Af’Sud : plus de 2.000 soldats déployés contre la Covid-19

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a déployé 2.122 soldats pour la lutte contre le coronavirus qui a fait plus de 38.000 morts dans le pays depuis mars 2020.Le déploiement de quatre semaines se terminera le 31 janvier 2021 et coûtera de 6,4 millions de dollars américains, a déclaré le président dans une lettre officielle envoyée au parlement.

Ramaphosa a annoncé avoir déployé les troupes « pour préserver la vie, la santé ou les biens lors d’opérations de secours d’urgence ou humanitaires à l’appui d’autres services gouvernementaux et en coopération avec la police sud-africaine pour prévenir la criminalité et appliquer les restrictions dans le cadre des règlements du confinement de niveau 3 ».

Il s’agit du quatrième déploiement de troupes dans le pays, après le déploiement initial de 2.820 soldats le 25 mars 2020 ; 76.000 soldats le 21 avril 2020 et 20.000 hommes et femmes le 30 juin 2020.

Les cas de Covid-19 en Afrique du Sud sont passés à 1.356.716 après que 9.780 patients ont été confirmés avoir contracté le virus mardi dernier, selon le ministre de la Santé, Zweli Mkhize

Avec 839 décès supplémentaires signalés au cours des dernières 24 heures, le nombre de morts a atteint 38.288.

Covid-19 : l’Unicef contre une nouvelle fermeture des écoles

Les écoles ne doivent pas fermer, malgré la nouvelle vague du coronavirus, plaide l’Unicef.Le Fonds des Nations unies pour l’enfance, généralement désigné par l’acronyme (Unicef) soutient que les enfants ne peuvent pas se permettre de vivre une année supplémentaire sans école.

« Alors que nous entamons la deuxième année de pandémie de Covid-19, et que les cas continuent de monter en flèche dans le monde entier, aucun effort ne doit être ménagé pour que les écoles restent ouvertes ou pour leur accorder la priorité dans les plans de réouverture », plaide Henrietta Fore, Directrice générale de l’Unicef.

Elle ajoute, dans une déclaration parvenue à APA, qu’en dépit des effets largement documentés de la fermeture des écoles sur les enfants et de la présence d’un nombre croissant de données probantes sur le fait que les écoles ne constituent pas des vecteurs de la pandémie, trop de pays ont choisi de maintenir leurs écoles fermées, parfois pendant près d’un an.

« Les fermetures d’écoles, qui ont affecté 90 % des élèves à travers le monde lorsque les mesures de confinement prises en riposte à la pandémie ont atteint leur paroxysme et qui ont laissé plus d’un tiers des écoliers sans accès à l’enseignement à distance, ont eu des conséquences dévastatrices », souligne Mme Fore.

Elle informe que quelque 24 millions d’enfants supplémentaires devraient être déscolarisés, ce qui portera le nombre d’enfants déscolarisés à un niveau jamais atteint depuis plusieurs années et que nous n’avions réussi à faire baisser qu’au prix de durs efforts.

« La situation mine la capacité des enfants à lire, à écrire et à réaliser des calculs de base et les empêche de développer les compétences dont ils ont besoin pour réussir dans l’économie du XXIe siècle. Leur santé, leur développement, leur sécurité et leur bien-être sont menacés. Et ce sont les plus vulnérables d’entre eux qui paieront le plus lourd tribut », indique la Dg de l’Unicef.

Elle déplore que privés de repas scolaires, les enfants sont exposés à la faim et voient leur état nutritionnel se détériorer. Privés d’échanges quotidiens avec leurs pairs et d’occasions de se dépenser, ils voient leur condition physique se dégrader et montrent des signes de détresse mentale. Privés du filet de sécurité que leur offre souvent l’école, ils sont plus vulnérables aux abus ainsi qu’au mariage et au travail des enfants.

« Pour toutes ces raisons, la fermeture des écoles doit uniquement constituer une mesure de dernier recours, après que toutes les autres possibilités ont été envisagées. L’évaluation du risque de transmission à l’échelle locale doit constituer un facteur déterminant dans les décisions touchant au fonctionnement des écoles. Les fermetures d’écoles à l’échelle nationale doivent être évitées autant que possible », conclut Henrietta Fore.

Côte d’Ivoire: deux représentants de l’opposition à la CEI sanctionnés

La Commission électorale indépendante ( CEI), l’institution électorale ivoirienne a accepté mercredi la réintégration, après près de quatre mois d’absence, de Alain Dogou et Yapo Yapi, deux représentants de l’opposition ivoirienne en son sein, leur retirant cependant leurs zones de supervision électorale pour l’élection des députés du 06 mars prochain. 

L’annonce a été faite à Abidjan par Émile Ebrottié, le porte-parole de cette institution dans un point-presse.  « Ils ( Les commissaires centraux de la CEI) prennent acte de la lettre d’excuse que les deux commissaires ( MM. Dogou et Yapo) leur ont adressé et décident dans leur volonté de contribuer à l’apaisement du climat sociopolitique et plus particulièrement celui qui entoure le processus électoral, de renoncer à enclencher une procédure de révocation en acceptant leur retour» a dit M. Ébrottié dans cette communication.

Il a ajouté que dans un souci de transparence et afin d’assurer les électeurs et les candidats, la CEI a décidé de donner à MM. Dogou et Yapo, un avertissement et de leur retirer leurs zones de supervision électorale pour l’élection des députés du 06 mars prochain.

Par ailleurs, l’institution électorale ivoirienne a également décidé de retirer la présidence de la sous-commission sécurité, informatique et logistique au vice-président Alain Dogou et se réserve le droit d’analyser la situation, après l’élection des députés du 06 mars prochain. 

« La CEI voudrait profiter de l’épilogue de cette malheureuse affaire pour rappeler à tous que les commissaires centraux comme commissaires locaux, le caractère impératif du serment », a-t-il rappelé.

MM. Alain Dogou et Yapo Yapi représentant respectivement au sein de l’organe électoral, l’Alliance des forces démocratiques ( AFD) et la Ligue des mouvements pour le progrès (LMP) ont suspendu leur participation aux activités de la CEI depuis le 30 septembre dernier en raison de divergences autour de cette institution.

La CEI, a considéré cette action comme un  « manquement grave » à leur serment qui s’assimile, ni plus, ni moins, à un  « acte de parjure », a fait savoir M. Ebrottié.

C’est le 04 janvier dernier, rappelle-t-on, soit deux mois après l’élection du président de la République du 31 octobre 2020 que MM. Alain Dogou et Yapo Yapi ont adressé un courrier au président de la CEI pour l’informer de leur intention de reprendre leurs activités au sein de la Commission centrale de cette institution.

Perturbation du service d’eau potable à Cocody Riviera, dans l’Est d’Abidjan, jeudi

Une pertubation sur le réseau de distribution d’eau potable interviendra, jeudi, à Cocody Riviera, dans l’Est d’Abidjan, en raison d’un raccordement dans la zone de la Riviera Palmeraie, annonce la Société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire (Sodeci).

« Les travaux démarreront demain (jeudi) à partir de 8h et dureront à peu près 10h (soit de 8h à 18h), mais le temps que le service revienne à la normale, il faut compter dans la nuit de jeudi à vendredi », a dit à la presse Akpa Aka, le directeur des études et des travaux de la Sodeci. 

Dans le cadre de l’amélioration du drainage de la zone de la Riviera Palmeraie, réalisée par l’Office national de l’Assainissement et du drainage (ONAD), une équipe de maintenance de la Sodeci effectue des travaux de déplacement de conduite d’eau potable.  

« Ces travaux consistent à abandonner un tronçon d’approvisionnement en réseau d’eau potable en posant un nouveau réseau. Et c’est pendant ces travaux de raccordement de ces deux réseaux, l’ancien et le nouveau, qu’il y aura interruption d’eau potable », a-t-il souligné.   

Le service d’approvisionnement en eau potable sera perturbé à partir de 8 heures GMT (heure locale) dans les zones de Riviera Golf, Riviera 3, Riviera 4, Bonoumin, M’Pouto, M’Badon et Akouedo, a précisé M. Aka.  

Le raccordement a lieu notamment sur le site des travaux de bétonnage du taverne du passage de l’eau de pluie, situé derrière la Sideci, à la Riviera 3. Avec ces travaux, le réseau d’eau potable se trouvant dans l’emprise du drainage des eaux de pluie devrait faire l’objet de déviation. 

Selon M. Ernest Koffi Kouadio, sous-directeur des études et des travaux à l’ONAD, le réseau, « ne pouvant pas contenir toutes les eaux pluviales, on a dédoublé l’ouvrage et (dans cet élan) on a trouvé une conduite d’eau potable ». 

