TIC: Huawei veut apporter son expertise à l’enseignement supérieur ivoirien

Le Groupe Huawei, le géant chinois des Technologies, a dit jeudi à Abidjan, sa volonté d’apporter son expertise au ministère ivoirien de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, a appris APA vendredi sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cette volonté a été exprimée par Loïse Tamalgo, le vice-président Relations publiques Afrique subsaharienne de ce Groupe lors d’une rencontre avec le nouveau ministre ivoirien de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique Adama Diawara. 

Selon une note d’information transmise à APA, l’expertise que le Groupe pourrait apporter au ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique dans le cadre de la continuité pédagogique nécessaire malgré la pandémie à Coronavirus (Covid-19) a été au menu des échanges. 

 A cette occasion, M. Tamalgo a présenté un nouveau paradigme de l’éducation « centrée sur l’étudiant » à travers un enseignement supérieur digitalisé et intelligent. 

En retour, le ministre Adama Diawara a instruit ses collaborateurs à analyser cette  proposition du Groupe Huawei. En outre, M. Diawara, à en croire la note,  a également souhaité que cette société puisse accompagner son département ministériel à aller plus loin dans le domaine de formation des talents des TIC via la compétition ICT ( un concours de TIC destiné aux étudiants).

Le FPI se « réjouit » de la levée de certaines restrictions sur la liberté de Gbagbo et Blé Goudé

Le Front populaire ivoirien (FPI, opposition), se « réjouit » de la levée de certaines restrictions sur la liberté de Laurent Gbagbo et Blé Goudé par la Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI), dans une déclaration.« Le FPI se réjouit de cette avancée importante dans une procédure qui, inéluctablement, aboutira à la libération totale et définitive de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé », dans une déclaration dont APA a reçu copie.  

Ce parti,  fondé par M. Gbagbo, « encourage la CPI à s’engager résolument à aller de l’avant en conformité avec la décision d’acquittement qu’elle a rendue en janvier 2019 et à lever toutes les mesures qui entravent la libération définitive des personnalités concernées ». 

Dans l’attente de cet espoir, « le FPI exprime encore une fois sa solidarité » avec l’ex-président Laurent Gbagbo et son co-accusé Charles Blé Goudé, tout en restant « convaincu de leur retour prochain en Côte d’Ivoire ». 

La CPI a levé le mercredi 28 mai 2020 les mesures restrictives dans l’affaire Laurent Gbagbo et  Blé Goudé, ordonnant qu’ ils ne se déplacent en dehors des limites de la municipalité dans laquelle ils résident dans l’Etat d’accueil à moins d’en avoir été expressément autorisés au préalable par la Cour.

Il leur est demandé en outre de remettre au greffe toutes les pièces d’identité dont ils disposent, en particulier leur passeport, se présenter chaque semaine auprès des autorités de l’État d’accueil ou auprès du greffe de la CPI.

Ces deux personnalités devront se conformer à toute autre condition raisonnable imposée par l’État dans lequel ils seront libérés. Ces mesures viennent assouplir les conditions restreignant la liberté d’aller et venir de MM. Gbagbo et Blé Goudé, suite à leur acquittement en janvier 2019.

Côte d’Ivoire: l’imam Mamadou Traoré désigné nouveau guide de la communauté musulmane

L’imam principal de la grande mosquée de la Riviera-Golf (un quartier huppé à l’Est d’Abidjan), El Hadj Mamadou Traoré a été désigné vendredi à Abidjan, nouveau président du Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques en Côte d’Ivoire ( COSIM), par ailleurs guide de la communauté musulmane ivoirienne en remplacement de Feu Boikary Fofana.L’information a été donnée par l’imam Cissé Diguiba Abdallah, le porte-parole du collège de transition du COSIM au terme d’un conclave de cette organisation. 

Feu Cheick Aïma Boikary Fofana, l’ancien président du COSIM est décédé le 17 mai dernier à Abidjan de la Covid-19  à l’âge de 77 ans.  Il a été inhumé deux jours après ( 19 mai) dans l’intimité familiale au cimetière de Williamsville à Abidjan. 

Quant au nouveau guide la communauté musulmane ivoirienne, Cheick Mamadou Traoré qui  était l’un des conseillers du président sortant, il est âgé de 76 ans. Marié et père de cinq enfants,  le nouveau président du COSIM est banquier de formation.  Il a 27 ans de carrière (1972-1999) à la Société ivoirienne de banque (SIB) avant de prendre sa retraite.

Par ailleurs, l’imam Mamadou Traoré a enseigné pendant trois ans (1980-1983) la langue arabe à la faculté des Lettres de l’université Felix Houphouët-Boigny d’Abidjan.

Faits divers, Covid-19 et football alimentent la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus, vendredi à APA, traitent d’une diversité de sujets dominés par les rebondissements dans les affaires du refus d’enterrement de victimes du coronavirus et du scandale de pédopornographie.« Le virus d’outre-tombe », titre EnQuête sur l’opposition violente à l’inhumation des morts de Covid-19. « Les corps sont traités par les sapeurs-pompiers. Il n’y a aucun danger à les enterrer dans nos cimetières », explique Dr Ousmane Guèye du ministère de la Santé.

Mais le saccage d’ambulances pour s’opposer à l’inhumation d’une personne morte de Covid-19 à Diamaguène (banlieue dakaroise) n’est pas resté impuni puisque « la police arrête quatre des instigateurs », selon L’AS. Le porte-parole de la famille du défunt appelle l’Etat à « prendre ses responsabilités » là où le gouverneur de Dakar souligne que cet acte « n’est pas sénégalais » encore moins « musulman ».

L’Observateur titre sur le sujet : « Moustapha Guèye, peines de mort du Covid ». Le journal revient sur l’enterrement mouvementé du défunt, le test post-mortem et l’audition de la famille à la police.

Cependant « le refus de l’inhumation à un mort du Covid-19 donne une idée de l’étendue de la panique », analyse le socio-anthropologue Cheikh Ibrahima Niang.

Sur le scandale sexuel à Dakar, L’Observateur informe de l’arrestation de 11 personnes dans « l’affaire des vidéos pornos ».

Selon Libération, « quatre +grands+ coachaient les mineurs » dans le scandale de pédopornographie, dont la plus jeune des « actrices a 14 ans ».

Le journal rapporte par ailleurs que le coronavirus se propage auprès du personnel de santé avec « 77 agents » déjà infectés. Sur un recensement de plus de 3300 cas en outre, la région de Dakar est « proche » du chiffre de 2500.

Une évolution de la pandémie qui cause un « état de stress », estime Le Quotidien, soulignant que le Sénégal a franchi « la barre des 40 morts ».

En dehors du « casse-tête » des enterrements par les pompiers, note le journal, les transporteurs « grognent » après que le ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye a « serré la vis » sur le transport inter-départements.

La grogne touche également les bénéficiaires de l’aide alimentaire qui s’offusquent face aux lenteurs de sa distribution, d’après Vox Populi : « Désespoir et colère de populations désabusées ».

Le ministre Mansour Faye, chargé de cette distribution, reconnait que « nous avons des difficultés pour respecter les premières échéances annoncées ».

Pendant ce temps, écrit Le Soleil, le président « Macky Sall lance un appel au G20 » pour relancer l’économie des pays africains après la Covid-19. Par ailleurs, le Sénégal maintient la fermeture de ses frontières aériennes jusqu’au 30 juin 2020, souligne le quotidien national.

En sport, le secrétaire général de la Fiba-Afrique, Alphonse Bilé, déclare dans Record que « tout reste jouable » concernant les compétitions de basket.

En football, le journal informe que Liverpool passe à l’attaque pour recruter le défenseur sénégalais Kalidou Koulibaly. Et d’ores et déjà l’entraineur Jurgen Klopp lui a lancé un « coup de fil ».

L’autre quotidien sportif, Stades, se demande si l’organisation de la Coupe d’Afrique (CAN) est « possible en 2021 » après le chamboulement du calendrier mondial.

BAD: Il n’a pas été demandé à Adesina de démissionner (Bureau des gouverneurs)

Le Bureau du Conseil des gouverneurs de la Banque africaine de développement (BAD) n’a pris aucune décision demandant au président de l’institution, Akinwumi Adesina, de démissionner comme relaté dans certains médias, déclare sa présidente Kaba Nialé, dans une note.« En aucun cas, il n’a été demandé au président du Groupe de la Banque de démissionner », dément Mme Kaba Nialé dans une communication relative au traitement de la plainte de lanceurs d’alerte contre le président du Groupe de la BAD,  Adesina Akinwumi. 

La ministre ivoirienne du Plan et du développement, Kaba Nialé, qui préside le Bureau des gouverneurs, souligne qu’ « il n’y  a pas de crise institutionnelle au sein du Groupe de la Banque Africaine de développement », institution dont le siège se trouve à Abidjan. 

Accusé par une frange du personnel de la Banque africaine de développement (BAD) de favoritisme au profit de ses compatriotes, selon le journal français Le Monde, Adesina Akinwumi, président de l’institution, avait qualifié cela d’« allégations », dans un communiqué. 

