Elections ougandaises : Museveni provisoirement en tête

La Commission électorale ougandaise, place le président sortant Yoweri Museveni en tête du scrutin selon des résultats provisoires devant son principal challenger Bobi Wine dans la course à la présidence.La commission a publié les chiffres de 8.310 bureaux de vote qui donnent à M. Museveni 1.536.205 voix, soit  65,02%.

Wine, également connu sous le nom de Robert Kyagulanyi, a recueilli 647.146 voix, soit 27,39% des suffrages.

L’Ouganda compte un total de 34.684 bureaux de vote pour les élections générales de 2021.

Les élections se sont généralement déroulées dans le calme, malgré les violences qui ont précédé le vote et au cours duquel, une cinquantaine de personnes ont été tuées dans des affrontements avec les forces de sécurité.

Bobi Wine a signalé une fraude électorale généralisée le jour du scrutin.

Economie, société et sport au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent d’une diversité de sujets, dont les plus visibles portent sur les conséquences de la Covid-19 sur l’économie nationale.Le Témoin se demande « pourquoi le télétravail peine à s’imposer au Sénégal » alors qu’il est favorisé dans le monde par la pandémie du coronavirus. L’économiste Meissa Babou répond que « ce ne sont pas toutes les entreprises qui peuvent adopter le télétravail ».

De même, « certaines mutations préalables sont nécessaires », confie un inspecteur du travail au journal, qui constate que les secteurs de la santé et de l’éducation ne sont « pas prêts à sauter le pas ».

Walf Quotidien note que « le compte n’est pas bon » vu que l’économie est en période de restrictions. Le journal indique que la présence réduite dans les bureaux et la réglementation des horaires des marchés « achèvent un secteur dans l’agonie ».

Toutefois, Le Soleil rapporte que les bénéficiaires de l’aide alimentaire d’urgence sont « satisfaits à 93,8% », citant une enquête réalisée par l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).

En manchette, le quotidien national note que le président tchadien « Idriss Déby se lave à grande eau » après avoir été accusé de s’immiscer dans la crise centrafricaine.

L’AS titre sur la gratuité de la prise en charge des hémodialysés et souligne que c’est « un slogan politicien ».

Sud Quotidien note que « le refus de l’Etat » de réformer les Conseil supérieur de la magistrature cause « le désaveu des droits-de-l’hommiste ».

En politique, L’Observateur fait un tour d’horizon sur « la nouvelle vie des ex de Macky », à savoir des ministres, pas des moindres, limogés du dernier gouvernement. Il s’agit entre autres d’Aly Ngouille Ndiaye (Intérieur), Amadou Bâ (Affaires étrangères) et Makhtar Cissé (Pétrole).

EnQuête revient sur la disparition en France de Diary Sow, la meilleure élève du Sénégal en 2018 et 2019. Le quotidien fait focus cette fois sur la personne de « Diary, le mystère ».

En football, Record informe que « West Ham est prêt pour les 9,7 milliards FCFA » réclamés par le Stade de Reims pour son attaquant international sénégalais, Boulaye Dia.

Pendant ce temps, Stades titre sur le « calendrier de feu pour Sadio (Mané) et Liverpool ». Le champion en titre de la Premier League doit rencontrer prochainement les deux Manchester, Tottenham, Leicester et Leipzig, entre autres.

Le journal sportif titre également sur le choc de la troisième journée de la Ligue 1 sénégalaise : Diambars – Jaraaf. Stades est convaincu que « le régal (est) attendu ».

Economie et environnement au menu des quotidiens marocains

Le taux d’inflation, la croissance économique et la problématique de l’eau sont les principaux sujets commentés par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Aujourd’hui Le Maroc+ rappelle que depuis de longues années, le taux d’inflation national dépasse rarement 1,5%, ajoutant que les trois dernières années ont été marquées par un débat assez contradictoire mais très bénéfique sur le niveau de l’inflation dans notre pays.

Un premier camp est clairement pour une poursuite de la politique actuelle basée notamment sur la maîtrise de l’inflation, indique le quotidien, notant que le deuxième groupe est pour laisser filer le taux d’inflation à des taux beaucoup plus importants pour faciliter l’enclenchement d’une nouvelle dynamique économique où l’accès au financement devient nettement plus facile.

« Pour le moment, les deux camps ont des arguments solides, ce qui explique qu’un certain statu quo soit toujours en vigueur concernant l’inflation », fait-il remarquer.

+Akhbar Al Yaoum+ se fait l’écho d’un rapport du Haut-Commissariat au Plan (HCP), qui prévoit que l’économie nationale devrait enregistrer une croissance de 4,6% en 2021, après une récession de 7% au cours de l’année écoulée.

« Tenant compte d’une évolution de 4,7% prévue des impôts et taxes sur produits nets de subventions, le produit intérieur brut (PIB) devrait enregistrer une croissance de l’ordre de 4,6% en 2021 », indique le HCP qui vient de publier le Budget économique prévisionnel 2021.

En valeur, le PIB devrait progresser de 5,8%, précise la même source, notant que cette évolution fait ressortir une légère hausse de l’inflation, mesurée par l’indice implicite du PIB, de 1,1% au lieu de -0,1% en 2020.

De son côté, +L’Opinion+ souligne que « si les experts climatiques s’accordent sur le fait que les impacts des changements climatiques peuvent déjà être constatés sur le climat et l’évolution des ressources hydriques du Royaume, ils sont unanimes aussi à affirmer que le phénomène continuera à s’exacerber d’année en année ».

Le Maroc fait partie des « points chauds » où ces répercussions prendront la forme d’une augmentation des températures et d’une diminution des précipitations, prévient la publication, faisant savoir que cet état de fait risque de décapitaliser les actifs écologiques agricoles et forestiers.

Si le Maroc a tenté de jouer un rôle de mobilisation en organisant la Cop22 en 2016, il se doit de « préparer les décennies à venir en mettant toutes les chances de son côté pour mitiger les impacts climatiques négatifs et augmenter les chances de résilience de ses écosystèmes et de son cycle de l’eau ».

Maroc : la croissance économique devrait se situer à 4% en 2021 (Banque mondiale)

La Banque mondiale a estimé, jeudi, que la croissance de l’économie marocaine devrait se situer à 4% au titre de l’année 2021.Selon l’économiste principal de la Banque mondiale (BM) au Maroc. Javier Diaz Cassou, cette prévision est due principalement à la hausse de la valeur ajoutée agricole et le lancement du plan de vaccination contre la pandémie du Covid-19.

Le responsable de la BM, qui intervenait lors d’une table ronde dédiée à la présentation du rapport de suivi de la situation économique du Maroc, a constaté qu’après deux années de forte chute due essentiellement à la sécheresse et à la mauvaise pluviométrie, une récupération de la valeur ajoutée agricole est prévue pour le Maroc.

Et d’ajouter que ces prévisions tiennent aussi compte des annonces faites par les autorités marocaines concernant le plan de vaccination.

Avant ces annonces, le taux de croissance prévu était de 3,3%. Il a été révisé à la hausse par la suite à 4%, a-t-il précisé.

À moyen terme, la croissance s’accélérait progressivement, mais le rythme et la durée de la reprise sont sujets à une grande incertitude, relève le rapport de suivi, précisant que la reprise économique post-Covid-19 serait prolongée, le PIB réel ne revenant qu’à la tendance pré-Covid, au plus tôt, en 2022.

Le tourisme, quant à lui, devrait se redresser à un rythme plus lent suite aux éventuelles vagues ultérieures de Covid-19, ainsi qu’en raison de la réduction des revenus et de l’épargne des ménages.

Le Rapport de suivi de la situation économique du Maroc, intitulé « De la riposte d’urgence à la reprise » est un document semestriel du Département économique de la Banque mondiale.

Une mission de la FIFA installe le Comité de normalisation de la FIF à Abidjan

Une mission de la FIFA a procédé jeudi, à Abidjan, à l’installation du Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football (FIF), sensée assainir les textes statutaires et organiser l’élection du président de l’organisation, selon une note du ministère des Sports.

