COP30 : Sassou N’Guesso à Belém pour défendre la voix des forêts et des peuples autochtones

Le président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso, est arrivé le 5 novembre à Belém, au Brésil, pour…

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Le président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso, est arrivé le 5 novembre à Belém, au Brésil, pour participer à la 30ᵉ Conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP30).

 

Ce rendez-vous mondial réunit les pays signataires de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, avec pour objectif principal de renforcer les efforts visant à limiter le réchauffement planétaire à 1,5°C.

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Durant deux semaines, chefs d’État, experts, représentants de la société civile et acteurs économiques débattront des stratégies à adopter pour accélérer la transition écologique et honorer les engagements pris lors des précédentes conférences. La COP30 devrait notamment permettre de présenter de nouveaux plans d’action nationaux et d’évaluer les progrès réalisés en matière de financements climatiques, un enjeu majeur pour les pays du Sud.

À la tribune de cette grande rencontre onusienne, Denis Sassou N’Guesso devrait, une fois de plus, plaider pour la préservation des écosystèmes tropicaux, considérés comme les “poumons verts” de la planète. Le chef de l’État congolais entend rappeler la nécessité d’un équilibre entre développement durable et justice climatique, tout en exhortant les pays industrialisés principaux émetteurs de gaz à effet de serre à tenir leurs promesses de financement en faveur des États forestiers.

Depuis plusieurs années, le Congo s’impose comme un acteur clé de la diplomatie climatique internationale à travers notamment l’initiative du Fonds bleu pour le bassin du Congo, un mécanisme destiné à soutenir les projets écologiques et communautaires dans la région.

La participation du président congolais à Belém s’inscrit également dans la continuité du premier Congrès des peuples autochtones et des communautés locales des forêts de l’Amazonie, du Congo et du Bornéo-Mékong, tenu à Brazzaville en mai dernier.

À cette occasion, les représentants de ces peuples avaient appelé Denis Sassou N’Guesso à porter leur voix à la COP30, soulignant leur rôle essentiel dans la gestion durable de la biodiversité et la préservation des forêts tropicales.

En défendant cette cause à Belém, le président congolais entend rappeler que la lutte contre le changement climatique ne peut être gagnée sans une reconnaissance pleine et entière des droits et savoirs traditionnels des communautés autochtones.

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