Brazzaville : le concours Format paysage Land art joue les prolongations

La 4ème édition de la rencontre a connu la participation de dix lycées dont les lauréats ont reçu des prix, le 9 juin, se poursuit jusqu’au 18 juin.

Cet évènement a pour but de permettre aux élèves de présenter leur savoir à travers des œuvres et des réflexions sur des thème des équilibres naturels. Pour cette édition dix lycées de la capitale congolaise ont pris participés. Depuis 2015, il est question lors de ce rendez-vous de de primer les productions réalisées par les élèves en solo ou en groupe avant d’être photographiées et acheminées au lycée Saint-Exupéry où elles sont sélectionnées.

Frédérique Manga, élève au lycée Saint-Exupéry, s’est démarquée cette année. « J’ai pris en photo une goutte d’eau qui tombe sur une plaque et j’ai disposé quelques petits galets autour, juste pour que ce soit un peu plus joli, puis j’ai pris la photo en rafale. J’ai sélectionné la meilleure et pris celle qui me plaisait plus », a-t-elle expliqué.

Au Congo, le projet est mis en œuvre depuis décembre 2014 avant le lancement de la première édition une année plus tard. « C’est un projet que nous tenons à cœur, nous voulons naturellement que les élèves puissent avoir une culture artistique très importante. Ils doivent développer leurs capacités en ce qui concerne la culture. Nous avons mis un accent sur cette activité pour éventuellement faire de telle sorte que les élèves puissent harmoniser un certain nombre de contenus », a expliqué le coordonnateur adjoint du projet, Guy Médard Dibansa Koussibila.

Cet enseignant des sciences de la vie et de la terre rappelle que l’objectif est de faire participer un nombre important d’établissements. « Les élèves du secondaire de certains établissements scolaires privés et publics de la place et ceux du lycée Saint- Exupéry participent à ce concours en réalisant des productions, tout en se servant du matériel strictement naturel à l’instar des œuvres exposées en ces lieux. Ces œuvres d’art sont réalisées autour d’une problématique proposée chaque année en lien avec les notions inscrites au programme aussi bien dans le système français que dans le système congolais », a-t-il concludit.

L’ambassadeur de France au Congo, Bertrand Cochery, qui était présent à la remise de prix aux lauréats, a indiqué que l’équilibre était ce qui faisait le propre de l’homme. « Le déséquilibre climatique engendre des déséquilibres humains. On les voit avec les populations obligées de fuir des régions frappées par des catastrophes naturelles, on les voit par les famines et si nous n’y prenons garde, nous aurons d’abord sur le continent sans doute à affronter, dans les années à venir, des déséquilibres naturels entraînant des déséquilibres humains et des déséquilibres migratoires », a rappelé Bertrand Cochery.