Le ministre de l’économie fluviale et des voies navigables encourage le groupe Bollore à investir au port de Brazzaville

Il a visité le Port Autonome de Pointe-Noire et les installations de Congo Terminal filiale de Bolloré Ports.

 

Le 25 novembre 2022, le ministre de l’Économie fluviale et des voies navigable a visité le Port Autonome de Pointe-Noire et les installations de Congo Terminal filiale de Bolloré Ports. Lors de cette visite, il a échangé avec Seraphin BHALAT, Directeur Général du port et Anthony SAMZUN, Directeur Général de Congo Terminal.

Les échanges ont permis d’établir les avancées dans la construction des infrastructures, la collecte des droits et taxes et l’amélioration de la qualité de service délivrée aux clients.

Guy Georges Mbaka a encouragé le groupe Bolloré qui opère au port fluvial de Brazzaville via sa filiale Terminaux du Bassin du Congo TBC « à investir davantage au port de Brazzaville pour transformer ce port et développer sa rentabilité à l’image du terminal à conteneurs de Pointe-Noire qui connaît des avancées significatives »

Concession sous partenariat public-privé, récupérée par le Groupe Bolloré en 2017, les Terminaux du Bassin du Congo BC assure les opérations de manutention et d’acconage au Port fluvial de Brazzaville.

Ils développent l’offre sur les corridors stratégiques Pointe-Noire/Brazzaville, Pointe-Noire/Brazzaville/Kinshasa, Brazzaville/Bangui et désenclave ainsi les pays voisins tout en fluidifiant le trafic fluvial.

À propos de Bolloré Ports

Bolloré Ports possède une expertise reconnue dans la gestion des terminaux à conteneurs, la manutention conventionnelle et le métier d’agent maritime. Opérateurs de 21 concessions portuaires à travers le monde avec une forte empreinte africaine, Bolloré Ports a participé au développement des infrastructures portuaires sur le continent avec plus de 3,5 milliards d’euros investis au cours des dix dernières années. Bolloré Ports a également développé un réseau d’agences maritimes qui traitent chaque année plus de 7 000 escales pour le compte des armateurs. L’expérience de Bolloré Ports dans les pays émergents lui a permis de se développer en Asie (Timor, Inde) et en Amérique (Haïti).

Le PAPN charge sa première cargaison de minerai de fer après 28 ans

Le directeur général du Port autonome de Pointe-Noire (PAPN), Séraphin Bhalat, a salué, ce chargement exporté par la société Sapro-Mayoko vers la ville de Rizhao, dans le sud-est de la Chine.

C’est, par le PAPN que le minerai de fer extrait dans le gisement de Mayoko-Lékoumou, dans le Niari, a transité pour l’Asie. Une satisfaction pour Séraphin Bhalat.

« Ce jour marque donc un tournant décisif dans l’histoire du Port autonome de Pointe-Noire qui renoue avec les exportations de minerais après la perte, en 1991, du trafic du manganèse du Gabon, représentant plus de deux millions de tonnes, faisant ainsi chuter de manière drastique le trafic à l’export du port de Pointe-Noire », a-t-il rappelé.

Selon lui, ce minerai de fer contribuera à booster le trafic au niveau du PAPN en sus de l’augmentation de celui du bois observé actuellement et de l’apparition du nouveau commerce de clinker assuré par la société Dangote. Le directeur général espère que le trafic se réalisera et connaîtra un gros essor au regard des perspectives annoncées.

« Ainsi, ce nouveau trafic au port de Pointe-Noire et son développement futur pourraient se traduire par un rééquilibrage de la structure du trafic, constitué à présent de 5 899 701 tonnes, soit 52% à l’import et 5 411 944 tonnes, soit 47, 84% à l’export. Une augmentation des recettes nécessaire au remboursement des prêts que nous avons contactés pour le développement des infrastructures portuaires », s’est réjoui Séraphin Bhalat.

Il a, par ailleurs, réitéré son engagement à mettre à la disposition de la société Sapro-Mayoko, des infrastructures nécessaires pour accueillir les navires minéraliers pour le chargement de son fer. Ceci malgré une situation actuelle de congestion des infrastructures d’accueil des trafics en vracs et conventionnels. Quant aux autres investisseurs potentiels du secteur minier, ils bénéficieront, a assuré la direction générale du PAPN, du même accompagnement et de la même attention en vue de développer le trafic minéralier.

Dans la perspective de la montée en puissance à moyen terme du trafic minéralier, le PAPN a prévu, dans la phase d’urgence de son plan directeur, la construction d’un quai multifonctions de 353 m linéaire, sur financement de l’Agence française de développement dont la convention de prêt a été signée, le 13 août 2018. Ce quai qui sera réalisé en prolongement de celui de 320 m linaire, actuellement en construction sur fonds propres du PAPN, sera fondé à moins 12,50 m avec un terreplein gagné sur la mer permettant d’augmenter la capacité d’accueil des navires minéraliers. Tout ceci, en attendant la construction du port minéralier.

« Dans le contexte d’une forte concurrence entre les ports, le PAPN voudrait saisir toutes les opportunités et développer des stratégies à sa portée pour garantir son positionnement sur la scène maritime et portuaire à l’échelle de la sous-région de l’Afrique centrale, voire au-delà. La diversification de son trafic ainsi que la mise en œuvre des projets retenus dans le cadre de son schéma directeur de développement, en constitueront le gage », a conclu Séraphin Bhalat.