Crise du pool : une Commission ad hoc créée pour une paix durable

Le gouvernement congolais et des représentants du Pasteur Ntumi, ont entamé à Brazzaville des discussions. Il est question de la…

Le gouvernement congolais et des représentants du Pasteur Ntumi, ont entamé à Brazzaville des discussions. Il est question de la mise en œuvre d’une Commission ad hoc mixte paritaire chargée de l’application de l’accord de paix, signé le 23 décembre 2017. Donc le but est de créer des conditions d’une paix durable dans le département du pool, en proie à une insécurité depuis 2016. L’information a été donnée mercredi 17 janvier, par le ministère congolais de l’Intérieur et de la Décentralisation.

Composée de 12 représentants du gouvernement et autant de personnes du pasteur Ntumi, cette commission ad hoc est dirigée par le ministre congolais de l’Intérieur et de la Décentralisation, Raymond Mboulou.

Elle est chargée d’examiner les points non évoqués dans l’accord qui sont entre autres le mandat d’arrêt visant le pasteur Ntumi, les modalités d’exécution de l’opération de démobilisation, désarmement et réinsertion des ex-combattants.

Elle doit aussi réfléchir sur la reconstruction des villages entiers détruits par les affres de la guerre et le retour des populations dans leurs villages respectifs, ainsi que certaines doléances exprimées par l’ex-chef de la rébellion dans une vidéo audio diffusée sur les réseaux sociaux après la signature de l’accord de paix.

‘’Le Congo est notre pays et nous devons le servir. Ce service est une exigence qui commande loyauté, abnégation et volonté sans cesse renouvelée de construire notre patrie vers les expressions achevées des valeurs positives, notamment la liberté, le développement, la paix, la dignité et la fierté. Voilà le devoir qui est le nôtre et qui résonne au tréfonds de nous-mêmes comme un impératif’’, a déclaré le ministre congolais de l’intérieur.

Mboulou a averti les membres de cette commission en déclarant qu’ils n’ont pas le droit de mettre en péril la vie des Congolais, moins encore de continuer tacher le Congo du sang de ses fils ».

Avant de poursuivre : « nous n’avons pas le droit, pendant que les autres pays évoluent en termes de développement et de modernisation, de faire reculer et ensevelir le nôtre dans un conflit dont la principale victime est la population du Pool parce qu’elle ne mérite pas ce qu’elle subit voilà déjà une année ».

Raymond Zéphirin Mboulou a appelé les membres de cette commission ad hoc à travailler en privilégiant les intérêts supérieurs de la nation et en vue de promouvoir la paix.

« Il y a un temps pour faire la guerre et un temps pour la paix. Le temps de la paix est arrivé’’, a martelé le ministre congolais de l’intérieur et de la décentralisation

 

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