« Si on ne dévie pas cette conduite d’eau potable pour pouvoir évacuer toutes les eaux pluviales qui viennent depuis la Palmeraie (…) l’ouvrage dédoublé depuis la Palmeraie à la rue ministre » ne sera pas fonctionnel, a-t-il poursuivi.  

Le directeur technique de la mairie de Cocody, Nazaire Gadié, a assuré que l’ONAD, avec des citernes d’eau, distribuera de l’eau dans les secteurs impactés. Toutefois, il revient aux populations de « se préserver elles-mêmes en faisant des réserves d’eau à la maison ».  

Il a signalé que « ce n’est pas dans toutes les zones que les citernes passeront », alors les habitants devraient chercher à partir de ce jour recueillir de l’eau pour ne pas éprouver de gros besoins en eau durant ces travaux. 

Bolloré Logistics renforce ses engagements dans la lutte contre le changement climatique

Après s’être fixé des objectifs de réduction carbone en 2018 sur ses émissions directes, Bolloré Logistics s’engage à présent à réduire de 30 % d’ici 2030 (base 2019) les émissions de CO2 du scope 3, liées à l’exécution de ses services de transport. Cet objectif ambitieux, bien en-dessous de la trajectoire 2°C, implique de placer l’offre durable au cœur des opérations.« Depuis plusieurs années, Bolloré Logistics accompagne ses clients dans leur développement en proposant des solutions écoresponsables. Tournée initialement vers les clients grands comptes, l’offre de supply chain durable de Bolloré Logistics se renforce sur tous les segments en même temps qu’elle se généralise et s’industrialise », déclare Odile Maarek, Directrice RSE de Bolloré Logistics.

Pour Bolloré Logistics, il s’agit désormais d’accélérer la transformation des systèmes existants en intégrant l’angle climat-qualité de l’air. L’entreprise concentre ainsi ses efforts sur l’optimisation en apportant toujours plus de valeur aux données opérationnelles et environnementales du transport.

La préservation du capital naturel avec la rationalisation de l’usage des consommables en plastique, en carton utilisés dans le transport ou lors de prestations logistiques, ainsi que l’implémentation de projets d’économie circulaire sont également développés au sein du réseau.

Intégrées dans le domaine « Supply-chain durable » du B.Lab, ces démarches font par ailleurs l’objet de projets d’innovation dédiés, développés en co-création avec ses partenaires et ses clients, venant compléter les solutions permettant à Bolloré Logistics de contribuer à la décarbonation de la supply chain.

Ces engagements s’inscrivent dans le programme RSE de Bolloré Logistics, Powering Sustainable Logistics, lancé en 2018. Intégrant les enjeux éthiques, sociaux et environnementaux de sa chaîne de valeur, il mobilise l’ensemble des acteurs de l’entreprise et cible particulièrement 8 Objectifs de Développement Durable de l’ONU. Comme chaque année, les résultats concrets ainsi que le déploiement des plans d’action sont présentés dans son rapport RSE.

« Nous sommes face à de grands défis pour la planète, qui impliquent une transformation considérable tout au long de la chaîne de valeur. « Powering Sustainable Logistics », notre programme RSE, vise à accroître notre contribution à la résolution de ces défis sociaux et environnementaux. L’objectif scope 3 que nous fixons est extrêmement ambitieux mais il s’avère nécessaire pour contribuer à la lutte contre le changement climatique », déclare Thierry Ehrenbogen, Président de Bolloré Logistics.

Zimbabwe : le ministre des Affaires étrangères succombe à la Covid-19

Le ministre des Affaires étrangères du Zimbabwe, Sibusiso Moyo (60 ans), est décédé mercredi des suites de complications liées au coronavirus, a annoncé le porte-parole de la présidence, George Charamba.Dans un communiqué, Charamba a déclaré que le ministre avait succombé à la Covid-19 dans un hôpital local.

« Son Excellence, le Président ED Mnangagwa a le regret d’annoncer le décès, tôt le matin, du Dr SB Moyo, notre ministre des Affaires étrangères et du commerce international », a-t-il déclaré.

M. Charamba a indiqué que de plus amples détails seraient annoncés en temps voulu concernant les arrangements funéraires pour Moyo.

Général de l’armée à la retraite, Moyo a gagné en importance en novembre 2017 lorsqu’il est devenu le visage d’un coup d’État militaire qui a évincé l’ancien dirigeant zimbabwéen Robert Mugabe.

C’est lui qui a annoncé que Mugabe avait été placé en résidence surveillée afin de le « protéger des criminels » qui l’entouraient.

Il devient le troisième ministre zimbabwéen à succomber au virus après la mort de l’ancien ministre de l’Agriculture, Perrance Shiri l’année dernière et le décès, la semaine dernière, de l’ancienne ministre provinciale du Manicaland Ellen Gwaradzimba.

Madagascar : la Bad au chevet du Grand Sud en proie à la sécheresse

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (Bad) a approuvé une aide d’urgence de 686 000 dollars, soit plus de 370 millions de FCFA, à Antananarivo pour faire face aux effets combinés de la sécheresse et de la pandémie de Covid-19 dans le Grand Sud de l’île.L’aide financière de la banque régionale devra servir à l’assistance alimentaire, vitale pour les groupes les plus vulnérables et l’appui pour la prévention de la malnutrition aiguë. Il est ainsi prévu l’acquisition et la distribution de 510,52 tonnes de riz, de 195 tonnes de légumineuses, de 78,40 tonnes d’huiles végétales, de 34 tonnes de super céréales et de 14,24 tonnes de supplément nutritionnel.

L’assistance alimentaire cible quelque 72.222 bénéficiaires, soit 14.444 ménages au total. Chaque bénéficiaire recevra une ration durant 15 jours, ce, pendant trois mois, rapporte la note de l’institution financière parvenue ce mercredi à APA.

S’agissant de l’appui pour la prévention de la malnutrition aiguë, il cible les enfants âgés de six à vingt‑trois mois et les femmes enceintes et allaitantes avec un enfant de moins de six mois à travers un programme de supplémentation nutritionnelle de couverture. Cet appui concernera 2 630 petits enfants de six à vingt‑trois mois et 3.611 femmes enceintes et allaitantes.

Le but de l’opération est de contribuer à soulager les souffrances des populations au sud de Madagascar, victimes des effets néfastes de la sécheresse de 2019‑2020 et de la crise sanitaire de coronavirus, explique le communiqué.

L’objectif spécifique est de réduire l’insécurité alimentaire aiguë dans les communes d’intervention et de réduire la malnutrition qui frappe les couches vulnérables de la population malgache, poursuit le document.

Santé et enseignement au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment la situation épidémiologique au Maroc, l’appel à faciliter l’obtention de visa pour la France et la chute drastique des inscriptions des étudiants étrangers dans les universités marocaines sous l’effet de la pandémie.+Assabah+ rapporte que le Maroc a enregistré, mardi dernier, le premier cas confirmé du variant du coronavirus apparu récemment au Royaume-Uni, avant d’être détecté dans plusieurs pays du monde.

Selon le quotidien, la personne contaminée est un ressortissant marocain arrivé à Tanger par bateau via Marseille, en provenance d’Irlande. L’homme, qui ne présentait pas de symptômes, a été mis en isolement à Casablanca après avoir subi, ainsi que ses contacts, le protocole sanitaire en vigueur.

Cette découverte a poussé les autorités marocaines à prendre de nouvelles mesures préventives pour circonscrire ce nouveau variant du coronavirus. Il est désormais interdit aux passagers en provenance d’Australie, du Brésil, d’Irlande et de Nouvelle Zélande d’entrer sur le territoire national à partir du mardi 19 janvier, et ce jusqu’à nouvel ordre. Cette interdiction s’ajoute à celle, déjà en vigueur, des voyageurs en provenance de l’Afrique du sud, du Danemark et de la Grande Bretagne, comme l’avait indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Dans le même sillage, +L’Opinion+ se demande si la nouvelle souche de la Covid-19 serait-elle annonciatrice d’un retour généralisé vers l’enseignement à distance?

L’annonce de la détection d’un premier cas au port de Tanger Med, a déjà poussé les autorités à reconduire pour deux semaines le couvre-feu en vigueur. L’arrivée de cette nouvelle variante sur le territoire, fait ainsi craindre une fin prématurée de l’enseignement en présentiel vu la forte propagation de cette nouvelle souche parmi les jeunes populations jusqu’ici relativement épargnées.

Bien que la communauté scientifique reste confiante quant à l’efficacité du vaccin face aux nouvelles variantes, le retard pris pour assurer une immunité collective semble de plus en plus irrattrapable, estime la publication.