Cette mission de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA), comprenant M. Veron Mosengo Omba et Mme Solémalé Sarah, qui est arrivée la veille à Abidjan pour un séjour de deux jours, a rencontré jeudi le ministre ivoirien des Sports, Paul Claude Danho, à son Cabinet.

Elle a installé le Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football (FIF), composé de la femme d’Affaires ivoirienne Dao Gabala, l’ex-ministre ivoirien de la Sécurité Martin Bléou et Me Simon Abé.    

Le directeur des associations membres de la FIFA pour l’Afrique et les Caraïbes et la Senior Manager, a au cours d’une rencontre de la mission avec M. Danho, annoncé « l’installation ce jeudi  du Comité de normalisation », rapporte une note officielle postée sur la page Facebook du ministère des Sports.

Ce Comité est mis en place conformément à une décision de la FIFA prise le 24 décembre 2020 suite au blocage du processus de renouvellement des instances dirigeantes de la Fédération ivoirienne de football (FIF).

Cette mise sous tutelle « résulte du fait que les instances dirigeantes du football ivoirien ne sont pas parvenues à organiser une procédure électorale conforme aux exigences statutaires et réglementaires applicables à toutes les associations membres de la Fifa », a justifié l’organisation internationale du football.

Avec la mise sous normalisation, le Comité exécutif de la FIF qui est l’organe de gestion, « est relevé de ses fonctions ». De ce fait, le Comité de normalisation gère l’organisation, notamment les affaires courantes (l’administration et les charges courantes).   

Selon M. Veron, le Comité de normalisation a pour mandat la gestion des affaires courantes de la FIF, la mise « à plat des textes (règlement, statut et code électoral) afin d’y corriger les contradictions et dysfonctionnements relevés par la Commission d’enquête conjointe FIFA/CAF (Septembre-octobre 2020) et d’organiser l’élection du nouveau Comité exécutif ».  

Il a en outre précisé que « le Comité de normalisation n’aura pas à charge la gestion des projets de développement ». Le ministre des Sports a toutefois souhaité que le Comité accompagne la reprise du championnat national et la participation des équipes ivoiriennes aux compétitions continentales et internationales afin de soulager les clubs et les sportifs.

M. Danho a exprimé le vœu de l’Etat de Côte d’Ivoire, à savoir « le retour rapide à la normalité » de la FIF, tout en les rassurant, en ce qui le concerne, de sa disponibilité à tout mettre en œuvre afin que la normalisation se déroule le plus rapidement possible et dans les meilleures conditions.

Il a rappelé le cadre légal qui lie l’Etat ivoirien à la FIF, à qui un mandat appuyé par une convention d’objectifs pluriannuelle a été donné pour le développement du football en Côte d’Ivoire. Ce cadre fait d’ailleurs « obligation » à la tutelle d’avoir un regard privilégié sur les activités de la fédération.

Concernant la reprise des compétitions nationales, la mission a non seulement salué ce vœu, mais rappelé que la FIFA n’a jamais demandé l’arrêt de celles-ci malgré la crise, insinuant qu’elle a annoncé un soutien spécial Covid-19 pour aider les clubs.

« Sans club, il n’y a pas de FIFA, sans club, il n’y a pas de FIF », a déclaré M. Veron. Il a soutenu que les membres de cette administration provisoire sont choisis selon des critères de probité.

Législatives ivoiriennes: la CEI dévoile le chronogramme du processus électoral

Le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, a présenté jeudi à Abidjan le chronogramme des élections législatives ivoiriennes du 6 mars 2021, lors d’une rencontre avec les représentants des partis et groupements politiques.

« Nous allons publier la liste définitive des candidats le 31 janvier et ensuite transmettre cette liste au Conseil constitutionnel le 1er février 2021 », a indiqué M. Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, annonçant que la campagne est ouverte du 26 février au 04 mars 2021.

Depuis le 4 janvier 2021, la CEI, institution chargée d’organiser ces élections, réceptionne les candidatures. Le dépôt des candidatures qui s’achève le 20 janvier, est jugé court par l’opposition, mais les autorités avancent le respect des délais fixés par la Constitution.

Selon le calendrier, la campagne électorale, prévue sur une semaine, s’ouvre le 26 février et prend fin le 4 mars, après la phase de formation des commissaires locaux et des agents électoraux, qui a lieu sur trois semaines.     

« Nous proclamons les résultats provisoires le 09 mars », a-t-il fait savoir, soulignant qu’en cas d’éventuelles égalités parfaites entre les candidats, un nouveau scrutin aura lieu le 24 mars et le résultat sera proclamé le 25 mars 2021.  

En vue d’éviter l’homonymie, il est requis qu’on mette le numéro de la carte d’électeur dans le dossier de candidature, toutefois « ce n’est pas une condition de recevabilité mais des modalités pratiques d’exécution d’une tâche », a-t-il expliqué.

« Quand j’entends que c’est seulement aux militants du FPI (Front populaire ivoirien, parti fondé par Laurent Gbagbo) qu’on demande cela, ce n’est pas ça l’objectif », a-t-il dit, avant d’ajouter que « si tel est le cas on a dévié « .

« On a voulu faciliter la tâche à ceux qui payent, (car) le numéro de la carte est unique pour chacun. C’est pour cette raison que les agents ont demandé cela, ce n’est pas pour éliminer quelqu’un. Mais, si tel est le cas, portez les faits avec l’identité des personnes ayant posé cela à notre connaissance à l’effet pour nous d’en tirer toutes les conséquences », a-t-il rassuré.  

Interrogé par la presse en marge de la rencontre, Jean Gervais Tchéidé, représentant de EDS, coalition dont le référent politique est Laurent Gbagbo, a appelé à l’examen d’un report du scrutin, une révision du découpage électoral en raison des « disparités trop criardes », ainsi qu’un audit de la liste électorale.   

Pour ces élections législatives, il est fait obligation à chaque parti ou groupement politique de respecter le taux de 30% de sièges au profit des femmes selon les dispositions légales. L’opposition dans son ensemble a décidé d’aller pour ce scrutin en rang serré avec une stratégie commune.    

Signature d’un accord pour fournir des engrais spécialisés aux riziculteurs ivoiriens

Le ministère ivoirien de la promotion de la riziculture a signé jeudi à Abidjan lors d’une cérémonie, une convention tripartite avec Yara Côte d’Ivoire et Bayer West central Africa, deux géants internationaux exerçant dans le domaine de l’agriculture, pour approvisionner les riziculteurs ivoiriens en engrais spécialisés et en produits phytosanitaires.

«Cette signature de partenariat est très importante pour la Côte d’Ivoire. Ce partenariat va permettre de résoudre le problème d’approvisionnement des riziculteurs en engrais et en produits phytosanitaires », a souligné Gaoussou Touré, le ministre ivoirien de la promotion de la riziculture dans un discours prononcé à cette occasion.

Poursuivant, il a indiqué que l’autosuffisance alimentaire est un  « enjeu fort » pour la Côte d’Ivoire qui ambitionne d’être l’un des plus grands exportateurs africains de riz à l’horizon 2030.

 « Ces deux entreprises maîtrisent parfaitement tout ce qu’il faut pour le développement de l’agriculture », a-t-il estimé réaffirmant l’un des objectifs de son département ministériel qui est de passer d’une riziculture traditionnelle à une riziculture moderne en Côte d’Ivoire.

Avant lui, Kanigui Yéo, le directeur général de Yara Côte d’Ivoire, a assuré de la volonté de son entreprise à contribuer au développement économique de la Côte d’Ivoire.  «Nous venons avec des engrais spécialisés et des semences pour les riziculteurs ivoiriens. Nous venons également pour les former», a dit M. Yéo.

Il a ajouté que cette signature de partenariat n’est que le début d’une collaboration afin d’œuvrer à ce que la Côte d’Ivoire devienne autosuffisante en riz d’ici quelques années.

De son côté, Olivier Gierlichs, L’administrateur général de Bayer West central Africa a affirmé  que  « nous souhaitons fournir des produits de protection des plantes et également former les riziculteurs aux bonnes pratiques agricoles ». 