Les soupçons portent également sur des cas de « violation du code de conduite » et d’« entrave à l’efficacité (…) affectant la confiance dans l’intégrité » de la Banque africaine de développement, poursuit dans ses écrits le journal Le Monde. 

Le Comité d’éthique du Conseil d’administration de la banque a conduit une enquête interne et rendu sa décision dans un rapport, où il mentionne que les actes de gouvernance du président de la BAD n’entachent pas la crédibilité de l’institution et ne présentent pas de menaces internes.   

Le 26 mai 2020, le Bureau du Conseil des gouverneurs du Groupe de la BAD a tenu une réunion à l’effet d’examiner cette affaire découlant d’une plainte des lanceurs d’alerte contre le président de la BAD qui a été traitée par le Comité d’éthique du Conseil d’administration de la banque.

Mme Kaba Nialé dit avoir « reçu des lettres de certains actionnaires exprimant des points de vue différents ». Selon des sources proches du dossier, Washington a demandé une enquête indépendante n’impliquant aucune entité interne aux fins que cette affaire soit élucidée.  

« Le Bureau que je préside tient à rassurer le public qu’il s’est saisi de l’affaire et qu’il la traite avec la plus grande rigueur et avec tout le sérieux qu’elle mérite. Toutefois, le bureau informe le public qu’ aucune décision n’a été prise tel que faussement véhiculé dans certaines publications », souligne Mme Kaba Nialé. 

Selon la présidente du Bureau du Conseil des gouverneurs de la BAD, « chacun doit permettre au bureau de faire son travail et laisser le processus d’instruction de ce dossier suivre son cours. (Car) l’avis de tous les gouverneurs sera sollicité pour son bon aboutissement ».   

Suite à la réunion, plusieurs publications dans la presse nationale et internationale ont été portées à l’attention de la présidence du bureau des gouverneurs, concernant le contenu des délibérations de ladite réunion. « Ce qui amène à effectuer des clarifications pour éviter tout malentendu », dit-elle. 

A la tête de la Banque africaine de développement depuis 2015, le Nigérian Akinwumi Adesina rempile pour un second mandat quinquennal. L’élection, prévue pour août 2020 pourrait être reportée si l’affaire ne trouve pas de dénouement avant l’Assemblée générale élective. 

Bédié en « joie » après «l’assouplissement» des conditions de mise en liberté de Gbagbo et Blé Goudé

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Henri Konan Bédié, chef de file de la plateforme de l’opposition ivoirienne, s’est dit jeudi en « joie» après «l’assouplissement des restrictions » de mise en liberté de Gbagbo et Blé Goudé par la Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI).« C’est avec une grande joie que j’ai appris ce jour, du jeudi 28 mai 2020, l’assouplissement des restrictions de libertés faites à M. Laurent Gbagbo, président du FPI et à Charles Blé Goudé, président du COJEP », a déclaré M. Bédié dans un communiqué.

Cet assouplissement de restrictions, dit-il, « confirme leur libération tant attendue et longtemps espérée ; un moment de bonheur pour la majorité des Ivoiriennes, Ivoiriens et des démocrates du monde entier ».

« Chères Ivoiriennes et chers Ivoiriens, savourons collectivement et dans la paix cette joie immense, car nous tenons, désormais, l’une des clés de notre réconciliation nationale. », écrit le leader du Pdci, ex-allié au pouvoir. 

En mon nom personnel, et celui du PDCI ainsi que ceux de tous les présidents des partis membres de la CDRP, la plateforme de l’opposition ivoirienne,  M.  Bédié a souhaité « un bon retour en Côte d’Ivoire » à l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo et son co-accusé Charles Blé Goudé.  

La Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) a décidé jeudi de rejeter la requête de la défense de M. Gbagbo demandant à la Chambre de réexaminer son arrêt lui accordant, ainsi qu’à M. Blé Goudé, son co-accusé, une mise en liberté conditionnelle.

La Chambre d’appel a toutefois décidé de revoir les conditions de mise en liberté. Désormais, MM. Gbagbo et Blé Goudé ne peuvent se déplacer en dehors des limites de la municipalité dans laquelle ils résident dans l’État d’accueil, à moins d’y avoir été expressément autorisés au préalable par la Cour.

Ils devront remettre au greffe toutes les pièces d’identité dont ils disposent, en particulier leur passeport, en outre se présenter chaque semaine auprès des autorités de l’État d’accueil ou auprès du greffe et se conformer à toute autre condition raisonnable imposée par l’État dans lequel ils seront libérés.  

Le 7 octobre 2019, le Conseil de M. Gbagbo a demandé à la Chambre d’appel de reconsidérer son arrêt et d’ordonner la mise en liberté immédiate sans conditions de M. Gbagbo. Une audience sur cette question a été tenue par la Chambre d’appel le 6 février 2020. 

Cote d’Ivoire: UNDP, JICA boost police’s Covid-19 readiness

The United Nations Development Programme (UNDP) and the Japan International Cooperation Agency (JICA) in Abidjan, offered 80 motorcycles, hygiene products, gloves and face masks to the Ivorian police to enhance its mobility in the fight against Covid-19 and gender-based violence (GBV).Wednesday’s donation ceremony took place at the National Police Academy in Cocody (east of Abidjan) in the presence of General Vagondo Diomandé, the Ivorian Minister of Security and Civil Protection.

 “Throughout the world, the state of health emergency and lockdown measures have led to an upsurge in GBV. In Cote d’Ivoire, the phenomenon is experiencing a particular upsurge in the current context of Covid-19,” noted Carol Flore-Smereczniak, UNDP Resident Representative in Cote d’Ivoire.

 According to her, in order for the Ivorian police to mark its presence among GBV victims in the context of Covid-19, “it would require it to be more mobile.”

She explained that the donation, worth a total of CFA52,250,000, should make it possible to respond to the challenges of intervening in gender-based violence and paedo-criminality, as well as to coordinate more effectively the security operations ahead of the upcoming elections.

 This support to the Ivorian police institution is the result of a grant from the Japan International Cooperation Agency, as part of the Project to Support Capacity Building of the National Police being implemented by UNDP. 

 

30 dead in Nzérékoré as post-election violence sweeps Guinea

The Guinean government has acknowledged the death of 30 people in inter-communal clashes in the southern town of Nzérékoré, in the aftermath of the controversial March 22 referendum.“Thirty of our fellow citizens lost their lives during these unfortunate events” in Nzérékoré, the Prosecutor General of Kankan, Yaya Kairaba Kaba told the nation on national television on Tuesday.

According to him, sixty-seven other people were injured, dozens of houses, shops and workshops torched, and three churches destroyed. 

Mr Kaba accused local opposition National Front for the Defence of the Constitution (FNDC) officials of orchestrating the violence and fueling tensions between communities. 

He said the opposition had provided the pretext for the intervention of armed groups some of whom came from neighbouring Liberia while others emanated from the capital Conakry.

44 people face charges of murder, arson or criminal conspiracy, he said, while assuring Guineans that the country’s justice system is working to ensure that their trials will get underway “as soon as possible.”

 The FNDC, a collective of parties, trade unions and civil society activists, which is leading the protest movement against President Alpha Condé on Wednesday criticised a government initiative « aimed at making the collective responsible for the killings.”

Ibrahim Diallo, a FNDC official said “it is difficult to understand why the arrests took place on one side only while on the other side, nobody was worried…it is a total injustice”.

 The anti-Condé campaign, which was severely repressed on several occasions, resulted in dozens of deaths, which the opposition blamed on the security forces, who have repeatedly denied allegations of heavy-handedness. 

Human rights defenders have consistently accused Guinea’s security operatives of acting with impunity. 

The FNDC have notified the International Criminal Court about the supposed human rights violations in the country.

 

La CPI modifie les conditions de mise en liberté de Gbagbo et Blé Goudé

La Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) a décidé jeudi de rejeter la requête de la défense de M. Gbagbo demandant à la Chambre de réexaminer son arrêt lui accordant, ainsi qu’à M. Blé Goudé, son co-accusé, une mise en liberté conditionnelle.La Chambre d’appel a toutefois décidé de revoir les conditions de mise en liberté, indique un communiqué de la Cour qui note que cette décision ne concerne pas l’appel contre l’acquittement de MM. Gbagbo et Blé Goudé. 

La Chambre d’appel a fait observer que la défense de M. Gbagbo n’avait pas démontré d’erreur manifeste de raisonnement, ni que des circonstances particulières justifiaient le réexamen de l’arrêt des juges. 

Les juges ont toutefois décidé de réexaminer la nécessité de maintenir les conditions imposées pour leur mise en liberté, et décidé de révoquer quelques conditions. Désormais, MM. Gbagbo et Blé Goudé ne peuvent se déplacer en dehors des limites de la municipalité dans laquelle ils résident dans l’État d’accueil, à moins d’y avoir été expressément autorisés au préalable par la Cour.

