Congo : un taux de croissance prévu à plus de 1,8% en 2025

Le Comité national économique et financier fait le point sur la situation macroéconomique du pays.

 

Sous la présidence du ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille public, Christian Yoka, la réunion du Comité national économique et financier a permis de faire un état des lieux de la situation macroéconomique du pays, tant au niveau national que sous-régional et international. Au niveau national, les premiers résultats du premier trimestre 2025 ont révélé une nette amélioration de la situation économique.

L’activité économique devrait continuer de se renforcer en 2025, avec un taux de croissance prévu à plus de 1,8%, en hausse par rapport aux 1,5% enregistrés en 2024. Cette dynamique positive est attribuée à la poursuite des investissements dans le secteur pétrolier et à la solidité des activités hors pétrole.

Le Comité a souligné que cette progression financière est soutenue par un excédent du solde budgétaire global, base engagements, hors dons, ainsi qu’une augmentation de la masse monétaire. Toutefois, concernant les prix, une accélération de l’inflation est attendue, avec un taux moyen annuel de 3,5% en 2025, contre 3,1% en 2024. Cette hausse de l’inflation est en grande partie liée à la hausse des prix de certains produits importés et aux perturbations dans l’approvisionnement en énergie électrique.

Le Comité national économique et financier a également abordé la question du financement de l’économie congolaise. Il a observé une hausse importante de 33% des crédits accordés par les banques, atteignant 1 647,2 milliards FCFA au 31 mars 2025. En revanche, la BEAC a noté une légère baisse de 1,3% des créances, se chiffrant à 274,2 milliards FCFA. En ce qui concerne le marché des valeurs du Trésor, il a enregistré une baisse de 22,37% des besoins exprimés, bien que l’encours ait augmenté de 6,90% en glissement annuel, atteignant 2 528,14 milliards FCFA à la fin avril 2025.

Le Comité a salué la mise en place du cadre de concertation entre le Trésor et son réseau de spécialistes en valeurs du Trésor. Il a encouragé le gouvernement à maintenir le dialogue pour assurer un bon fonctionnement de l’économie nationale.

Au niveau sous-régional, la BEAC a indiqué une augmentation de l’indice composite des activités économiques de 8,5% au premier trimestre 2025. Le taux d’inflation s’est établi à 4,9% en 2024. Pour 2025, la croissance du produit intérieur brut est estimée à 2,4%, en baisse par rapport à 2,9% l’année précédente, tandis que l’inflation devrait redescendre à 2,8%, contre 4,1% en 2024.

Sur la scène internationale, la BEAC a revu à la baisse les prévisions de croissance économique mondiale, désormais estimée à 2,8% pour 2025, contre 3,3% initialement projetée. La croissance mondiale devrait atteindre 3% en 2026 selon les prévisions de l’institution financière.

Le Congo enregistre 3,1 % de taux de croissance du PIB en 2024

Lors de la session ordinaire du Comité national économique et financier (Cnéf) qui s’est tenue le 25 novembre, l’institution a révélé que la croissance économique du pays s’est consolidée.

 

La croissance du produit intérieur brut (PIB) réel du Congo se situerait à 3,1% cette année, en progression par rapport à l’année dernière (1,5%). Les prévisions de croissance du PIB du pays ont été revues à la baisse par rapport aux précédentes estimations, soit 5,7% et 3,7% au premier et deuxième trimestre 2024.

La consolidation de la croissance du PIB réel devrait stagner à 2,9% en 2025, toujours selon la Banque centrale, avant de rebondir à 4,8% en 2026 et 5,5% en 2027. L’inflation s’est nettement améliorée cette année mais reste supérieure à la norme communautaire de 3%.

Le Comité national économique et financier (Cnéf) a tenue sa session ordinaire lundi 25 novembre 2024. Il en ressort de cette session le système bancaire a enregistré une hausse de 5,7% des crédits bruts à l’économie à 1540,6 milliards F CFA et de 7,8% des créances en souffrance à 266,6 milliards F CFA au 31 août 2024. Au sujet du marché des titres du trésor, le Cnéf a noté un taux d’encours de 2372,7 milliards F CFA à la fin août 2024, en hausse de 22,58% en glissement annuel.

Congo : le taux de croissance en 2023 baisse à 2,3%

Cette réduction est due à la fragilité de la situation économique du pays causée par le ralentissement des activités économiques.

 

Le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) en 2023 qui se chiffre à 2,3% contre les 3,7% annoncés en mars dernier. Le comité national économique et financier de la a revu à la baisse le taux du PIB, mercredi 05 juillet, à Brazzaville.

Selon le comité, cette réduction est due à la fragilité de la situation économique du pays causée par le ralentissement des activités économiques au niveau de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) et par les effets restrictifs du conflit en Ukraine.

La croissance du PIB de 2,3% se justifie à travers la relance des investissements dans le secteur pétrolier et dans celui de l’industrie manufacturière. C’est du moins ce qu’ont indiqué les membres du comité, soulignant le règlement régulier par l’Etat congolais des salaires et des pensions de retraite.

Le Congo devrait connaître une pression inflationniste de 3,6% au cours de l’année 2023, soit au-dessus de la moyenne communautaire fixée à 3%. S’agissant de l’activité du système bancaire national, le comité a noté une évolution « mitigée ».

« L’encours des crédits bruts accordés à la clientèle a connu une contraction de 5,2% pour revenir à 1.338,1 milliards de FCFA au 30 avril 2023 et un recul des créances en souffrance de 2,9% pour s’établir à 253,4 milliards de FCFA », a expliqué le directeur national de la Banque des Etats de l’Afrique centrale, Serge Dino Daniel Gassackys.

 

Congo : vers une croissance de – 1,5 en 2022

C’est ce qui ressort du Comité national économique et financier (CNEF) qui a eu lieu le 11 mars au siège de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), à Brazzaville.

 

Le Comité national économique et financier (CNEF) de la République du Congo s’est tenu vendredi 11 mars 2022. C’était au siège de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), à Brazzaville.

Plusieurs points étaient à l’ordre du jour cette première réunion trimestrielle du CNEF. Les sujets de l’adoption du procès-verbal de la réunion du 14 décembre 2021 ; l’état de mise en œuvre des résolutions prises au cours des réunions précédentes ; la revue des notes sur la situation économique, monétaire et financière nationale ; sur le financement de l’Economie congolaise ; sur l’exécution budgétaire à fin décembre 2021 du CNEF Congo ; note sur la soutenabilité du budget du CNEF Congo, ont entre autres alimenté les débats au cours de cette rencontre.

Présidée par la ministre de l’Economie, du plan, de la statistique et de l’Intégration régionale, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, c’était l’occasion de faire le point sur la situation économique du pays.

Selon la ministre, la situation économique du Congo pourrait connaître une nette amélioration cette année, les perspectives sont optimistes, « En 2020, nous avions une récession de -6,2 %, et nous allons, vraisemblablement, vers une croissance de -1,5 % en 2022. Donc, il y a réellement un effort qui a été fait. Cet effort a été essentiellement porté par le secteur hors pétrole. Et on peut s’en féliciter. » a déclaré Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas.

Toutefois, la situation sécuritaire mondiale laisse planer quelques incertitudes sur ces prévisions. « Sur les perspectives de 2022, on peut dire qu’il est encore trop tôt de confirmer ce que nous avons espéré, puisqu’il y a un risque majeur sur le plan international. Néanmoins, ces perspectives pourraient nous être favorables, puisque les cours des matières premières sont véritablement à la hausse, dont celui du baril de pétrole », a-t-elle expliqué.