+Al Bayane+ écrit que l’obtention du visa pour la France, quel que soit le motif du voyage, relève encore trop souvent du parcours du combattant, particulièrement lorsqu’on est ressortissant de pays africains ou du Maghreb. Une situation qui n’est pas du goût du député franco-marocain, M’Jid El Guerrab, qui vient de présenter devant la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale française un rapport visant à faciliter le processus, fait savoir le quotidien.

Dans ce rapport, co-rédigé avec Sira Sylla, élue de Seine-Maritime et spécialiste des sujets touchant les diasporas africaines, les deux députés issus des rangs de la majorité se fendent d’un véritable plaidoyer en faveur de l’Afrique. Sur les 3,5 millions de visas délivrés par la France en 2019, seuls 10 % ont été octroyés aux ressortissants d’Afrique subsaharienne, malgré le poids démographique grandissant de cette région du monde et l’histoire commune qui l’unit à la France, souligne le rapport intitulé « Pour une nouvelle politique des visas : ouvrir la France à ceux qui la font rayonner ».

+Al Massae+ fait remarque qu’à cause de la pandémie de Covid-19 et ses nombreuses répercussions, les inscriptions des étudiants étrangers dans les universités marocaines ont drastiquement chuté, notamment dans les rangs des étudiants subsahariens.

Dans ce sens, le Directeur de la Coopération et du Partenariat au ministère de l’éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Anas Bennani, a relevé qu’à chaque nouvelle année universitaire, le Maroc reçoit plus de 6.000 demandes d’inscription, dont plus que 80% émanant des pays de l’Afrique subsaharienne.

En revanche, pour ce qui est de l’année universitaire 2020-2021, la mobilité estudiantine au niveau mondial a été lourdement impactée par les conséquences de la pandémie de la Covid-19 et le Royaume pays n’en fait pas exception, a-t-il confié.

La fermeture des espaces nationaux des pays et les mesures sanitaires préventives prises pour limiter la propagation du virus ont généralement conduit les étudiants de par le monde, à revoir leurs priorités et à reprogrammer ou à reporter leurs projets d’études à l’étranger, fait observer le journal.

UA: Début à Addis-Abeba des travaux de la 41ème session du COREP

Le Comité des Représentants permanents de l’Union africaine (COREP) a débuté mercredi par visioconférence les travaux de sa 41eme session ordinaire, en prélude au Sommet de l’UA prévu les 6 et 7 février prochain.Cette session, de deux jours, se penchera sur l’examen de l’ordre du jour de la 38eme session ordinaire du Conseil exécutif de l’UA (3 et 4 février) et de la 34eme session ordinaire du Sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union placé cette année sous le thème : «Arts, Culture et Patrimoine: des leviers pour construire l’Afrique que nous voulons».

Cette 41ème session du COREP devra examiner également les projets de décisions du Conseil exécutif de l’Union, les rapports des Sous-comités sur la réforme des structures, la supervision et la coordination générales des questions budgétaires, financières et administratives sur le plan de transition et la stratégie de financement de la nouvelle structure départementale de l’Union africaine.

Au menu de cette session figurent également l’examen des rapports des sous-comités sur la coopération multilatérale, les réfugiés, les rapatriés et les personnes déplacées et le Fonds spécial d’assistance d’urgence pour la lutte contre la sécheresse et la famine.

Covid-19/Maroc : Prolongement de deux semaines du couvre-feu nocturne

Le gouvernement a décidé, mardi, de prolonger de deux semaines, à compter de 21 heures, les mesures de précautions adoptées le 23 décembre dernier et reconduites le 13 janvier, indique un communiqué de l’exécutif.Ces mesures portent sur le couvre-feu nocturne de 21 heures à 6 heures du matin à l’échelle nationale, sauf cas exceptionnels, ainsi que sur l’interdiction des fêtes et des rassemblements publics ou privés.

Il s’agit également de la fermeture des restaurants, cafés, commerces et grandes surfaces à 20 heures sur tout le territoire marocain.

Cette décision intervient suite à l’évolution de la situation épidémiologique du Covid-19 au niveau mondial et l’apparition de nouvelles variantes dans des pays voisins, ainsi que sur la base des recommandations de la commission scientifique et technique, précise la même source.

Pour rappel, le Maroc a enregistré lundi le premier cas du variant du coronavirus chez un citoyen marocain arrivé au Port de Tanger à bord d’un bateau en provenance de Marseille, selon un communiqué du ministère de la Santé.

L’intéressé, asymptomatique, a été placé en isolement à Casablanca, a précisé le ministère, soulignant que le patient et les personnes contacts sont traités conformément au protocole sanitaire en vigueur dans le Royaume.

Diary Sow et Boubacar Sèye en vedette dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent principalement de la disparition de l’étudiante en France et des démêlés judiciaires du président d’Horizon Sans Frontières.« Diary Sow est saine et sauve. La jeune fille est libre de ses mouvements », annonce Les Echos. Selon ce journal, « l’aveu de son amie, les premiers résultats de l’enquête et son compte Instagram devenu actif sont autant d’éléments qui laissent croire qu’elle est en vie, en bonne santé et que (sa) disparition est volontaire ».

Comme Vox Populi le rapporte, la meilleure élève du Sénégal en 2018 et 2019 a donné de ses nouvelles via un intermédiaire : « Diary est vivante. Elle va bien. Il faut la laisser tranquille, qu’on arrête de parler d’elle. Il faut surtout lui laisser le temps de faire ses choix et de revenir si elle a envie. Une chose est sûre, elle s’expliquera un jour ou l’autre. Demain, dans un mois ou dans un an ».

Dans L’Observateur, Emile Bakhoum, chef du Service de gestion des étudiants sénégalais à l’étranger et membre de la cellule de crise installée au consulat général du Sénégal à Paris, dément l’hypothèse de la contreperformance scolaire car « (ces) informations sont totalement fausses et nous appelons les organes de presse qui se prêtent à ce jeu à plus de rigueur et de responsabilité dans le traitement de cette affaire ».

Le Service de gestion des étudiants sénégalais à l’étranger, cité par Le Soleil, indique que les autorités sénégalaises et françaises continuent de faire de ce dossier « une priorité et le gèrent avec la plus grande exigence professionnelle ».

Dans le volet judiciaire, WalfQuotidien informe que Boubacar Sèye est « mis sous mandat de dépôt » après s’être prononcé sur la gestion des fonds octroyés par l’Union Européenne (UE) au Sénégal pour lutter contre l’émigration clandestine.

Pour sa part, Libération renseigne que « c’est le ministre de la Justice (Me Malick Sall) qui a transmis un ordre de poursuite au Procureur ». Mais devant les gendarmes, « Boubacar Sèye persiste et signe » en affirmant avoir reçu « les documents de l’UE par mail de la part de Patrice Desbonnes (représentante de l’UE à Dakar) ».

Arrêté vendredi dernier à l’aéroport Blaise Diagne de Diass (ouest), M. Sèye a dit détenir les preuves que l’UE a injecté, ces dernières années, environ 118 milliards F CFA au Sénégal pour réduire l’ampleur du phénomène migratoire. Pour cela, il fait actuellement l’objet d’une poursuite pour « diffusion de fausses nouvelles ».

Enfin, Sud Quotidien fait savoir que « quatorze organisations de la société civile, syndicats et personnalités politiques, dans un communiqué conjoint daté du 19 janvier, appellent à la libération immédiate et sans conditions de Boubacar Sèye et à l’abandon de toutes les charges retenues contre lui ».

Sahara : La proclamation des Etats Unis devenue document officiel à l’ONU

La proclamation des Etats-Unis de la reconnaissance de la pleine la souveraineté du Maroc sur son Sahara a été distribué aux 193 Etats membres des Nations-Unies, en tant que document officiel du Conseil de sécurité.Le texte de la Proclamation réaffirme le soutien des Etats-Unis à « la proposition d’autonomie sérieuse, crédible et réaliste du Maroc comme seule base pour une solution juste et durable au différend sur le territoire du Sahara Occidental » et d’estimer « qu’un Etat sahraoui indépendant n’est pas une option réaliste pour résoudre le conflit ».

Les Etats-Unis affirment que la seule solution possible au conflit consiste à « une véritable autonomie sous souveraineté marocaine ».

Le texte de la Proclamation du président Donald Trump, traduit dans les 6 langues officielles d l’ONU, a été accompagné d’une lettre de l’ambassadrice, Représentante permanente des Etats-Unis auprès des Nations-Unies, Kelly Craft, qui explique la proposition marocaine d’autonomie est « le seul fondement d’une solution juste et durable au différend portant sur le territoire du Sahara occidental ».

Les Etats-Unis ont par ailleurs exhorté les parties au conflit à « engager des discussions sans délai, en utilisant le plan d’autonomie du Maroc comme seul cadre pour négocier une solution mutuellement acceptable ».