Ils devront remettre au greffe toutes les pièces d’identité dont ils disposent, en particulier leur passeport, en outre se présenter chaque semaine auprès des autorités de l’État d’accueil ou auprès du greffe et se conformer à toute autre condition raisonnable imposée par l’État dans lequel ils seront libérés.  

Les autres conditions restent en vigueur, mentionne la Chambre, avant d’ajouter que MM. Gbagbo et Blé Goudé se conformeront à toutes les ordonnances de la Cour.Le 15 janvier 2019, la Chambre de première instance I, à la majorité, a acquitté MM. Gbagbo et Blé Goudé de toutes les charges de crimes contre l’humanité prétendument perpétrés en Côte d’Ivoire en 2010 et 2011. Mme la juge Herrera Carbuccia avait émis une opinion dissidente. 

Une décision dûment motivée a été rendue par écrit le 16 juillet 2019. L’Accusation a fait appel de cette décision, donnant lieu à un procès dans cette affaire qui s’est ouvert le 28 janvier 2016 pour des charges de crimes contre l’humanité (meurtre, viol, autres actes inhumains …) perpétrés dans le contexte des violences post-électorales en Côte d’Ivoire entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011. 

 Le 7 octobre 2019, le Conseil de M. Gbagbo a demandé à la Chambre d’appel de reconsidérer son arrêt et d’ordonner la mise en liberté immédiate sans conditions de M. Gbagbo. Une audience sur cette question a été tenue par la Chambre d’appel le 6 février 2020. 

Le 1er février 2019, à la suite d’un appel du procureur contre la décision orale de la Chambre de première instance I du 16 janvier 2019 ordonnant la mise en liberté sans conditions des personnes acquittées, la Chambre d’appel a rendu son arrêt sur la question, dans lequel elle a modifié la décision orale et imposé un certain nombre de conditions à la mise en liberté de MM. Gbagbo et Blé Goudé. 

Covid-19: prorogation de l’isolement d’Abidjan et de fermeture des bars jusqu’au 14 juin prochain

Le Conseil national de sécurité (CNS) de Côte d’Ivoire a prorogé à l’issue d’une réunion, jusqu’au 14 juin prochain plusieurs mesures de restrictions liées à la Covid-19 dans le pays dont le maintien de l’isolement du Grand Abidjan ( Abidjan et banlieue) et le maintien de la fermeture des bars, boîtes de nuit, cinémas et lieux de spectacle, a appris APA jeudi de source officielle.Selon le communiqué final de  cette réunion du CNS qui a été présidée par le chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara, l’état d’urgence et la fermeture des frontières ivoiriennes ( terrestres, maritimes et aériennes) ont également été maintenus jusqu’au 14 juin prochain. 

Cette rencontre du CNS a ainsi  examiné la situation sécuritaire nationale en Côte d’Ivoire et a fait le point de la mise en oeuvre des diligences du plan de riposte et de soutien économique contre la Covid-19. 

Pour casser la chaîne de propagation du Coronavirus (Covid-19) en Côte d’Ivoire, les autorités ont interdit depuis mars dernier toute entrée ou sortie du Grand Abidjan isolant ainsi la capitale économique ivoirienne du reste du monde. Depuis la même période, les  bars, boîtes de nuit, cinémas et  autres lieux de spectacle sont aussi fermés. La Côte d’Ivoire enregistre à ce jour 2556 cas confirmés de maladie à Covid-19 dont 1302 guéris et 31 décès.

Côte d’Ivoire : nouveau report du gala de la Fondation Children Of Africa en 2021 en raison de la Covid-19

La Fondation Children Of Africa, une organisation humanitaire présidée par Dominique Ouattara, la première dame ivoirienne, a reporté à nouveau la huitième édition de son gala au 19 mars 2021 « en raison de l’incertitude liée à la durée de la pandémie» de la Covid-19 qui sévit dans le monde, a appris APA jeudi sur place dans la capitale économique ivoirienne.« Toutes les réservations et contributions effectuées pour le 03 avril 2020 restent valables pour le gala du 19 mars 2021», assure un communiqué de cette fondation signée par sa présidente Dominique Ouattara. 

Le gala de la Fondation Children Of Africa, initialement prévu le 03 avril 2020 à Abidjan avait été déjà reporté une première fois au 12 juin prochain en raison de la crise sanitaire de la Covid-19.

 La  Fondation tentera de mobiliser au cours de ce dîner-gala 4 milliards de FCFA dont 2,5 milliards serviront à la reconstruction de la Case des enfants, un centre d’accueil situé au Plateau, le quartier administratif et des affaires d’Abidjan et mis en place par Dominique Ouattara depuis 1998. Plusieurs personnalités venant  des quatre coins du monde sont attendues à cette huitième édition  qui se déroulera autour du thème, «Africa is future ».

Violences post-électorales en Guinée: le gouvernement reconnaît 30 morts à Nzérékoré

Le gouvernement guinéen, tout en imputant la responsabilité à l’opposition, a reconnu la mort de 30 personnes dans des affrontements intercommunautaires survenus dans la ville de Nzérékoré (sud), au lendemain du référendum controversé du 22 mars dernier.« Trente de nos concitoyens ont perdu la vie au cours de ces malheureux événements » de Nzérékoré, a déclaré, mardi dernier, dans des propos diffusés par la télévision nationale, le Procureur général de Kankan (est), Yaya Kairaba Kaba.

Selon lui, soixante-sept autres personnes ont été blessées, des dizaines de maisons, magasins et ateliers incendiés, et trois églises détruites. Ce sont les responsables locaux du FNDC qui ont planifié les violences et attisé les tensions entre communautés, fournissant le prétexte à l’intervention de groupes armés payés par le collectif et venus du Liberia pour certains, de la capitale Conakry pour d’autres, a accusé M. Kaba.

Les autorités ont emprisonné 44 suspects poursuivis pour meurtres, incendies volontaires ou association de malfaiteurs, a-t-il informé, assurant que la justice s’emploie à ce que le procès « ait lieu le plus rapidement possible ».

Mis en cause par le procureur, le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), collectif de partis, de syndicats et de membres de la société civile, qui mène la contestation anti-Condé a dénoncé mercredi une manœuvre du gouvernement visant à « faire porter la responsabilité des tueries » au collectif.

« Comment comprendre que les arrestations aient eu lieu d’un seul côté ; de l’autre, personne n’a été inquiété. C’est une injustice totale », a dénoncé Ibrahim Diallo, un responsable du FNDC.

La mobilisation anti-Condé, sévèrement réprimée à plusieurs reprises, a fait des dizaines de morts, imputés par l’opposition aux forces de sécurité, ce que celles-ci ont toujours nié. Les défenseurs des droits humains dénoncent constamment l’impunité dont elles bénéficient. Le FNDC, par la voix de ses avocats, dit avoir alerté la Cour pénale internationale sur ces atteintes aux droits de l’homme.

Covid-19: le gouvernement ivoirien envisage d’un soutien aux entreprises publiques

L’Etat de Côte d’Ivoire qui envisage de soutenir les Établissements publics nationaux (EPN), a instruit mercredi les dirigeants des entreprises publiques à « présenter l’évolution de leur trésorerie, le manque à gagner potentiel, et le soutien attendu de l’Etat » afin de maintenir, face à la pandémie de la Covid-19, les performances de leur portefeuille.Le Conseil des ministres a adopté une communication invitant notamment les dirigeants des entreprises publiques à « présenter l’évolution de leur trésorerie, le manque à gagner potentiel, et le soutien attendu de l’Etat, le cas échéant ».   

Il leur est également demandé d’ « ajuster leurs prévisions budgétaires afin d’apprécier judicieusement l’incidence du ralentissement ou de l’arrêt de certaines activités économiques sur leurs performances financières ». 

A fin décembre 2019, les ressources globales mobilisées par les EPN s’élèvent à 478,9 milliards FCFA pour une prévision annuelle de 562,1 milliards FCFA, soit un taux de réalisation de 85,2%. Ce montant comprend des ressources propres à hauteur de 29,70%, des ressources fiscales affectées de 15,53% et des subventions de l’Etat de 54,77%. 

Parallèlement, les dépenses exécutées par les EPN se chiffrent globalement à 452,1 milliards FCFA pour une prévision annuelle de 562,1 milliards F CFA, soit un taux d’exécution de 80,4%, sensiblement identique à celui de 2018 (80%). Elles se décomposent en dépenses de fonctionnement (85,3%) et en dépenses d’investissement (14,7%).

Pour un budget de 562,1 milliards de F CFA alloué aux EPN pour la gestion 2019, il ressort un résultat budgétaire excédentaire de 26,8 milliards de FCFA en lien avec l’efficacité du contrôle qui n’autorise les engagements de dépenses qu’en tenant compte du niveau de réalisation des ressources.

En 2019, 24% des EPN du pays ont réalisé plus de ressources que prévu, avec un excédent cumulé de 9,1 milliards FCFA, soit 34% du résultat budgétaire, tandis que 71% des EPN ont réalisé, par contraction des dépenses d’investissement, un excédent cumulé de 17,7 milliards FCFA, soit 66% du résultat budgétaire. 