« Notre objectif est d’investir sur le long terme en Côte d’Ivoire. Nous sommes convaincus du potentiel de la Côte d’Ivoire car tout est là pour réussir  », a soutenu M. Gierlichs.

La Côte d’Ivoire qui ambitionne d’être autosuffisant en riz de bonne qualité avant 2025, a mis en place une stratégie nationale de développement de la riziculture (SNDR) sur la période 2020-2030. Le pays importe près de 1,5 million de tonnes de riz par an d’un coût d’environ 350 milliards FCFA.

Impôts ivoiriens: 2346,5 milliards Fcfa collectés en 2020, soit un taux de 102%

Les services des impôts en Côte d’Ivoire ont collecté au cours de l’année 2020 un montant de 2346,5 milliards de Fcfa sur un objectif de 2295,9 milliards Fcfa, soit un taux de réalisation de 102%.

Ce résultat, obtenu en dépit de la crise sanitaire de la pandémie de Covid-19, a été dévoilé par le directeur général des impôts, Sié Abou Ouattara, lors d’une présentation jeudi, aux journalistes, de l’annexe fiscale portant budget de l’année 2021.

En valeur absolue, il ressort « un excédent de 50,6 milliards Fcfa, a-t-il relevé, avant d’ajouter que la crise sanitaire de Covid-19 a causé une perte de 525 milliards Fcfa au niveau des services des impôts et de la douane.

M. Ouattara a toutefois souligné que « ces chiffres sont provisoires parce qu’il y a un certain nombre d’informations qui doivent se faire, (notamment) des opérations en écriture au niveau du trésor et qui devraient venir bonifier ces données ».

Cette performance « aurait pu être meilleure si on n’avait pas connu une situation difficile avec la pandémie de Covid-19 », mentionnant que l’agrégation de ce facteur n’a pas permis à l’administration fiscale d’exercer pleinement ses prérogatives.

Des services, dira-t-il, n’ont pratiquement pas travaillé dans des secteurs qui étaient les leurs, compte tenu de la pandémie. En outre, le gouvernement avait pris des mesures d’exonération et de suppression de certaines taxes.

Sur un exercice de 12 mois, « tous les services des impôts ont travaillé peut-être quatre à cinq mois », a-t-il poursuivi. Pour soutenir le budget-programme, les autorités ont réintroduit l’Impôt minimum forfaitaire (IMF), suspendu l’année précédente dans le cadre d’une réforme fiscale.  

Les prévisions pour l’exercice 2021 en termes de mobilisation des impôts ont été arrêtées par l’Etat. La direction générale des impôts devra mobiliser 2738,9 milliards de Fcfa pour le compte du budget-programme estimé à  8 621,1 milliards de Fcfa.

La ZLECAF est opérationnelle (responsable)

La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) est entrée dans sa phase opérationnelle.Son Secrétaire général, Wamkele Mene, a affirmé que « le voyage de l’Afrique vers l’intégration des marchés a commencé sérieusement avec le début des échanges commerciaux » depuis le 1er janvier 2021.

Au cours d’une conférence de presse virtuelle, hier mercredi, M. Mene a rejeté l’idée selon laquelle l’accord la ZLECAF est précipité, affirmant qu’il n’existe pas d’accord commercial où tous les membres sont prêts en même temps.

« Des pays comme le Ghana, l’Égypte et l’Afrique du Sud sont en fait prêts avec des infrastructures douanières requises pour assurer le démarrage d’échanges commerciaux significatifs », a-t-il déclaré, ajoutant que le Ghana a officiellement annoncé le 4 janvier dernier la première expédition de marchandises à exporter dans le cadre de la ZLECAF, un événement que d’autres pays reproduiront bientôt pour marquer l’étape.

« Le point le plus important que je veux souligner est que l’Afrique fait maintenant du commerce selon de nouvelles règles, de nouvelles préférences, parce que nous voulons construire un marché unique intégré sur le continent africain. Il faudra peut-être un certain temps avant que chacun d’entre nous en perçoive les avantages directs. Nous ne nous laisserons pas dissuader par nos détracteurs qui disent ne pas voir la preuve que les échanges commerciaux ont réellement commencé », a expliqué Mene.

Selon lui, l’intégration des marchés n’est pas un événement, mais un processus qui prend du temps, soulignant qu’il a fallu à l’Union européenne près de 60 ans pour atteindre son niveau d’intégration actuel.

« Je n’ai jamais entendu parler d’un accord commercial où tous les pays étaient prêts dès le premier jour […]. L’intégration des marchés africains prendra du temps, mais il faut bien commencer quelque part », a-t-il déclaré.

L’accord commercial continental devait officiellement entrer en vigueur le 1er juillet 2020, mais il a été reporté de six mois en raison de la pandémie de Covid-19.

La ZLECAF offre à l’Afrique la possibilité de créer la plus grande zone de libre-échange du monde, avec le potentiel de réunir plus de 1,2 milliard de personnes et d’ouvrir une nouvelle ère de développement. Elle a également le potentiel de générer toute une série d’avantages en favorisant la création d’échanges commerciaux, la transformation structurelle, l’emploi productif et la réduction de la pauvreté.

Sur les 55 pays du continent, seule l’Érythrée doit encore signer l’accord, qui a déjà été ratifié par 34 États membres.

Par l’intermédiaire de son Centre africain pour la politique commerciale (ATPC), la Commission économique pour l’Afrique (CEA) a travaillé avec la Commission de l’Union africaine (CUA) et les États membres afin d’approfondir l’intégration commerciale de l’Afrique et de mettre en œuvre efficacement l’accord par le biais de la promotion des politiques et de l’élaboration de stratégies nationales.

La CEA travaille également avec le Centre du commerce international (ITC), la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) et des experts commerciaux indépendants, avec le soutien financier de l’Union européenne, pour soutenir la mise en œuvre de l’accord de libre-échange africain sur tout le continent.

Covid-19 : L’UA obtient 270 millions de doses de vaccin

L’Union africaine (UA) a acquis 270 millions de vaccin contre la Covid-19.L’équipe spéciale de l’UA qui a fait l’acquisition, confirme le président en exercice de l’organisation continentale, Cyril Ramaphosa.

Il a rappelé que cette structure de l’UA, dénommée « AVATT », a été créée en août dernier  pour acquérir les vaccins dans le cadre de la lutte contre la pandémie dont le premier patient a été identifié en Égypte en février 2020.

Selon le président sud-africain, au moins 50 millions des 270 millions de doses seront disponibles entre avril et juin 2021.

« Il y a un long chemin à parcourir. Mais, nous constatons maintenant des progrès dans notre effort commun pour vaincre cette maladie », a-t-il déclaré, ajoutant : « Je tiens à féliciter les membres de l’équipe spéciale de l’Union africaine pour l’acquisition de vaccins en Afrique, Afreximbank, les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies et tous ceux qui ont travaillé sans relâche pour obtenir ces vaccins pour les populations africaines ».

Attaque contre les casques bleus ivoiriens: le bilan s’alourdit à quatre morts

Le bilan provisoire de trois morts de l’attaque terroriste perpétrée à 95 km au sud de Tombouctou au Mali contre un détachement des casques bleus ivoiriens de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-Unies pour la stabilisation au Mali ( MINUSMA), s’est alourdit à quatre morts avec le décès du sergent-chef Doumbia Yacouba de l’armée de terre qui a succombé pendant son transfert à l’hôpital.

L’information a été donnée jeudi dans un communiqué par l’Etat-major général des Forces armées de Côte d’Ivoire ( FACI).  « Le sergent-chef Doumbia Yacouba de l’Armée de Terre, blessé au cours de cette attaque, a succombé à ses blessures pendant son transfert à l’hôpital. Le bilan s’établit désormais à quatre casques bleus décédés et trois blessés», a fait savoir le communiqué signé par le chef d’Etat-général des armées, le général de corps d’armée  Lassina Doumbia. 

Mercredi, aux environs de 12h30 ( heure locale et GMT), un détachement de casques bleus ivoiriens engagés au sein de la MINUSMA en mission de reconnaissance, a été l’objet d’une attaque d’un groupe armée terroriste à 95 km environ au Sud de Tombouctou.