Et de noter que « pour faciliter la réalisation de cet objectif, les États-Unis encourageront le développement économique et social avec le Maroc, notamment sur le territoire du Sahara occidental et, à cette fin, ouvriront un consulat sur le territoire du Sahara occidental, à Dakhla, afin de promouvoir les perspectives économiques et commerciales pour la région ».

Législatives ivoiriennes: la réception des dossiers prorogée à vendredi

La période de réception des dossiers de candidatures pour les élections législatives du 06 mars prochain a été « prorogée exceptionnellement jusqu’au 22 janvier (2021) à 18h », annonce mardi la Commission électorale indépendante (CEI).

Dans un communiqué parvenu à APA, l’institution chargée de l’organisation des élections en Côte d’Ivoire, explique que cette prorogation fait suite « à la demande des partis et groupements politiques ».

Initialement, la clôture de la réception des dossiers de candidatures était fixée au mercredi 20 janvier 2021 à 18h. Mais, plusieurs partis politiques semblaient ne pas être  prêts pour cette date.

Côte d’Ivoire: Kakou Guikahué libéré et mis sous contrôle judiciaire (avocat)

En détention depuis novembre 2020, Maurice Kakou Guikahué, secrétaire exécutif en chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), a été libéré et mis sous contrôle judiciaire, a indiqué mardi à APA Me Suy Bi Émile, l’un des avocats du parti.

« M. Guikahué a été libéré et placé sous contrôle judiciaire », a renseigné Me Suy Bi Emile, mentionnant cependant que pour Narcisse N’Dri, directeur de Cabinet de Henri Konan Bédié, président du Pdci, il n’avait pas encore reçu cette information du tribunal. 

Plusieurs opposants, réunis chez M. Bédié le 3 novembre 2020, pour former un gouvernement du Conseil national de transition (CNT), organe visant à se substituer aux institutions de la République, ont été arrêtés par les forces de l’ordre, au nombre desquels M. Guikahué.

Incarcéré à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA), M. Kakou Guikahué, sera hospitalisé dans la capitale économique ivoirienne à la suite d’un malaise, avant d’être transféré en France pour des soins. 

Plus tard, M. Bédié met fin au CNT, entité qu’il présidait, pour favoriser le dialogue. A l’issue de la troisième phase du dialogue politique entre l’opposition, la société civile et le gouvernement, les parties ont arrêté des mesures d’apaisement. 

Au lendemain de la fin de la troisième phase du dialogue politique, Affi Nguessan, président du Front populaire ivoirien (FPI) sera libéré et mis sous contrôle judiciaire. La libération de Guikahué, elle, intervient après le paraphe des résolutions de ce dialogue par l’opposition. 

L’UJPLA crée le Grand Prix Patrice Lumumba de la liberté de la presse en Afrique

L’Union des journalistes de la presse libre africaine (UJPLA), a annoncé mardi la création du Grand prix Patrice Lumumba de la liberté de la presse en Afrique, dans un communiqué.

Ce prix vise à « marquer son combat et rappeler sa mémoire », indique l’UJPLA qui a pour « objectifs principaux et fondamentaux de contribuer à la liberté de la presse et à la sécurité des journalistes partout sur le continent africain ».

Les modalités, le fonctionnement et le financement devraient être bientôt connus, souligne l’organisation qui envisage de « récompenser » le journaliste, l’organe de presse, toute entité et personnalité africaine qui auront contribué à la promotion de la liberté de la presse en Afrique. 

« L’UJPLA voudrait, en ce 60e anniversaire de sa tragique disparition, saluer et marquer la mémoire de Patrice Emery Lumumba, ce grand et immortel héros congolais et africain de la liberté et de l’Indépendance », a déclaré Noël Yao,le président de l’UJPLA.  

« Il y a 60 ans, le premier ministre congolais Patrice Emery Lumumba était injustement et sauvagement assassiné pour ses idées de liberté et d’indépendance », rappelle l’UJPLA.  

L’organisation de presse annonce par ailleurs la désignation de M. Gervais Gnaka Lagoke, représentant de l’UJPLA aux États-Unis, en qualité de coordinateur du Grand Prix UJPLA Patrice Emery Lumumba de la Liberté de la presse. Et ce, en conformité  avec les statuts de  l’UJPLA.

M. Lagoke, représentant de l’UJPLA aux États-Unis et par  ailleurs, membre fondateur de la Convention pour le Panafricanisme et le Progres (CPP) est désigné à  compter de ce 19 janvier 2021, Coordonnateur de ce Grand Prix, indique une note officielle.  

Il devra proposer un schéma de mise en œuvre et rechercher des financements appropriés et en informer régulièrement le bureau de l’UJPLA pour un suivi adéquat. L’Union des journalistes de la presse libre africaine entend organiser « rapidement » la première édition de ce Grand prix.

Covid-19: l’Afrique à l’heure des stratégies vaccinales

En Afrique, le choix des stratégies de vaccination contre le nouveau coronavirus diffère d’un pays à un autre.La théorie de l’immunité collective avait fini d’habiter une grande partie de l’opinion sur le continent quand, depuis quelques semaines, surgit une deuxième vague de contamination plus meurtrière.

Jusqu’à la mi-janvier, plus de 81.000 patients sur 3,2 millions ont été emportés par la pandémie. La contamination a connu une progression particulièrement significative dans l’ouest et le sud. Si la campagne de vaccination a déjà débuté dans les pays développés, les pays africains commencent à poser des jalons pour recevoir leurs premières doses.

Directeur du Centre de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC) de l’Union Africaine (UA), le virologue camerounais John Nkengasong note que le continent compte actuellement sur trois mécanismes de vaccination.

A lire aussi: Covid-19 : une peur bleue du vaccin en Afrique

« D’abord, le Covax, coordonné par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en collaboration avec l’Alliance du vaccin (Gavi) et la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (Cepi), qui a pour but de vacciner 20 % des personnes les plus vulnérables dans 92 pays à faible revenu, dont la plupart sur le continent », a-t-il déclaré dans Jeune Afrique.

Ainsi, la Team Europe (Commission européenne, Etats membres de l’Union Européenne et Banque Européenne d’Investissement) a annoncé lundi avoir octroyé un appui de 850 millions d’euros, soit plus de 556 milliards F CFA en faveur de cette initiative mondiale qui vise un accès équitable aux vaccins.

Ce programme a passé des accords pour se procurer deux milliards de doses que l’agence onusienne veut commencer à livrer dès la fin de ce mois de janvier.

Acquisition

L’objectif de l’UA est de vacciner « au moins 60 % de la population africaine » pour atteindre l’immunité collective et ralentir la propagation du coronavirus. En outre, l’organisation panafricaine assure que les gouvernements seraient, dans les jours à venir, en mesure de commencer à passer commande via sa plateforme.

« Pour combler cet écart de 40%, l’Union Africaine a lancé sa propre initiative. L’équipe spéciale pour l’acquisition de vaccin en Afrique (African Vaccine Acquisition Task Team, AVATT) vient d’acquérir 270 millions de doses, dont 50 millions seront disponibles en avril et juin. Enfin, certains pays comme le Maroc et l’Égypte ont opté pour des essais cliniques sur leur sol, après avoir négocié avec des laboratoires pharmaceutiques étrangers », a poursuivi M. Nkengasong.

A l’instar de ces deux pays du Maghreb, le Kenya et l’Afrique du Sud ont opté pour la même stratégie. Ils veulent retrouver la vie normale, surtout pour les pays nord-africains dont les activités touristiques sont fortement impactées par la pandémie.

La nation arc-en-ciel est, pour sa part, le pays africain le plus touché avec plus d’un tiers des malades recensés. Le ministre de la Santé, Docteur Zweli Mkhize, a confié qu’il visait « février » pour doter son pays de ses premiers vaccins. Il a expliqué, lors d’une conférence de presse, être en négociations avec plusieurs fabricants dont Pfizer, Moderna, AstraZeneca et Johnson & Johnson, ainsi qu’avec des laboratoires russes et chinois.

A lire aussi: Evolution du coronavirus en Afrique

Le Sénégal, qui a franchi la barre des 500 morts et enregistrant depuis quelques semaines des centaines de nouvelles contaminations par jour, parie également sur cette double stratégie qui comprend l’initiative Covax et la négociation directe avec des laboratoires pharmaceutiques.

Stratégies et avantages

Dans un tweet publié mardi dernier, mais retiré quelques heures plus tard, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, a évoqué un « don » de 200.000 doses du chinois Sinopharm, avant de rétropédaler. Les autorités sénégalaises ont expliqué par la suite que les deux parties continuaient de discuter.

Elles ont ciblé, pour la vaccination, trois groupes prioritaires qui représentant environ 20% de la population, soit 3,5 millions de personnes. Il s’agit des personnels de santé, des personnes souffrant de comorbidité et des sujets âgés. Le ministère de la Santé avait déclaré précédemment que le pays allait disposer de ses premières doses de vaccins en mars 2021, après homologation par l’OMS.