L’année 2019 a été marquée par une bonne dynamique des résultats des entreprises publiques observée sur ces derniers exercices. Le portefeuille public affiche un résultat provisoire excédentaire de 56,1 milliards de francs CFA contre 15,9 milliards de francs CFA en 2018.

Cette bonne performance réalisée en 2019 est principalement portée par les Sociétés d’Etat, avec une réalisation estimée à 49,1 milliards FCFA , soit un taux de réalisation de 85% par rapport aux objectifs budgétaires de l’exercice. 

Cette performance est consolidée par les Sociétés à Participation Financière Publique Majoritaire qui affichent un excédent de 7 milliards de francs CFA. Cependant, des contreperformances ont été enregistrées au niveau de quelques entreprises publiques, cumulant une perte à l’atterrissage 2019 plus prononcée que le déficit prévu en début d’exercice.  

Dans l’optique de contenir la dégradation de la situation financière des entreprises présentant des risques budgétaires, ainsi que celles dont l’équilibre reste fragile, le Conseil prévoit diverses mesures financières et non financières, ainsi que des mesures spécifiques liées à l’impact de la pandémie de la Covid-19, pour maintenir la dynamique globale des performances du portefeuille. 

Sénégal: baisse de 15,5 milliards FCFA des actifs extérieurs des banques

Les actifs extérieurs nets des institutions de dépôts du Sénégal ont enregistré une baisse de 15,5 milliards FCFA (environ 24,800 millions de dollars) au mois de février 2020 comparés à la même période de l’année 2019, a appris APA jeudi auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Ces actifs sont passés de 1847,1 milliards FCFA au mois de février 2019 à 1831,6 milliards FCFA un an plus tard, soit un léger repli de 0,8% en valeur relative (1 FCFA équivaut à 0,0016 dollar). Cette hausse est occasionnée par les banques primaires dont la position s’est affaissée de 13% à 514,9 milliards FCFA contre 591,5 milliards FCFA en février 2019.

Quant à la Banque Centrale, sa position s’est rehaussée de 4,9% à 1316,7 milliards FCFA contre 1255,6 milliards FCFA au terme du mois de février 2019.

Comparés au mois de janvier 2020 où ils se situaient à 1806,6 milliards FCFA, les actifs extérieurs nets ont enregistré une augmentation de 25 milliards FCFA en valeur absolue et 1,4% en valeur relative du fait principalement de la position des banques primaires (+12,5%) tandis que celle de la BCEAO se replie de 2,3%.

Covid-19, faits divers et football à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus, jeudi à APA, traitent d’une diversité de sujets allant de la poursuite du traitement des malades du coronavirus à base de chloroquine au Sénégal aux affaires de mœurs mettant en cause des jeunes, en passant par l’actualité du football.Selon Le Quotidien, le professeur Moussa Seydi reste le « chef du protocole » thérapeutique dans la gestion de la pandémie au Sénégal, qui « ne renonce pas à la chloroquine ».

Dans L’Observateur, le professeur Seydi dit ses « vérités », soulignant qu’au Sénégal « aucun décès n’est lié à l’hydroxychloroquine ».

Le quotidien national Le Soleil, illustrant avec la photo du Pr Seydi, affirme aussi que « le Sénégal va continuer le traitement » à base d’hydroxychloroquine.

EnQuête fait focus sur la « cohabitation à haut risque » de la pollution de l’air à Dakar et la Covid-19. Selon le journal, le port du masque obligatoire « devrait être systématique » dans la capitale sénégalaise à cause de la qualité de l’air. Trois véhicules sur cinq roulent en effet à Dakar, soit 376.000 immatriculés dont « 56% ont plus de 16 ans ».

A Diamaguène, dans la banlieue dakaroise, L’AS rapporte que des ambulances de pompiers et de la Croix Rouge ont été saccagées par des personnes qui ont refusé l’inhumation d’une victime du coronavirus.

Pendant ce temps, le journal souligne que «le personnel de santé (est) submergé» avec 20 cas graves désormais répertoriés dans les structures de prise en charge.

L’Observateur fait des « révélations sur les vidéos pornos de jeunes Dakarois », notant qu’un des présumés mis en cause est arrêté de même que « la sulfureuse Rangou », une animatrice mêlée dans un autre « scandale ».

« Rangou et sa chaîne porno cernées », titre Libération, précisant que l’ex-animatrice et 13 suspects dont des « actrices » sont placés en garde à vue.

Selon Vox Populi, « Rangou et sa clique (ont été) ferrées par la DIC », la Division des investigations criminelles de la police nationale. « Ils ont été pris lors d’un +Yendu Party+, hier, dans un hôtel à Ngor », souligne le quotidien qui titre également sur « les jeunes du sextape de la Korité ».

Ces gamins ont filmé et partagé sur les réseaux sociaux leurs « jeux sexuels » dans un appartement de la Cité Mixta, à Dakar, explique Vox Populi.

Le quotidien national Le Soleil titre sur « la campagne agricole de tous les espoirs » après une mise en place des intrants et des prévisions pluviométriques « rassurantes ». En sous-titre, le ministre de l’Agriculture Moussa Baldé déclare que « nous visons une production céréalière de 3,4 millions de tonnes ».

En football, Stades titre sur le jeune attaquant Krépin Diatta qui se trouve dans une « grosse équation » de « partir ou rester à Bruges », son club champion belge.

Dans l’autre journal sportif Record, son compatriote d’Angers (France) Sada Thioub estime qu’il doit « être plus décisif » devant les buts.

Enfin l’ancien international Moussa Ndaw, actuel entraîneur au Maroc, accorde un entretien à L’Observateur où il déclare que « les dirigeants du football sénégalais n’ont jamais porté un short, si ce n’est pour dormir ou aller à la plage ».

Présidentielle 2020 : l’opposition ivoirienne «rejette le calendrier» électoral

L’opposition ivoirienne « rejette le calendrier » électoral pour la présidentielle d’octobre 2020, fixé par la Commission électorale indépendante (CEI), évoquant un manque de consensus, dans une déclaration transmise mercredi à APA.« Les partis politiques de l’opposition ivoirienne (PDCI, Rpp, UPCI, URD, Lider, Cap-UDD,  EDS, USD), signataires de la présente déclaration, rejettent le calendrier annoncé par le président de la CEI qui n’est pas consensuel », indique le texte paraphé par les responsables de ces différentes formations.  

Ces organisations politiques qui « dénoncent et condamnent les attitudes cavalières et méprisantes adoptées par le gouvernement et ses démembrements depuis le début des discussions relatives à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 », prennent à témoin le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

Les acteurs de l’opposition ivoirienne qui considèrent le PNUD et la communauté internationale comme «facilitateurs de la dernière rencontre du 06 mai 2020, sur les risques que fait peser sur le processus électoral, la propension du pouvoir au passage en force», les invitent à « créer le consensus et le climat de confiance entre les principaux acteurs du processus électoral ».

Ils demandent en outre « la convocation urgente d’une rencontre de consensus entre les principaux acteurs du processus électoral sous la facilitation du PNUD ». En dépit de cet élan, l’opposition convie ses militants à  se mobiliser pour la réussite de l’opération des audiences foraines, en cours, et visant à faciliter l’inscription des nouveaux majeurs sur la liste électorale d’ici au 1er août 2020. 

Après la présentation, par le président de la Commission chargée des élections, du chronogramme aménagé des activités électorales tenant compte de la crise de la Covid-19, des discussions ont été engagées avec la classe politique ivoirienne.  

Les discussions ont porté sur le chronogramme d’exécution des opérations électorales, l’état des préparatifs et le mode opératoire de la révision de la liste électorale. Les partis politiques ont remercié le PNUD et les Nations Unies pour leur assistance électorale à travers des cadres d’échanges.  

Lors des échanges, les partis politiques, notamment de l’opposition, le PDCI-RDA, EDS, l’USD, l’URD, le RPP, l’UPCI, le RPCI, CAP-UDD, et LIDER ont relevé qu’ils récusaient l’organe électoral actuel parce qu’il est « inféodé au pouvoir, non consensuel  et incapable de garantir des élections transparentes et crédibles ». 

Les partis de l’opposition souhaitent par ailleurs que les dix mille cinq cents lieux de vote soient des centres d’enrôlement, en outre, la durée de l’enrôlement soit d’au moins trente jours au lieu de quinze jours comme prévu par le chronogramme proposé par la CEI.

Ils appellent à un « consensus » sur les pièces devant servir pour l’enrôlement, notamment l’extrait de naissance, le certificat de nationalité, la carte nationale d’identité, tout en invitant le Système des Nations Unies à  poursuivre ses efforts afin de contribuer à créer « un consensus et un climat de confiance entre les parties prenantes » à l’élection présidentielle prévue le 31 octobre 2020.

Le Conseil des ministres a adopté mercredi la période de révision de la liste électorale fixée du 10 au 24 juin 2020. 

