Santé




Congo : vers une reforme pharmaceutique

Le sujet était à l’ordre du jour de la rencontre des pharmaciens de la République du Congo qui s’est tenue…

Le sujet était à l’ordre du jour de la rencontre des pharmaciens de la République du Congo qui s’est tenue dans la capitale Brazzaville.

Envisager des réformes de leur secteur d’activités et voir comment mettre en œuvre certaines directives du ministère de la Santé, c’est à cela qu’a servi la réunion des pharmaciens. Pour réorganiser leur secteur d’activité, les tenanciers plaident pour la révision et l’adoption de la loi sur la  pharmacie par l’Assemblée nationale, la création d’un laboratoire de contrôle de qualité de médicaments, et se sont félicités de la décision relative à la présentation d’une ordonnance médicale dans les officines.

« La réforme pharmaceutique est basée sur cinq piliers. Actuellement, les pharmaciens sont informés de la mise en place d’une commission et se préparent à jouer leur partition. Nous souhaitons que l’Etat nous aide à mettre en place un laboratoire pharmaceutique comme ce fût le cas de celui créé en 1976 et disparu après la guerre  de 1997 », a expliqué Boniface Okouya, directeur des pharmacies au ministère de la Santé.

Il faut le dire, un laboratoire pharmaceutique se charge d’effectuer des recherches pour la mise au point de nouveaux médicaments ou des produits assimilés à des produits de santé par exemple les crèmes solaires, anti-moustiques et autres produits de première nécessité.

C’était également une occasion pour les pharmaciens d’examiner les dossiers de la formation continue des agents du secteur d’activités et celui de la pharmacovigilance qui consiste à enregistrer et évaluer les effets secondaires, en particulier les effets indésirables, résultant de l’utilisation des médicaments.

Vingt-cinq ans après, l’Etat congolais exige, à nouveau de remettre, l’usage de l’ordonnancier à l’officine.

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