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Le Congo se dote d’un guide national pour renforcer la pharmacovigilance

Le ministère de la Santé et de la Population, en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement…

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Le ministère de la Santé et de la Population, en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), a organisé les 15 et 16 décembre à Brazzaville un atelier de validation du guide national des bonnes pratiques de vigilance liées aux médicaments et autres produits de santé.

 

Pendant deux jours de travaux, les participants ont procédé à la relecture approfondie du document, en mettant un accent particulier sur les mécanismes de détection, d’évaluation et de notification des effets indésirables liés aux médicaments et aux produits de santé. La pharmacovigilance, fonction réglementaire essentielle, vise à assurer le suivi des médicaments à visée curative – notamment les antibiotiques – après leur mise sur le marché, afin de garantir leur sécurité d’utilisation au sein de la population.

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Partenaire clé dans l’élaboration de cette politique, le Pnud a salué l’aboutissement de ce processus. « Nous formulons le vœu que ce guide puisse être un puissant support pour le ministère de la Santé, tant dans la gestion des alertes que dans la prise en charge des événements liés aux médicaments et aux produits de santé », a déclaré Hugues Traoré, conseiller technique principal santé au Pnud, tout en remerciant les cadres du ministère pour leur implication.

De son côté, la directrice de la pharmacie et du médicament, Rosa Ata Ollessongo, a rappelé que ce guide fixe clairement le cadre d’intervention des professionnels de santé, en mettant l’accent sur l’obligation de notification des événements indésirables à l’aide de fiches dédiées. « Il est important de surveiller ces effets afin que le ministère puisse prendre des mesures appropriées, allant jusqu’à la suspension ou à l’arrêt de l’importation de certains produits si nécessaire. Ce guide encadre l’ensemble des actions de pharmacovigilance liées aux médicaments et aux autres produits de santé », a-t-elle expliqué.

Le directeur général des soins et services de santé, Henri Germain Monabeka, a, pour sa part, insisté sur la nécessité d’étendre la pharmacovigilance aux structures sanitaires de base, aux hôpitaux généraux et au niveau communautaire. Tout en rappelant que les médicaments sont bénéfiques, il a souligné qu’ils peuvent néanmoins entraîner des effets secondaires nécessitant une surveillance rigoureuse. Il a ainsi appelé à une large vulgarisation du guide auprès de tous les prescripteurs afin de renforcer la surveillance des effets indésirables, au bénéfice des patients, des autorités sanitaires et des fabricants.

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