 

Côte d’Ivoire: la production brute d’électricité en hausse de 6,16% en 2019

La production brute d’électricité en Côte d’Ivoire a connu une hausse de 6,16% en 2019 par rapport à son niveau de 2018, avec une production totale d’énergie électrique qui s’élève à 10 613,13 GWh dont 67,2 % issue du thermique et 32,8 % de l’hydraulique, indique une communication du Conseil des ministres tenu mercredi.La production d’électricité de source thermique a nécessité l’achat de combustibles évalué à 199,054 milliards de F CFA dont 196,137 milliards de F CFA de gaz naturel, souligne cette communication relative aux informations sur les flux physiques et financiers du secteur énergie au 31 décembre 2019.

Le secteur de l’électricité en Côte d’Ivoire ressort pour 2019 un solde positif de 9,223 milliards de francs CFA pour des recettes de 643,906 milliards de francs CFA contre des dépenses de 634,683 milliards de francs CFA. 

Quant à la production de pétrole brut et de gaz, sur la période du 1er janvier au 31 décembre 2019, elles s’établissent respectivement à « 13 194 133 barils et 73 790 603 MMBTU, correspondant à un débit journalier de 36 148 barils de pétrole brut et de 202 166 MMBTU de gaz naturel ». 

Elles enregistrent une hausse de 11,96% et 6,80% par rapport aux résultats obtenus en 2018 respectivement, du fait de la mise en production de nouveaux puits forés pendant la phase 4 de développement (2018-2019) du gisement Baobab et de l’amélioration de la production du bloc CI-11.

La valorisation de la part Etat de pétrole brut et de gaz naturel s’élève à 200,111 millions US Dollars, soit environ 117,211 milliards de F CFA, en hausse de 1,45% par rapport aux performances de 2018 et de 12,99% par rapport aux prévisions de revenus.

Ces hausses s’expliquent par les effets conjugués de l’augmentation de la production sur les blocs CI-11, CI-27 et CI-40. Au niveau des produits pétroliers, la production totale, importations de bases incluses, est de 3 770 298 TM, soit une hausse de 15,74 % comparée à fin décembre 2018.

Les ventes totales réalisées par la Société Ivoirienne de Raffinage (SIR, publique) enregistrent une progression en volume de 13,5 % et en valeur de 7,8 % due essentiellement à la croissance du marché Terre.

En 2019, les droits émis sur les produits pétroliers sont de 372,444 milliards de francs CFA contre 295,134 milliards de francs CFA à la même période en 2018, soit une hausse de 26,2% due à la taxation.

Le PNUD et le Japon renforcent la mobilité de la police ivoirienne pour lutter contre la Covid-19

Le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD) et l’Agence Japonaise de coopération internationale (JICA) ont offert mercredi à Abidjan, 80 motos ainsi que des produits d’hygiène, des gants et des masques de protection à la police nationale ivoirienne pour renforcer sa mobilité dans la lutte contre la Covid-19 et contre les violences basées sur la Genre (VBG) dans le pays.La cérémonie de remise de ce don s’est déroulée à l’école nationale de police à Cocody  (Est d’Abidjan) en présence du général Vagondo Diomandé, le ministre ivoirien de la sécurité et de la protection civile.

 « A travers le monde, l’état d’urgence sanitaire et les mesures de confinement ont occasionné une recrudescence des VBG. En Côte d’Ivoire, le phénomène des VBG connaît une recrudescence particulière dans le contexte actuel du Covid-19», a fait remarquer dans une adresse à cette occasion, Carol Flore-Smereczniak, la représentante résidente du PNUD en Côte d’Ivoire.

Selon elle, pour que la police ivoirienne marque sa présence auprès des victimes des VBG dans le contexte de la Covid-19, « cela lui exigerait d’être plus mobile ».

Par ailleurs, elle a expliqué que ce don d’une valeur  totale de 52 250 000 francs CFA, devraient permettre aussi bien de répondre aux défis d’interventions pour les violences basées sur le Genre, la pédo-criminalité, mais aussi de coordonner plus efficacement les opérations de sécurisation des élections à venir. 

Cet appui à l’institution policière ivoirienne est le fruit d’un don de l’Agence Japonaise de Coopération Internationale, dans le cadre du Projet d’appui au renforcement des capacités de la police nationale, mis en œuvre par le PNUD.  

La distribution des cartes nationales d’identité ivoiriennes démarre la semaine prochaine

Plus de 400 000 personnes ont été enrôlées pour la nouvelle carte nationale d’identité (CNI) ivoirienne trois mois après le lancement de l’opération, a annoncé mercredi à Abidjan, Sitionni Gnenin Kafana, le directeur général de l’Office national de l’état-civil et de l’identification (ONECI).« Aujourd’hui nous avons plus de 700 centres d’enrôlement ouverts. Nous couvrons pratiquement aujourd’hui tous les commissariats de police sur le territoire national et la majorité des sous-préfectures. Nous avons plus de 400 000  personnes enrôlées aujourd’hui», a fait savoir M. Kafana  au cours de « En ligne avec… », une tribune d’expression du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI).

Poursuivant, il a souligné que son institution a pris des dispositions pour accélérer le processus. Des milliers de CNI sont déjà disponibles et seront distribués à Abidjan « dès la semaine prochaine », a ajouté le directeur général de l’ONECI, précisant qu’ en termes de méthode, «nous avons opté pour une notification par sms». 

A l’en croire,  la nouvelle CNI ivoirienne  est une carte à puce électronique. «  Ce sont les cartes d’un certain niveau. Les nouvelles cartes d’identité sont conformes  aux normes internationales en termes de sécurité», a-t-il assuré.

 Auparavant, M. Kafana a  également annoncé la démultiplication des points d’achat des timbres pour cet enrôlement afin de se rapprocher des populations. « Il y a des kits nomades qui ont  permis d’accélérer le rythme des enrôlements avec une moyenne de 5 mn par  enrôlement. En tout cas, les choses s’accélèrent et nous avons pris des dispositions pour accélérer les choses», a promis M. Kafana.

L’opération nationale d’enrôlement pour l’établissement des Cartes nationales d’identité (CNI) a été lancée, le 17 février dernier à Abidjan, par le ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation, Sidiki Diakité.

En plus des 6 millions 300 mille Ivoiriens détenant une CNI, à l’issue de l’opération de masse de 2009, (donc existant dans la base de données de l’ONECI), il est question d’enrôler  également les nouveaux majeurs, les personnes qui ont été naturalisées,  etc. 

Selon les autorités ivoiriennes, la population à enrôler est estimée globalement à 11 millions d’ivoiriens. Pour le renouvellement de la CNI, les documents requis sont la quittance de paiement du droit de timbre fixé à 5000 FCFA et la carte arrivée à expiration, tandis que les nouveaux demandeurs doivent fournir un extrait d’acte de naissance, un certificat de nationalité et la quittance de paiement du droit de timbre fixé à 5000 FCFA.

Côte d’Ivoire : la révision de la liste électorale fixée du 10 au 24 juin prochain

Le gouvernement ivoirien a adopté mercredi un décret fixant la révision de la liste électorale sur la période du 10 au 24 juin prochain, a appris APA de source officielle.« Conformément à la législation électorale nationale et sur proposition de la Commission Electorale Indépendante (CEI), ce décret fixe la révision de la liste électorale sur la période du 10 au 24 juin 2020», rapporte le communiqué du Conseil des ministres présidé par le président ivoirien Alassane Ouattara. 

A cet effet, explique le gouvernement,  environ 11 000 centres d’enrôlement seront ouverts pour permettre aux requérants d’être le plus proche possible de leur lieu d’inscription sur la liste électorale. 

Aussi, compte tenu de la pandémie de la Covid-19, ajoute le document,  la CEI offre la possibilité aux électeurs qui souhaitent changer de lieu de vote de le faire en ligne. 

Par ailleurs, un deuxième décret a été adopté par l’exécutif ivoirien et  détermine les modalités relatives à la preuve du domicile, de la résidence, de l’inscription au rôle des contributions et de l’immatriculation dans une représentation diplomatique ou consulaire, en vue d’un changement du lieu de vote sur la liste électorale. 

« En application du Code électoral, ce décret précise les modalités de la preuve pour un changement éventuel de lieu de vote pour les électeurs intéressés»,  explique le communiqué.  

L’opération d’établissement de la nouvelle carte nationale d’identité ivoirienne devant servir à l’enrôlement des électeurs sur la liste électorale a débuté depuis plus de trois mois. A ce jour, plus de 400 mille ivoiriens ont été enrôlés sur une population globale estimée à 11 millions de personnes. La présidentielle ivoirienne est constitutionnellement prévue le 31 octobre 2020.

Le Fonds des Nations unies pour la population équipe le personnel soignant contre la Covid-19 en Côte d’Ivoire

Le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) ou United Nations Fund for Population (UNFPA) a équipé, mercredi, le personnel soignant de Côte d’Ivoire en équipements de protection contre la Covid-19, a constaté APA sur place à Abidjan, la capitale économique du pays.D’une valeur de 88,4 millions de FCFA, ce don d’équipements de protection est composé notamment de combinaisons de protection, des lunettes de protection, des gangs, des thermomètres, des bavettes, des gels hydro-alcooliques « pour le personnel soignant qui réalise un travail remarquable ».

