid-19.

« Au regard de l’impact prévisible de la deuxième vague de la pandémie sur l’état de convergence macroéconomique en 2021, le Sommet décide d’exempter les Etats membres du respect des critères de convergence macroéconomique au cours de l’année 2021 », informe le communiqué final.

La Conférence a instruit la Commission de la Cedeao, en collaboration avec l’Agence Monétaire de l’Afrique de l’Ouest (Imao), la Commission de l’Uemoa et les Banques Centrales de la Communauté, de lui soumettre lors de la prochaine session ordinaire, « un projet de nouveau pacte de convergence et de stabilité macroéconomique avec le 1er janvier 2022 comme date de début de la phase de convergence ».

Les chefs d’État de la Cedeao ont pris note de l’état de la mise en place d’un mécanisme multilatéral qui permettra l’utilisation des monnaies nationales pour le paiement et règlement des transactions intra-communautaires.

La Minusma salue la détermination de la Côte d’Ivoire à « continuer » sa mission de paix au Mali

Le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies et chef de la Mission multidimensionnelle des Nations Unies pour la stabilisation du Mali (Minusma), Annadif Khatir Mahamat Saleh, a salué lundi à Abidjan la détermination de la Côte d’Ivoire à « continuer » sa mission de maintien de la paix au Mali, après un entretien avec Alassane Ouattara.

Cet entretien de M. Khatir Mahamat, le patron de la Minusma, avec M. Alassane Ouattara, tenu au palais de la présidence de la République de Côte d’Ivoire, a eu lieu peu après un hommage de la Nation, à la place d’armes de l’Etat-major des armées, à la mémoire de quatre Casques bleus ivoiriens tués le 13 janvier 2021 dans une attaque terrosriste dans le Nord du Mali. 

« Nous nous sommes entretenus avec le président (Alassane Ouattara) pour le remercier et remercier la population ivoirienne, puis présenter nos condoléances aux familles et aux enfants des Casques bleus tués », a dit M. Mahamat à l’issue de leur entretien.

Le président Ouattara, « en retour, nous a dit la détermination de la Côte d’Ivoire pour continuer dans cette opération de maintien de la paix, parce que la menace est globale; la réponse doit être globale et la solidarité est de mise », a-t-il rapporté.

« Nous nous réjouissons de l’engagement de nos frères Ivoiriens au secours de leurs frères du Mali », a ajouté le chef de la Minusma, qui a dit être venu à Abidjan,  accompagné du commandant des forces onusiennes, le général Dennis Gyllenspore, pour prendre part à cet « émouvant » hommage de la nation aux quatre Casques bleus ivoiriens tués au Mali.  

« Pour nous, c’est aussi témoigner du courage dont ils ont fait preuve lors de cette attaque, (ainsi que) leur détermination », a-t-il poursuivi, tout en assurant que « les Nations Unies demeurent engagées pour la paix et la stabilité au Sahel ». 

L’attaque d’un contingent ivoirien survenue le 13 janvier 2021, au Nord de Tombouctou, au Mali, dans le cadre de la Minusma et de sa mission de remobilisation de ses troupes, a fait quatre morts et trois blessés dont l’état reste stable. L’âge des soldats tués se situe entre 30 et 45 ans.

Côte d’Ivoire: l’Unesco crée une application sur les relations inter-ethniques

La représentante résidente de l’Unesco en Côte d’Ivoire, Anne Lemaistre, a annoncé dimanche à Abidjan la création par son institution d’une application mobile en vue de cartographier et d’identifier les relations inter-ethniques dans le pays.

Mme Lemaistre s’exprimait à l’occasion de la célébration de l’édition 2021 de la Journée mondiale de la culture africaine et afro-descendante, à Treichville, une cité historique et cosmopolite située dans le Sud d’Abidjan. 

« Nous sommes en train d’élaborer pour vous les jeunes une application pour téléphone mobile avec une cartographie de manière à ce que vous puissiez identifier facilement vos alliés », a dit la représentante de l’Unesco en Côte d’Ivoire. 

L’édition 2021 de cette journée s’est déroulée autour du thème « Les alliances inter-ethniques et culturelles en Afrique ». Selon Mme Lemaistre, l’Unesco a mené une caravane de sensibilisation pour transmettre les valeurs de ces alliances. 

Pour ce faire, dira-t-elle, l’institution a formé 400 jeunes relais communautaires pour la paix, faisant office de médiateurs de paix et qui participeront à la consolidation des valeurs inter-ethniques à travers la Côte d’Ivoire.

