Coupe arabe de football: Le Maroc surclasse la Palestine (4-0)

L’équipe marocaine de football s’est largement imposée face à son homologue palestinienne sur le score de 4 buts à 0, mercredi, en match du groupe C de la Coupe arabe des Nations de football qui se tient au Qatar.Les réalisations des Lions de l’Atlas ont été l’œuvre Mohammed Nahiri à la 31è minute, d’Abdelilah Hafidi, auteur d’un doublé (56è et 64è) et de Badr Banoun (87è, s.p).

Dans l’autre match du groupe, la Jordanie a pris le dessus sur l’Arabie Saoudite (1-0).

Education, tourisme et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment la volonté du gouvernement d’améliorer la qualité de l’éducation, Tourisme/indemnité Covid: les critères d’éligibilité revus, l’enseignement au Maroc et l’hypothèse de l’arrivée du variant « Omicron » au Maroc.+L’Economiste+ écrit qu’après plus de 21 mois de quasi-inactivité des entreprises touristiques, les critères d’éligibilité à l’indemnité Covid-19 sont dépassés. Les opérateurs du tourisme s’attendent à ce que le gouvernement revoie du tout au tout les conditions d’attribution de l’indemnité forfaitaire.

Parmi les critères qui sont devenus obsolètes, figurent le maintien de 80% des employés, la baisse du chiffre d’affaires d’au moins 50%, la période de référence, l’exclusion des nouvelles recrues.

+Aujourd’hui Le Maroc+ souligne que « agilité, innovation, qualité et éco- responsabilité », sont les quatre leviers de développement sur lesquels s’articule la nouvelle vision des textiliens. Une feuille de route qui sera déclinée à l’horizon 2035 enclenchant dans le secteur une transformation profonde de son amont.

Les grandes lignes de ce dispositif, baptisé «Dayem», ont été dévoilées, mardi, par l’Association marocaine des industries du textile et de l’habillement (AMITH) marquant ainsi une nouvelle étape dans le développement de la branche «textile et habillement».

+Le Matin+ rapporte que Renault Commerce Maroc étoffe son réseau. Le Groupe a inauguré récemment un nouveau site dans l’Eco-cité Zenata dans la commune d’Aïn Harrouda.

Avec un investissement de 30 millions de DH, la nouvelle infrastructure s’étale sur une superficie de 2.400 m² dont 500 m² sont dédiés au showroom des véhicules neufs, précise le quotidien.

La nouvelle succursale couvre l’ensemble des activités commerciales et de services de Renault Commerce Maroc à savoir la vente de véhicules neufs des marques Dacia et Renault mais également les véhicules utilitaires. Les véhicules d’occasion y seront commercialisés à partir du 1er trimestre 2022.

+L’Opinion+ relève que les acteurs du secteur oléicole espéraient une production record pour l’année 2021. Les aléas climatiques ont toutefois imposé de revoir ces ambitions à la baisse.

Malgré tout, la campagne actuelle affiche des résultats honorables avec près de 1.9 million de tonnes de production prévue, soit une augmentation de 20% par rapport à l’année dernière. La filière oléicole, qui joue un rôle socio-économique important au niveau national, capitalise actuellement sur les acquis qu’elle a pu constituer durant ces dernières années tout en continuant son élan vers une meilleure structuration et, surtout, vers une augmentation des rendements, des niveaux de qualité et des volumes destinés à l’export, écrit la publication.

+Libération+ se fait l’écho d’une déclaration du professeur El Mustafa El Fahim, responsable à la plateforme génomique fonctionnelle du Centre National de Recherche Scientifique à Rabat (CNRST), qui a indiqué que le variant « Omicron » présente des particularités rares, dont un grand nombre de mutations, un fait « vraiment inquiétant ».

Il a expliqué que « ce variant est préoccupant en raison de ses rares spécificités, notamment son nombre élevé de mutations, qui sont passées de 30 à 52 », notant que « ce nouveau variant est caractérisé par des mutations qui augmentent la vitesse de propagation du virus ce qui le rend résistant au système immunitaire acquis par les vaccins ».

+Al Massae+ fait savoir que le chef de gouvernement Aziz Akhannouch a défendu avec force les conditions imposées par Chakib Benmoussa, ministre de l’Éducation nationale, du préscolaire et des Sports, pour passer le concours d’accès au métier du professeur, saluant le travail qu’il accomplit et la démarche qu’il adopte pour mettre en œuvre une véritable réforme du système de l’éducation et de la formation.

Il a par ailleurs affirmé que son gouvernement ne se contentera pas de gérer le fait accompli, mais s’efforcera plutôt de chercher des solutions.

Maroc : Agadir abrite la 4ème édition du Festival international de la caricature en Afrique

La ville d’Agadir accueillera, du 2 au 5 décembre, la 4ème édition du Festival international de la caricature en Afrique (FICA) ainsi que le quatrième concours international de caricature Maroc 2021.Organisée par le journal marocain Le Canard Libéré en partenariat avec l’Association marocaine de la caricature (MAC) et l’Association Waz, cette 4e édition du FICA, qui rendra hommage au caricaturiste marocain Mustapha Anaflous, se penchera sur une thématique d’actualité, le Coronavirus.

Quelque 449 dessinateurs issus de 72 pays prendront part à ce Festival à travers 1100 œuvres, articulées sur une question brûlante: « Comment le coronavirus a changé le monde? ».

Au menu de cet évènement figurent deux ateliers animés par un groupe de dessinateurs professionnels au profit des enfants de la région Souss-Massa ainsi qu’une exposition permanente des caricatures.

Une conférence animée par des chercheurs universitaires sera par ailleurs organisée autour de la thématique de la caricature et de la liberté d’expression.

G77: Le Maroc appelle à faire de la crise sanitaire une opportunité pour consolider un multilatéralisme solidaire

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita a appelé, mardi, à faire de la crise sanitaire une opportunité pour consolider un multilatéralisme solidaire, à commencer par garantir un accès universel et équitable aux vaccins. »Nous devrions œuvrer pour que cette crise sanitaire serve d’opportunité pour consolider le multilatéralisme et le doter de plus de solidarité », a plaidé le ministre marocain, qui intervenait par visioconférence devant la 45ème réunion des ministres des Affaires étrangères du Groupe des 77 et la Chine, tenue à New York.

Cette solidarité passe avant tout par garantir l’accès universel et équitable aux vaccins, a-t-il indiqué, notant qu’à l’heure actuelle, moins de six pour cent de la population africaine est entièrement vaccinée.

Il a, dans ce cadre, fait observer que malgré les perspectives économiques mondiales prometteuses, la reprise demeure “inégale” dans un contexte sanitaire « incertain » marqué par l’apparition de nouvelles vagues de contamination.

« La persistance de la crise sanitaire accentue les vulnérabilités et problèmes structurels dont souffrent la plupart de nos économies, auxquels il est difficile de remédier sans des investissements audacieux dans les secteurs vitaux tels que la santé, l’éducation, la protection sociale, les infrastructures, l’énergie propre et le développement durable », a-t-il relevé.

M. Bourita a également fait observer que la pandémie de la Covid-19 a révélé à quel point il est important d’investir dans le développement humain et durable des sociétés, précisant que c’est pour cela que l’Agenda 2030 « doit demeurer au cœur de la coopération internationale et de notre action collective ».

Pour le ministre, le Groupe des 77 et la Chine doit se focaliser sur le changement climatique, le plus grand défi de notre temps, qui représente une « menace existentielle » pour les pays les plus vulnérables.

« Nous devons, en conséquence, intensifier notre mobilisation et notre plaidoyer pour la concrétisation des engagements pris, notamment par les pays développés », a-t-il insisté.

Le Groupe des 77 et la Chine est une coalition de pays en développement, conçue pour promouvoir les intérêts économiques et politiques collectifs de ses membres et créer une capacité de négociation accrue aux Nations Unies.

 Créée par 77 pays, l’organisation, dont la présidence tournante pour l’année 2021 est assurée par la Guinée, a grandi et compte désormais 134 pays membres. Néanmoins, il continue à être désigné comme le G77 dans les négociations et sessions de l’ONU.

