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Congo-justice : la session criminelle est ouverte

La session criminelle a débuté lundi 27 décembre 2021, à Brazzaville avec 147 affaires inscrites à son compteur.   En…

Ouverture de la session criminelle à Brazzaville. journaldebrazza.com

La session criminelle a débuté lundi 27 décembre 2021, à Brazzaville avec 147 affaires inscrites à son compteur.

 

En République du Congo, 147 affaires sont inscrites au rôle de la session criminelle qui a débuté le 27 décembre à Brazzaville. D’autres dossiers vont s’ajouter au fur et à mesure, a souligné le président de la Cour criminelle, Christian Oba.

Les affaires inscrites au rôle de la session criminelle sont des infractions qui portent atteinte aux droits physiques, aux droits de propriété ainsi qu’à l’intégrité de l’Etat. « Conformément à la loi, au cours de cette session criminelle, les droits des uns et des autres seront respectés pour la manifestation de la vérité sur tel ou tel dossier », a indiqué le président de la Cour criminelle de Brazzaville, Christian Oba, en rappelant que les accusés jouissent de la présomption d’innocence.

Au nom des avocats du barreau de Brazzaville, le bâtonnier Christian Locko a salué la tenue de cette session criminelle qui s’ouvre une année après la précédente. « Même si la loi prévoit qu’elle se tienne une fois tous les trois mois », a-t-il nuancé, indiquant que  par le passé, cinq ans pouvaient s’écouler sans tenir une session criminelle.

Pour la manifestation de la vérité sur les affaires inscrites au rôle, qui posent des questions de droit complexes, les avocats du barreau de Brazzaville sont prêts à relever le défi, a poursuivi le bâtonnier, à condition que l’accès aux dossiers ne soit pas pour eux un casse-tête chinois afin de mieux contribuer au débat contradictoire. La session criminelle qui a débuté ce 27 décembre va se poursuivre tout au long du mois de janvier 2022. Les affaires qui vont s’ajouter au rôle, en dehors des cent quarante-sept déjà inscrites, vont dépasser deux cents. Toutes les parties s’attendent à ce que le droit soit dit tel qu’il est écrit.