Politique Sécurité




Congo-Forces armées : une conférence pour évaluer 2025 et préparer 2026

Le chef d’état-major général des Forces armées congolaises (FAC), le général de division Guy Blanchard Okoï, a ouvert, le 17…

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Le chef d’état-major général des Forces armées congolaises (FAC), le général de division Guy Blanchard Okoï, a ouvert, le 17 décembre à Brazzaville, les travaux de la conférence d’évaluation des activités majeures réalisées en 2025.

 

La réunion annuelle rassemble les commandants organiques centraux, les commandants des zones militaires de défense, ainsi que les directeurs de l’état-major général. Elle vise à dresser un bilan global des activités des FAC, tout en jetant les bases des axes prioritaires de l’année à venir, dans un contexte marqué par des enjeux sécuritaires et organisationnels croissants.

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Durant ces travaux, les participants procèdent à une évaluation par domaines d’activités majeures, favorisent un dialogue de commandement entre le chef d’état-major général et ses grands subordonnés, et proposent des orientations initiales de programmation pour 2026. Une attention particulière est accordée à l’analyse des contre-performances afin d’identifier, à chaque niveau de commandement, les modalités d’amélioration de la performance opérationnelle et administrative.

Dans son mot d’ouverture, le général Guy Blanchard Okoï a rappelé qu’en février dernier, une conférence de planification avait permis de fixer les objectifs annuels des FAC, accompagnés d’indicateurs de résultats et d’un chronogramme précis. Il a souligné l’importance de la culture de l’auto-évaluation au sein des forces armées.

« Une armée qui ne s’évalue pas, qui ne se met pas à jour, se condamne à l’immobilité. Or, l’immobilité conduit à la léthargie, avec pour corollaire un recul inévitable, voire l’obsolescence des systèmes de sécurité », a-t-il déclaré.

Le chef d’état-major général a également rappelé les observations formulées par le ministre de la Défense nationale, lors de sa communication du 18 septembre, pointant des difficultés d’ordre administratif et culturel. Des défis pour lesquels des solutions sont encore en cours de mise en œuvre.

« C’est sur ces deux points de repère que j’exhorte les participants à suivre l’itinéraire afin qu’au terme de nos travaux, nous définissions une feuille de route qui nous engagera plus solidairement et plus efficacement en 2026, en adéquation avec le programme de défense du territoire et de consolidation de la paix », a-t-il insisté.

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