Maroc: le Roi Mohammed VI appelle à la restauration de la confiance entre Palestiniens et Israéliens 

Le Roi Mohammed VI a appelé, ce lundi, au rétablissement de la confiance entre les Palestiniens et les Israéliens. Dans un message adressé au président du Comité des Nations Unies pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, Cheikh Niang, à l’occasion de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien,  le Souverain marocain  exhorte la communauté internationale à apporter son aide  » pour que les deux parties rétablissent une confiance réciproque et qu’elles s’abstiennent de tout agissement susceptible d’entraver le processus de paix « , rappelant de fait que sept années se sont écoulées depuis l’arrêt des négociations directes entre les parties palestinienne et israélienne.

« Sept années au cours desquelles s’est évaporée leur confiance mutuelle, alors qu’elle aurait pu être mise à profit pour parvenir à la solution tant attendue par la communauté internationale « , a déploré le Souverain, notant que  » l’impasse dans laquelle se trouve le processus de paix au Moyen-Orient fait peser une lourde responsabilité sur la communauté internationale « . 

« En attendant de réunir les conditions favorables à cette fin, la confiance mutuelle doit être restaurée », a insisté le Roi, précisant que « le Maroc poursuivra ses efforts afin de réunir les conditions propices à un retour des parties à la table des négociations « , en mettant à profit sa position et ses relations privilégiées avec toutes les parties et les puissances internationales agissantes.

« Même guidé par les intentions les plus pures, tout effort déployé dans ce sens ne saurait aboutir si continuent à être prises des mesures unilatérales, anéantissant toute chance de paix et alimentant la violence et la haine », a ajouté le Souverain, qui a réitéré la position constante du Royaume quant à la justesse de la cause palestinienne, qui demeure au cœur du conflit au Moyen-Orient.

Et le Souverain de soutenir que la volonté d’assurer la stabilité, la prospérité et le bien-être dans la région est étroitement liée à la quête d’une solution juste et durable à cette Cause juste, conformément à la solution à deux États sur la base des frontières du 4 juin 1967 et dans le cadre des résolutions de la légalité internationale.

Par ailleurs, le Roi Mohammed VI , qui est également Président du Comité Al-Qods, a appelé à la préservation de l’identité arabe et islamique d’Al-Qods, ainsi que de son statut juridique, historique et démographique, « la ville Sainte restant ouverte par ailleurs aux adeptes des religions monothéistes, vivant dans la fraternité, l’entente et la paix ».

Variant Omicron: Report du premier vol direct Casablanca-Tel-Aviv

Le lancement du premier vol de Royal Air Maroc (RAM) entre Casablanca et Tel-Aviv, initialement prévu le 12 décembre 2021, est reporté à une date ultérieure, en raison de l’évolution de la situation sanitaire, annonce le transporteur aérien national, indique lundi un communiqué de la RAM.La compagnie aérienne précise que ce report intervient suite à la décision des autorités marocaines de suspendre tous les vols directs de passagers à destination du royaume du Maroc, pour une durée de deux semaines, en raison de la propagation rapide du nouveau variant Covid-19 Omicron.

« A cet effet, Royal Air Maroc met en place un dispositif spécial pour accompagner ses clients dans la gestion de leurs déplacements. Ainsi, les clients pourront, s’ils le souhaitent, reporter leur voyage à une date ultérieure (jusqu’au 31 janvier 2022), sans pénalités avec éventuelle application de la différence tarifaire, ou l’annuler en échange d’un avoir de la même valeur du billet, valable douze mois et à consommer exclusivement sur les vols de la compagnie », assure RAM.

Pour rappel, la nouvelle route aérienne directe reliera Casablanca à Tel-Aviv à raison de trois fréquences par semaine, dans un premier temps, puis cinq fréquences dans une phase ultérieure.

L’impact du nouveau variant Omicron sur l’économie nationale au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur les répercussions de l’apparition d’un nouveau variant de coronavirus sur la reprise de l’économie nationale.+L’Opinion+ écrit qu’avec l’inquiétude qui pousse les Etats à se barricader, dont le Maroc qui a suspendu tous les vols directs de passagers à destination du territoire national pour une durée de deux semaines, l’espoir d’un retour imminent à la vie normale « s’évapore graduellement », notant que les prévisions de relance « s’assombrissent », surtout pour des secteurs tels que le tourisme qui accuse un énième coup de massue.

Mais, si ce redoutable Omicron, nom donné au nouveau variant, s’avère plus transmissible, insidieux, voire même plus virulent que le variant Delta, une éventuelle vague au Maroc serait certes plus forte, mais aussi moins meurtrière que les précédentes étant donné que le corps médical est mieux armé face au Covid et que les Marocains ont acquis les bons réflexes au fil des vagues, estime-t-il.

Par contre, son coût économique sera sans aucun doute élevé, d’où la nécessité de chercher un équilibre subtil entre la préservation des avancées épidémiologiques acquises durant les deux dernières années et les réalisations économiques obtenues durant les deux dernières décennies, préconise-t-il.

De son côté de +l’Economiste+, qui estime « incompréhensible » la suspension des vols en 24 heures, explique que les autorités sanitaires ou politiques ont certes de bonnes raisons, mais les touristes et les hommes d’affaires marocains ou étrangers qui voyagent pour faire vivre notre économie « ont droit au moins à des égards et explications ».

La publication rappelle que les voyageurs qui entrent et sortent du Maroc sont tous vaccinés et testés par PCR, se demandant pourquoi les bloquer.

Il met en garde contre la précipitation à chaque alerte, qui risque de sacrifier des pans de l’économie qui ne se relèveront plus.

Sur un autre registre, +Aujourd’hui le Maroc+ s’intéresse à la transformation de l’économie nationale, soulignant que le Maroc a déjà entamé son “Build Back Better Act”, le nom d’un méga-plan de transformation lancé par les États-Unis et qui a pour objet de mieux reconstruire.

La transformation de l’économie marocaine, qui est certes bien enclenchée depuis quelques années déjà et de manière volontaire dans de nombreux secteurs comme l’énergie et certaines industries, devra être désormais accélérée et généralisée, soutient le quotidien.

Le Maroc réitère son soutien fort au gouvernement d’union nationale et aux institutions libyennes

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita a eu, dimanche, un entretien téléphonique avec la ministre libyenne des Affaires étrangères, Najla Al-Mangoush.A cette occasion, M. Bourita a réitéré le soutien fort du Royaume, au gouvernement d’union nationale et aux institutions libyennes, ainsi qu’à leurs efforts pour la tenue des élections dans un cadre global, participatif et pragmatique, à même de contribuer aux efforts visant à parvenir à une solution définitive à la crise qui garantira la stabilité et le développement de la Libye, indique un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

De même, poursuit le texte, le ministre a félicité le gouvernement d’union nationale, dirigé par Abdelhamid Dbaibah, pour la sagesse dont il a fait preuve depuis qu’il a pris ses fonctions.

L’entretien téléphonique a été l’occasion pour les deux ministres de se concerter et de coordonner autour des questions régionales et internationales, selon la même source.

La cheffe de la diplomatie libyenne a informé son homologue marocain que la Libye a décidé de « retirer sa candidature pour siéger au Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine pour le mandat 2022-2025, d’y renoncer en faveur du Maroc et de soutenir la candidature marocaine », notant que cette décision sera formellement communiquée à la Commission de l’UA.

Les deux ministres ont, en outre, abordé la situation au sein de la Communauté des États sahélo-sahariens (CEN-SAD), réitérant leur volonté de coordonner en vue de donner une forte impulsion à cette organisation et favoriser le retour de ses institutions au travail dans leurs sièges officiels et naturels à Tripoli.

Le Maroc suspend tous les vols directs de passagers à destination du Royaume pour deux semaines

Les autorités marocaines ont annoncé, dimanche, la suspension de tous les vols directs de passagers à destination du Royaume, pour une durée de deux semaines, à compter du lundi 29 novembre 2021 à 23h59.« En raison de la propagation rapide du nouveau variant du virus de la Covid-19 – Omicron (B.1.1.529), notamment en Europe et en Afrique, et afin de préserver les acquis réalisés par le Maroc dans la lutte contre la pandémie et protéger la santé des citoyens, il a été décidé de suspendre tous les vols directs de passagers à destination du Royaume du Maroc, pour une durée de 2 semaines, à compter du lundi 29 novembre 2021 à 23h59 », indique un communiqué du Comité interministériel de suivi du Covid

Une évaluation de la situation sera entreprise régulièrement afin d’ajuster, au besoin, les mesures nécessaires, ajoute la même source.