Sénégal : baisse du chiffre d’affaires dans l’industrie

Le chiffre d’affaires dans l’industrie au Sénégal a fléchi de 7,2% au troisième trimestre 2020, comparativement à celui de la même période de 2019.Cette évolution fait suite à la baisse du chiffre d’affaires dans la quasi-totalité des sous-secteurs de l’industrie, rapporte une note de l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD), parvenu jeudi à APA.

Cependant, souligne le document, il est noté un relèvement du chiffre d’affaires dans les industries textiles et d’habillement, du papier et carton, de production d’électricité, gaz et eau, ainsi que celui des industries extractives.

Par ailleurs, informe l’ANSD, le chiffre d’affaires est demeuré quasi stable sur les trois premiers trimestres de 2020, relativement à celui de la période correspondante en 2019.

Elections ougandaises, une question générationnelle

L’enjeu est énorme à un moment où des millions d’Ougandais sur les 18.103.603 électeurs inscrits font la queue pour voter aux élections générales historiques de jeudi.Il y a eu des tensions avant le vote avec des partisans de l’opposition qui se sont affrontés avec les forces de sécurité, après que la commission électorale a interdit les rassemblements, en raison de nouvelles craintes concernant la propagation du coronavirus.

Le vote pour la présidence qui oppose le vétéran Yoweri Museveni, au pouvoir depuis 1986 et Robert Kyagulanyi Ssentamu, également connu sous son nom d’artiste Bobi Wine, est un enjeu important.

Le fossé entre Museveni, 76 ans et Wine, 38 ans, a transformé ces joutes électorales en une compétition générationnelle entre la vieille garde et une jeune génération de nouveaux politiciens qui étaient des tout-petits la dernière fois que le changement est arrivé en Ouganda.

De nombreux analystes estiment que Museveni représente tout ce qui est vieux en Ouganda, un pays qu’il domine depuis son arrivée au pouvoir après une « guerre de brousse » qui a renversé le leader indépendantiste Milton Obote.

Avant l’ascension de Museveni à la présidence, l’Ouganda avait été embourbé dans un cycle apparemment sans fin de bouleversements politiques, notamment les huit années chaotiques sous le dictateur militaire Idi Amin, qui avait renversé Obote en 1971.

Après l’éviction d’Amin en 1979, Obote était revenu à la présidence, mais les vestiges d’instabilité, de corruption et de mauvaise gouvernance étaient des « taches tenaces » que le système avait du mal à effacer.

Un vide politique était là, qui avait besoin d’être comblé lorsque le Mouvement de résistance nationale (NRM) de Museveni a pris le pouvoir, promettant une rupture radicale d’avec le passé.

Après avoir été élu pour quatre mandats de cinq ans depuis que l’Ouganda a adopté la démocratie au milieu des années 1990, Museveni se présente à nouveau à la présidence.

Au cours de son règne de près de 35 ans sur la politique ougandaise, Museveni a côtoyé six présidents des Etats-Unis et s’il remporte un cinquième mandat, il travaillera avec Joe Biden, le nouvel occupant de la Maison Blanche.

Il a promis d’accepter le résultat du vote, quelle qu’en soit l’orientation.

Museveni est largement reconnu pour avoir dirigé l’Ouganda pendant de longues périodes de stabilité, mais a été critiqué pour l’échec des politiques économiques, la répression des opposants politiques, la corruption et une culture de favoritisme politique.

Une étude récente de la société de protection de la vie privée Surfshark suggère que l’Ouganda est le 15ème pays africain à avoir restreint l’accès aux médias sociaux, en raison des élections depuis 2015.

Une panne d’Internet a été observée le jour du scrutin en Ouganda, où de longues files d’attente devant les bureaux de vote ont été notées tôt ce jeudi.

Au cours des cinq dernières années, le Burundi, le Cameroun, la Guinée équatoriale, le Gabon, la Gambie, la Guinée, le Togo, la Tanzanie, le Bénin, la RDC, le Malawi, le Mali, la Mauritanie et la Sierra Leone ont également restreint l’accès aux médias sociaux en raison d’élections, selon la même étude.

Le facteur « nouveau Vin » dans la politique ougandaise

Le principal challenger de Museveni à la présidence en 2021 a été présenté comme une bouffée d’air frais, « un vin nouveau dans la vieille bouteille de la politique ougandaise ».

Bobi Wine, une pop star devenu politicien et député est considéré comme l’antithèse directe de Museveni, non seulement sur le plan générationnel, mais aussi à bien des égards.

Le jeune homme qui présente au président en poste son défi électoral le plus dur depuis des décennies a une énergie brute qui s’identifie facilement à la jeunesse avec laquelle il partage la même génération.

C’est un Wine provoquant à souhait qui semble loin d’être intimidé, bien qu’il ait été victime de violentes répressions, de harcèlement, d’arrestations et de quasi-accidents signalés dans sa vie dans les mois et les semaines précédant le jour des élections.

20ème d’au moins 33 frères et sœurs dans une maison polygame, les débuts humbles de Wine semblent lui donner l’inspiration pour faire l’inimaginable – déraciner Museveni, un homme qui est arrivé au pouvoir, alors que Bobi n’avait que deux ans à peine.

« Cela suffit pour indiquer que Museveni est ici depuis plus longtemps que nécessaire. Les bébés des premières années du NRM sont tous devenus grands maintenant et peuvent gérer les affaires du pays, il est donc temps pour Museveni de quitter la scène », a déclaré un partisan du National Unity Platform, le parti dirigé par Wine.

Wine a promis du travail à l’armée de jeunes Ougandais sans emploi et à lutter contre la pauvreté, tandis que Museveni s’est engagé à lutter contre la corruption et à remettre en marche une économie en difficulté, s’il est élu.

Mais il y a dans cette élection, plus que de simples promesses et vœux – c’est une question générationnelle.

Selon les propres estimations du gouvernement, quatre jeunes sur six sont des chômeurs sans emploi, un chiffre élevé pour un pays dont la population est la plus jeune d’Afrique, les ¾ de la population ayant moins de 30 ans d’âge.

Cette donne peut être cruciale dans le résultat de cette compétition générationnelle.

Les criquets pèlerins poursuivent leur migration en Afrique de l’Est (FAO)

Des essaims de criquets immatures continuent de migrer vers le sud à partir de différentes zones de reproduction en Afrique de l’Est, a annoncé mardi l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).Dans son rapport sur la situation relative aux criquets pèlerins, la FAO a évoqué la migration d’essaims immatures de l’est de l’Ethiopie et du centre de la Somalie vers le sud de l’Ethiopie et le nord du Kenya.

Elle a également indiqué que quelques essaims immatures avaient récemment atteint le district de Mwanga dans le nord-est de la Tanzanie.

« Au Kenya, des essaims immatures continuent d’arriver et de se propager dans tout le nord. Jusqu’à présent, des essaims sont présents dans les quatre comtés de Wajir, Garissa, Marsabit et, plus récemment, Isiolo », a déclaré la FAO.

« La reproduction se poursuit et des bandes larvaires sont présentes dans le sud-est du Kenya près de Taita Taveta et le long de la côte ».

En Ethiopie, selon la FAO, des essaims immatures se sont concentrés le long de la parrtie est des hauts plateaux de la région de Harar dans la région d’Oromia, en route vers les régions du sud du pays, notamment les régions du sud de la région de la vallée du Rift.

La mise à jour de la situation a aussi indiqué qu’il y avait des mouvements transfrontaliers de criquets dans les zones autour du nord-ouest de la Somalie et le long de la frontière sud avec le Kenya.

L’agence des Nations Unies a appelé tous les pays à maintenir les opérations d’enquête et de contrôle nécessaires pour réduire la migration et la reproduction.

Il a également averti que des conditions sèches dans certaines zones où les essaims arrivent pourraient faciliter leur propagation dans le sud de l’Éthiopie et le nord du Kenya.

Il existe un risque modéré que quelques essaims atteignent le centre du Kenya et peut-être le sud-ouest ainsi que le nord-est de la Tanzanie, l’est de l’Ouganda et le sud-est du Soudan du Sud en janvier, selon la FAO.