Il projette ainsi de commencer la campagne vaccinale avant fin mars là où le Maroc espère le faire d’ici début février. Pour le moment, en Afrique, seul l’archipel des Seychelles vaccine sa population. Le gouvernement local veut protéger ses 95.000 citoyens avec le vaccin chinois Sinopharm.

Par ailleurs, la double stratégie est « un marché qui profite à tout le monde », selon Mamady Traoré, médecin et référent vaccination et réponses aux épidémies chez Médecins Sans Frontières. « Pour les entreprises, il s’agit de tester leur vaccin dans un contexte différent, sur des populations différentes. De plus, cela permet de faire grandir l’échantillon afin qu’il soit toujours plus représentatif. En échange, les pays accueillant les tests reçoivent un accès prioritaire au vaccin », explique-t-il sur France 24.

Dans ce contexte sanitaire, le choix d’un vaccin n’est pas anodin. Surtout avec la problématique de la logistique. En effet, plusieurs pays africains ne disposent pas d’équipements adaptés pour stocker des vaccins à – 20 ou – 70 degrés.

Conservation

Par exemple, il n’y a « pas de chambres froides au Sénégal pour conserver des vaccins à – 80 degrés », a confié à la presse locale le Docteur Annette Seck, directrice de la Pharmacie Nationale d’Approvisionnement (PNA). En revanche, a-t-elle précisé, « celui de Moderna peut l’être au Sénégal car sa conservation répond aux normes actuelles dans le pays ». Ce dernier peut être conditionné en effet à – 20 degrés.

Par ailleurs, « le vaccin de Pfizer/BioNTech n’est pas adapté au contexte africain », a noté Mamady Traoré, qui attend davantage d’autres vaccins, à commencer par celui du laboratoire AstraZeneca.

L’efficacité de ce produit est inférieure (62 %) à celles des vaccins de Moderna (94 %) et de Pfizer (95 %). Mais selon certains spécialistes, il présente deux avantages majeurs pour les pays africains : sa température de stockage se situe entre deux et huit degrés et les doses sont beaucoup moins chères, entre deux et trois dollars par injection contre vingt-cinq au minimum pour les deux autres.

En revanche, l’UA a jeté son dévolu sur les vaccins de Pfizer-BioNTech, AstraZeneca et Johnson & Johnson, en plus de ceux qui seront fournis via Covax. Dans ce cadre, le directeur d’Africa CDC a appelé les Etats africains à agir rapidement pour organiser les sites de stockage dans les grandes villes, former les personnels de santé, sécuriser l’approvisionnement de matériel comme les aiguilles, et créer des systèmes efficaces de suivi des vaccinations effectuées.

Covid-19 : une peur bleue du vaccin en Afrique

Le continent noir bruisse de rumeurs sur la prétendue dangerosité des vaccins mis sur le marché mondial créant une paranoïa. Eclairage.Un vent de frayeur souffle à Dakar et dans de nombreuses mégalopoles africaines. Pour cause, l’imminence de l’administration des vaccins contre le nouveau coronavirus suscite de plus en plus de la méfiance.

« Me faire vacciner ? Jamais de la vie. Ni moi, ni mes enfants. C’est trop risqué », rabâche Emile (nom d’emprunt), vigile dans la capitale sénégalaise et ressortissant d’un pays ouest-africain. Cet exemple est loin d’être un cas isolé.

En effet, un tour sur Internet permet de mesurer l’ampleur de la réticence envers les vaccins censés protéger de la Covid-19. La théorie du complot est savamment entretenue sur la toile à coup de vidéos, photos et textes.

A lire aussi: Covid-19: l’Afrique à l’heure des stratégies vaccinales

Au Sénégal, des citoyens attendent des plus hautes autorités qu’elles montrent le chemin. « Pour moi, il y a des non-dits. C’est pourquoi je veux que le président de la République et toute sa famille se vaccinent. Je me donnerai ensuite un délai afin que la plupart des gens le fassent pour voir les conséquences sur leur santé », prévoit l’étudiant Pierre Mademba Badji.

Le jeune homme avoue être influencé, entre autres, par le patron de Pfizer qui aurait refusé de recevoir son propre vaccin. A y regarder de plus près, la déclaration d’Albert Bourla a été sortie de son contexte.

Le PDG du laboratoire américain a simplement dit qu’il « préfère attendre » car ne faisant pas partie des cibles prioritaires que sont les personnes âgées, celles souffrant de certaines pathologies, le personnel soignant…

Traumatisés par le passé récent du continent où des expérimentations médicales sur l’Homme n’ont pas été effectuées dans les règles de l’art, des Africains se braquent dès qu’on fait allusion aux injections.

« Des fake-news circulent sur les dangers du vaccin dans une perspective complotiste.
Actuellement, il s’agit de recadrer les perceptions souvent négatives autour des décisions en lien avec la maladie et surtout par rapport à l’acceptation du vaccin », explique Sahite Gaye, enseignant-chercheur en Sciences de l’information et de la communication.

Alors que l’Occident est déjà en plein dans la campagne de vaccination, la majeure partie des Etats africains n’en sont qu’aux préparatifs. L’Union Africaine (UA) ambitionne de vacciner au moins 60 % de la population du continent pour atteindre l’immunité collective. La réussite de cette mission passera donc par la déconstruction d’idées préconçues.

A lire aussi: Evolution du coronavirus en Afrique

Pour rétablir la confiance, M. Gaye propose notamment de « passer par les autorités religieuses et coutumières. Car leurs sorties médiatiques faciliteront le travail communicationnel. Mais il faut beaucoup de pédagogies ».

A ce jour, une dizaine de vaccins ont été homologués. Leur développement express par les laboratoires pharmaceutiques s’explique par l’urgence de vaincre un virus mortifère dans le monde entier.

Sénégal : promulgation de la loi sur l’état d’urgence

Le président de la République Macky Sall a promulgué ce mardi 19 janvier, la loi modifiant l’état d’urgence et l’état de siège, après son adoption à l’Assemblée nationale le 11 janvier dernier, selon un communiqué parvenu à APA.Cette modification de la loi n° 2021- 18 modifiant la loi n° 69 – 29 du 29 avril 1969 relative à l’état d’urgence et à l’état de siège, consacre l’entrée en vigueur d’un troisième régime juridique qui gouverne désormais « la gestion des catastrophes naturelles ou sanitaires » renseigne le communiqué.

Le document ajoute que « le Sénégal n’est plus en état d’urgence » mais dans « la gestion des catastrophes et crises sanitaires, avec l’édiction et l’application, par les membres du Gouvernement, les gouverneurs et préfets, de mesures sécuritaires et sanitaires ».

Il s’agit notamment du « couvre – feu, de la réglementation des rassemblements, réunions et du port du masque, ainsi que de l’organisation des déplacements, du fonctionnement des transports publics et des commerces » détaille le document.

A ce titre, le Chef de l’Etat sénégalais demande aux membres du Gouvernement « de veiller à l’exécution stricte des dispositifs d’application de la loi modifiée susmentionnée, valables pour un mois renouvelable » précise le Ministre, Porte-parole et Coordonnateur de la Communication, Seydou Guèye

Macky Sall a décidé en outre de maintenir le couvre-feu, de 21 h à 5 h du matin, sur l’étendue des régions de Dakar et Thiès.

Dans ce contexte, le Président de la République invite les populations à poursuive les efforts de prévention individuelle et collective, pour endiguer la pandémie de Covid-19.

Malawi: appel au volontariat contre le coronavirus

Les médecins du Malawi ont demandé, ce mardi, le recrutement de volontaires pour renforcer le personnel de santé pour contenir la flambée des cas de Covid-19.La « Society of Medical Doctors »s a déclaré que la pandémie a mis le système de santé du Malawi à rude épreuve et qu’il y a un besoin urgent de cliniciens, d’infirmières et de personnel de laboratoire.

« Ceux qui sont prêts à aider devraient se faire enregistrer auprès de leurs organismes de réglementation, ils devraient être sans association qui pourrait augmenter leur risque de développer un Covid-19 grave et, s’ils sont employés, ils devraient avoir une lettre d’autorisation écrite pour cette initiative de leurs employeurs », a déclaré le président de la SMD Victor Mithi dans le communiqué.

Il a expliqué que les volontaires devraient être disposés à travailler avec les centres Covid-19 dans les services d’isolement des hôpitaux centraux et dans les nouveaux hôpitaux de campagne mis en place par le gouvernement.

L’appel au volontariat intervient quelques jours après que le président Lazarus Chakwera a annoncé, dimanche dernier, que le gouvernement prévoit de porter à 1500 le nombre d’hôpitaux accueillant les patients des 400 centres de traitement.