Selon elle, « les jeunes générations ont besoin de repères ». Cette application sur les histoires inter-ethniques vise notamment à leur transmettre des valeurs et rendre accessibles aux plus jeunes les alliances inter-ethniques.

Elle s’est félicité de ce que la cité de Treichville qui a accueilli cet événement, la commune des grands fonctionnaires de l’après indépendance reflète le creuset des peuples à travers un brassage inter-communautaire. 

Fodio Abo, écrivain et chef traditionnel, a au cours d’un panel, fait savoir que les alliances inter-ethniques se sont construites autour de guerres ayant fait couler du sang. Alors, les accords scellés entre les peuples visent à ne plus verser de sang.

De ce fait, ces alliances sont une forme d’accord de paix entre les peuples et en vertu de ceux-ci les membres ne doivent pas s’agresser, mais plutôt vivre en bonne intelligence par le dialogue et dans l’entraide.  

Il poursuivra pour souligner que les membres des peuples alliés peuvent s’autoriser à s’insulter, s’agresser verbalement, mais n’ont pas le droit de faire couler le sang, un seuil à ne pas franchir à cause de l’alliance.

L’alliance inter-ethnique comprend des devoirs: interdiction de se fâcher, de garder rancune, de s’affronter, d’échanger des coups physiques. Toute chose qui concourt à une culture de la tolérance entre les alliés.

Le journaliste émérite, Bamba Alex Souleymane, a soutenu que l’alliance inter-ethnique appelée encore parentée à plaisanterie est « un puissant antidote contre le repli identitaire ». Par conséquent, ses valeurs devraient être léguées.

La Journée mondiale de la culture africaine et afro-descendante est célébrée chaque 24 janvier,  afin de valoriser les cultures vivantes du continent africain et des diasporas africaines dans le monde entier. 

Cette célébration vise en outre à promouvoir la culture africaine, un levier efficace au service du développement durable, du dialogue et de la paix; et en tant que source du patrimoine mondial, indispensable pour le développement de l’humanité.

Hommage national aux 4 Casques bleus ivoiriens tués au Mali

Un hommage national a été rendu lundi aux quatre Casques bleus ivoiriens tués au Mali, lors d’une cérémonie à l’Etat-major des armées à Abidjan, en présence de Alassane Ouattara et du représentant spécial des Nations Unies au Mali.

La cérémonie d’hommage a eu lieu à la Place d’armes général de corps d’armée Ouattara Thomas D’Acquin, au sein de l’Etat-major des armées au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan, en présence des parents des défunts, d’officiers supérieurs, de présidents d’institutions et du Premier ministre.

Ces quatre soldats tombés au champ d’honneur à Tombouctou, dans le Nord du Mali le 13 janvier 2021, à la suite d’une attaque terroriste, ont été promus à des grades supérieurs et décorés à titre posthume. Ils ont été faits,  chacun, chevalier de l’Ordre national.

Il s’agit du sergent chef Bakayoko Adama, promu au grade d’adjudant, du sergent chef Doumbia Yacouba, élevé au grade d’adjudant et du sergent Guieguy Amian Jean-Bernard, promu au grade de sergent-chef, tandis que le caporal Bamba Moustapha, a été fait caporal-chef.

L’attaque d’un contingent ivoirien survenue le 13 janvier 2021, au Nord de Tombouctou, au Mali, dans le cadre de la Minusma et de sa mission de remobilisation, a fait quatre morts et trois blessés dont l’état reste stable. 

La colonne des soldats ivoiriens, partie de Tombouctou, devrait rallier la localité de Bambara Maoudé située à 120 Km, plus au Sud. Mais, 15 Km avant cette destination, le blindé de tête saute sur un « engin explosif improvisé », puis suivent des rafales d’armes automatiques de terroristes.

L’affrontement entre le contingent ivoirien et les terroristes est violent. Au bout de 30 minutes, la riposte s’intensifie et l’adversaire est mis en déroute, a relaté le général de corps d’armée, Lassina Doumbia, chef d’Etat-major général des armées ivoiriennes.

« Vous êtes de retour chez vous, sur la terre de vos ancêtres (…) Partez, apaisés, parce que vous avez réussi votre mort. Ce qui vous donne droit à tous ces honneurs », a déclaré le général de corps d’armée Lassina Doumbia. 

M. Ouattara, chef suprême de l’armée, a apporté sa compassion aux forces armées, accompagné du Premier ministre Hamed Bakayoko, et plusieurs membres du gouvernement. Il a remis officiellement les corps aux familles des défunts. 