« Une fois que les essaims arrivent dans les zones favorables, ils vont mûrir et pondre des œufs qui vont éclore et provoquer la formation de bandes larvaires en février et mars », a ajouté la FAO, qui réaffirme son engagement à prendre des mesures de contrôle qui, selon elle, devraient se poursuivre dans tous les pays touchés en Afrique de l’Est.

L’année dernière a été témoin de la plus grave épidémie de criquets pèlerins ces dernières années ; elle s’est propagée à travers l’Afrique de l’Est, posant une menace sans précédent sur la sécurité alimentaire.

Centrafrique: un casque bleu rwandais tué

Un soldat de la paix rwandais a été tué et un autre légèrement blessé en République centrafricaine (RCA) lors de nouveaux affrontements avec des groupes armés, a confirmé un communiqué de la mission d’intervention militaire de l’ONU.Le communiqué de la MINUSCA indique que la coalition rebelle a lancé mercredi matin une attaque dans les environs de la capitale, Bangui.

Selon la MINUSCA, les milices armées sont accusées d’abus massifs contre la population locale, en extorquant notamment de l’argent aux marchands et en s’attaquant aux civils.

Elle a déclaré que l’attaque avait été repoussée par les casques bleus, en collaboration avec les forces armées centrafricaines, ajoute le communiqué.

Le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU en République centrafricaine, par ailleurs patron de la MINUSCA, Mankeur Ndiaye, a fermement condamné les attaques des groupes armés anti-Balaka, UPC, 3R et MPC et leurs alliés politiques, notamment l’ancien Président de la RCA, François Bozizé.

« La Mission les tient responsables des conséquences de ces violences sur la population civile et souligne que les attaques contre les soldats de la paix peuvent être considérées comme des crimes de guerre et être poursuivies en justice », indique le communiqué.

Au début du mois dernier, le Rwanda a déployé des troupes spéciales de protection en RCA, dans le cadre d’un accord bilatéral sur la défense.

Le déploiement répond au  « ciblage du contingent des Forces de défense du Rwanda (RDF) sous la force de maintien de la paix de l’ONU par des rebelles soutenus par François Bozizé ».

A de nombreuses reprises, les troupes rwandaises en RCA ont été ciblées par des groupes armés dans ce pays.

A l’heure actuelle, la Force de défense du Rwanda est l’un des plus gros contributeurs de troupes à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) depuis 2014.

Covid-19: Le Lesotho entre dans un confinement total de 14 jours

Le Lesotho est entré jeudi dans le premier jour d’un confinement total de deux semaines imposé par le gouvernement en début de semaine, en réponse à un pic de cas et de décès du coronavirus.Le confinement, annoncé mardi par le Premier ministre Moeketsi Majoro, est entré en vigueur jeudi à minuit. La mesure signifie que tout le monde devrait rester à la maison et que seuls ceux des services essentiels, tels que la santé, les secteurs financiers et funéraires, ainsi que les fournisseurs de nourriture et de carburant seraient autorisés à opérer au cours des 14 prochains jours.

Les déplacements dans le pays ne seraient pas autorisés, sauf pour des raisons médicales ou pour acheter de la nourriture et du carburant.

Il n’y aura pas de voyage à l’étranger jusqu’au 28 janvier, sauf pour ceux qui ont des visas pour les pays dans lesquels ils devaient se rendre, ainsi que des certificats Covid-19 négatifs.

Aucun étranger ne serait autorisé à entrer au Lesotho pendant la même période, selon les mesures de confinement.

Un maximum de dix personnes serait autorisé aux funérailles, tandis que tous les autres rassemblements publics sont interdits jusqu’au 28 janvier également.

Le confinement total intervient à un moment où le Lesotho enregistre une augmentation des infections au cours de la semaine dernière, avec des cas quotidiens moyens passant de 100 à 800.

Le pays a à ce jour enregistré plus de 5.900 cas de Covid-19 et 85 décès depuis avril 2020.

Covid-19 et faits divers en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA titrent principalement sur la stratégie vaccinale présentée par les autorités et des sujets de faits divers, dont le procès de l’affaire d’une jeune fille morte par overdose.Le Quotidien présente « le plan de Macky » pour la vaccination contre la Covid-19. La première phase vise à vacciner 90% des cibles prioritaires avant fin mars 2021. La seconde va de son côté toucher 90% de la population avant fin mars 2022, souligne encore le journal.

« L’Etat entame la vaccination avant fin mars », note L’AS là où Sud Quotidien relève une « guerre des vaccins » dans la croisade contre la pandémie. Mais, le journal note que le Sénégal privilégie le vaccin chinois.

Dr Annette Seck, directrice de la Pharmacie nationale d’approvisionnement (PNA), déclare cependant qu’il n’y a « pas de chambres froides au Sénégal pour conserver des vaccins à -80 degrés ». De même, insiste l’épidémiologiste Daouda Ndiaye, un « vaccin peut être efficace dans un pays et ne pas l’être dans un autre ».

Vox Populi, qui rapporte les « cinq commandements » de Macky  Sall pour contenir « la seconde vague meurtrière » de la Covid-19, titre en même temps sur l’affaire de la mort par overdose de Hiba Thiam dans le quartier chic des Almadies, à Dakar. Présente au procès comme partie civile, sa famille « réclame un milliard (FCFA) à Dame Amar et compagnie ». Mais à en croire le quotidien, les prévenus filent vers la liberté si le juge suit le procureur qui a requis huit mois de prison ferme, qu’ils ont déjà purgés.

L’Observateur informe que la liberté provisoire a été accordée à « Dame Amar, Poupette, Diadia Tall, Nekh et Cie ». Walf Quotidien livre de son côté les « confessions intimes de +fils à papa+ devant la barre » du tribunal correctionnel de Dakar.

Sur un autre fait divers et pas des moindres, L’Observateur note qu’il « y a signe de vie » dans la disparition de Diary Sow, la meilleure élève du Sénégal en 2018 et 2019. Les sources du journal appellent toutefois à « éviter de compromettre les efforts de la police à ce stade de l’enquête ». Elles lancent par ailleurs « un appel au calme, à la sérénité parce qu’il y a des raisons d’espérer ».

Sous le titre « Sur la piste des 675 kilos de cocaïne interceptés », Libération fait des révélations sur une saisie record de drogue à Ngaparou, une localité côtière de l’ouest du Sénégal à environ 80 km de Dakar. Le journal informe que les gendarmes « mènent discrètement une vraie chasse à l’homme sur la Petite-Côte », « plusieurs expatriés (étant notamment) impliqués ».

Le Soleil fait une immersion dans le conflit centrafricain et constate que la capitale Bangui est devenue « l’enfer ». Le quotidien national raconte un « assaut brusque, brutal et sanglant des rebelles de Bozizé contre Touadéra (président réélu) repoussé par les forces de la Minusca commandées par Mankeur Ndiaye », ancien ministre sénégalais des Affaires étrangères.

En football, Record titre sur De Laurentis, le président du club napolitain du défenseur international sénégalais Kalidou Koulibaly, convoité par les plus grands clubs d’Europe. Mais « qui n’offre pas plus de 73 milliards (FCFA) peut l’oublier », a prévenu le président du club italien.

Economie et développement au menu des quotidiens marocains

Le futur pôle économique de Dakhla, les soft skills et la présence des entreprises marocaines en Afrique sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce jeudi.+Aujourd’hui le Maroc+ constate que « des liaisons aériennes quotidiennes plus fréquentes, des investisseurs qui arrivent, des représentations diplomatiques plus nombreuses…, Dakhla est la nouvelle star montante ».

« La capitale d’Oued Eddahab a tout pour plaire et pour être un véritable futur pôle économique. Beaucoup voient dans cette ville une « future Tanger », ajoute la publication. Dans quelques années, la ville sera dotée d’un port parmi les plus grands et les plus modernes du Maroc et d’Afrique et dont les travaux de construction devraient démarrer en 2021, assure le journal, soulignant que ce port fera de la ville un hub pour les échanges entre le Maroc, l’Afrique et le monde.