« UNFPA à l’instar des autres organisations des Nations Unies a développé une réponse pour accompagner le gouvernement de Côte d’Ivoire », a déclaré Caspar Peek, le  représentant du Fonds des Nations unies pour la population en Côte d’Ivoire dans une allocution lors de la remise officielle de ce don au ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique, Dr Eugène Aka Aouélé.

A cette occasion, le haut fonctionnaire onusien a souligné que pendant cette crise sanitaire, son institution travaille pour l’équipement des agents de santé et l’appui pour la qualité des soins, mais également pour la bonne information sur la Covid-19.

Avec le ministère ivoirien de la femme, de la famille et de l’enfant, cette agence des Nations unies travaille sur les violences basées sur le Genre. Elle a également conçu des spots pour une campagne de sensibilisation sur  la continuité des soins dans les différentes structures du pays.  

« Nous réitérons notre engagement à accompagner le corps médical à faire face à la maladie de Coronavirus », a promis Caspar Peek qui intervenait dans un webinaire.

 A son tour, le ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique a salué cet appui de l’UNFPA, un partenaire important et stratégique pour l’Etat de Côte d’Ivoire.

« C’est la réponse de toutes les bonnes volontés au message du Président de la République qui avait demandé que l’on appuie la Côte d’Ivoire pour lui permettre de réussir le combat que nous menons contre la Covid-19 à travers le Plan de riposte sanitaire qui a été décidé », a expliqué Dr Aka Aouélé, rappelant que ce Plan a été élaboré pour un coût d’un peu plus de 95 milliards FCFA.

« C’est pour dire que la Côte d’Ivoire sait d’abord compter sur elle-même et bien évidemment avant de tendre la main aux autres. La Côte d’Ivoire a bien démarré quelque chose par ses propres moyens. Mais ce n’est pas suffisant s’agissant d’une maladie qui a envahi le monde entier », a-t-il poursuivi.

Selon lui, « c’est dans la solidarité, l’union de toutes les énergies qu’on peut réussir à contenir cette pandémie ».

« Je suis donc heureux de recevoir ces dons au nom du ministère de la Santé et de l’hygiène publique », s’est félicité Dr Eugène Aka Aouélé, traduisant la « reconnaissance du gouvernement à l’UNFPA », un « bon partenaire qui manifeste toujours sa contribution dans nos actions ».

Depuis le début de la pandémie, la Côte d’Ivoire enregistre à ce jour 2556 cas confirmés de maladie à Covid-19 dont 1302 guéris et 31 décès.

Ibrahim Sy Savané nommé ambassadeur de la Côte d’Ivoire en Tunisie

L’ancien président de la Haute autorité de la communication audiovisuelle ( HACA), l’organe de régulation de l’audiovisuel en Côte d’Ivoire, Ibrahim Sy Savané a été nommé, mercredi , au terme d’un Conseil des ministres présidé par le président Alassane Ouattara, ambassadeur de la Côte d’Ivoire en Tunisie.« Le  Conseil a donné son accord en vue de la nomination de Monsieur Sy Savané Ibrahim en qualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République de Côte d’Ivoire près la République tunisienne, avec résidence à Tunis», rapporte le communiqué final de cette rencontre hebdomadaire du gouvernement ivoirien transmis à APA. 

Le nouvel ambassadeur de la Côte d’Ivoire en Tunisie a été auparavant président de la HACA et ministre de la communication.

Justice transitionnelle: la CDVR « a échoué à réconcilier les ivoiriens » (ONG)

La Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR), une institution créée en 2011 pour mettre en œuvre la justice transitionnelle en Côte d’Ivoire, « a échoué à réconcilier les ivoiriens », ont estimé mercredi des acteurs de la société civile ivoirienne lors d’une session d’échanges à Abidjan avec des associations de jeunes et des ONG internationales.Il s’agit de membres du Centre International pour la justice transitionnelle (ICTJ), de l’observatoire  ivoirien pour les droits de l’homme (OIDH) et du Mouvement ivoirien des droits humains (MIDH) qui ont échangé sur le thème, «comment l’échec d’un processus de recherche de vérité peut fragiliser la réconciliation et la cohésion sociale : le cas de la CDVR ».

 « La CDVR a souffert d’un manque de crédibilité. La sélection de ses  membres n’a pas été rigoureuse et elle n’était pas indépendante. La société civile était marginalisée par cette commission », a dénoncé Christiano Aké Mel , chargé de projets de l’OIDH, estimant que la CDVR « a échoué à réconcilier les ivoiriens ».

De son avis, cette Commission qui était présidée par l’ancien premier ministre ivoirien Charles Konan Banny « a échoué parce qu’elle a mis la charrue avant les bœufs ». Selon M. Aké qui animait une communication sur les lacunes qui ont entravé la bonne marche des opérations de la CDVR, les initiatives de dialogue et de réconciliation de cette Commission n’ont pas été inclusives.

« Le mandat de la CDVR était imparfait. Il n’était pas clair sur la place des victimes», a par ailleurs estimé M. Aké.

Avant lui, deux autres communications ont meublé cette rencontre dont l’une sur la recherche de la vérité dans un processus de justice transitionnelle animée par Brahima Bamba, chargé de programme à ICTJ et l’autre sur les insuffisances du contenu du rapport de la CDVR animée par  Amon Dongo du MIDH.

« La CDVR devait prioriser les victimes. Elle devait être la maison des victimes», a soutenu M. Bamba. De son côté, M. Amon Congo du MIDH a estimé que la CDVR « n’a pas réussi sa mission de recherche de la vérité».

Selon lui, cette institution a fait un « travail qui est déconnecté des réalités sociales ». A l’issue de la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011, les autorités ivoiriennes ont créé la CDVR afin qu’elle soit un instrument de mise en oeuvre de la justice transitionnelle dans le pays.

 Cette institution a fonctionné pendant trois ans au cours desquels, elle a mené des opérations de recherche, d’enquête et d’audition et a produit un rapport final qui a été remis aux autorités ivoiriennes en décembre 2014. Ce rapport a été officiellement publié  en octobre 2016, soit deux ans après sa remise au chef de l’État ivoirien.

Guinée : des funérailles sobres pour honorer Mory Kanté

De sobres funérailles rythmées par de la musique et des chants mandingues ont été organisées à Conakry pour rendre un dernier hommage à l’artiste planétaire Mory Kanté, décédé vendredi dernier des suites de maladies chroniques à l’âge de 70 ans.« C’était un génie, c’était un Dieu sur terre, c’était un don de Dieu », « Un soldat et artiste multidimensionnel ». C’est en ces termes que les griots de la confrérie de l’illustre disparu ont rivalisé de virtuosité et de d’éloquence pour prier et dire adieu au « griot électrique » qui a propulsé la culture guinéenne à travers le monde, grâce au rythme de la kora et du balafon.

Pour respecter les mesures édictées par les autorités dans le cadre de la lutte contre la propagation de la pandémie de coronavirus, 200 personnes ont assisté à la levée du corps de l’auteur du premier tube de la world music « Yéké Yéké » sorti en 1987.

Plusieurs femmes sont tombées en transe quand le cercueil du natif de Alberada (Guinée) drapé aux couleurs nationales a été exposé sous la tente cérémonielle dans l’enceinte de l’hôpital Sino-guinéen de Kipé (banlieue de Conakry), ont rapporté les correspondants de l’AFP. 

A cause de la fermeture de toutes les frontières, seuls deux des quatorze enfants du défunt artiste ont pu assister à cette hommage.

« Ils sont tous bloqués à Paris, en Côte d’Ivoire, au Mali, et même aux Etats-Unis à cause de la pandémie, ils n’ont pas pu venir. C’est triste et dommage qu’ils n’aient pas pu voir le corps de notre papa », a dit aux journalistes Kader Yomba, l’un des deux fils présents.

Le ministre guinéen de la Culture et du Patrimoine historique, Sanoussi Bantama Sow, qui conduisait la délégation officielle a promis des cérémonies à la dimension de l’artiste planétaire, au sortir de la pandémie, pour rendre un ultime hommage posthume à Mory Kanté.

Nigéria: «Il faut aider les enfants brisés par la guerre» (Amnesty)

Selon un nouveau rapport d’Amnesty International, il faut aider les enfants « brisés » par la guerre au Nigéria « pour ne pas en faire une génération sacrifiée ».« Il est urgent que le Nigeria protège une génération entière d’enfants et lui fournisse une éducation dans le nord-est du pays, une région dévastée depuis des années par les atrocités de Boko Haram et les violations manifestes imputables à l’armée », a déclaré l’ONG des droits humains mercredi 27 mai, dans un nouveau rapport intitulé « Nous avons séché nos larmes : Gérer les conséquences du conflit sur les enfants dans le nord-est du Nigeria ».