Les premiers cas positifs au nouveau variant du coronavirus Omicron se sont multipliés dans le monde. L’inquiétude pousse à des restrictions de voyages tandis que le monde continue d’isoler l’Afrique australe.

Après la Belgique, la Grande-Bretagne, l’Allemagne et l’Italie, la République tchèque a annoncé un premier cas sur une patiente Covid-19 hospitalisée avec de légers symptômes.

A Amsterdam, une soixantaine de passagers, débarqués vendredi de Johannesburg et du Cap, étaient toujours en quarantaine près de l’aéroport.

Premier à suspendre les vols depuis l’Afrique du Sud, le gouvernement britannique a annoncé un durcissement des règles d’entrée pour les arrivants de toutes provenances: test PCR et isolement obligatoires jusqu’au résultat, parallèlement au retour du masque obligatoire dans tous les commerces.

La Suisse a également annoncé que les personnes en provenance des Pays-Bas, du Royaume-Uni, de République tchèque, d’Egypte et du Malawi devaient présenter, à l’embarquement et à l’entrée en Suisse, un test Covid négatif et se placer 10 jours en quarantaine.

Selon l’OMS, il faudra plusieurs semaines pour mieux comprendre le nouveau variant détecté en Afrique du Sud

La veille et l’avant-veille, des cas avaient été signalés à Hong Kong, en Israël sur une personne revenue du Malawi et au Botswana, ainsi que sur une vingtaine de personnes en Afrique du Sud.

Le nouveau variant a été classé comme « préoccupant » par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui a toutefois déconseillé les restrictions sur les voyages et qui estime qu’il faudra « plusieurs semaines » pour comprendre la virulence du nouveau variant.

Variant Omicron : Le Sommet euro-méditerranéen de Marrakech reporté

Le Sommet euro-méditerranéen, qui devait réunir le Comité Economique et Social Européen et le Conseil Economique Social et Environnemental du Maroc (CESE), les 1er et 2 décembre prochain, a été reporté à une date ultérieure, en raison de l’évolution de la situation épidémique.Dans un communiqué conjoint, le Comité Economique et Social Européen et le Conseil Economique Social et Environnemental (CESE) ont annoncé le report, dans donner de date précise, du sommet euro-méditerranéen prévu initialement à Marrakech, les 1er et 2 décembre.

« Le CES Européen et le CESE du Maroc tiennent à remercier toutes celles et tous ceux qui ont manifesté leur intérêt à cette rencontre pour leur compréhension et leur donnent rendez-vous l’année prochaine », indique ce communiqué conjoint.

Ce sommet devait être consacré au thème de « la Covid-19: le rôle de la société civile dans la reconstruction et la résilience de la région euro-méditerranéenne».

Le Maroc élu président de l’Association des secrétaires généraux des Parlements

Le Maroc a été élu à l’unanimité président de l’Association des secrétaires généraux des Parlements (ASGP) lors d’une réunion de cet organe, tenue samedi à Madrid dans le cadre de la 143e Assemblée de l’Union Interparlementaire (UIP), rapporte la presse marocaine.Le Royaume a été porté à la présidence de l’ASGP pour la première fois, en la personne de Najib El Khadi, secrétaire général de la Chambre des représentants.

Dans une déclaration à la presse à cette occasion , M. El Khadi a indiqué que l’élection du Maroc à présidence de l’ASGP, le plus grand rassemblement parlementaire au niveau des secrétaires généraux, reflète la place particulière qu’occupent le Maroc et le Parlement marocain au sein de la communauté parlementaire internationale.

Il s’agit également d’une reconnaissance de l’expérience parlementaire marocaine et de ses acquis réalisés ces dernières décennies grâce aux réformes d’envergure engagées par le Royaume.

Cette élection vient couronner, a-t-il poursuivi, un travail de longue haleine du Parlement marocain et sa participation active dans les forums régionaux et internationaux.

L’Association, réunissant plus de 130 parlements du monde entier, apporte également à l’Union interparlementaire, quand celle-ci le lui demande, sa collaboration sur les questions de sa compétence.

Maroc : La 22e édition du Festival du cinéma africain de Khouribga du 12 au 19 mars prochain

La 22e édition du Festival du cinéma africain de Khouribga (FCAK) aura lieu, du 12 au 19 mars, concomitamment avec la célébration du centenaire de l’Office chérifien des phosphate (OCP), apprend-on auprès des organisateurs.Au menu de cette édition, figurent la projection des films en compétition officielle, une conférence principale, des ateliers de formation, des rencontres-hommages, des projections dans la prison locale, et plusieurs activités parallèles, dans les provinces de la région.

Cette 22e édition du FCAK, dont l’organisation était prévue fin mars et début avril 2020, a été reportée à mars 2022 dans le souci de préserver la sécurité sanitaire des citoyens et des invités du Festival, en conformité avec les mesures de précaution contre le COVID-19.

Le FCAK, dont la première édition remonte à 1977, est considéré comme l’un des festivals de cinéma les plus anciens au Maroc et le troisième festival du film africain à l’échelle du continent.

Covid-19: Interdiction d’accès au Maroc aux ressortissants de plusieurs pays d’Afrique Australe

Les autorités marocaines ont décidé, suite aux informations relatives à l’apparition d’un nouveau variant dangereux en Afrique du Sud, d’interdire l’accès au territoire national aux ressortissants de ce pays et de plusieurs autres pays d’Afrique Australe ainsi qu’aux passagers en provenance ou ayant transité par ces pays.En plus de l’Afrique du Sud, il s’agit du Botswana, de la Namibie, du Lesotho, d’Eswatini, du Mozambique et du Zimbabwe, indique vendredi un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

Cette décision intervient dans le cadre des mesures prises pour préserver les acquis du Maroc en matière de gestion de la pandémie de la Covid-19 et pour faire face à la dégradation de la situation sanitaire dans certains pays.

Pour rappel, le nouveau variant B.1.1.529 du Covid, détecté pour la première fois en Afrique australe, a été classé vendredi « préoccupant » par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), et baptisé « Omicron ».

« Le variant B.1.1.529 a été signalé pour la première fois à l’OMS par l’Afrique du Sud le 24 novembre 2021 (…). Ce variant présente un grand nombre de mutations, dont certaines sont préoccupantes », a indiqué le groupe d’experts chargé par l’OMS de suivre l’évolution du Covid-19.

Santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets la situation épidémiologique dans le Royaume, les prix des carburants et les relations économiques Maroc-Israël.+L’Opinion+ écrit qu’après des mois de lutte acharnée pour maîtriser la pandémie, le Maroc semble mieux se porter sur le plan épidémiologique. En témoigne l’amélioration incontestable des indicateurs qui sont désormais au vert.

Les cas positifs sont en chute, de même que la mortalité qui a baissé à des niveaux sans précédent. Le ministère de la Santé fait état d’une « chute significative » lors des deux dernières semaines. Seuls 18 morts ont été déplorés au cours de la semaine écoulée, soit une chute de 40% par rapport à la semaine d’avant, constate-t-il.

Le recul des décès continue jusqu’à présent, 4 cas ont été consignés mercredi. Alors que l’Europe est ravagée par la cinquième vague, le Maroc maintient le contrôle de la situation, tout en limitant la létalité du Covid-19.

+L’Economiste+ fait savoir que le prix du diesel, le carburant le plus consommé, a, durant ce mois de novembre, dépassé la barre fatidique de 10 DH/l et le super sans plomb flirte avec les 12 DHl le litre sans espoir de tendance baissière.

Pire encore! L’avènement de l’Euro 6 en janvier 2022 risque d’être contraignant sur le plan du prix, car c’est un carburant de meilleure qualité et moins polluant.

« A partir du 1er janvier, les commandes se feront exclusivement en Euro 6. Je redoute une inflation plus importante à supporter par le citoyen et le volet social pourrait être secoué si le prix à l’international ne baisse pas », a affirmé Mostafa Labrak, consultant dans le domaine des carburants, dans un entretien accordé au journal. Les sociétés de distribution disposent d’un délai de grâce de 4 mois pour liquider leur stock.