La Côte d’Ivoire, avec près de 1000 Casques bleus à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Munisma), est le deuxième pays à avoir le plus de personnel militaire au sein de cette mission onusienne. 

« L’Afrique est la prochaine frontière commerciale» (Adesina)

Le président de la Banque africaine de développement (Bad) a soutenu que l’Afrique reste un terrain propice à l’investissement, si le continent arrive à dynamiser son secteur de la santé, a déclaré Akinwumi A. Adesina, lors de la Conférence sur l’investissement en Afrique.Le président de la Bad s’est exprimé lors cet évènement virtuel d’une journée organisé par le ministère du Commerce international du Royaume-Uni, qui a rassemblé des dirigeants britanniques et africains du monde des affaires et de gouvernements pour discuter des possibilités d’investissement et de partenariat.

« L’Afrique possède encore les fondamentaux qui ont contribué à la croissance phénoménale du continent au cours des dix dernières années », a déclaré Akinwumi A. Adesina. Le continent offrait de vastes possibilités en termes de ressources naturelles, d’immenses étendues de terre arable et une population jeune, moteur d’une urbanisation rapide. Le potentiel de la toute nouvelle Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) a été également souligné.

« Les fondamentaux de ces taux de croissance phénoménaux en Afrique existent toujours […]. L’Afrique se distingue pour ce qui est de la facilité de faire des affaires […]. L’explosion du numérique constaté aujourd’hui en Afrique est très prometteuse », a ajouté le président Adesina, citant notamment la vague de fusions-acquisitions réalisées parmi les entreprises africaines.

En effet, l’économie de l’Afrique a reculé de 2,1 % en 2020 et devrait croître de 3,4 % en 2021 alors que l’économie mondiale se remet de l’impact de la pandémie de Covid-19 a ajouté  Adesina.

Quatre secteurs étaient au menu des discussions des échanges : l’infrastructure durable, les énergies renouvelables, les services financiers et professionnels ainsi que l’agriculture et l’agro technologie.

La commissaire britannique pour le commerce en Afrique, Emma Wade-Smith, a rejoint le président de la Bad pour une discussion informelle sur le thème «reconstruire en mieux, en utilisant les forces et les valeurs du secteur privé du Royaume-Uni et les opportunités interentreprises, en collaborant avec le gouvernement du Royaume-Uni et d’autres partenaires à l’avenir».

Interrogé par Emma Wade-Smith sur l’impact des vaccins sur les perspectives économiques de l’Afrique, Akinwumi A. Adesina a estimé qu’il s’agissait d’un problème à long terme.

L’Afrique ne compte que 365 sociétés pharmaceutiques, contre 7 000 en Chine et 11 000 en Inde, deux pays avec des populations de taille comparable à celle du continent. Les investisseurs britanniques ont été fortement encouragés à se tourner vers l’frique. « C’est là que se trouve la nouvelle frontière ! », a affirmé le président Adesina.

Mme Wade-Smith a indiqué qu’elle se réjouissait d’apprendre que dix des économies à la croissance la plus rapide se trouvaient encore en Afrique, ajoutant que l’on ne communiquait pas suffisamment sur l’ampleur de l’innovation dans la région. Elle a affirmé qu’il était tout à fait possible de conjuguer l’innovation africaine et britannique. « J’ai été étonnée de constater à quel point les opportunités sont nombreuses », a-t-elle ajouté.

Covid-19: la Côte d’Ivoire enregistre deux nouveaux décès

La Côte d’Ivoire a enregistré samedi 297 nouveaux cas de Covid-19, 239 nouveaux guéris et deux nouveaux décès, a rapporté le ministère ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique dans un communiqué transmis à APA.

Ainsi, à ce jour, la Côte d’Ivoire compte 26 612 cas confirmés, 24 595 guéris et 145 décès. Depuis quelques temps, l’on note une résurgence de cas de Covid-19 dans le pays. Vendredi dernier, la Côte d’Ivoire a enregistré 564 nouveaux cas de Covid-19 et un décès.

 Pour lutter contre la résurgence des cas de Covid-19 dans le pays, le Conseil national de sécurité (CNS) de Côte d’Ivoire a décidé d’instaurer l’état d’urgence sanitaire sur toute l’étendue du territoire national du 21 janvier au 28 février 2021.