Cela comprendrait la mise en place d’hôpitaux de campagne de 300 lits au Blantyre Youth Center et au stade national de Bingu, ainsi qu’une unité de traitement d’urgence de 200 lits à Mzuzu et un hôpital de campagne de 100 lits à Zomba State House.

Le Malawi a connu une flambée de nouvelles infections au cours des dernières semaines, avec 557 cas et sept décès signalés au cours des dernières 24 dernières, portant le nombre cumulé de cas depuis avril 2020 à 13.027, dont 321 décès.

Le Rwanda va introduire le favipiravir pour traiter la Covid-19 (ministre)

Le gouvernement rwandais prévoit d’introduire le traitement antiviral favipiravir, l’un des nombreux médicaments approuvés et utilisés comme traitement contre la Covid-19, a révélé lundi le ministre de la Santé, le Dr Daniel Ngamije.S’exprimant lors d’un talk-show à la télévision rwandaise (publique), le ministre a expliqué que tout comme le remdesivir, un autre antiviral administré à un patient contre la Covid-19, le favipiravir est un inhibiteur sélectif de l’ARN polymérase impliquée dans la réplication virale.

Selon lui, l’organisme de réglementation des médicaments du pays a déjà approuvé le favipiravir comme traitement pour les patients infectés par le coronavirus.

Avec le médicament maintenant approuvé, le nouveau médicament sera distribué au Rwanda par des prestataires de soins de santé optant pour un médicament de première qualité.

Les responsables de la santé du Rwanda disent que les versions génériques du favipiravir seront disponibles à mesure qu’elles obtiendront une approbation supplémentaire et seront acceptées comme traitement sûr et efficace pour les patients de la Covid-19.

Lundi, le ministère de la Santé du Rwanda a déclaré que le total du pays était passé à 11.259 cas confirmés, dont 146 décès. Le ministère a déclaré que 40 patients restent dans un état critique, y compris ceux qui portent des respirateurs.

Kigali représente 61% des patients atteints de la Covid-19 signalés dans le pays depuis le 1er janvier, a-t-il conclu.

La Covid éclipse les autres sujets dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus mardi à APA, traitent essentiellement de la prorogation des mesures exceptionnelles prises le 5 janvier dernier par le chef de l’Etat pour lutter contre le nouveau coronavirus.Le Soleil indique que « pour faire face à la hausse des cas de Covid-19, l’Etat maintient le couvre-feu dans les régions de Dakar et Thiès (ouest), avant de préciser que « la (décision) reste en vigueur aux mêmes heures, de 21 à 5 heures pour les huit prochains jours ».

Dans le quotidien national, Antoine Félix Diome, le ministre de l’Intérieur, déclare : « Les mesures ont été édictées pour protéger les populations. Le constat est que le virus est toujours là ».

Cela fait dire à WalfQuotidien que « Dakar et Thiès restent dans le noir ». Selon ce journal, « les gouverneurs de ces deux régions sont déjà instruits pour (publier) des arrêtés visant à maintenir le dispositif en place ». 

À en croire L’AS, « Macky Sall refile la patate chaude à son administration » en attendant qu’il « promulgue la nouvelle loi modifiant l’état d’urgence et l’état de siège ». En outre, souligne dans ce quotidien Antoine Félix Diome, « si ces mesures doivent concerner d’autres régions, elles seront prises le moment opportun ».

De son côté, L’Observateur soutient que l’Etat est confronté « au défi de la communication » liée à la pandémie. Pour Dr Sahite Gaye, enseignant-chercheur en communication cité ce journal, « il est difficile de rétablir une communication après une rupture de la relation établie. À un moment donné, la diminution des cas a été synonyme de banalisation des messages en lien avec la Covid. Il s’y ajoute que rétablir le lien demande de changer de perspective ».

En tout cas, la situation devient de plus en plus critique car « le système sanitaire (est) presque à bout de souffle », note Sud Quotidien, non sans mentionner que « la barre des dix décès journaliers a été franchie en ce mois de janvier et les cas graves (augmentent considérablement) ».

En fait divers, Libération rapporte que c’est le « sale temps pour Daouda Bâ et compagnie ». En effet, annonce ce quotidien, celui qui s’est autoproclamé prophète et trois de ses disciples ont été « écroués hier (lundi) pour des faits criminels ».

Sous le titre, « Baba Labé, un prophète en prison », Tribune signale qu’ « il a passé sa première nuit à la Maison d’arrêt et de correction de Kolda (sud) après son face-à-face avec le Procureur ». Daouda Bâ est notamment poursuivi pour « association de malfaiteurs et viol sur mineure de moins de 13 ans ».

Sur un tout autre sujet, Marième Faye Sall, la première dame, met en garde, dans Les Echos, contre les trafiquants d’influence : « Je suis Sénégalaise comme vous. J’ai une famille et des amis dans ce pays. Mais pour avoir une chance d’être aidé par la Fondation (Servir le Sénégal), il faut aller directement déposer votre demande. Et surtout éviter ceux qui vous disent qu’ils peuvent vous mener à moi ». 

Politique, économie et santé en vedette dans la presse marocaine

Les relations maroco-américaines, la reprise économique, la campagne de vaccination anti-Covid et la mission d’information parlementaire consacré au Centre national et aux centres régionaux de transfusion sanguine sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Akhbar Al Youam+ rapporte que l’ambassadeur américain au Maroc M. David Fischer a tenu une conférence à Rabat pour présenter un semblant de bilan de son mandat dans le Royaume. Un mandat marqué notamment par la Déclaration tripartite USA-Maroc-Israël qui a porté sur une reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara et sur la reprise des liens diplomatiques entre le Maroc et Israël.

Et face aux craintes accompagnant le départ de Donald Trump et l’investiture du démocrate Joe Biden, le diplomate US a tenu à se montrer rassurant en se disant « 100 pour cent convaincu » que la nouvelle administration du président entrant Joe Biden désignera une personne « hautement qualifiée pour occuper ce poste d’ambassadeur », que les relations bilatérales « ne feront que croître et prospérer ensemble comme elles l’ont fait pendant plus de deux siècles », indique le journal.

Revenant sur le développement des relations bilatérales en 2020, le diplomate américain a rappelé que les deux pays ont signé, en octobre 2020, une feuille de route de 10 ans définissant « la coopération en matière de défense, symbole de notre partenariat stratégique à long terme ».

+Aujourd’hui le Maroc+ relève que « la situation au Royaume s’améliore petit à petit à fin 2020 », citant à cet égard une note du Haut-Commissariat au Plan (HCP) sur la gestion et l’impact de la pandémie sur la croissance.

Le benchmark utilisé par le HCP montre que le Maroc figure désormais dans la liste des pays ayant été touchés considérablement par la pandémie, mais avec une gestion de plus en plus maîtrisée, explique la publication.

« Si l’année passée a connu l’enregistrement de la récession la plus importante pour le Maroc depuis une trentaine d’années, l’année en cours sera nettement meilleure, et ce, quelle que soit l’évolution de la pandémie », note le journal.

Sur le plan économique, les conclusions de la note du HCP laissent place à un peu plus d’optimisme pour le déroulement de l’année 2021, fait-il savoir, relevant que le scénario le plus optimiste table sur une croissance aux alentours de 4%. « La reprise attendue devra s’accompagner d’une nouvelle dynamique économique qui tranche avec les vieilles habitudes du passé », conclut-il.

Pour sa part, +Al Bayane+ rappelle qu’il y a plus d’un mois, l’Autorité sanitaire jubilait du haut du toit, signifiant que le vaccin contre le Coronavirus atterrirait dans le pays, début décembre, bien avant les autres. Le quotidien se demande sur les raisons du retard de l’arrivée du vaccin.

L’exécutif avait rassuré que le marché relatif à l’achat de dizaines de millions d’unités d’injections a été conclu, que des experts nationaux prenaient part aux tests d’expérimentation, souligne le journal, notant que « ce que l’on ne comprend nullement, c’est bel et bien cet hermétisme exercé sur la véracité de ce qui se passe au sujet du vaccin, alors qu’on est censé en avoir toute l’information, à travers la source officielle ».

« Il serait judicieux de libérer l’information, les Marocains sont assez matures pour en saisir le devoir qu’il faut et en avoir la réaction qui s’impose! », lance-t-il.

+Al Ittihad Ichtiraki+ fait savoir que la station tête du Slurry pipeline qui assure le transport de pulpe des phosphates entre les mines de Khouribga et la plateforme de valorisation à Jorf Lasfar, est un tournant majeur dans la stratégie adoptée par le groupe OCP dans la rénovation de sa chaine de production.