Dans le communiqué parvenu à APA, il dit montrer que la pratique généralisée de la détention illégale et de la torture au sein de l’armée n’a fait qu’ajouter aux souffrances des enfants des États de Borno et d’Adamawa, déjà victimes de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité perpétrés par Boko Haram.

Selon Amnesty, Boko Haram a attaqué des écoles à plusieurs reprises et enlevé un grand nombre d’enfants « pour en faire des soldats ou des épouses ».

Le document révèle également que des donateurs internationaux, comme l’Union européenne, « financent un programme défaillant » qui prétend réinsérer d’anciens combattants présumés mais qui, en réalité, consiste principalement à « détenir illégalement des enfants et des adultes ».

« Cette dernière décennie de conflit acharné entre l’armée nigériane et Boko Haram dans le nord-est du Nigeria est une atteinte à l’enfance elle-même. Les autorités nigérianes risquent de créer une génération sacrifiée, à moins qu’elles ne viennent en aide aux milliers d’enfants pris pour cible et traumatisés par la guerre », a déclaré Joanne Mariner, directrice par intérim du programme Réaction aux crises à Amnesty International.

« Par ailleurs, le traitement réservé par l’armée à celles et ceux qui fuient ces brutalités est effroyable : de la détention illégale et massive dans des conditions inhumaines jusqu’aux coups et aux actes de torture, en passant par l’autorisation des violences sexuelles commises par des détenus adultes – cela défie l’entendement que des enfants, où qu’ils se trouvent, se voient infliger les pires sévices par les autorités qui sont censées les protéger. »

Entre novembre 2019 et avril 2020, Amnesty International déclare avoir interrogé plus de 230 personnes touchées par le conflit, dont 119 étaient mineures au moment où Boko Haram, l’armée ou les deux ont commis de graves crimes à leur encontre.

Il y avait notamment 48 enfants ayant été détenus par l’armée pendant des mois voire des années, ainsi que 22 adultes qui avaient été détenus avec des mineurs, a souligné l’ONG.

Covid-19 et éducation au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus, ce mercredi à APA, traitent d’une diversité de sujets dominés par la contamination au coronavirus d’Aliou Sall, frère du chef de l’Etat, et du transport mouvementé des enseignants vers leurs lieux de service.« Aliou Sall et sa femme testés positifs au corona », titre Vox Populi, soulignant que le maire de Guédiawaye (banlieue dakaroise) est la « première personnalité de rang » contaminée dans le pays en compagnie de son épouse Aïssata Sall.

« Aliou Sall chope le virus », indique pour sa part Walf Quotidien là où Le Quotidien souligne que la mairie et la préfecture de Guédiawaye sont mises « en quarantaine ».

« Effarant », estime L’Observateur qui avance dans « les secrets d’une contamination » et trouve que « Aliou Sall, sa femme et son chauffeur chopent le virus ».

Sur un autre sujet, le journal trouve « effroyable » le bilan de 19 décès depuis que le Sénégal « apprend à vivre avec le virus ». En revanche, le quotidien national Soleil se réjouit du bilan d’hier qui présente « plus de guéris que de malades ».

Mais plus « effarant », d’après L’Observateur, c’est le « fiasco » du retour des enseignants par la compagnie nationale de transport « Dakar Dem Dikk ». Le journal reprend le syndicaliste Abdoulaye Ndoye qui met en garde : « Nous tenons le gouvernement responsable de tout ce qui arrivera ».

Ce fut un « convoyage chaotique des enseignants » à cause d’un « départ sans barrières », explique Le Quotidien en Une. Abdoulaye Ndoye y poursuit et note que « si le virus circule, ce sera l’hécatombe ». Pour son collègue Saourou Sène, « nous ne pourrons pas accepter que l’école soit un nouveau foyer de propagation ».

Walf Quotidien traite de l’année universitaire et titre « validation à tous prix ». Le journal décline « le plan de sauvetage mis en branle », s’attardant au passage sur le « cas clinique » que constitue l’Université de Ziguinchor (sud).

Libération délivre pour sa part le « message » du célèbre humoriste Samba Sine alias « Kouthia », guéri du coronavirus, à ses compatriotes sénégalais. Il explique être « sûr que nous allons vaincre ensemble la Covid-19 ».

« Quand j’ai été testé positif, je me suis dit que j’étais choisi par Dieu pour une mission. Je sensibilisais les gens et c’est tombé sur moi », a-t-il confié.

EnQuête fait focus sur les violences domestiques et conjugales en raison du confinement et titre « Quand les Sénégalais déraillent ». Selon le journal, la violence « élit domicile » dans les foyers avec la résurgence des rancœurs et les scènes de meurtre. Pendant ce temps, une « explosion de violence conjugale » est notée à Ziguinchor et Kolda, au sud du pays.

Le Soleil présente aux Sénégalais le nouveau président de la Cour Suprême, Cheikh Tidiane Coulibaly. Dans ce portrait, le journal refait le « cursus d’un haut magistrat pas comme les autres ».

En sport, Record recueille l’avis du lutteur Papa Sow sur l’âge de la retraite pour cette discipline plafonnée à 45 ans au Sénégal.

Covid-19: le Trésor ivoirien organise la première cotation virtuelle à la BRVM

Le Trésor ivoirien a organisé, mardi à Abidjan, la première cérémonie virtuelle de la première cotation des emprunts obligatoires TPCI 5,80% 2020-2027 (TPCI.O41) et TPCI 5,90% 2020-2030 (TPCI.O42), à la salle de cotation de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM).D’un montant indicatif de 110 milliards F CFA, cette opération de la direction générale du Trésor et de la comptabilité publique de Côte d’Ivoire, lancée du 12 au 25 février 2020, a été réalisée en deux tranches (A et B) pour des montants respectifs de 80 milliards F CFA et 30 milliards F CFA.

A l’issue du processus, il ressort selon une note d’information du Trésor ivoirien, la mobilisation d’un montant total de 124,2 milliards F CFA, à raison de 86,4 milliards F CFA pour la tranche A et 37,8 milliards F CFA pour la tranche B, soit un taux de réalisation ressorti à 112,91%.

En raison des contraintes liées à l’actualité sanitaire, la cérémonie de cotation, organisée en collaboration avec la BRVM et les Sociétés de Gestion et d’Intermédiation (SGI), a lieu sous une forme virtuelle, mentionne le texte.

A travers la cotation en bourse, le Trésor public ivoirien entend, par le biais de la BRVM, donner la possibilité aux investisseurs qui désirent acquérir ou céder des titres, de le faire dans des meilleures conditions avec une garantie de liquidité nécessaire à la couverture de leurs besoins.

Pour cette première cotation virtuelle, 100 volumes ont été échangés au prix de 10 000 F CFA, soit une valeur nette de coupons d’un million de FCFA pour chaque tranche, contre 200 volumes échangés pour deux millions de FCFA.

A l’occasion de la cérémonie de cotation, le directeur général du Trésor et de la comptabilité publique, Jacques Konan Assahoré, a remercié tous les acteurs du marché pour leur engagement aux côtés du Trésor public en cette période marquée par la pandémie de la Covid-19.

« Dans ce contexte de crise sanitaire mondiale, vous n’avez cessé de répondre à nos appels sur les marchés monétaire et financier. Je voudrais donc compter à nouveau sur votre engagement afin de relever les défis qui nous attendent », a-t-il dit.

« C’est ensemble que nous réaliserons les objectifs du gouvernement traduits en investissements contenus dans le Programme national de développement (PND) 2016-2020 », a ajouté le directeur général du Trésor ivoirien.  

Dans le cadre du financement du budget de l’Etat au titre de l’exercice 2020, relèvera-t-il, « les ressources mobilisées au 22 mai 2020 représentent 26,56% de l’objectif de 1 494,4 milliards de FCFA contre 33,18% pour la même période en 2019 ».

Dans un contexte difficile marqué par la pandémie à la Covid-19, l’État de Côte d’Ivoire, poursuivra M. Assahoré, est pleinement attaché à adopter les mesures nécessaires permettant d’atténuer l’impact de cette crise sur les populations et sur l’activité économique du pays. 

Le directeur général de la BRVM, Edoh Kossi Amenounve, a réaffirmé l’engagement des structures centrales du marché financier régional à accompagner fortement les Etats de l’Union économique et monétaire (UEMOA) dans le financement de la reprise de la croissance post-crise.

Pour contenir l’impact socio-économique de la pandémie, l’Etat ivoirien a mis en place un Plan de riposte sanitaire de 95,9 milliards F CFA le 23 mars dernier, complété le 31 mars par l’annonce d’un Plan de soutien économique, social et humanitaire évalué à 1700 milliards F CFA, soit environ 5% du Produit intérieur brut (PIB).