+Al-Ittihad Al Ichtiraki+ rapporte que la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) organise une mission économique à Tel-Aviv, du 12 au 15 décembre prochain et ce, en marge de l’ouverture de la nouvelle route aérienne reliant Casablanca à Tel-Aviv.

La délégation marocaine, qui sera conduite par le président de la CGEM, Chakib Alj, est compose e de plus de 70 opérateurs économiques représentant les différents secteurs d’intérêt commun identifiés, tels que le tourisme, l’industrie, l’agriculture, la technologie et l’innovation, l’éducation, la santé, la finance et les assurances, les énergies renouvelables, la grande distribution ou encore le textile, indique un communiqué de la Confédération, cité par le quotidien.

+Al Alam+ informe que le Maroc accueillera la prochaine conférence du Conseil international des aéroports en octobre 2022. Le Maroc a été officiellement désigné, à Cancún au Mexique, pays hôte de la prochaine conférence annuelle du Conseil international des aéroports (ACI). Ce conclave se tiendra à Marrakech du 24 au 26 octobre 2022.

Lors de la cérémonie de clôture de l’Assemblée générale (WAGA) d’ACI-Monde, le directeur général de cette organisation internationale, Luis Felipe de Oliveira, a annoncé que l’Office national des aéroports (ONDA) sera l’hôte de la conférence annuelle de l’année prochaine.

« Nous sommes impatients de travailler avec la région ACI-Afrique et l’ONDA lors de la 32ème Assemblée générale annuelle, la conférence et l’exposition de l’ACI Afrique/Monde », a déclaré M. Oliveira lors de cette cérémonie marquée notamment par la diffusion d’un film institutionnel sur le Maroc.

Covid-19 : Le Maroc suspend jusqu’à nouvel ordre ses vols réguliers de et vers la France

Les autorités marocaines ont décidé de suspendre les vols réguliers de passagers à destination et en provenance de la France à partir du vendredi 26 novembre à 23h59, indique, jeudi, le Comité interministériel de coordination et de suivi du dispositif régissant les voyages internationaux pendant la pandémie.Cette décision intervient afin de préserver les acquis du Maroc en matière de gestion de la pandémie de la Covid-19 et pour faire face à la dégradation de la situation sanitaire dans certains pays du voisinage européen, précise le Comité interministériel dans un communiqué.

La suspension entrera en vigueur à partir du 26 novembre 2021 à 23h59, et ce, jusqu’à nouvel ordre, souligne la même source.

Depuis le début du d’octobre, la France face à une 5ème vague de l’épidémie associée au variant Delta. La hausse considérable des contaminations a d’ailleurs poussé le gouvernement d’Emmanuel Macron à mettre en place, ce jeudi, de nouvelles mesures restrictives pour contenir la pandémie.

Le Maroc soutient la candidature de la Sierra Leone pour un siège de membre non permanent au CS de l’ONU en 2023

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a eu des entretiens, jeudi à Rabat, avec son homologue sierra-léonais, David Francis, axés sur nombre de questions bilatérales et régionales.Lors d’un point de presse conjoint, M. Bourita a qualifié de « très positive » cette entrevue qui vient consacrer la dynamique remarquable que connaissent les relations entre les deux pays.

Selon lui, les relations bilatérales ont connu une évolution notable, rappelant la dernière visite au Maroc de son homologue sierra-léonais, au cours de laquelle ils avaient convenu de la tenue de la Haute commission mixte lors du premier trimestre 2022 à Freetown, parallèlement à un Forum des hommes d’affaires, dans le but de booster la coopération entre les deux pays.

Lors de cette visite, les deux parties ont signé une feuille de route de coopération bilatérale qui s’étend sur les deux prochaines années et entamé la mise en œuvre des éléments la composant dans les domaines de la formation, de la collaboration sectorielle et de la coordination des positions concernant nombre de questions, a fait savoir le ministre marocain.

Les deux parties, poursuit M. Bourita, ont également évoqué plusieurs autres questions, notamment la région du fleuve Mano, à laquelle le Souverain marocain attache un intérêt particulier depuis bien d’années au vu des relations particulières que le Maroc entretient avec les pays formant l’Union du fleuve et eu égard au rôle que le Maroc avait joué pour apaiser les tensions entre ses Etats lors d’une période antérieure.

Le rôle de la Sierra Leone lors de la période à venir a été également abordé, Freetown briguant un siège de membre non permanent au sein du Conseil de sécurité de l’ONU à partir de l’année 2023.

Pour sa part, M. Francis s’est réjoui d’une discussion « très élargie » qui a permis de scruter les voies de renforcer les relations « particulières et spéciales » unissant le Maroc et la Sierra Léone et d’en étendre l’éventail.

Évoquant le rôle du Maroc en rapport avec l’Union du Fleuve Mano, le ministre sierra-léonais a affirmé que le Royaume ne cesse d’appuyer ce groupement et y apporte une « garantie morale », soulignant que les faits sont « clairs » et que le Maroc et le Roi personnellement jouent un rôle « très important » dans le cadre du fonctionnement de ce bloc.

Il a, par ailleurs, salué l’appui du Maroc à la Sierra Leone en matière de renforcement des capacités à travers, entre autres actions, l’octroi de bourses aux étudiants sierra-léonais.

Sur un autre registre, M. Francis a dit aspirer avec « grand intérêt » à l’opérationnalisation de la commission mixte, un mécanisme important pour identifier les éléments clés du renforcement de la coopération entre Rabat et Freetown.

Le chef de la diplomatie sierra-léonaise s’est félicité aussi du soutien du Maroc, à la candidature de son pays pour intégrer l’organe exécutif de l’ONU.

Covid-19 : La décision de suspendre les vols directs en provenance de la France décalée jusqu’au dimanche prochain

La décision des autorités marocaines de suspendre les vols directs en provenance de la France a été décalée jusqu’au dimanche 28 novembre jusqu’à 23h59 au lieu du vendredi 26 novembre 2021, indique, jeudi soir, le Comité interministériel de coordination et de suivi du dispositif régissant les voyages internationaux pendant la pandémie.La décision de décaler à dimanche la suspension des vols directs en provenance de la France vise à faciliter l’opération de retour des citoyens marocains et des étrangers résidant au Maroc, précise le Comité interministériel.

La décision de suspendre les vols entre le Maroc et la France intervient afin de préserver les acquis du Royaume en matière de gestion de la pandémie de Covid-19 et pour faire face à la dégradation de la situation sanitaire dans certains pays du voisinage européen.

La décision, prise ce jeudi, des autorités marocaines de suspendre les vols réguliers de passagers à destination et en provenance de la France restera effective jusqu’à nouvel ordre. Elle intervient alors que la France, qui fait face à la cinquième vague a annoncé, ce jeudi 25 novembre 2021, un durcissement des contraintes et s’apprête à ouvrir le rappel de la vaccination contre le Covid-19, le plus souvent la troisième dose, à tous les adultes dès 5 mois après leur dernière injection, a annoncé le ministre de la Santé, Olivier Véran.

Le nombre de nouvelles contaminations en France a presque quintuplé en l’espace d’un mois, passant de 6.603 cas le 26 octobre 2021 à 32.591 le 24 novembre 2021. Environ 8.000 classes en écoles primaires sont actuellement fermées en France où le Covid-19 a déjà tué plus de 118.000 personnes.

Economie et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi se focalisent sur nombre de sujets notamment le projet de loi de finances 2022, les médicaments anti-Covid et le coup d’envoi de la 2ème édition de la Semaine internationale du dépistage du VIH.+L’Economiste+ rapporte que la commission fiscale de la CGEM a tenu mercredi une nouvelle rencontre. Une dernière réunion est prévue ce vendredi avec la commission fiscale de la CGEM pour finaliser une trentaine de propositions qui devront être déposées dans la même journée à la Chambre des conseillers.

Le groupe parlementaire CGEM déposera une panoplie de propositions d’amendements. Le patronat insistera sur cinq mesures prioritaires, notamment la baisse du taux marginal de l’IS de 31% à 30%, la sur-taxation des importations de produits finis, une fiscalité dédiée aux TPME, la prorogation de l’exonération de l’IR pour le premier contrat et la baisse de la cotisation minimale.