« Il appartient maintenant aux responsables territoriaux ainsi qu’aux opérateurs économiques de la ville et de la région de planifier intelligemment l’évolution dans les années à venir », conclut-il.

+L’Économiste+ indique que le Maroc doit rassurer, aujourd’hui et plus que jamais, sur le risque RH, faisant savoir que les investisseurs demandent de plus en plus de techniciens et du personnel qualifié, en quantité suffisante.

Les tendances actuelles de l’emploi font ressortir des secteurs clés comme l’Offshoring, les IT, les Banques ou encore l’automobile, relève le quotidien, notant que ces compétences dont il est question ne s’apprennent pas uniquement à l’école.

« Elles reposent en fait sur la personnalité et les soft skills, mais aussi sur les capacités d’improvisation et de renouvellement permanents. L’adage le dit bien : il n’y a de richesses que d’hommes », fait-il observer.

+Libération+ se fait l’écho d’une déclaration du président de la commission Afrique à la Confédération générale des entreprises au Maroc (CGEM), Abdou Diop qui a affirmé que les entreprises marocaines sont présentes dans plus de 45 pays africains. Une présence réussie grâce à une approche pragmatique, prudente et progressive.

« Les entreprises marocaines sont présentes dans plus de 45 pays africains. Elles ont construit depuis une vingtaine d’années, des relations économiques très porteuses avec les différents pays du continent. Ces relations se sont consolidées au fil des années en adoptant une approche pragmatique, prudente et progressive », a-t-il souligné.

Selon lui, ces relations ont débuté avec des exportations/importations dans une approche de commerce et avec les pays les plus proches sur le plan géographique et culturel, à savoir le Maghreb, l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

Trois casques bleus ivoiriens tués par des terroristes au Mali

Trois casques bleus ivoiriens de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) ont été tués et quatre autres ont été blessés lors d’une attaque terroriste perpétrée mercredi aux environs de 12h30 ( heure locale et GMT) à 95 km environ au sud de Tombouctou (Mali), a annoncé l’Etat-major général des forces armées de Côte d’Ivoire ( FACI) dans un communiqué.

«  Pour l’heure, le bilan fait état de trois (03) casques bleus ivoiriens tués et de quatre (04) autres blessés», rapporte la communiqué signé par le chef d’Etat-major général des armées, le général de corps d’armées Lassina Doumbia.

Selon l’Etat-major des FACI, cette attaque terroriste  a consisté en l’emploi d’engin explosif improvisé (EEI) par les terroristes au contact duquel un des véhicules blindés a explosé, et de tirs directs. 

« Des renforts aériens constitués d’hélicoptères d’attaque et d’aéronefs médicalisés ont été immédiatement déployés sur le terrain en vue de procéder à un ratissage de la zone d’une part, et évacuer les blessés vers les structures médicales, d’autre part », a fait savoir le général Doumbia assurant que l’ennemi a été repoussé.

Dans un autre communiqué du ministère ivoirien de la défense, le premier ministre, ministre de la défense Hamed Bakayoko s’est incliné devant la mémoire de ces soldats ivoiriens tombés au champ d’honneur et a réaffirmé la détermination du gouvernement ivoirien à œuvrer dans le cadre de la MINUSMA à la restauration de la paix et de la stabilité au Mali.

 Les soldats ivoiriens tués lors de cette attaque sont le sergent-chef Bakayoko Adama du 3ème bataillon d’infanterie, le sergent Guiegui Armand du 1er bataillon d’infanterie et le caporal Bamba Moustapha des forces spéciales.

Drogba annonce sa « difficile » séparation d’avec Lalla Diakité, son épouse

L’ex-international ivoirien de football, Didier Drogba, annonce sa « difficile » séparation d’avec Lalla Diakité, son épouse malienne, après 20 ans de vie commune, sur son compte Instagram.

« Je n’ai pas l’habitude de discuter de ma vie privée, mais en raison de spéculations dans les médias, aujourd’hui, je vais confirmer que malheureusement, après 20 ans ensemble Lalla et moi, avons pris la difficile décision de nous séparer l’année dernière », a écrit Drogba.   

Toutefois, l’ancien buteur de Chelsea assure-t-il, « nous demeurons très proches et notre objectif principal a été nos enfants et de les protéger ainsi que la vie privée de la famille », dans ce même post. 

Cette annonce sur son compte Instagram intervient après la publication d’une vidéo sur les réseaux sociaux, mettant en scène Didier Drogba avec une femme sur un lit. L’ex-footballeur a poussé un cri à la suite d’une morsure de cette dernière à l’épaule.

Sur les réseaux sociaux, une version de l’entourage de Drogba explique qu’il s’agit d’une « séquence » extraite d’une publicité qui devrait très prochainement être diffusée dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19. 

Royal Air Maroc relie Dakhla à Paris

La compagnie aérienne marocaine, Royal Air Maroc lance, à compter du 12 février prochain, sa nouvelle ligne directe Paris-Dakhla, en étroite collaboration avec l’Office National Marocain du Tourisme (ONMT), indique un communiqué de la RAM, parvenu mercredi à APA.Grâce à cette nouvelle route aérienne, la compagnie nationale reliera, pour la première fois, le continent européen (à l’exception des Iles Canaries) à la ville de Dakhla, en moins de 04H30 de vol. Deux fréquences par semaine sont proposées les mardi et vendredi.

Les vols au départ de Paris sont programmés à 09H45 (heure locale), pour une arrivée à Dakhla à 14H25 (heure locale). Les vols au départ de Dakhla sont programmés à 15H25 (heure locale) pour une arrivée à Paris à 19H45 (heure locale).

L’ONMT a choisi d’activer cette route avec Royal Air Maroc afin d’impliquer la compagnie nationale sur ce créneau touristique significatif pour la relance du secteur. « Royal Air Maroc a toujours accompagné le tourisme marocain. En ces temps de crise, il est nécessaire de travailler ensemble pour la relance de ce secteur stratégique pour notre pays. Cette nouvelle ligne directe permettra de faire profiter les visiteurs internationaux de la ville de Dakhla et de l’expérience Maroc dès l’embarquement à Paris. », souligne le Président Directeur Général de la RAM, Abdelhamid Addou, cité pat le communiqué.

Avec des jours et des horaires de vol adaptés aux besoins des voyageurs, cette liaison permettra de renforcer et faciliter la connexion entre la France, grand marché émetteur de touristes et Dakhla, destination touristique en vogue, souligne la même source.

Vive polémique autour d’une vidéo intime de Didier Drogba sur la toile

Une vive polémique des internautes s’est emparée mercredi de la toile après la diffusion d’une courte vidéo de l’ex-footballeur international ivoirien Didier Drogba en compagnie d’une jeune dame.

En effet, dans cette vidéo de moins de deux minutes, l’on voit l’ancien capitaine de la sélection ivoirienne de football, couché torse nu sur un lit avec cette jeune dame elle aussi torse nu visiblement, qui le mord sur son épaule.

 « Tu dis à personne. Regarde-moi ça. Elle est positive, elle veut me contaminer en me mordant », a affirmé la star ivoirienne du ballon rond poussant un grand cri avec un brin d’humour. Sur la toile, des internautes se sont offusqués de cette vidéo de l’ex-attaquant vedette de Chelsea dénonçant cette publication alors que d’autres, ses inconditionnels fans, ont volé à son secours, avec des arguments pour sa défense. 

De son côté, Didier Drogba n’a pas à tarder à réagir  sur son compte Instagram.  « Je n’ai pas l’habitude de discuter de ma vie privée. Mais en raison des spéculations dans les médias aujourd’hui, je vais confirmer que malheureusement, après 20 ans ensemble, Lalla (son épouse) et moi, avons pris la décision difficile de nous séparer l’année dernière. Nous demeurons très proches et notre objectif principal a été nos enfants et de les protéger ainsi que la vie privée de la famille », s’est justifié Didier Drogba sur Instagram. 

Cette polémique autour de Didier Drogba intervient dans un contexte de crise à la Fédération ivoirienne de football ( FIF), une institution où il est l’un des candidats déclarés pour l’élection à la présidence. 

