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Le PAM à la rescousse des enfants autochtones

L'agence onusienne a apporté un appui nutritionnel aux écoles dont l'apprentissage se fonde sur la méthode ORA (observer, réagir action), a…

L’agence onusienne a apporté un appui nutritionnel aux écoles dont l’apprentissage se fonde sur la méthode ORA (observer, réagir action), a indiqué, le 25 janvier à Brazzaville, la présidente du Collectif Baaka pour le progrès et coordonnatrice de ces écoles, Melaine Rita Ngokia.

La présidente du Collectif Baaka pour le progrès (CBP) a dressé le bilan à mi-parcours du fonctionnement des écoles ORA, construites dans les départements de la Sangha et de la Likouala au profit des enfants autochtones et bantous délaissés. Elle s’est félicitée de l’apport du Programme alimentaire mondial (PAM) qui a ouvert dix-sept cantines scolaires sur les dix-neuf écoles au total. Ces cantines scolaires attirent davantage d’élèves et encouragent les ménages pauvres à envoyer ainsi qu’à maintenir leurs enfants à l’école.

Sur le plan pédagogique, courant l’an 2017, Melaine Rita Ngokia a réussi à organiser un séminaire de renforcement des capacités des animateurs de ces établissements dans la Sangha. L’ONG CBP a également ouvert un centre de formation artisanal pour valoriser les produits forestiers non ligneux et réalisé un projet apiculture en milieu autochtone pour une initiation à la lutte contre l’oisiveté. Afin de réconforter les familles autochtones, l’œuvre socio-sanitaire de cette organisation consiste à prendre en charge les soins des malades hospitalisés.   

Rappelons que pour sauver les enfants de l’analphabétisme, l’expérimentation des écoles ORA a été lancée par la Fondation Fréderic pour assistance aux enfants bambedjélé et le CBP, deux ONG locales, au regard de l’abandon de ces enfants par les parents et de l’éloignement des écoles primaires.

Dans les départements de la Sangha et la Likouala, les écoles primaires construites par l’Etat, il y a des décennies, sont actuellement éloignées de certains villages qui ont connu une véritable éclosion démographique. Le cas du village Matoto qui, sans école primaire, regorge à lui seul plus de deux cents enfants bantus et autochtones, bénéficiant d’un enseignement scolaire élémentaire.

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