+L’Opinion+ fait savoir que les laboratoires annoncent, les uns après les autres, de nouveaux médicaments anti Covid-19 qui ont fait leur preuve lors des premiers essais cliniques.

Pour sa part, le Maroc a commencé la quête du remède salvateur en entrant en négociations avec l’américain Merck pour acquérir le Molnupiravir, un antiviral sous forme de pilule.

Le Comité scientifique suit de près ce dossier, tout en s’apprêtant à approuver le nouveau médicament dans les semaines qui viennent. Saïd Moutouakil, membre du Comité scientifique affirme, au journal, que le nouveau médicament du laboratoire américain sera approuvé au Maroc prochainement.

+Al Bayane+ indique que le Comité scientifique élargi a appelé à une adhésion massive à la campagne nationale de vaccination afin d’éviter toute recrudescence des cas de Covid-19 en hiver.

Lors d’une rencontre de communication, le comité a souligné la nécessité de faire preuve de vigilance pour prévenir une éventuelle détérioration de la situation épidémiologique, mais aussi à l’égard des rumeurs qui circulent au sujet des vaccins. La vaccination demeure la solution idoine pour progresser vers l’immunité collective et le retour à la vie normale, a-t-il assuré.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ souligne que l’Association de lutte contre le sida (ALCS) a donné, lundi soir à Casablanca, le coup d’envoi au Maroc de la 2ème édition de la Semaine internationale du dépistage du VIH, à l’initiative de Coalition PLUS, réseau international de lutte contre le VIH et les hépatites virales.

Durant toute la semaine, l’association proposera des actions d’information, de sensibilisation et de dépistage du VIH, des hépatites virales B et C, ainsi que des IST, à titre gracieux, en toute confidentialité et sécurité.

Cette campagne de dépistage, qui se tient du 22 au 28 novembre dans plus de 100 sites répartis dans près de 50 villes du Royaume, en partenariat avec le ministère de la Santé et de la Protection sociale et ONUSIDA, constitue la première étape pour endiguer l’épidémie du VIH et enrayer les décès liés à ce virus, en permettant aux personnes de connaître leur statut sérologique et de commencer un traitement le plus tôt possible, a indiqué dans une déclaration à la presse le professeur Mehdi Karkouri, président de l’ALCS, citée par la publication.

La participation démocratique inclusive, un outil de lutte et de prévention contre l’extrémisme violent (Bourita)

La participation démocratique inclusive représente un outil de lutte et de prévention contre l’extrémisme violent, a assuré, mercredi à Rabat, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.Dans une allocution à l’ouverture d’une conférence mondiale sur « la participation démocratique inclusive pour prévenir et contrer l’extrémisme violent », le ministre marocain a mis en avant la nécessité de fédérer les efforts en vue de renforcer la cohésion et aider les acteurs locaux à consolider leur résilience face aux conflits et aux divisions, estimant qu’il ne suffit pas de lutter contre l’extrémisme violent mais qu’il faut aussi le prévenir.

Selon lui, cette prévention nécessite la mise en place de plusieurs outils, notamment l’autonomisation des jeunes et la promotion de l’éducation, l’intégration des femmes dans les initiatives de lutte contre l’extrémisme violent et la mise à contribution des médias et des réseaux sociaux pour qu’ils jouent un rôle clé dans la prévention de l’extrémisme violent.

Après avoir mis en exergue la menace que représente l’extrémisme violent pour les jeunes, « cibles privilégiées des stratégies de recrutement », M. Bourita a averti que les réponses sécuritaires étaient insuffisantes, ne permettaient pas de s’attaquer aux nombreux facteurs sous-jacents qui alimentent l’extrémisme violent et conduisent cette catégorie à rallier des groupes extrémistes violents.

Face à de telles menaces, M. Bourita a souligné l’importance du « soft power » qu’est une éducation de qualité, pertinente, inclusive et équitable, ainsi que l’impératif d’intégrer une perspective du genre dans les initiatives de prévention de l’extrémisme violent.

Il a mis l’accent sur l’importance de la pleine participation des femmes au processus de prise de décisions en matière de sécurité ainsi que sur le rôle essentiel des médias et des réseaux sociaux dans la prévention de l’extrémisme violent, en particulier pour les jeunes.

S’agissant des efforts consentis par le Royaume pour lutter contre l’extrémisme violent, M. Bourita a relevé que le Maroc a mis en place une politique ambitieuse de lutte et de prévention contre ce fléau, ayant contribué à moyen et long termes à une participation démocratique inclusive.

Le Maroc a fait de la consolidation de la démocratie, et plus particulièrement de la participation démocratique inclusive, la pierre angulaire de l’édification d’une société moderne et démocratique. La conviction profonde du Royaume étant qu’il ne pourrait y avoir de développement sans stabilité et de stabilité sans démocratie, a-t-il dit.

Aussi, les multiples réformes engagées sur les plans constitutionnel, législatif et réglementaire convergent toutes vers la réalisation d’une participation démocratique inclusive, plus particulièrement des femmes et des jeunes et ce, sur la base du socle commun des instruments internationaux des droits de l’Homme.

Plus qu’une simple case à cocher dans la liste des obligations découlant de cette résolution, ce plan d’action se veut un véritable outil de transformation visant à canaliser les efforts pour le renforcement de la résilience des femmes face aux menaces émergentes dans un environnement régional et international de plus en plus complexe, a-t-il expliqué.

Ce plan d’action servira, selon M. Bourita, de cadre de convergence des politiques dans les domaines de la diplomatie préventive, de la médiation, du maintien de la paix, de la promotion d’une culture de paix et d’égalité et de la participation économique des femmes.

Les travaux de la Conférence mondiale sur la participation démocratique inclusive pour prévenir et contrer l’extrémisme violent, qui se tient en mode hybride, se sont ouverts mercredi à Rabat.

Organisée par le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, en partenariat avec la Communauté des Démocraties (CdD), le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) et la Rabita Mohammadia des Oulémas, cette rencontre se veut une plateforme d’échange autour des défis et des bonnes pratiques en matière de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent, à travers une participation démocratique inclusive.

Le Maroc et Israël signent un mémorandum d’entente dans le domaine de la défense

Le Maroc et l’Etat d’Israël ont signé, mercredi à Rabat, un mémorandum d’entente (MoU) dans le domaine de la défense couvrant les échanges d’expériences et d’expertise, le transfert technologique, les formations ainsi que la coopération dans le domaine de l’industrie de défense.La signature de ce MoU a eu lieu à l’issue d’une rencontre entre le vice-Premier ministre israélien, ministre de la Défense, Benjamin Gantz et le ministre délégué auprès du Chef du gouvernement marocain, chargé de l’Administration de la défense nationale, Abdeltif Loudyi, indique un communiqué de l’Etat-Major général des Forces armées royales (FAR).

A cette occasion, les deux ministres se sont félicités des progrès réalisés dans le domaine de la défense avec la conclusion d’un accord relatif à la protection des informations dans le domaine de la défense et d’un mémorandum d’entente de coopération en matière de cybersécurité.

Les deux ministres ont, par la suite, discuté des voies et moyens de renforcement de la coopération militaire bilatérale dans les domaines d’intérêts communs et renouvelé leur volonté commune de consolider ces relations. Ils ont eu également des échanges sur des questions d’ordre bilatéral et régional.

Après sa rencontre avec son homologue marocain, le ministre s’est entretenu avec le Général de corps d’armée, Inspecteur Général des FAR et Commandant de la Zone Sud.

Lors de cette réunion de travail, les deux responsables se sont félicités de la dynamique de coopération entre les deux pays, porteuse d’intérêts mutuels et augurant une collaboration prometteuse en termes d’échange d’expertise en particulier dans les domaines de la formation, du renforcement des capacités de défense et du transfert de technologie, conclut le communiqué.

La visite officielle du responsable israélien (23-24 novembre) s’inscrit dans le cadre des relations de coopération entre le Maroc et Israël, qui ont enregistré des avancées notables depuis la signature sous la Présidence du Roi Mohammed VI, de la déclaration tripartite (Maroc-Israël-USA) en décembre 2020, consacrant la reprise de leurs relations diplomatiques.