Pour résoudre cette crise liée à l’élection à la présidence de la FIF, la Fédération internationale de football association ( FIFA) a décidé de mettre en place un comité de normalisation.

Cacao ivoirien: une « grève illimitée » contre le blocage de la commercialisation annoncée

Trois organisations syndicales de la filière cacao en Côte d’Ivoire, premier producteur mondial, annoncent une « grève illimitée » à partir de lundi pour protester contre le blocage de la commercialisation de leurs produits.

Dans un préavis de grève adressé au ministre de l’Agriculture et du développement rural, ces trois organisations syndicales indiquent être confrontées, depuis le 17 novembre 2020 à un blocage de la commercialisation de leurs produits.

Il s’agit du Syndicat national agricole pour le progrès en Côte d’Ivoire (SYNAPCI), de l’Association nationale des producteurs de café-cacao de Côte d’Ivoire (ANAPROCI) et du Syndicat national des exploitants agricoles de Côte d’Ivoire (SYNEAGRI-CI).

Joint au téléphone, mercredi, Kanga Koffi, le président de l’ANAPROCI, a déclaré que « la grève est maintenue et elle aura bel et bien lieu à partir du lundi 18 janvier 2021 », ajoutant que les gens vont constater comment cela va se mener, sans autres précisions.

Ces trois organisations professionnelles agricoles (OPA) qui clament avoir « interpellé les autorités compétentes », disent « constater que le problème de la commercialisation demeure, pire, elle s’est aggravée et devient préoccupante ».

Elles notent que le prix bord champ, fixé à 1.000 Fcfa/Kg, « n’est pas respecté dans la quasi-totalité des zones de production de café-cacao ». Selon des producteurs, le kilogramme est cédé à 850 Fcfa ou 900 Fcfa.

Le blocage de la commercialisation est notamment dû au fait que les exportateurs ne prennent presque plus le cacao des producteurs, ce qui constitue un énorme préjudice pour eux, dans un contexte marqué par ailleurs par la Covid-19.

Les producteurs regroupés au sein de ces faîtières attendent un soutien du Conseil café-cacao, l’organe de régulation de la filière. Ils souhaitent le paiement des arriérés du report de stock de la campagne 2016-2017, suite à la mévente du café-cacao sur le marché mondial.

En outre, ces trois syndicats dénoncent « un appui clanique de certaines OPA par le Conseil café-cacao en violation des dispositions fixant les règles relatives à la commercialisation du café-cacao et à la régulation de la filière ».

Moussa Koné, président du SYNAPCI, à l’instar des autres leaders syndicaux, reproche aux autorités compétentes « une mauvaise gestion des acquis des producteurs de café-cacao et des fonds alloués à certaines de ces sociétés, à savoir la SIFAC-COOP » et d’autres structures.

La Côte d’Ivoire et le Ghana qui cumulent plus de 60% de la production mondiale de cacao, ont mis en place un mécanisme de Différentiel de revenu décent (DRD) de 400 dollars, visant à relever le revenu des paysans.

Des industriels, des chocolatiers et des négociants ont, selon le Conseil café-cacao, commencé à faire un jeu » et user des « stratégies » pour ne pas payer le Différentiel de revenu décent, un mécanisme visiblement grippé par la pandémie de Covid-19.  

Des producteurs de cacao en Côte d’Ivoire, qui reprochent à des industriels de « contourner » le mécanisme de différentiel de revenu décent, ont menacé début décembre 2020 à Yamoussoukro, de « boycotter » leur programme de durabilité.  

Barrage sur le Nil : l’Ethiopie accuse ses voisins de freiner les négociations

L’Ethiopie a accusé le Soudan et l’Egypte de freiner délibérément l’avancement des négociations trilatérales sur le Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) en cours de construction sur le Nil.Le porte-parole du ministère éthiopien des Affaires étrangères, l’ambassadeur Dina, a déclaré que les deux pays suivent un système leur permettant de porter les questions relatives au GERD devant le Conseil de sécurité des Nations unies s’ils le peuvent, ou d’attendre le remplacement de l’actuel président de l’Union africaine.

Dimanche dernier, le Soudan a exprimé des réserves quant à sa participation aux discussions virtuelles qui devaient se tenir ce week-end sur le remplissage et l’exploitation du barrage, selon le ministère éthiopien de l’Eau, de l’Irrigation et de l’Energie.

Le ministère a déclaré que le Soudan a soumis une demande aux trois pays de tenir une réunion avec les experts et les observateurs de l’UA, rejetant les pourparlers trilatéraux avec l’Ethiopie et l’Egypte.

L’Ethiopie et l’Egypte ont accepté les pourparlers bilatéraux avec les experts et les observateurs de l’UA, conformément à la demande de Khartoum.

Cependant, le Soudan a proposé une idée différente dimanche dernier et a annoncé sa décision de ne pas tenir de discussions bilatérales sauf si l’autorité des experts et des observateurs de l’UA est clairement définie et préparée conjointement par les trois pays.

Le ministère soudanais des Ressources en eau et de l’Irrigation a déclaré la semaine dernière que Khartoum que les négociations devraient avoir lieu avec la médiation de l’Union africaine.

En conséquence, les pourparlers virtuels qui devaient avoir lieu dimanche dernier entre les responsables d’Ethiopie, d’Egypte et du Soudan pour résoudre les différends relatifs au remplissage et au fonctionnement du GERD n’ont pas eu lieu.

Le GERD, un barrage hydroélectrique de 145 mètres de haut, dont la construction est achevée à 75%, est source de graves tensions entre les trois pays au cours des sept dernières années. Les précédents échecs des pourparlers n’ont fait qu’accroître les tensions.

Alors que l’Ethiopie poursuit la construction de ce qu’elle décrit comme un projet stratégique national, la question est de savoir « quand » et non « si » le GERD entrera en service.

Khartoum devrait se ranger du côté d’Addis-Abeba pendant ces pourparlers afin de garantir des conditions favorables sur sa propre source d’approvisionnement en eau.

Une fois les pourparlers terminés, Addis-Abeba prévoit que le GERD lui donnera un poids géopolitique important sur ses voisins en aval, renforçant ainsi son influence dans la région.

Af’Sud/Covid-19: un scientifique dénonce la désinformation sur les vaccins

Le scientifique sud-africain, Salim Abdool Karim, a condamné mercredi la désinformation autour des vaccins contre le coronavirus.A son avis, les informations inexactes entourant les vaccins devraient cesser pour aider à vacciner la population avec succès.

Le président Cyril Ramaphosa a déclaré que son pays a obtenu 20 millions de doses du vaccin contre la Covid-19, un premier lot pour vacciner les Sud-Africains afin de créer une « immunité collective » contre la maladie.

Bien que cela ne suffise pas pour vacciner la totalité des 50 millions d’habitants, le programme de vaccination sera entravé par la désinformation généralisée colportée sur les réseaux sociaux, selon M. Karim.

Les gens doivent « cesser de semer la peur autour du vaccin », a déclaré le scientifique, qui préside le comité consultatif ministériel du pays sur la Covid-19.

« Il y a généralement trois groupes de personnes qui hésitent à prendre les vaccins. Le premier groupe n’en sait tout simplement pas assez sur le sujet. Le deuxième groupe est préoccupé par la désinformation et lit des choses qui ne transmettent pas l’information avec exactitude. Le troisième groupe est composé de personnes délibérément anti-vaccins et que ce groupe finissait souvent par répandre la désinformation
», a expliqué M. Karim.

Il a fait remarquer que si personne n’est obligé de se faire vacciner, les gens doivent être correctement informés.

L’Afrique du Sud devrait commencer à déployer ses vaccins ce mois-ci, en utilisant les 20 millions de doses initiales acquises.

Karim et le médecin américain Anthony Fauci, ont remporté conjointement le prix John Maddox 2020 pour avoir défendu la science dans le contexte de la pandémie de Covid-19.

Ce prix, créé en 2012 par l’organisation caritative « Sense About Science » et la revue scientifique Nature, honore « les personnes qui ont contribué à promouvoir une science et des preuves solides malgré les hostilités ».