Marcelle Aka, lauréate du Super Prix Ebony 2020 du meilleur journaliste ivoirien

La journaliste ivoirienne, Marcelle Akissi Aka du quotidien L’Inter, a remporté samedi le Super Prix Ebony 2020 du meilleur journaliste de Côte d’Ivoire, à l’occasion de la 22e édition du week-end des Ebony tenue à Yamoussoukro.

Les Prix Ebony, organisés par l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), sont décernés aux meilleurs journalistes ivoiriens dans les productions d’enquêtes, de reportages et d’interviews. Ils comportent également des prix sectoriels et spéciaux. 

La lauréate du Super Ebony, Marcelle Aka, a remporté le prix Jean-Pierre Ayé de la meilleure interview. Une production qui a accroché le jury, présidé par M. Kebé Yacouba, le président de la Commission accès à l’information d’intérêt public et aux documents publics (CAIDP). 

Sortie d’une opération chirurgicale, il y a plus d’une semaine, Marcelle Aka a toutefois pris part à la Soirée des Ebony qui célèbre l’excellence dans le secteur de la presse. Elle a déclaré que « la tâche n’a pas été aisée, mais c’est au bout de l’effort qu’on peut relever les défis ». 

« Les grands genres (journalistiques) sont en train de disparaître dans les journaux, et vu que les parts de marché sont émiettées à cause de la concurrence, il faut que nous journalistes, nous fassions la promotion des grands genres (reportage, interview, enquête) », a-t-elle soutenu.

Le Prix Jérôme Diégou Bailly de la meilleure enquête a été attribué à la journaliste Germaine Boni Ado de Fraternité Matin, le journal officiel, tandis que le prix Joseph Diomandé du meilleur reportage est revenu à Amy Sissoko de la RTI 1, la télévision publique.

Adama Bakayoko de la radio Côte d’Ivoire (publique), a décroché le Prix du meilleur journaliste culturel dénommé prix Zadi Zahourou. Le Prix spécial pour la lutte contre le travail des enfants, présidé par la Première dame Dominique Ouattara, a été décerné à Germain Gabo Kobé de Fraternité Matin. 

Emiline Péhé de Fraternité Matin, elle, a arraché le Prix spécial du meilleur journaliste en agro-industrie. Quant au prix spécial du meilleur présentateur du journal télévisé, il a été attribué à Ali Diarrassouba de Nouvelle chaîne ivoirienne (NCI, privée).

Le Prix spécial du meilleur journaliste d’agence de presse en ligne, une innovation pour l’édition des Ebony 2020, a été remporté par Marcel Ngbesso Assoumou, de l’Agence ivoirienne de presse (AIP, publique).

Pour la promotion des droits de l’Homme, un prix spécial a été initié. Cette distinction est revenue à Armel Kouadio Nguessan de Radio Côte d’Ivoire. Le Prix spécial pour la promotion du transport, lui, a été décerné à Bamba Mafoumgbé du journal Le Temps.

Quant au prix de la meilleure entreprise de presse en bonne gouvernance, prix Amadou Gon Coulibaly, a été remis au Groupe Olympe. Le Prix spécial du meilleur journaliste pour la lutte contre l’immigration irrégulière, a été attribué à Ernest N’zi Kouakou de Radio Chandelier.

Le Prix spécial SODEFOR pour la lutte contre la déforestation a été raflé par Germain Gabo de Fraternité Matin. Thomas Mahi, lui, part avec le Prix du meilleur journaliste sportif, tandis que Esther Nguessan de l’AIP s’arroge le prix spécial pour la lutte contre la fraude CIE (Compagnie ivoirienne d’électricité).  

Marcelle Aka a par ailleurs gagné le prix de la meilleure journaliste en presse écrite. Le Prix Ebony presse numérique a été décerné à Tenin Be Ousmane de Voix de femme, alors que le prix Ebony Radio a été glané par Aimé Ludovic de Radio Yopougon. 

L’Ebony télévision a été remporté par le journaliste Check Koné de la RTI 1, la télévision publique. Outre les prix décernés aux journalistes, des Ebony d’honneur ont été attribués à des personnalités, notamment des devanciers qui ont contribué à écrire les belles pages de la presse ivoirienne. 

Les Ebony d’honneur ont été remis à Samba Koné, président de l’Autorité nationale de la presse (ANP, régulateur presse écrite et numérique), Zio Moussa, le président de l’Observatoire de la liberté de la presse (Olped), Noël Yao et Kébé Yacouba. 