Maroc : La BAD mobilise 120 millions d’euros pour soutenir les entrepreneurs, les TPME et stimuler la relance

Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement a approuvé, mercredi à Abidjan, un prêt de 120 millions d’euros en faveur du Maroc pour mettre en œuvre le Programme d’appui à l’inclusion financière, à l’entreprenariat et aux très petites et moyennes entreprises.L’appui de la Banque aidera les entreprises en difficulté à relancer leur activité et à préserver les emplois dans le but de réussir la sortie de crise liée à la pandémie de Covid-19, indique un communiqué de la BAD parvenu à APA.

« Relancer et inclure. C’est la poursuite de cette double priorité qui permettra de redynamiser l’activité, de protéger les emplois et de retrouver la croissance, a affirmé Achraf Hassan Tarsim, responsable-pays de la Banque africaine de développement pour le Maroc. « Nous le faisons aux côtés des jeunes et des femmes entrepreneurs et des TPME qui jouent un rôle incontournable dans la dynamique de relance avec plus de 70% des emplois créés. », a-t-il ajouté.

Le programme appuiera les réformes en matière d’inclusion financière afin de faciliter l’accès au financement pour les ménages et les très petites et moyennes entreprises (TPME). Il contribuera aussi à diversifier les sources de financement qui leur sont offertes en renforçant le caractère inclusif du marché des capitaux.

Pour sa part, Stefan Nalletamby, directeur du Département du développement du secteur financier à la BAD a souligné que la Banque va poursuivre deux grandes priorités : diversifier l’offre de financement à destination des TPME et approfondir les marchés financiers grâce à des instruments comme la titrisation et le crowdfunding.

Le programme permettra de renforcer le dispositif de soutien aux entrepreneurs, aux start-up et aux TPME. Il soutiendra également l’écosystème d’appui à l’entrepreneuriat et contribuera à améliorer le climat des affaires à travers la simplification des procédures administratives.

Le projet est en adéquation avec deux des cinq grandes priorités, les « High 5 », de la Banque africaine de développement : « améliorer la qualité de vie des populations en Afrique » et « industrialiser l’Afrique ». Il s’inscrit aussi dans le cadre de la Stratégie décennale 2013-2022 de la Banque, dont l’objectif est d’asseoir les conditions d’une croissance durable et inclusive sur le continent.

Depuis plus d’un demi-siècle, l’engagement du Groupe de la Banque africaine de développement au Maroc s’élève à plus de 12 milliards de dollars. Ses interventions couvrent les secteurs de la santé, de l’énergie, de l’eau, des transports, du développement humain, de l’agriculture et du secteur financier.

La BAD mobilise 130 millions de dollars pour financer un programme agricole au Maroc

La Banque africaine de développement (BAD) a accordé mardi un prêt de 130 millions de dollars pour financer le Programme d’appui au développement inclusif et durable des zones agricoles et rurales au Maroc. Ce projet d’adaptation climatique constitue le premier financement, axé sur les résultats, dans le secteur agricole en Afrique du Nord. Il contribuera à renforcer la résilience de l’agriculture marocaine face aux effets du changement climatique en vue d’améliorer les conditions de vie des populations rurales.

 Le programme qui s’inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie agricole baptisée « Génération Green 2020-2030 », a pour objectif d’appuyer la petite et moyenne hydraulique sur une soixantaine de périmètres avec la prise en compte de l’élément humain à travers le renforcement des capacités des acteurs, la promotion de l’emploi et le conseil agricole.

Maroc : les recettes touristiques en forte hausse

Les recettes touristiques au Maroc se sont élevées à 15,9 milliards de dirhams (1 euro = 10,3 DH) au titre du troisième trimestre de 2021, en hausse de 202% par rapport au même trimestre de 2020, selon la Direction des études et des prévisions financières (DEPF).Ces recettes demeurent, toutefois, en baisse de 40,2 % comparativement à la même période de l’année 2019, relève la DEPF dans sa note de conjoncture de novembre 2021.

Le secteur du tourisme au Maroc demeure l’un des secteurs les plus meurtris par la pandémie du Covid-19

Certes l’industrie touristique du royaume a été déjà assez mise en difficultés auparavant, mais la pandémie de la Covid19 a fortement exacerbé ces difficultés et a eu de forts impacts économiques et sociaux sur son évolution. Le tourisme est en effet l’un des secteurs les plus touchés en raison des restrictions imposées aux activités qui lui sont associées.

La saison estivale 2020 est l’une des pires qu’a connue le Maroc. Rapporté sur les statistiques du tourisme au Maroc, cela se traduit par des baisses sans précédent, une baisse générale des indicateurs d’activité avoisinant les 65% a été enregistrée depuis le début de la crise sanitaire jusqu’à début 2021. Le secteur du tourisme au Maroc aurait perdu près de 2,2 millions de touristes et les recettes touristiques ont chuté de 69 % suite à la chute de la demande sur les chambres d’hôtels.

Pour soutenir ce secteur et garantir sa relance en sortie de crise, un contrat programme, signé le 06 aout 2020, a prévu 21 mesures d’appui dont certaines avaient pour échéance la fin de l’année 2020. Mais la persistance de la crise sanitaire et la dégradation du contexte économique ont nécessité l’actualisation des dispositions de ce contrat programme à travers un avenant ayant pour priorité la préservation des emplois et du tissu économique.

Sahara : Washington appuie le plan marocain d’autonomie

Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a apporté lundi un soutien appuyé au plan marocain pour l’autonomie du Sahara, le qualifiant de « sérieux » et « crédible ».Le secrétaire d’État a souligné que nous continuons de considérer le plan d’autonomie du Maroc comme sérieux, crédible et réaliste, et une approche potentielle pour satisfaire les aspirations du peuple” du Sahara, a déclaré son porte-parole Ned Price à l’issue d’une rencontre entre Antony Blinken et son homologue marocain Nasser Bourita à Washington.

Les deux parties ont « exprimé leur ferme soutien » au nouvel émissaire de l’ONU Staffan de Mistura, selon le communiqué américain.

Antony Blinken et Nasser Bourita ont ainsi discuté de “l’approfondissement des relations entre le Maroc et Israël”, à l’approche du premier anniversaire de leur rapprochement, le 22 décembre.

Ils ont également discuté « des efforts du gouvernement marocain nouvellement formé pour faire avancer le programme de réforme du Roi Mohammed VI, et de l’importance de promouvoir les droits de l’homme et les libertés fondamentales ».

Les deux parties ont en outre souligné l’importance de « l’approfondissement continu » des relations maroco-israéliennes.  Idem pour les relations maroco-américaines. En effet, le chef de la diplomatie américaine a tenu à rappeler le partenariat « solide et de longue date unissant Washington et Rabat ainsi que la volonté des Etats-Unis de le consolider davantage ».

C’est d’ailleurs l’ambition réitérée récemment par le président américain dans un message adressé au Roi Mohammed VI à l’occasion du 66ème anniversaire de l’Indépendance du Maroc, commémoré le 18 novembre de chaque année.

Joe Biden a mis en avant les relations de longue date et les valeurs communes partagées par les deux pays, à la faveur d’un partenariat de 235 ans, initié par la signature du Traité de paix et d’amitié entre les États-Unis et le Maroc en 1786.

« Nous nous réjouissons à la perspective d’approfondir nos engagements communs, d’investir dans la prospérité mutuelle et de nous appuyer sur ce partenariat inébranlable. Notre intérêt commun pour la paix, la sécurité et la stabilité en Afrique du nord constitue une base solide pour une collaboration et un engagement continus », a souligné le président américain dans ce message.

Maroc/Mutualité : La MGPAP déterminée à s’impliquer activement dans le chantier de généralisation de la protection sociale

Par Hicham Alaoui — La Mutuelle générale du Personnel des Administrations Publiques du Maroc (MGPAP) s’est dite déterminée à s’impliquer activement pour la réussite du grand chantier de généralisation de la protection sociale et de la couverture médicale, qui se veut une étape importante sur la voie de la promotion de la justice sociale et spatiale et de la préservation de la dignité des citoyens marocains.Dans son communiqué final sanctionnant les travaux de son 73e Assemblée générale, tenue samedi à Marrakech, la MGPAP a affirmé son implication dans la mise en œuvre du chantier titanesque de généralisation de la protection sociale et de la couverture sanitaire globale, précisant que tous les moyens humains, matériels et logistiques nécessaires seront mobilisés pour réussir ce projet de grande envergure. 

