Les points focaux nationaux du Fonds bleu pour le bassin du Congo ont bouclé, le 30 octobre à Brazzaville, leurs travaux préparatoires à la table ronde des bailleurs de fonds.
Au total, 43 projets prioritaires ont été retenus, dont 33 nationaux et 10 régionaux, qui seront présentés aux partenaires en marge de la COP30 à Belém, au Brésil, puis en mai 2026 à Brazzaville. Placée sous la houlette de la ministre congolaise de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, également secrétaire exécutive de la Commission climat du bassin du Congo (CCBC), la rencontre a marqué une étape cruciale dans la mobilisation des financements climatiques destinés à la préservation du deuxième plus grand poumon vert de la planète.
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Durant trois jours, les représentants des 17 pays membres de la CCBC parmi lesquels le Congo, le Cameroun, la République démocratique du Congo, le Gabon, la Centrafrique, ou encore le Burundi ont échangé avec des partenaires techniques et financiers tels que la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC), l’Agence française de développement (AFD), la Banque postale du Congo et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).
À l’issue des délibérations, les participants ont validé un portefeuille de 43 projets prioritaires, inscrits dans le plan d’investissement régional de la CCBC. Ces initiatives visent à stimuler des économies vertes et bleues, inclusives et résilientes face aux changements climatiques.
Parmi les projets phares figure le programme d’appui à la gestion durable des tourbières du Congo, un écosystème couvrant 165 500 km², capable de séquestrer jusqu’à 30 milliards de gigatonnes de CO₂. Autre projet emblématique : le programme régional d’aménagement intégré du lac Tanganyika, au bénéfice des populations du Burundi, de la RDC, de la Zambie et de la Tanzanie.
