Plus de 29 milliards de FCFA, c’est le budget 2018 de la Commune de Brazzaville

Le budget est en hausse par rapport à celui de l’année 2017 qui se chiffrait à plus de 27 milliards de francs CFA. Le Conseil municipal qui a voté le budget a également exprimé sa volonté de créer une police municipale et deux fourrières dont l’une sera basée au nord de Brazzaville et l’autre au sud.

Le Conseil municipal de la ville de Brazzaville a adopté jeudi dernier, lors de sa deuxième session ordinaire, son budget 2018. Il s’élève à plus de 29 milliards de FCFA, en hausse par rapport à celui de l’année 2017 qui se chiffrait à plus de 27 milliards de francs CFA.

En ce qui concerne la fixation du taux des frais d’identification des terrains, de dépôts ou de levée d’opposition, les élus de la ville capitale ont jugé nécessaire de mettre en place dans tous les arrondissements de Brazzaville, les sections de la direction de la gestion du foncier urbain (Digefur).

En outre, les conseillers ont débaptisé l’avenue allant de la gare centrale jusqu’à l’hôtel Nsona et passant par la primature, dans le 3e arrondissement, avenue Melvin Jones. Ce même nom a été aussi attribué à l’espace dit « Triangle des Tchadiens », situé entre le ministère des Hydrocarbures et le ministère de l’Economie forestière jusqu’à l’hôpital Blanche Gomez.

Ils ont également exprimé leur volonté de créer une police municipale et deux fourrières dont l’une sera basée au nord de Brazzaville et l’autre au sud.

La délibération relative à la détermination des modalités de gestion en régie indirecte des parkings payant dans le périmètre de la commune de Brazzaville a été adoptée sans surprise.

Les affaires se rapportant à l’institution des frais d’armoiries, du numérotage de taxis et minibus ainsi que celles liées aux modalités d’implantation et d’exploitation des abattoirs artisanaux par les particuliers puis à l’instauration d’une redevance sur les cercueils fabriqués en dehors des ateliers des pompes funèbres municipales ont été aussi approuvés par les élus de Brazzaville.

Après avoir émis plusieurs préoccupations, les élus locaux de la capitale congolaise ont recommandé d’informatiser le système de gestion des pompes funèbres et la mise en place d’une nouvelle politique de recouvrement des recettes.

Enfin, l’équipe municipale de Brazzaville préconise également d’installer une commission d’étude et d’instruction chargée de répertorier les pylônes ainsi que les émetteurs des compagnies de téléphonie mobile.