L’Édition 2020 des Prix Ebony s’est déroulée autour du thème: « Quel journalisme pour une Côte d’Ivoire rassemblée ? ». Le ministre de la Communication et des médias, Sidi Touré, représentant le Premier ministre Hamed Bakayoko, le parrain, a salué les efforts de la presse pour l’édification d’une paix durable en Côte d’Ivoire.

M. Sidi Touré, par ailleurs porte-parole du gouvernement, a encouragé les professionnels de la presse ivoirienne à être des « bâtisseurs de l’humanité », tout en assurant de l’appui du gouvernement aux différents projets des organisations des journalistes.

Le président du Conseil exécutif de l’Unjci, Jean-Claude Coulibaly, a rappelé que Ebony, nom de plume Noël Essy Kouamé (1953-juillet 1986), un journaliste émérite et homme de lettres, vise à célébrer l’excellence dans le secteur de la presse. Ce prix se tient chaque année. 

Un salon pour « réinventer » l’amour et la séduction annoncé à Abidjan

Les pavillons de la première édition du Salon de l’amour et de la séduction s’ouvrent le 13 février 2021 à Abidjan, un événement, promu par des entrepreneurs locaux, en vue de « réinventer » les relations avec son partenaire et son entourage.

Le thème pour cette année est « l’amour, c’est la vie », lance Satou Dia, la directrice exécutive du salon, pour qui cet espace se veut « une opportunité » pour les couples et les célibataires afin d’ajouter à leur vie une bonne dose d’amour.

Selon elle, « l’amour vrai est possible ». Toutefois, il suffit de le « réinventer » en brisant la monotonie pour donner à la relation une touche « atypique » au travers de petits gestes, des présents et des conseils pour rendre tangible cette affection.  

« On imagine un grand marché », dit-elle. Ce salon qui se déroule sur une journée, ouvre ses portes à partir de 9h pour s’achever à 17h GMT  (heure locale), cependant à partir de 20h30, débute un gala prévu s’étendre jusqu’aux premières heures de la saint Valentin. 

A ce salon, ouvert au public à partir de 18 ans, plusieurs stands d’exposition seront aménagés : sextoys ; onglerie ; coiffure ; lingerie ; littérature ; alimentation ; finance ; hôtellerie ; littérature ; massage ; mise en forme ; parfumerie et divertissements.   

Outre les expositions, Satou rapporte qu’il est prévu des ateliers-conférences où les participants pourront poser des questions pour soutirer des recettes en matière d’amour auprès d’un médecin, un sexologue, un psychologue ou un coach en développement personnel. 

Inviter les adultes, les personnes en couple, et même ceux déçus de certaines relations dans la vie à faire corps avec l’amour, tel est le leitmotiv de Satou Dia, appelée affectueusement Lola par ses proches, pour redynamiser leur appétence à la vie.  

Et ce, parce que plusieurs dans leur secret se disent parfois « je n’en peux plus », soutient-elle, tout en insinuant qu’il s’agit de leur donner envie de réinventer les choses dans leurs relations amoureuses ou avec leurs proches.

« On a constaté que les gens vivent, mais ce qu’ils doivent intégrer à leur vie, c’est l’amour, communiquer cet amour à leur entourage et apprendre à matérialiser l’amour », poursuit la directrice exécutive de ce salon. 

Ce salon que Satou Dia considère comme un « bébé », elle espère le voir grandir après cette première édition dont le challenge est la visibilité et l’intérêt pour des partenaires aux fins de lui donner un parcours bien tracé.    

Le rêve du staff exécutif qu’elle dirige, c’est que cette édition « donne le ton pour pouvoir se projeter les années à venir », et porter ce salon à une dimension internationale avec des exposants venant de partout dans le monde.      

L’amour procure la santé, le bien-bien-être et ces vertus, Lola veut l’incruster dans le quotidien des populations. A ce salon, des curieux pourront même découvrir des secrets aphrodisiaques naturels auprès d’experts.   

Plus d’un million de nouvelles cartes nationales d’identité ivoiriennes produites

Plus d’un million de nouvelles cartes nationales d’identité (CNI) ivoiriennes ont été produites sur 2,4 millions de personnes enrôlées, a annoncé, vendredi à Abidjan, le directeur général de l’Office national de l’Etat civil et de l’identification de Côte d’Ivoire (ONECI), Gnenin Sitionni Kafana.

Selon M. Kafana qui s’exprimait dans un petit-déjeuner de presse, la capacité de production des CNI est aujourd’hui de 500 000 par mois, mais cette capacité mensuelle devra être portée dans les prochains jours à un million.