Covid-19: Le Malawi déclare l’état de catastrophe nationale

Le Mali a déclaré l’état de catastrophe nationale face à la hausse des cas de coronavirus.Le président Lazarus Chakwera qui a pris la décision, a aussi lancé un appel à l’aide pour faire face à la recrudescence des cas de Covid-19 dans ce pays d’Afrique australe qui a enregistré plus de 2000 nouveaux cas et plusieurs décès la semaine dernière.

Dans un discours à la nation, hier mardi, Chakwera a déclaré l’état de catastrophe nationale dans les 28 districts du pays afin de contenir la propagation du coronavirus.

« Je déclare l’état de catastrophe nationale dans tous les districts du pays à partir de ce 12 janvier 2021 », a déclaré Chakwera.

Cette déclaration fait suite à la mort de quatre hauts fonctionnaires au cours des derniers jours, dont deux ministres.

Les ministres des Transports Sidik Mia et des Collectivités locales Lingson Berekanyama ont tous deux succombé à la maladie mardi.

Les autres hauts fonctionnaires sont l’ancien gouverneur de la Banque centrale du Malawi, Francis Perekamoyo, et le Secrétaire principal du ministère de l’Information, Ernest Kantchentche.

Chakwera a sollicité le soutien de la communauté internationale et des organisations locales dans la lutte contre la Covid-19.

« Je lance donc un appel à la communauté internationale, aux agences des Nations unies concernées, aux organisations non gouvernementales et au secteur privé pour qu’ils apportent des contributions exceptionnelles aux ressources nécessaires pour relever le défi actuel de la pandémie », a-t-il déclaré.

Le dirigeant malawite a depuis déclaré une période de deuil de trois jours, du 12 au 14 janvier, pour honorer les fonctionnaires et les citoyens que le pays a perdus à cause de la pandémie.

Le pays a enregistré plus de 9000 cas depuis avril 2020, dont plus de 2000 depuis le 1er janvier.

La Namibie suspend le transport ferroviaire

Le transport ferroviaire est suspendu en Namibie.L’opérateur ferroviaire public TransNamib a pris cette décision après que des inondations ont endommagé le matériel ferroviaire dans tout le pays.

La porte-parole de TransNamib, Abigail Raubenheimer, a déclaré ce mercredi que la décision de suspendre les services fait suite aux fortes pluies qui sont tombées dans le sud du pays la semaine dernière. Les pluies ont causé beaucoup de dégâts sur des sections de la ligne de chemin de fer.

« En tenant compte de la sécurité des passagers, nous ne voulons prendre aucun risque », a déclaré Mme Raubenheimer.

Un train TransNamib a déraillé fin décembre 2020 sur un pont dans le sud du pays.

Covid-19 : la Tunisie décrète un confinement général

La Tunisie a décrété, mardi, un confinement général assorti d’un « couvre-feu renforcé » de quatre jours à compter de demain jeudi, a appris APA.Face à une deuxième vague qui a atteint des chiffres records, entraînant une situation « très dangereuse », le ministre tunisien de la Santé, Faouzi Mehdi, a annoncé mardi un confinement général à partir de jeudi jusqu’à dimanche.

Le « couvre-feu renforcé » accompagnant ce confinement démarre à 15 heures Gmt et finit à 5 heures Gmt. Un couvre-feu était déjà en vigueur de 19 heures à 5 heures depuis octobre 2020.

Les écoles, lycées et facultés sont aussi fermés du 13 au 24 janvier et toutes les manifestations culturelles interdites durant cette période. Selon le ministre de la Santé, 5.854 cas confirmés d’infection au coronavirus ont été recensés en milieu scolaire dont 32 décès et 4 205 établissements touchés.

Ces mesures de restrictions annoncées dans un contexte de tensions sociales entrent en vigueur le jour du dixième anniversaire de la révolution, qui avait entraîné la chute Zine El-Abidine Ben Ali le 14 janvier 2011.

La Tunisie est le troisième pays le plus touché par la deuxième vague de la pandémie après l’Afrique du Sud (34.334 décès) et le Maroc (7784 décès).

Le pays qui avait enregistré une cinquantaine décès lors de la première vague, a déjà recensé 5343 morts et 164.936 cas selon l’Observatoire national des maladies nouvelles et émergentes.

« La situation est très dangereuse et dépasse les capacités de prise en charge des malades », a prévenu Nissaf Ben Alya, directrice de l’Observatoire.

Le coronavirus sous différents titres dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent principalement de la Covid-19, notamment les doses de vaccins offertes par la Chine.« Vaccins contre le Covid-19 : l’Etat en doses chinoises », titre Le Quotidien, qui note que 200 mille doses sont attendues de Sinopharma.

« Nous sommes en pourparlers avec la Chine pour acquérir 200 000 doses de vaccin », a révélé Abdoulaye Diouf Sarr, ministre sénégalais de la Santé à Vox Populi.

Toutefois, L’Observateur parle des « dessous du tweet retiré de Diouf Sarr sur le vaccin chinois », que le Sénégal semble avoir choisi dans son programme vaccinal contre le nouveau coronavirus.

La pandémie cause une « panique au cœur de la justice », selon le même journal, qui précise qu’une personne déférée avec d’autres pour avoir organisé une « piscine party » a chopé le virus. Ainsi, 82 détenus sont placés en isolement à l’hôpital Fann là où les cas contacts sont en septaine.

Ce « cas de Covid crée l’angoisse au tribunal », note Les Echos. Pour Vox Populi, il s’agit de quatre parmi les 47 personnes arrêtées qui ont été testées positives à la Covid-19.

Sur un autre sujet, Les Echos informe que le chef de l’Etat va prendre en charge l’évacuation sanitaire de l’étudiant en médecine, Sadio Ousmane Diédhiou, qui souffre d’aplasie médullaire, une maladie rare nécessitant une greffe de moelle osseuse.

Selon les dernières informations, le coût du traitement estimé à 280 millions FCFA a été revu à la baisse par le CHU de Bordeaux, en France. Ainsi, Vox Populi précise que Macky Sall a débloqué 120 millions pour la facture.

En politique, Moussa Diop, ancien directeur de la Société nationale de transport, Dakar Dem Dikk, déclare dans Walf Quotidien que « Macky sait très bien de quelle huile je me lubrifie ». « Le président Macky Sall m’a poignardé dans le dos », estime-t-il dans Vox Populi.

L’avocat annonce par ailleurs une citation directe contre son successeur, le magistrat Oumar Boun Khatab Sylla, qui l’accuse de mauvaise gestion.

Le Témoin constate que l’ex-maire de Dakar, Khalifa Sall, a « perdu du terrain » dans son fief de la commune de Grand-Yoff depuis son emprisonnement.

En football, Stades et Record titrent sur la finale du Trophée des champions en France, opposant ce soir un Paris Saint-Germain « revanchard » à l’Olympique de Marseille. Ce sera un « 99ème clasico électrique », selon Stades.

Maroc/Covid-19 : Prolongation d’une semaine des mesures restrictives

Le gouvernement marocain a décidé de prolonger d’une semaine, à compter du 13 janvier à 21, les mesures de précaution adoptées le 23 décembre dernier pour lutter contre la pandémie de la Covid-19.Dans un communiqué publié ce mardi dans la soirée, le gouvernement précise que cette décision intervient suite à l’évolution de la situation épidémiologique au niveau mondial et l’apparition de nouvelles variantes du virus dans des pays voisins et sur la base des recommandations de la commission scientifique et technique concernant la nécessité de renforcer les procédures de l’état d’urgence sanitaire et de maintenir les mesures et procédures nécessaires pour lutter contre le coronavirus (Covid-19).

Le gouvernement rappelle que ces mesures de précaution portent sur la fermeture des restaurants, cafés, commerces et grandes surfaces à 20h00, le couvre-feu nocturne de 21h00 à 6h00 à l’échelle nationale, sauf cas exceptionnels et l’interdiction des fêtes et des rassemblements publics ou privés.

Toutes les mesures de précaution annoncées précédemment seront maintenues, conclut le communiqué.