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Pasteur Ntumi: vers le recouvrement de tous ses droits et libertés

C’est ce qu’il en ressort de la commission ad hoc dont les membres se sont réunis du 17 au 20…

C’est ce qu’il en ressort de la commission ad hoc dont les membres se sont réunis du 17 au 20 janvier dans la capitale congolaise, Brazzaville.

Les membres de la Commission ad hoc paritaire de l’accord de cessez-le-feu et de cessation des hostilités dans le Pool, qui se sont réunis du 17 au 20 janvier dans la capitale congolaise, ont décidé que Ntumi recouvre tous ses droits et libertés, alors qu’il est poursuivi par un mandat d’arrêt émis par le procureur général près le Tribunal de grande instance de Brazzaville, a annoncé, dimanche, la radio publique.

La Commission ad hoc paritaire, en décidant que le Pasteur Ntumi recouvre ses droits et libertés, lui a recommandé de garantir le respect et l’application stricts de l’accord du 23 décembre aussi bien dans ses communications que dans ses actes.

Par ailleurs, en ce qui concerne le ramassage des armes détenues par les Ninjas, il est essentiel de recenser et d’identifier en amont les ex-combattants afin d’éviter toute intrusion. Il a été également retenu que l’implication de Ntumi est essentielle à la réussite de cette action.

Quant à la normalisation de la vie dans le Pool, les membres de la Commission ont reconnu que pour parvenir à la paix souhaitée, il est nécessaire de consolider le cessez-le-feu et d’arrêter les hostilités en vue de rétablir le fonctionnement de l’Etat par la réinstallation des autorités administratives, judiciaires et le redéploiement de la Force publique là où cela est nécessaire.

A ce titre, la Commission a demandé la restauration de la libre circulation des personnes et des biens en procédant à la suppression systématique des barrières informelles sur toutes les voies de communication traversant le Pool ainsi que la sécurisation desdits axes.

Dans cette même logique, les membres de la Commission ont recommandé la réinstallation de la population dans les localités d’origine. Cette opération sera précédée par l’organisation des campagnes de vulgarisation des dispositions de l’accord et du processus de paix.

Au chapitre sur la démobilisation, insertion et réinsertion des ex-combattants, la Commission considère que les actions y relatives devraient se matérialiser par la création des centres locaux de démobilisation où les ex-combattants seraient identifiés et enregistrés.

Pour ce qui est de la garantie de la sérénité, de l’application de l’accord et du parachèvement du processus de paix, les membres de la Commission ont indiqué qu’après avoir pris connaissance de l’enjeu de cette tâche, il est important de retenir que les activités relatives à l’information et à la sensibilisation de la population au bien-fondé de cet accord sont absolument indispensables pour permettre au gouvernement d’exécuter cette tâche. La Commission a noté, par ailleurs, que Ntumi serait l’ambassadeur le plus efficace auprès des ex-combattants.

Le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, Raymond Zéphirin Mboulou, qui a dirigé les travaux de cette Commission pendant trois jours, a pris l’engagement, dans son discours de clôture, de porter sur la table du gouvernement les recommandations et la feuille de route adoptées par ladite Commission.

La Commission ad hoc paritaire est composée de trente-quatre membres dont dix-sept du gouvernement et dix-sept de Ntumi, rappelle-t-on.

 

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