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Affaire Commisimpex/Congo : l’avocate de l’État congolais répond à Jeune Afrique

Cette intervention du gouvernement congolais arrive à la suite d’un article de JA du 11 juillet 2019. Jeune Afrique avait…

Cette intervention du gouvernement congolais arrive à la suite d’un article de JA du 11 juillet 2019.

Jeune Afrique avait relayais l’information selon laquelle le conseil d’administration du FMI a validé un programme d’aide à destination du Congo. Suite à cette information, l’avocate de la République du Congo, Simone Bernard-Dupré, a tenu à apporter certaines précisions.

« Dans son article du 11 juillet 2019, Jeune Afrique s’est fait l’écho de l’approbation par le FMI du programme triennal à destination de la République du Congo… Il y est indiqué que le FMI avait demandé à la République du Congo de finaliser ses discussions avec ses créanciers, soit la Chine et les pétroliers Glencore et Trafigura. »

L’article indique alors que d’autres groupes s’estimaient lésés, tels « Commisimpex, une société de construction dirigée par Mohsen Hojeij », qui considérait comme injuste le fait que le FMI ait semblé « favoriser un groupe de créanciers au détriment des autres. Or les récriminations de Commisimpex sont définitivement infondées, car il n’existe aucune discrimination, non plus qu’aucun traitement de défaveur du FMI vis à vis de Commisimpex, mais seulement une prise en considération de la réalité des faits et du droit : si le FMI ne traite pas la créance de la société Commisimpex comme celle de la Chine, c’est que la relation financière entre Commisimpex et la République du Congo est différente de la relation entre la Chine et la République du Congo ».