La réalisation du Slurry pipeline sur une longueur de 187 Km s’inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie de développement durable du Groupe OCP ayant pour objectif de hausser le rendement de la production tout en économisant les coûts logistiques à hauteur de 90%, la réduction de la consommation de l’eau de 3 millions m3 et la suppression de 930.000 tonnes des émissions de CO2.

+Bayane Al Yaoum+ s’intéresse à la mission d’information parlementaire consacré au Centre national et aux centres régionaux de transfusion sanguine qui a livré un rapport pour le moins alarmant sur la situation de ces centres.

Selon la publication, les membres de la mission ont d’abord tiré la sonnette d’alarme sur les stocks, soulignant que les dons quotidiens ne dépassent pas les 1.000 poches par jour, alors que le besoin quotidien des différents centres est compris entre 1.200 et 1.500 poches de sang.

En même temps, le rapport note une augmentation continue des besoins en raison de plusieurs facteurs comme le vieillissement de la population, et donc l’augmentation du nombre de malades chroniques. La mission exploratoire a également mis le doigt sur l’aspect qualitatif du sang disponible dans les différents centres, appelant à un renforcement du contrôle de la qualité.

Le patronat marocain signe un MoU avec le Conseil chinois pour le développement du commerce international

La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et le Conseil chinois pour le Développement du commerce international (CCPIT) ont signé, lundi en mode visioconférence, un mémorandum d’entente (MoU) pour le renforcement des relations économiques et commerciales entre le Maroc et la Chine, notamment dans le contexte de la pandémie de Covid-19.Aux termes de cet accord, paraphé par le président de la CGEM, Chakib Alj, et la présidente de la CCPIT, Mme Gao Yan, les deux parties ambitionnent d’accompagner les secteurs privés marocain et chinois dans l’identification des opportunités d’affaires et la promotion de l’investissement et du co-investissement.

Signé à l’initiative du Conseil d’affaires Maroc-Chine, ce MoU se propose également pour objectif d’encourager l’implantation d’entreprises marocaines en Chine et d’entreprises chinoises au Maroc, en particulier celles des secteurs industriel et du numérique, et d’établir et renforcer les mécanismes d’échanges et de partage d’informations, notamment en matière de tendances économiques et commerciales nationales, de lois et réglementations, de politiques et mesures, de normes industrielles, ainsi que les rapports d’analyse de marché et les projets d’investissement.

Selon le président de la CGEM, les liens entre le Maroc et la Chine n’ont cessé de se renforcer, particulièrement ces dernières années à la faveur des multiples visites de haut niveau et de l’augmentation du rythme des échanges commerciaux.

« Maintenant, notre objectif est de renforcer davantage notre coopération. Il faut donc lever les barrières et identifier de nouvelles opportunités pour assurer une meilleure présence des entreprises chinoises dans le Royaume et des entreprises marocaines en Chine », a t-il indiqué.

Pour lui, cet accord aidera certainement les secteurs privés des deux pays à se concentrer sur les domaines de coopération « dont nous ne profitons pas et à identifier les opportunités de co-investissement », ajoutant que ce MoU vise aussi à positionner le Maroc en tant que force économique régionale engagée dans un partenariat gagnant-gagnant avec la chine en vue d’accélérer la création d’emplois et la croissance inclusive sur le continent africain.

De son côté, Mme Gao Yan s’est félicitée de l’excellence des relations entre la Chine et le Maroc, soulignant que depuis la création du Conseil d’affaires sino-marocain en 2003, le CCPIT et la CGEM ont maintenu une coopération étroite.

« Je suis convaincue, qu’à travers la signature de ce MoU, nous allons renforcer davantage notre partenariat au bénéfice de nos deux pays et communautés d’affaires », a-t-elle souligné, relevant que la Chine est « un énorme marché de consommation » avec un grand potentiel de développement, « mais aussi un marché pour le monde, un marché partagé par tous et un marché accessible à tous ».

Apparition au Maroc du premier cas de contamination par le variant du coronavirus

Le Maroc a détecté un premier cas de contamination par le variant du COVID-19 apparu au Royaume-Uni chez un Marocain arrivé au Port de Tanger à bord d’un bateau en provenance de Marseille, annonce lundi soir un communiqué du ministère de la Santé, parvenu à APA.L’intéressé, asymptomatique, a été placé en isolement à Casablanca, a précisé le ministère, soulignant que le patient et les personnes contacts sont traités conformément au protocole sanitaire en vigueur dans le Royaume.

Dans le cadre de la mise à jour du protocole national relatif au Covid-19, notamment dans son aspect lié au suivi des contacts, une série de mesures a été adoptée pour le dépistage précoce des cas de variants du Covid-19, ajoute-t-on de même source.

Il s’agit aussi de mettre à jour les mesures de prise en charge des cas de maladie, compte tenu de la situation épidémiologique aux niveaux national et mondial.

Pour faire face à la propagation du Covid-19 et ses variants, le ministère de la Santé appelle les citoyens à se conformer aux règles de prévention sanitaire, dans un esprit de patriotisme et de responsabilité.

Djédjé Mady, vice-président du Pdci, candidat indépendant aux législatives à Nahio-Saïoua

Djédjé Mady, vice-président au Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), a déposé lundi sa candidature en indépendant pour les législatives dans la circonscription de Nahio-Saïoua (Centre-ouest ivoirien).

Arrivé dans les locaux de la Commission électorale indépendante (CEI) entre 11h et 12h GMT  (heure locale), M. Djédjé Mady a finalisé le dépôt de sa candidature autour de 13h30.

« J’ai déposé ma candidature pour la circonscription de Nahio-Saïoua et j’ai déposé en tant qu’indépendant », a-t-il déclaré, avant d’ajouter « pour le reste, concernant mon parti, on verra ça plus tard ».

M. Djédjé Mady qui est l’actuel président du Conseil régional du Haut-Sassandra (Daloa, Centre-ouest) dépose sa candidature, alors que sa formation politique est en train de boucler la liste définitive de ses candidats en accord avec les autres partis de l’opposition ivoirienne.

Les élections législatives sont fixées pour le 6 mars 2021. L’opposition a décidé d’aller à ce scrutin en rang serré avec une « stratégie commune ». Le dépôt des candidatures est prévu du 4 au 20 janvier 2021.

Le vice-président du Pdci, Djédjé Mady, est député depuis 1980, soit 40 ans d’activités à l’Assemblée nationale ivoirienne.

La chefferie traditionnelle ivoirienne mise en mission pour des législatives apaisées

La ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Mariatou Koné, a mis lundi en mission la chefferie traditionnelle afin de contribuer à des élections législatives apaisées, fixées le 6 mars 2021.

Mme Mariatou Koné a lancé cet appel à l’occasion d’une rencontre avec des chefs traditionnels issus de plusieurs régions du pays ayant bénéficié de la construction des centres multiethniques de médiation et d’arbitrage dénommés « Maison des Chefs ». 

La rencontre s’est tenue dans la salle de conférence du ministère en charge de la cohésion sociale, où Mme Mariatou Koné a invité les chefs traditionnels à « œuvrer davantage pour la consolidation de la paix et le renforcement de la cohésion sociale ». 

Cet échange qui intervient en prélude aux élections législatives, a pour but d’exhorter ces acteurs sociaux à redoubler d’efforts via des actions pour que les législatives se déroulent dans un climat apaisé.

Elle a réitéré à ses hôtes , la volonté du président de la République , Alassane Ouattara de faire de la Côte d’Ivoire , un « havre de paix propice au développement et à la prospérité ». 

Pour mener à bien cette mission, la ministre a remis à ces chefs traditionnels des kits comprenant entre autres des manuels de formation sur la culture de la paix, la cohésion sociale, la prévention et la gestion pacifique des conflits.

Les têtes couronnées ont, par la voix de leurs différents portes paroles, Yagba Dogbo, chef du canton de Boguedia (Issia), Pierre Gbéada, chef de la tribu centrale de Zouan Hounien , et Tenan Koné  chef du canton central de Boundiali , exprimé leur gratitude  au chef de l’Etat et à la ministre Mariatou Koné.  

Ils ont en outre salué les initiatives de la ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté en faveur de la chefferie traditionnelle notamment la construction et l’équipement de 22 centres multiethniques de médiation et d’arbitrage dans plusieurs régions du pays.

L’ensemble des chefs traditionnels s’est engagé à poursuivre les actions de sensibilisation au sein de leurs communautés pour « une Côte d’Ivoire plus paisible, plus cohésive et plus fraternelle ».

Maroc: le Groupe OCP finaliste du prestigieux Prix Franz Edelman 2021

Le Groupe OCP, leader mondial des phosphates et des engrais, fera partie des finalistes du prestigieux Prix Franz Edelman 2021, pour ses accomplissements en matière d’utilisation des avancées technologiques en vue de transformer l’ensemble de ses processus de production, indique lundi un communiqué de l’OCP parvenu à APA.L’OCP est nommé aux côtés d’autres organisations et opérateurs de renom dans le monde, notamment le Programme Alimentaire Mondial des Nations Unies, Alibaba, Amazon, JD.com, Lenovo et le Memorial Sloan Kettering.

