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Congo : recul du chiffre d’affaires du commerce des produits alimentaires

La Direction générale de l'économie (DGE), note une du chiffre d'affaires du commerce des produits alimentaires se situant à 7,4%,…

journaldebrazza.com

La Direction générale de l’économie (DGE), note une du chiffre d’affaires du commerce des produits alimentaires se situant à 7,4%, soit à 26,797 milliards de FCFA au premier trimestre 2023.

 

Dans une note de conjoncture publiée lundi à Brazzaville, la Direction générale de l’économie (DGE) de la République du Congo a noté un recul du chiffre d’affaires du commerce des produits alimentaires se situant à 7,4%, soit à 26,797 milliards de FCFA (43.8 milliards de dollars) au premier trimestre 2023 contre 28,945 milliards de FCFA au premier trimestre 2022.

Selon la DGE, le niveau général des prix à la consommation au Congo devrait croître cette année en raison de la persistance de la crise alimentaire mondiale entraînée par le conflit russo-ukrainien.

La DGE justifie également cette baisse par la diminution concomitante des ventes de poissons et de viandes, y compris la baisse du pouvoir d’achat des ménages. A cela s’ajoute un manque de devises du fait de l’application stricte de la nouvelle réglementation de change en Afrique centrale.

La note de conjoncture rapporte en même temps une baisse de la production des produits à base de farine de blé qui figurent parmi les priorités du plan de résilience à la crise alimentaire énoncé par le gouvernement.

« Au premier trimestre, la fabrication des produits à base de farine de blé a baissé de 23,7% par rapport au niveau atteint au premier trimestre de l’an dernier. Toutes les composantes de la sous-branche ont connu une forte régression de leur production : pain (-22,1%), produits pâtisserie (-29,3%) et beignets (-29,2%) », rapporte la DGE.

D’après la DGE, cette note de conjoncture permettra une prise des décisions économiques par les pouvoirs publics, les partenaires au développement ainsi que des opérateurs nationaux et étrangers.

Elle permet également d’apprécier l’exécution de certains programmes socio-économiques inscrits dans le Plan national de développement 2022-2026 et le Programme économique et financier en discussion avec le Fonds monétaire international.

 

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