Lors de cette assemblée, placée sous le thème « 75 ans de solidarité à l’horizon de la protection sociale et de la couverture santé globale », le président de la MGPAP, Moulay Brahim El-Atmani a tracé les contours de la feuille de route à suivre par son organisme, basée essentiellement sur la politique de proximité, l’amélioration des prestations sociales et de santé au profit des adhérents et de leurs ayants droit et la mise en œuvre du plan d’action stratégique 2021-2025.

Dans ce cadre, l’Assemblée générale a approuvé le nouveau règlement intérieur de la MGPAP qui consacre les principes de bonne gouvernance, et définit les rôles et missions des instances dirigeantes de la Mutuelle générale. Le projet d’amendement du régime régissant les modalités de gestion de la Caisse Complémentaire aux Décès (CCD) a également été adopté pour l’adapter aux résultats de l’étude actuarielle de ladite Caisse, et ce afin de préserver la pérennité de ses services. Ceci permettra l’augmentation de l’allocation de retraite et de décès au profit des adhérents et de leurs ayants droit.

Dans un élan social, les participants à cette Assemblée ont hautement salué les décisions et mesures administratives prises pour réintégrer les employés révoqués et ceux suspendus de façon arbitraire et l’intégration des contractuels au sein du corps administratif, avec l’adoption d’une politique de l’emploi fondée sur la compétence et le besoin.

L’Assemblée générale s’est aussi engagée à mettre en place un dispositif stratégique de gestion du processus de traitement et de règlement des dossiers de maladie, tout en augmentant la capacité des centres d’archivage et de documentation.

Elle a également décidé de mettre en œuvre l’article 14 du code de la mutualité à l’encontre de toute personne qui a été tentée d’offenser ou de porter atteinte à l’établissement et à ses adhérents.

Une bonne gouvernance s’impose !

Le dossier de la MGPAP a fait couler beaucoup d’encre après une série de scandales financiers et de mauvaise gestion durant les mandats des deux anciens présidents de ce mastodonte mutualiste, qui compte plus de 450.000 adhérents et plus de 1,5 million d’ayants droit.

Déjà, une enquête est en cours sur les « nombreuses infractions et irrégularités de gestion ayant entaché le fonctionnement de la mutuelle », ainsi qu’« aux dommages causés aux droits et aux intérêts des adhérents» à l’ère de l’ancien président du Conseil d’Administration de la MGPAP, Abdelmoula Abdelmoumni.

Les adhérents de la MGPAP insistent à ce que les années d’oppression, d’autoritarisme et de mauvaise gestion soient enterrées pour ouvrir un nouveau chapitre où la MGPAP se doit impérativement de consacrer une démocratie dans la gestion interne, plus de transparence vis-à-vis de ses adhérents, et une gestion financière qui coupe court avec les gabegies et les pratiques malsaines. N’en déplaise aux nostalgiques de l’époque où le clientélisme et la dilapidation de fonds publics sévissaient sans vergogne ni retenue.

Enseignement et économie au menu des quotidiens marocains

La décision de fixer l’âge maximum du recrutement des professeurs et la relance de l’économie dans un contexte de pandémie sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus lundi.+L’Opinion+, qui s’attarde sur la limite d’âge de recrutement des professeurs, fixée à 30 ans au maximum, écrit que cette décision du ministère de l’éducation va, certes, « susciter l’ire » d’une bonne partie de candidats qui attendaient de pied ferme l’ouverture du concours de recrutement, mais, il n’en demeure pas moins que c’est la première fois en cinquante ans que « l’intérêt des élèves prime au lieu qu’il soit sacrifié sur l’autel de la paix sociale et la création d’emplois ».

Aujourd’hui, cette nouvelle mesure, bien qu’elle soit impopulaire, fait rupture avec les pratiques du passé, de sorte à garantir un enseignement de qualité aux générations futures, à travers la recherche de profils compétents ayant une vocation pour l’enseignement, soutient l’éditorialiste.

Avec une CMR à bout de souffle, une telle décision s’impose pour alléger, ne serait-ce qu’en partie, la pression sur les réserves de cotisations, dont l’épuisement total est estimé dans 10 ans maximum, ajoute-t-il.

Pour +Aujourd’hui le Maroc+, quand une décision est fondée sur des arguments adossés à des choix qui, eux-mêmes, ont fait l’objet d’un « consensus », voire d’une « unanimité », elle « coule de source ».

Au terme de plusieurs années de diagnostic, de débat et de concertations populaires, tout le monde au Maroc est « convaincu » que la réforme de l’école publique « passe inévitablement par la case enseignant », explique le jorunal.

« Décisive pour l’avenir du Maroc », la réforme de l’enseignement ne peut pas être mise dans une équation où la principale et unique préoccupation est la résorption du chômage indépendamment des profils et des aptitudes, juge-t-il.

De son côté, +L’Economiste+, qui aborde la relance de l’économie dans un contexte de pandémie mondiale, estime qu’il y a aujourd’hui un « vent favorable qui commence à souffler » sur l’économie avec toutes les prévisions optimistes.

Ce « vent » laisse entendre que des pays émergents comme le Maroc peuvent constituer des « moteurs de résilience » sur leur propre territoire et même en dehors, relève-t-il.

Il souligne la nécessité de prendre en charge la « construction de larges espaces de libertés économiques », capables de « fournir une base solide aux entreprises » ainsi que d’entreprendre les réformes structurelles nécessaires pour pouvoir « répondre aux fragilités profondes de l’économie que cette pandémie a mises à nu ».

Souhir Babili, une icône du cinéma égyptien nous quitte

Par Mohamed Fayed — L’actrice égyptienne Souhir Babili, grande vedette du cinéma égyptien et véritable icône dans le monde arabe, est décédée ce dimanche 21 novembre, à l’âge de 84 ans.Née le 14 février 1937 à Damiette, la défunte a poursuivi ses études à l’école secondaire avant de rejoindre l’Institut des arts théâtral et de l’Institut Mousse en même temps.

Elle a brillé au théâtre de nombreuses pièces de théâtre à partir de Shamshoum & Galila et Soliman el Halabi pour lancer ses premiers rôles dans Madrast El Moshaghbeen (L’école des cancres), Nargess en plus de la fameuse pièce de théâtre « Raya et Sakina » qu’elle avait jouée brillamment en duo avec Shadia.

Feue Souhir avait pris sa retraite artistique en 1997 avant de réapparaître en 2006 dans la série télévisée « Qalb Habiba » (cœur de Habiba).

Politique, social et santé au menu de la presse hebdomadaire marocaine

Le débat suscité par « l’État social » invoqué par le gouvernement, la préservation du pouvoir d’achat des Marocains, les transferts de fonds des Marocains du monde et les personnes touchées par le diabètes au Maroc sont les principaux sujets traités par la presse hebdomadaire parue ce samedi.+Challenge+, qui s’attarde sur le débat suscité par l’État social invoqué par le gouvernement, écrit que « le concept est un peu galvaudé, parce que depuis que le RNI l’a utilisé, la classe politique l’utilise à tort et à travers ».

Quoi qu’il en soit, « proclamer qu’on va entrer dans l’ère de l’État-providence, c’est lancer le bouchon un peu loin », estime l’hebdomadaire.

En fait, ce qui est déterminant, c’est l’accession aux services publics et leur qualité, car les gens réagissent en fonction de leur réalité, parfois de leur perception, jamais en fonction des chiffres, souligne-t-il.

«L’État social», c’est un État qui protège contre les coups de la vie mais, surtout, qui permet à tous ses citoyens d’accéder à des services publics de qualité et gratuits, soutient-il.

+Finances News Hebdo+, qui revient sur le pouvoir d’achat des Marocains, écrit que sa préservation « risque d’être le premier véritable test majeur pour ce nouveau gouvernement », malgré les multiples apaisements qu’il a donnés.

En dépit des assurances données par la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah, de lutter contre toute marge injustifiable sur les prix et la mise en place des mesures nécessaires pour préserver le pouvoir d’achat des citoyens, “le ressenti des citoyens est tout autre”, constate la publication.

Ils ont l’amère impression qu’on leur fait les poches quand ils font leurs courses. Quand ils s’arrêtent à la station-service pour faire le plein”, rapporte-t-il.