Le prix Franz Edelman est décerné, chaque année, par l’Institut pour la recherche opérationnelle et les sciences de la gestion (INFORMS), une société académique américaine basée à Castonville (Maryland), qui récompense les expérience distinguées en termes de recherche opérationnelle, de science de la gestion et d’analyse avancée utilisés pour apporter des changements à la société, à l’industrie et aux entreprises.

« Cette reconnaissance témoigne du travail acharné de nos collaborateurs et de la culture d’innovation et d’entrepreneuriat que nous avons créée au cours des dix dernières années, et qui, je l’espère, continuera à produire des résultats exceptionnels alors que nous entrons dans la deuxième vague de notre programme de transformation », a assuré Nada Elmajdoub, Executive Vice-President – Performance Management du Groupe OCP, citée dans le communiqué.

L’OCP a été retenu pour ses réalisations dans les domaines de l’analytique avancée, de la recherche opérationnelle et des sciences du management qui ont permis au Groupe d’enregistrer des bénéfices annuels supplémentaires de près de 400 millions de dollars.

Au cours des dix dernières années, le groupe a transformé son activité pour devenir leader mondial de l’industrie des engrais : la première vague de son programme d’investissement de 20 milliards de dollars a permis au Groupe de doubler sa capacité minière, de tripler sa capacité de production d’engrais et de développer des actifs industriels distinctifs de pointe tels que le Slurry Pipeline, avec un impact positif majeur en termes de productivité, de flexibilité et de réduction de l’empreinte environnementale.

La création du Business Steering Group, en charge de l’optimisation des activités industrielles, de commercialisation et de chaîne logistique (supply chain) du Groupe, a été l’une des initiatives les plus marquantes de la dernière décennie.

En collaboration avec le cabinet de conseil Dynamic Ideas, des modèles avancés de la « supply chain » ont été développés pour optimiser les bénéfices de l’entreprise dans une approche globale, faisant levier sur la flexibilité inhérente à une chaîne de valeur intégrée depuis l’extraction minière à la hiérarchisation des marchés potentiels.

Ces modèles permettent notamment d’explorer comment les différents maillons de la chaîne d’approvisionnement influent les uns sur les autres, de faire différentes simulations et de comprendre les limites des infrastructures existantes afin d’améliorer l’arbitrage commercial et opérationnel et de prioriser les futurs investissements.

Grâce à une approche collaborative, le Business Steering Group a contribué de manière significative à briser les silos, à instaurer une culture d’innovation et d’entrepreneuriat, et de promouvoir le recours à l’intelligence collective.

L’analyse avancée et l’innovation sont désormais au cœur de la stratégie et de la vision du Groupe OCP. Cette approche moderne a notamment conduit à la création de l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), une institution fondée pour la recherche et l’innovation où l’analyse avancée joue un rôle central dans la recherche et l’enseignement.

Elle a également permis au Groupe de développer un portefeuille de nouveaux produits adaptés aux sols et aux cultures des clients d’OCP, et de compléter son offre d’accompagnement des agriculteurs par le développement de solutions digitales, s’appuyant sur les technologies du « Machine Learning ».

Avec un siècle d’expertise et un chiffre d’affaires de plus de 54 milliards de dirhams en 2019, OCP est leader mondial sur le marché de la nutrition des plantes et des engrais phosphatés. Le Groupe offre une large gamme d’engrais phosphatés de spécialité, adaptés pour enrichir les sols, augmenter les rendements agricoles et nourrir les sols pour nourrir la planète de manière économique et durable.

Le groupe collabore étroitement avec plus de 160 clients à travers le monde. Engagé à servir au mieux le développement environnemental et social de l’Afrique, OCP met l’innovation au cœur de sa stratégie notamment pour la mise en place d’une agriculture durable et prospère sur le continent.

CHAN-2021 : Le Maroc bat le Togo (1-0)

La sélection marocaine des joueurs locaux a battu, lundi au stade de la Réunification à Douala, son homologue du Togo (1-0), en match comptant pour la première journée (groupe C) du Championnat d’Afrique des nations (CHAN-2021) des joueurs locaux, qui se tient jusqu’au 7 février prochain au Cameroun.Sans être brillants, les Lions de l’Atlas ont assuré l’essentiel grâce une réalisation de Yahya Jabrane qui a transformé avec succès un pénalty à la 27ème minute du jeu.

En dépit d’une domination avec 66% de possession de ballon et 16 tirs dont 4 seulement cadrés, le Maroc n’a jamais réussi à inscrire un second but pour se mettre à l’abri d’une contre-attaque ou d’une erreur défensive.

Le Maroc affrontera le 22 janvier le Rwanda lors de la 2e journée de ce groupe avant de croiser le fer avec l’Ouganda (26 janvier).

Un appui de la BIDC pour le développement de la riziculture en Côte d’Ivoire

La Banque d’investissement et de développement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (BIDC) et le ministère ivoirien de la promotion de la riziculture ont procédé à la signature d’un accord-cadre qui porte sur le financement de l’irrigation et l’aménagement des parcelles pour le développement de la riziculture en Côte d’Ivoire.Selon  une note d’information transmise lundi à APA, cet accord de financement a été paraphé en marge d’une mission effectuée par Gaoussou Touré, le ministre ivoirien de la promotion de la riziculture à Lomé (Togo) du 15 au 16 janvier dernier où il a participé à un atelier de la BIDC.

 Par ailleurs, une convention de coopération entre cette institution financière et le ministère ivoirien de la promotion riziculture a été signée à cette occasion. « Les discussions ont également porté sur diverses structurations et stratégies financières dans l’irrigation, l’aménagement mais aussi l’accompagnement du secteur privé ivoirien »,  souligne également la note.

 « Cet atelier a permis de voir l’importance des moyens à mettre en place, ainsi que celle des investissements à faire pour que l’autosuffisance (en riz) soit une réalité », a dit le ministre Gaoussou Touré.

De son côté Mabouba Diagne, le Vice-président de la BIDC, a félicité le gouvernement ivoirien pour avoir créé un ministère pour la promotion de la riziculture.

  « Les discussions techniques qui se sont déroulées entre la délégation du ministère, les leaders de pôle et les dirigeants de la banque, motivent d’avantage la BIDC à accompagner la Côte d’Ivoire dans sa quête d’autosuffisance en riz », a assuré M. Diagne.

Bras financier de la CEDEAO, la BIDC contribue à l’essor économique de l’Afrique de l’Ouest à travers le financement des partenariats public-privé de la CEDEAO.

La Côte d’Ivoire qui ambitionne d’être autosuffisant en riz de bonne qualité avant 2025, a mis en place une stratégie nationale de développement de la riziculture (SNDR) sur la période 2020-2030. Le pays importe près de 1,5 million de tonnes de riz par an d’un coût d’environ 350 milliards FCFA.

La reconnaissance par les USA de la marocanité du Sahara incarne les positions constantes des administrations US (diplomate US)

L’ambassadeur américain au Maroc, David Fischer, a affirmé, lundi à Rabat, que la reconnaissance par les Etats-Unis d’Amérique de la pleine souveraineté du Maroc sur son Sahara est un « développement naturel » des positions constantes des administrations US depuis le début des années 2000.M. Fischer, qui intervenait lors d’un point de presse organisé à la veille de la fin de son mandat au Maroc, a rappelé que l’administration Clinton avait enclenché la réflexion sur une solution, alors que l’administration Obama avait commencé à inclure le Sahara dans le programme d’assistance au Maroc, ajoutant que la décision américaine de reconnaître la marocanité du Sahara est ainsi « un développement tout naturel ».

Interrogé sur l’éventuelle position de l’administration du président-élu, Joe Biden, vis-à-vis du Sahara, l’ambassadeur américain a dit être « convaincu que nous en serons tous satisfaits ».

Le diplomate américain s’est, par ailleurs, dit « très honoré » d’avoir été le premier ambassadeur américain à visiter le Sahara marocain, après que l’administration US ait retracé la carte officielle du Royaume pour reconnaître ses « véritables frontières », soulignant qu’il apprécie à sa juste valeur « la place spéciale que le Sahara occupe dans le cœur de tous les Marocains ».

« Nous soutenons fortement le plan d’autonomie, et nous travaillerons avec les Nations unies et toutes les parties prenantes afin d’obtenir le résultat escompté », a déclaré le diplomate, affirmant que « plusieurs pays en Europe croient fermement que les Etats-Unis et l’ONU finiront par trouver une solution » à la question du Sahara.