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Sopeco et Sikar finance appelées à s’adapter à la donne public-privé

Le Ministre des Postes a fait cette exhortation à la clôture de l’atelier sur le renforcement des capacités des personnels…

Le Ministre des Postes a fait cette exhortation à la clôture de l’atelier sur le renforcement des capacités des personnels de la SOPECO et de SIKAR Finance.

Le Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique, M. Léon Juste Ibombo, a exhorté récemment à Brazzaville les personnels de la SOPECO et de SIKAR Finance à s’adapter à la nouvelle donne  du partenariat public-privé. M. Ibombo a fait cette exhortation à la clôture de l’atelier sur le renforcement des capacités des personnels de la SOPECO et de SIKAR Finance, placé sous le thème «L’industrie financière et les TIC: Cas du transfert d’argent au Congo».

A cette occasion, il a fait savoir que l’entreprise privée va accompagner le secteur public pour maximiser les intérêts du secteur privé, soulignant la nécessité pour le secteur public de préserver d’abord les acquis sociaux à travers les emplois.

Il s’agira ensuite de penser à la maximisation des ressources des entreprises publiques afin de participer au développement du pays, a-t-il poursuivi.

«Notre devoir est d’accompagner Sikar-Finance. Si les travailleurs de la SOPECO ne sont pas performants, la société disparaîtra. Mais si vous êtes performants, nous pouvons faire en sorte qu’on puisse arrimer la SOPECO à l’ambition du président de la République, «la marche vers le développement». Cela arrimera le Congo au développement de l’économie numérique», a-t-il dit.

A cette occasion, M. Ibombo s’est appesanti sur deux points,  notamment l’adaptation aux mutations et la performance. Concernant l’adaptation aux mutations, il a expliqué qu’on ne peut pas être une entreprise dans un secteur concurrentiel si on ne trouve pas des mécanismes ou des moyens de s’adapter aux mutations internationales.  Aujourd’hui, a-t-il dit, l’une des grandes mutations dans le secteur des entreprises, même dans les secteurs administratifs, est de s’arrimer au développement de l’économie numérique parce qu’on ne peut plus rien faire sans les TIC.

S’agissant de la performance, il  a noté qu’on ne peut pas être une entreprise et être dans un secteur concurrentiel si on n’est pas performant. «On disparaît si on ne peut pas être performant. Il n’y a pas d’alternative. Cette disparition entraîne le chômage des masses et d’autres problèmes sociaux vont s’ensuivre», a-t-il précisé.

Cet atelier a eu, entre autres, pour buts de présenter l’impact des TIC sur le transfert d’argent, de regarder dans son ensemble les outils qu’il faut acquérir pour un bon chef, le coaching à développer dans une organisation entrepreneuriale ainsi que de se doter des outils nécessaires sur le contrôle, la conformité et la gestion de la trésorerie.

Intervenant à cette occasion, les participants ont  pris l’engagement de remplir à terme un contrat de performance, indiquant que la finance et les technologies de l’information et de la communication (TIC) sont deux secteurs dans lesquels les pays de l’Afrique en général, la République du Congo en particulier, ont des atouts pour développer les activités économiques à forte valeur ajoutée, créatrice de richesses et d’emplois qualifiés.

«Nous remarquons que des avancées très importantes ont été réalisées par le gouvernement dans le domaine de l’industrie des TIC avec l’arrivée de la fibre optique qui nous permet aujourd’hui de subvenir à une partie de nos besoins locaux», ont souligné les participants  dans le communiqué final.

Ils ont aussi précisé que  le transfert d’argent, cas principal du thème de l’atelier lié aux TIC, constitue à ce jour le moteur des activités de production dans plusieurs domaines de notre société. 

Au cours de cet atelier, deux autres thèmes ont été développés, à savoir «L’amélioration de la performance des organisations», «Le contrôle, la conformité et la gestion de la trésorerie sur le produit MoneyGram», a-t-on appris.

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