Cette situation « n’est pas tenable à long terme », d’autant que plusieurs opérateurs marocains, surtout ceux de l’industrie agroalimentaire, s’abstiennent pour l’instant de répercuter l’intégralité des coûts de production sur les prix de vente, souligne-t-il.

+Al Ayyam+ relève que les transferts de fonds des Marocains du monde dépassent les revenus du secteur automobile et des phosphates ! Au cours des neuf premiers mois de l’année en cours, l’économie marocaine a été dynamisée grâce aux milliards en devises transférés par les MRE.

Ce qui annonce une reprise progressive de l’économie après une année de pandémie qui a entraîné un taux de croissance inédit, estimé à environ -7%.

Défiant la crise sanitaire, les transferts des Marocains du monde se sont élevés, au cours des neuf premiers mois de cette année, à 7,2 milliards de dollars, alors que les recettes d’exportation du Royaume du secteur automobile et du phosphate et ses dérivés ont été estimées respectivement à 6,5 milliards, et 6 milliards de dollars.

+Maroc Hebdo+ souligne que le diabète continue de faire des ravages au Maroc. 2,7 millions de marocains souffrent actuellement de cette maladie, dont 20.000 enfants, et 2,2 millions sont des pré-diabétiques.

Des chiffres alarmants révélés par le ministère de la Santé et de la Protection sociale, lors de la célébration de la journée mondiale du diabète le dimanche 14 novembre 2021 sous le thème « Accès aux soins, si pas maintenant, quand? ». Le plus grave, c’est que le nombre de patients connaît une nette augmentation chez les personnes âgées de plus de 18 ans.

Mutualité : El-Atmani désigné président du Bureau exécutif de l’UAM

Le président du Conseil d’Administration de la Mutuelle générale du Personnel des Administrations Publiques (MGPAP), Moulay Brahim El Atmani, a été désigné président du Bureau exécutif de l’Union Africaine de la Mutualité (UAM).Cette nomination a eu lieu à l’occasion de la tenue, ce vendredi à Marrakech, d’une réunion du Bureau exécutif de l’Union africaine de la Mutualité (UAM), sous la présidence de Babassa Djikine, Premier vice-président de l’Union.

A l’entame de cette réunion, le président du Conseil d’Administration de la MGPAP a informé les membres du bureau exécutif de l’UAM de la dissolution de l’ancien Conseil d’administration de la MGPAP présidé, par Abdelmoula Abdelmoumni, suivie de la mise sous administration provisoire de la MGPAP par les autorités gouvernementales marocaines.

Cette administration provisoire a pris fin avec l’élection du nouveau conseil d’administration. M. El Atmani a exprimé sa disposition à occuper désormais les fonctions de président du bureau exécutif de l’UAM dévolues à la MGPAP à travers son président.

Les membres du Bureau exécutif ont pris acte de la nouvelle composition des organes dirigeantes de la MGPAP et décidé de désigner Moulay Brahim El Atmani comme nouveau président du bureau exécutif de l’UAM.

Abordant le fonctionnement des instances de l’union, le bureau exécutif a constaté la fin du mandat des membres des organes de l’UAM élus à la troisième assemblée générale tenue à Rabat le 03 Décembre 2017.

Il a ainsi décidé de convoquer la réunion du comité directeur pour la tenue de la 4ème Assemblée générale au Maroc dans les meilleurs délais, demandant au nouveau président du bureau exécutif de l’UAM de convoquer une réunion du bureau exécutif dans les meilleurs délais au siège de l’Union à Rabat.

Les membres du Bureau exécutif de l’UAM ont saisi cette occasion pour saluer la détermination de la MGPAP à continuer à soutenir les actions de l’UAM en assurant sa présidence et son secrétariat permanent et à œuvrer pour drainer des sources de financements pour permettre la viabilité, la réalisation des projets et l’atteinte des objectifs de l’Union visant à développer et à porter haut et fort la mutualité sur le continent africain.

L’UAM est une plateforme résolument engagée à intensifier la coopération Sud-Sud à travers l’échange d’expériences et d’expertises en matière de mutualité pour hisser haut l’action de la sécurité sociale. Elle est de ce fait un espace d’échange, de dialogue, de coordination et de plaidoyer du mouvement mutualiste africain auprès des gouvernements et des instances nationales et internationales.

Cette organisation opte pour une démarche dynamique et active pour permettre à notre continent de réussir une couverture universelle. Bien entendu, il faut adopter une politique de proximité et la généralisation de la couverture sociale à toutes les couches sociales surtout les plus démunies par la facilitation de l’accès aux prestations tout en oeuvrant pour l’encouragement de la mise en place du tiers payant et sa généralisation comme recommandée par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour permettre un accès facile et assuré des ménages aux soins.

Mutualité : Le bureau exécutif de l’UAM tient à Marrakech une réunion préparatoire à son Assemblée générale

Par Hicham Alaoui — Le Bureau exécutif de l’Union africaine de la Mutualité (UAM) a tenu, ce vendredi à Marrakech, une réunion préparatoire à son Assemblée générale, appelée à procéder au renouvellement des instances dirigeantes de cette organisation panafricaine.Il est à rappeler que la dernière Assemblée générale de l’UAM a eu lieu en décembre 2017 et avait porté à la présidence de l’Union, l’ancien président de la Mutuelle Générale du Personnel des Administrations Publiques (MGPAP), Abdelmoula Abdelmoumni pour un troisième mandat consécutif.

Instance suprême de l’UAM, l’Assemblée générale se réunit tous les trois ans en session ordinaire sur convocation du Comité Directeur. Les décisions de l’AG sont prises à la majorité simple des membres présents.

Ouvrant cette réunion, présidée par M. Babassa Djikine, Premier vice-président de l’Union, l’actuel président du Conseil d’Administration de la MGPAP-Maroc, Moulay Brahim El Atmani a rappelé que la crise sanitaire liée à la Covid-19, qui a frappé de plein fouet le monde, a été la cause pour la non-tenue des activités de l’UAM, une structure qui se veut un instrument de mise en réseau du mouvement mutualiste en Afrique pour défendre et représenter les intérêts communs des organisations membres et apporter une assistance technique de premier ordre en matière d’amélioration de couverture sociale et de facilitation d’accès aux soins de santé à travers la solidarité mutualiste.

Il a souligné que cette réunion se tient en marge des travaux de l’Assemblée générale de la MGPAP, qui vient de procéder au renouvellement de ses instances dirigeantes avec l’élection d’un nouveau Président du Conseil d’Administration, des membres du Conseil d’Administration et des délégués des employés et fonctionnaires des différentes administrations publiques marocaines.

Après avoir mis l’accent sur les missions de l’UAM en tant que plateforme résolument engagée à intensifier la coopération Sud-Sud à travers l’échange d’expériences et d’expertises en matière de mutualité et un espace d’échange, de dialogue, de coordination et de plaidoyer du mouvement mutualiste africain auprès des gouvernements et des instances nationales et internationales, M. El Atmani, a estimé impératif la tenue, dans un proche avenir, l’Assemblée générale de l’UAM au Maroc, qui abrite le siège de cette structure panafricaine.

« Cette Assemblée générale permettra, en effet, de renouveler les instances de l’Union et injecter du nouveau sang à cette organisation qui demeure et demeurera toujours au service de la promotion de la mutualité sur notre continent africain », a-t-il insisté.

Pour sa part, Ngom Babacar, 2ème vice-président de l’UAM a déploré le fait que la pandémie du Covid-19 a empêché le bon fonctionnement de l’UAM, soulignant la disposition de l’UAM à accueillir le nouveau président de la MGPAP-Maroc à la tête de cette structure supranationale et « créer ensemble les conditions du renouvellement de nos instances ».

Il s’est dit persuadé que l’UAM continuera à assurer sa mission comme organe de protection sociale des populations africaines.

Il est rappelé que les mutuelles sont une des composantes de l’économie sociale et solidaire, en tant que troisième voie qui se dessine en matière de développement économique et social avec comme principes la suprématie de la redistribution, la non lucrativité et la solidarité agissante. Ce sont les mêmes valeurs puisées dans le socle de la mutualité qui lui permettent de fonctionner comme un outil d’efficacité servant en premier lieu les intérêts et besoins des citoyens.