Le drame s’est produit dimanche 21 septembre matin aux alentours du village Ngamandzambala, dans le département du Pool.
Le bilan provisoire de l’accident de la circulation qui s’est produit dimanche 21 septembre, aux alentours du village Ngamandambala fait état de deux morts et plusieurs blessés. Un bus de la société de transport et de ligne d’industrie manufacturière du Congo (Stelimac), parti de Brazzaville pour Pointe Noire, a fini sa course dans un caniveau.
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Ce nouvel accident de la circulation alerte sur le fléau de l’insécurité routière qui continue de marquer le quotidien des Congolais. Selon les statistiques du ministère des Transports, de l’Aviation civile et de la Marine marchande, 12.564 accidents de la route ont été enregistrés à travers le pays sur la période allant de 2020 à 2024.
Ce lourd bilan fait état de 1.040 décès, auxquels s’ajoutent 4.707 blessés graves et 4.376 blessés légers. Ces chiffres révèlent l’ampleur du défi que représente la sécurité routière en République du Congo.
Les causes principales de ces accidents, bien que non détaillées dans les statistiques officielles, sont généralement liées à l’excès de vitesse, le non-respect du code de la route, la conduite en état d’ivresse et l’état parfois défectueux des véhicules ou des infrastructures routières.
Face à cette situation, les autorités congolaises multiplient les appels à la vigilance des usagers de la route et renforcent les campagnes de sensibilisation. Le ministère des Transports insiste notamment sur la nécessité de respecter les limitations de vitesse, de porter la ceinture de sécurité et de lutter contre l’imprudence au volant, afin de réduire les drames sur les routes nationales et urbaines.
Au-delà des efforts de sensibilisation, plusieurs acteurs de la société civile plaident pour un renforcement des contrôles routiers, une modernisation des infrastructures et une meilleure formation des conducteurs. Pour eux, la sécurité routière doit être perçue comme une priorité nationale, au même titre que la santé publique.
Avec une moyenne de plus de 2.500 accidents par an sur les cinq dernières années, les routes congolaises figurent parmi les zones à haut risque pour les usagers. La réduction de ce nombre alarmant reste un défi majeur pour les autorités, qui entendent conjuguer répression, prévention et investissement dans la modernisation du réseau routier.