C’est l’un des objectif à atteindre des initiatiaves lancées entre le ministère de l’Économie Forestière (MEF) et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
Le MEF et la FAO ont officiellement lancé deux initiatives financées pas l’Union européenne en faveur de la gouvernance forestière et du développement du secteur forestier. Il s’agit du Programme de gouvernance forestière et chaînes de valeur (FGVC) et le projet Facilité FLEGT Afrique-Amérique latine (FLEGT-ALA Facility).
LA SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
La cérémonie de signature s’est tenue à Brazzaville en présence de Rosalie Matondo, Ministre de l’Économie Forestière, Augustin Bondo Tshiani, Chef de Coopération de la Délégation de l’Union Européenne et représentant l’Ambassadrice de l’Union Européenne en République du Congo et Athman Mravili, Coordonnateur du Bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique centrale.
Selon fao.org, le programme FGVC vient en appui à la mise en œuvre de de la feuille de route du Partenariat Forêt signé lors de la COP27 entre l’Union européenne et la République du Congo. Ce partenariat bilatéral s’inscrit dans l’initiative « Global Gateway » de l’Union européenne et vise à atteindre, d’ici 2030, des objectifs ambitieux, notamment : plus de 13 millions d’hectares de forêts gérés durablement, 5 millions d’hectares protégés, un million d’hectares reboisés, 400 000 hectares restaurés, la création de plus de 20 000 emplois forestiers décents, et un taux de déforestation annuelle inférieur à 0,1 %.
Le projet FLEGT-ALA Facility, vise à accompagner les pays partenaires et l’Union européenne dans la mise en œuvre de leurs Accords de Partenariat Volontaire (APV) sur le bois légal. En République du Congo, avec l’appui technique de la FAO, le projet soutiendra notamment la tenue des réunions du comité conjoint de mise en œuvre et du groupe de travail multi-acteurs de l’APV, l’amélioration du cadre réglementaire, le déploiement du système de vérification de la légalité, ainsi que la conduite d’études techniques ciblées.
Un système de suivi-évaluation afin de mesurer les résultats concrets de ces deux initiatives doit être mis en place. C’est du moins ce que pense la ministre de l’Économie Forestière.