Côte d’Ivoire: le taux de guérison de la Covid-19 en hausse, passant de 45 à 51%

Le taux de guérison de la Covid-19 en Côte d’Ivoire est passé de 45% le 06 mai dernier à 51,88% à ce jour, soit une hausse de 6,88%, a appris APA mardi sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon les statistiques de cette maladie en Côte d’Ivoire à la date du 26 mai 2020 publiées par le ministère ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique,  sur 2423 cas confirmés, le nombre de guéris est de 1257 soit 51,88%, supérieur au nombre de malades en traitement qui est de 1136, soit 46,88%.

Le 06 mai dernier, le ministre ivoirien de la Communication et des médias également porte-parole du gouvernement annonçait au terme d’un Conseil des ministres que le taux de guérison de la Covid-19 en Côte d’Ivoire à cette date était de 45%, supérieur à la moyenne africaine qui était aux alentours de 30,5%.

Par ailleurs, ces statistiques de la Covid-19 révèlent qu’à ce jour, la Côte d’Ivoire enregistre un taux de décès de 1,2% contre 2,2% en Afrique de l’ouest et 6,5% dans le monde.

« L’âge médian des malades de la Covid-19 en Côte d’Ivoire est de 39 ans avec des extrêmes de 1 à 85 ans», souligne le document, précisant que la répartition des cas confirmés par genre est de 65% d’hommes et de 35% de femmes.

 Sur 24 317 échantillons prélevés depuis le début de la pandémie, la Côte d’Ivoire enregistre à ce jour 2423 cas confirmés de maladie à Covid-19 dont 1257 guéris et 30 décès.

Covid-19 en Côte d’Ivoire: les critères pour bénéficier du Fonds de soutien aux PME connus

L’Etat de Côte d’Ivoire vient de définir les critères permettant aux Très petites entreprises (TPE) ou micro-entreprises et aux Petites et moyennes entreprises (PME) de bénéficier des fonds de soutien visant à atténuer l’impact de la Covid-19 sur ces entités économiques.Ces critères ont été élucidés par le président du comité de gestion Fonds de soutien aux PME, M. Antoine Mimba, face au secteur privé le 22 mai 2020, lors d’une exposition sur les dispositions mises en œuvre par l’Etat pour accompagner les Très petites entreprises (TPE) et les PME dans le cadre du plan de riposte contre la pandémie de Covid-19.   

M. Mimba, Conseiller technique du ministre de l’Economie et des finances, a indiqué que le temps d’attente imparti pour toutes les PME dont les dossiers ont été retenus, pour espérer encaisser leur chèque, est de dix jours.

Il a fait savoir que ce fonds est doté de 150 milliards F Cfa. L’invité spécial de la réunion du Comité Paritaire Technique/Covid-19 (CPT/Covid-19), instance de crise réunissant l’Etat et le secteur privé, initiée par le Comité de Concertation Etat-Secteur Privé (CCESP), a détaillé le dispositif d’aide aux PME.

Ce dispositif transitoire d’un mois prévu du 15 mai au 15 juin 2020, portant sur 10% de l’enveloppe, soit 15 milliards FCFA, a déjà enregistré cinq premiers bénéficiaires, a-t-il noté. Ces bénéficiaires ont reçu le 14 mai leurs chèques lors du lancement officiel des opérations de Fonds de soutien Covid-19. 

La cérémonie de remise de chèques s’était tenue à la Primature sous les auspices du ministre d’Etat, ministre de la Défense, Hamed Bakayoko assurant l’intérim du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly. Les secteurs éligibles dans le cadre de la phase pilote, notamment ciblés par le Comité National de Sécurité (CNS), sont le tourisme, l’hôtellerie, la restauration et le commerce.

Le Fonds de soutien aux PME, à l’instar de tous les autres, est composé d’un comité de gestion ainsi que d’un secrétariat exécutif assuré par l’Agence Côte d’Ivoire PME. La Banque nationale d’investissement (BNI), membre du secrétariat, assure la gestion administrative et financière de ces fonds déposés dans ses écritures.     

Ce fonds cible trois catégories, à savoir les TPE ou micro-entreprises, dont le chiffre d’Affaires est inférieur à 30 millions FCFA, les petites entreprises dont le chiffre d’Affaires est entre 30 et 100 millions FCFA et les moyennes entreprises qui ont un chiffre d’Affaires de 150 à 1 milliard F CFA.

A chacune de ces catégories, correspondent trois guichets. Le premier est le guichet subvention, dont l’objectif est celui de la préservation de l’emploi et du salaire. Seules les micro entreprises sont éligibles à ce guichet, rapporte un document évoquant les critères d’octroi du Fonds de soutien aux PME. 

Le montant maximum attribué «gratuitement» est de 500 000 FCFA, a fait remarquer M. Antoine Mimba, mentionnant que cette somme a été calculée sur la base du Salaire minimum SMIG pour quatre travailleurs sur une période de deux mois. 

Le deuxième guichet est celui du prêt à taux 0. L’objectif étant de financer des besoins en fonds de roulement pour ces entreprises. Sont éligibles aussi bien les TPE que les petites entreprises pour un montant maximum de 5 millions FCFA pour les premiers et 10 millions FCFA pour les seconds. 

Le troisième instrument, quant à lui, est un guichet de prêts directs à un taux réduit de 2,5% destiné au financement des besoins en fonds de roulement. La cible est celle des petites entreprises pour un montant maximum de 15 millions FCFA et des moyennes entreprises pour 100 millions FCFA.  

Les entreprises qui auront à contracter ces prêts, disposent de huit mois de différé et entre 18 et 36 mois pour rembourser. Comme critères à remplir pour bénéficier de ces prêts, il faut être une entreprise qui opère sur le territoire national.

En outre, cette entreprise devrait enregistrer un chiffre d’affaires maximum de 1 milliard FCFA sur au moins un des trois exercices clos, à savoir 2017, 2018 qui seront certifiés par un Centre de gestion agréé, un cabinet d’expert-comptable ou même être attesté par la DGI et un état provisoire de 2019.

Elle doit être en activité effective et continue sur au moins deux années fiscales, c’est-à-dire 2018 et 2019, et être à jour des déclarations fiscales et sociales au 31 décembre 2019. L’attestation de régularité fiscale n’étant pas  exigée. 

Pour les prêts, l’entreprise devra aussi présenter un plan de continuité des activités illustré par un  compte d’exploitation prévisionnel sur au moins deux ou trois ans.

Le processus de soumission des dossiers est similaire à celui des grandes entreprises, avec une durée maximum de 10 jours pour l’obtention du financement, à compter de la date de soumission du dossier sur la plateforme *www.fspmeagencecipme.ci*

Les dossiers à fournir dépendent des critères, ensuite adresser une demande au président du fonds, produire d’autres documents que sont le Compte contribuable, la déclaration fiscale d’existence, décrire l’emplacement géographique de l’activité, une facture d’eau et d’électricité, le certificat de résidence du responsable, ainsi que les états financiers des trois dernières années.

Les requérants sont également invités à remplir un formulaire à travers lequel l’entreprise s’engage à ne pas licencier son personnel, jusqu’au 31 décembre 2020. Et si nécessaire, de réembaucher les personnes qui avaient été licenciées.

Le Fonds de soutien aux PME  est audité par le cabinet international Ernst & Young. Ce fonds est mis en place dans le cadre du plan de soutien économique, social et humanitaire visant à maintenir l’activité économique, préserver l’emploi et favoriser une reprise rapide post-crise sanitaire

Ce plan s’élève à 1 700 milliards  FCFA, soit 5% du PIB. Ledit plan s’articule autour de quatre Fonds. A savoir, le Fonds de soutien aux grandes entreprises, d’une dotation cible de 100 milliards de FCFA ; le Fonds de Soutien aux PME, doté de 150 milliards de FCFA.

L’Etat ivoirien a en outre mis en place le Fonds de soutien aux acteurs du Secteur Informel, doté de 100 milliards de FCFA; et le Fonds de Solidarité et de Soutien d’Urgence humanitaire, avec une dotation cible de 170 milliards de FCFA.

Saison des pluies: la météo annonce un risque faible d’inondation dans plusieurs communes d’Abidjan

La Société d’exploitation et de développement aéroportuaire, aéronautique et météorologique (SODEXAM) a annoncé un risque d’inondation dans plusieurs communes d’Abidjan sur la période du mardi 26 au jeudi 28 mai 2020, a appris APA mardi auprès de cette société d’Etat.Il s’agit des communes de Cocody (Est), Abobo ( Nord), Yopougon et Attecoubé (Ouest). « Du mardi 26 au jeudi 28 mai 2020, le district d’Abidjan sera intéressé par des pluies modérées ou fortes parfois orageuses. Un risque faible d’inondation est prévu sur les communes d’Abobo, d’Attecoubé, de Cocody et de Yopougon», explique la SODEXAM dans une note d’information. 

En 2018, rappelle-t-on, de fortes pluies survenues dans la nuit du 18 au 19 juin, ont fait 20 morts en Côte d’Ivoire dont 18 décès à Abidjan, la capitale économique ivoirienne, 1 mort à Tiassalé (au Nord d’Abidjan) et un autre à Guibéroua dans le Centre-ouest ivoirien.