 «L’enrôlement pour l’établissement de la carte nationale d’identité se poursuit », a-t-il lancé, exhortant les populations à ne pas attendre « le dernier moment pour prendre d’assaut les centres d’enrôlement », car, « les anciennes cartes ne seront plus valides au soir du 30 juin 2021 ».

La  nouvelles CNI, intégrant des données biométriques, est une pièce qui peut servir de document de voyage dans l’espace Cedeao, car répondant aux normes de l’organisation régionale.

Les informations sur la nouvelle CNI ont été gravées au laser. Les écritures et les mentions portées sur le document sont durables. 

La puce électronique incorporée dans la carte, permet d’offrir des services électroniques, telle que la signature électronique, de plus en plus utilisée dans des transactions en ligne ou dans des commerces.  En outre, le détenteur de cette nouvelle CNI est identifié à partir d’un identifiant unique.

Bédié accorde une audience à KKB suite à une « demande » de Macky Sall

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Henri Konan Bédié, chef de file de l’opposition, annonce avoir accordé vendredi une audience à Konan Kouadio Bertin dit « KKB », le ministre ivoirien de la Réconciliation nationale suite à une « demande » de Macky Sall.

« Ce jour, vendredi 22 janvier 2021, à la demande expresse de M. Macky Sall, président de la République du Sénégal, j’ai accordé une brève audience à M. Konan Kouadio Bertin », écrit le chef du Pdci sur sa page Facebook, des propos confirmés par son staff de communication. 

M. Bédié affirme qu' »à sa demande de pardon » à son égard, il a indiqué qu’il « ne ressentait aucune offense mais plutôt une divergence de choix politique », après que KKB a décidé de se présenter à la présidentielle du 31 octobre 2020 contre les décisions du bureau politique du Pdci.  

« J’ai fais pour ma part le choix du non au troisième mandat présidentiel anticonstitutionnel, et j’y suis engagé avec la majorité des Ivoiriens. Je souhaite donc que chacun suive son chemin dans la paix et la tranquilité », a déclaré M. Bédié.

L’ex-président ivoirien, Henri Konan Bedié, candidat à la présidentielle du 31 octobre 2020, n’a pas participé au scrutin, estimant que les conditions n’étaient pas réunies pour une élection crédible. En outre, pour lui, M. Alassane Ouattara a brigué un mandat en violation de la Constitution. 

Les membres de l’ancien bureau de la Jeunesse du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Jpdci, 2003-2013), avaient accusé mi-juillet 2020 KKB, leur ex-président, de vouloir déstabiliser le Pdci, le qualifiant de « mercenaire politique ». En octobre, il se présente au scrutin présidentiel. 

Le ministre de la Réconciliation nationale, KKB est issu du Pdci. Il a été suspendu par son parti pour « indiscipline » à l’occasion de l’ouverture des candidatures pour le scrutin présidentiel du 31 octobre 2020. Et ce, pour non-respect des règles internes et des statuts.   

Le président ivoirien Alassane Ouattara a réaménagé mi-décembre 2020 le gouvernement avec la nomination de KKB, candidat malheureux à la présidentielle du 31 octobre 2020. Il était le seul candidat face à M. Ouattara. 

Côte d’Ivoire: plus de 500 nouveaux cas de Covid-19 enregistrés en 24h

La Côte d’Ivoire a enregistré vendredi 564 nouveaux cas de Covid-19 et un décès, a appris APA de source officielle.

« Le ministère de la Santé et de l’hygiène publique a enregistré ce vendredi 22 janvier 2021, 564 nouveaux cas de Covid-19 sur 5 027 échantillons prélevés, soit 11,2 % de cas positifs, 237 guéris et 1 décès », indique un communiqué dudit département ministériel transmis à APA.

 Ainsi à la date du 22 janvier 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 26 315 cas confirmés dont 24 356 personnes guéries, 143 décès et 1 816 cas actifs. 

Par ailleurs, le ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique Eugène Aka Aouélé a rappelé que  « l’épidémie n’est pas terminée » demandant aux populations de rester prudentes, disciplinées et de respecter les mesures barrières. 

Notamment, le port de masque dans les espaces accueillant du public et les transports en commun pour stopper la transmission du virus. Pour lutter contre la résurgence des cas de Covid-19 dans le pays, le Conseil national de sécurité ( CNS) de Côte d’Ivoire a décidé d’instaurer l’état d’urgence sanitaire sur toute l’étendue du territoire national du 21 janvier au 28 février 2021.