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Lutte contre le Palu: la fondation FCRM promeut une nouvelle technologie

Il s'agit de la technologie CRISPR/Cas9. Présentant cette technique, Armelle Luscan, membre de la FCRM, a souligné que la CRISPR/Cas9 est…

Il s’agit de la technologie CRISPR/Cas9. Présentant cette technique, Armelle Luscan, membre de la FCRM, a souligné que la CRISPR/Cas9 est une enzyme utilisée en génie génétique pour modifier facilement et rapidement le génome d’origine animale et végétale.

La présidente de la Fondation congolaise pour la recherche scientifique (FCRM), Francine Ntumi, a déclaré le 20 février à Brazzaville, que la technologie CRISPR/Cas9 peut non seulement permettre l’élimination du paludisme mais être utile aussi dans d’autres applications de lutte contre les maladies génétiques.

Les participants à l’atelier de lutte contre le paludisme avec CRISPR/Cas9 ont recommandé à la fin de leurs travaux que les comités d’éthiques de la sous-région identifient les questions que peuvent poser l’utilisation de la technologie CRISPR/Cas9. Pendant qu’elle se développe, il s’agit de regarder quels sont les problèmes qui se posent spécifiquement aux Africains. Ils ont aussi proposé que la régulation étudie comment réguler cette technologie quand elle arrivera en Afrique. Elle doit mettre en place des textes pour la réguler.

Les participants ont demandé que cette technologie soit vulgarisée auprès de la population et que les Africains s’organisent pour adopter cette technologie.

Francine Ntumi a indiqué que les scientifiques congolais peuvent s’imprégner de la technologie CRISPR/Cas9 et attendre comment l’utiliser. « Pour le moment, nous pouvons nous approprier cette technologie et attendre que les autorités disent dans quel domaine l’utiliser. Les anciennes méthodes sont là, certes, mais les outils actuels sont pour l’élimination du paludisme. Or, les anciens outils sont pour le contrôle de la maladie. Les moustiquaires imprégnées, les insecticides et les traitements sont pour baisser l’intensité du paludisme », a-t-elle dit.

Francine Ntumi a expliqué qu’il y a des insectariums qui existent au Gabon et au Burkina qui contiennent des insectes génétiquement modifiés qui ne peuvent plus transmettre le microbe du paludisme.

Présentant la technique CRISPR/Cas9, Armelle Luscan, membre de la FCRM, a souligné que la CRISPR/Cas9 est une enzyme utilisée en génie génétique pour modifier facilement et rapidement le génome d’origine animale et végétale. « Cette technique dite des ciseaux moléculaires, donne des espoirs de guérir des maladies génétiques et risque », a-t-elle précisé.

Avec la technique du CRISPR/Cas9 les chercheurs américains et anglais ont réussi à modifier génétiquement les cellules sexuelles veulent ont réussi à modifier génétiquement les cellules sexuelles veulent ont réussi à modifier génétiquement les cellules sexuelles de moustiques anophèles qui transmet le parasite responsable du paludisme. Ils ont insérer dans le génome des moustiques un gène codant pour un anticorps dirigeant dirigé contre le plasmodium.

« Ce gène de résistance empêche les moustiques de véhiculer le parasite », a expliqué Armel Luscan.

Cet atelier a permis donc aux participants d’être informés sur l’existence de cette technique pour lutter contre le paludisme. Il s’est agi d’examiner les questions éthiques afin de permettre aux membres des comités d’éthiques de mieux se prononcer sur cette technologie. C’était d’encourager les parties prenantes à préparer un environnement réglementaire approprié à son utilisation.