Politique, économie et migration au menu des quotidiens marocains

Les défis du nouveau gouvernement, le dialogue entre les syndicats et le ministère de l’éducation nationale, la situation de la jeunesse marocaine, les financements de la Banque mondiale accordés au Maroc et la migration clandestine sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+L’Opinion+, qui s’intéresse aux défis du nouveau gouvernement, écrit que l’opérationnalisation des orientations du Nouveau Modèle de Développement (NMD) représente le chantier phare de ce gouvernement qui, pour remporter son pari, devra commencer par identifier les réformes à prioriser pour poser les bases du NMD comme les conditions et les acteurs nécessaires à l’implémentation de ces réformes, avant de se lancer dans leur mise en oeuvre.

Le journal constate que pour l’heure, la priorité reste celle du chantier de la modernisation de l’administration publique qui représente la pierre angulaire pour le déploiement des recommandations de la commission spéciale sur le modèle développement.

L’autre défi à relever pour l’Exécutif reste la mise en place d’un cadre vertueux à même de faciliter les synergies entre public et privé, de manière à libérer les énergies et éviter les fonctionnements en silo, ajoute-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+ revient sur le dialogue entre les syndicats et le ministère de l’éducation nationale, soulignant que le nouveau ministre, Chakib Benmoussa, a visiblement choisi de démarrer son mandat par ouvrir un dialogue avec les représentants des syndicats.

En plus de sa volonté d’instaurer un climat de confiance et de paix sociale dès le départ, Benmoussa se trouve être celui qui, il y a quelques mois encore, a dessiné avec les membres de la Commission sur le modèle de développement qu’il présidait, les contours du nouveau modèle de développement, dans lequel la question de l’éducation et de l’enseignement a été centrale, explique la publication.

Appeler les syndicats à la table du dialogue va probablement au-delà de la simple recherche de la paix sociale : le secteur de l’éducation nationale connaîtra inévitablement à compter de 2022 la mise en marche accélérée d’une réforme dans laquelle l’élément humain sera crucial, ajoute-t-il, soulignant que les syndicats sont mieux placés pour « assurer l’adhésion nécessaire des femmes et hommes de l’enseignement à la réforme ».

+L’Economiste+ écrit que les jeunes sont perçus comme une « aubaine » quand la société se veut en mouvement, mais lorsqu’elle « reste figée dans des modes de fonctionnement archaïques », ils sont exclus et marginalisés.

Le quotidien estime opportun de proposer une « offre publique crédible », qui tienne la route et « redonne confiance ».

+Le Matin+ indique que la Banque mondiale envisage de maximiser ses financements au Maroc pour soutenir le nouveau modèle de développement. Pour Ferid Belhaj, président de la Banque mondiale pour la région MENA, le Maroc se distingue par sa vision claire des priorités et des réformes nécessaires pour une croissance inclusive. Ces chantiers prioritaires ont été déjà annoncés dans la vision transformatrice du nouveau modèle de développement et dans le programme du nouveau gouvernement.

La Banque mondiale s’engage ainsi à renforcer sa coopération avec le Royaume afin d’accompagner la mise en œuvre de ces réformes qui devraient accélérer la croissance économique et le développement social du pays, eu égard à leur effet sur la productivité du travail et du capital humain.

Les prochains financements de l’Institution soutiendront de nouveaux programmes liés, notamment, à la protection sociale, l’inclusion numérique et financière, la performance du secteur public et la gestion des zones côtières, fait savoir le journal.

+Al Bayane+ rapporte que 136 candidats à l’émigration clandestine ont été interpellés ces derniers jours dans la province de Laâyoune, lors de l’avortement de plusieurs opérations de départ aux Iles Canaries.

Les autorités ont mis en échec samedi une tentative d’immigration à 28 km au large du port de Laâyoune et interpellé 52 candidats, dont 09 femmes. Deux groupes de migrants composés de 56 individus, qui s’apprêtaient à prendre le large, ont été arrêtés le lendemain à Laâyoune. Les services de sécurité ont également déjoué le même jour deux tentatives d’immigration clandestine dans la commune de Foum El Oued, ayant permis l’interpellation de 28 candidats.

Eliminatoires Mondial-2022: Carton plein du Maroc

La sélection marocaine de football, assurée de la qualification pour le 3e tour des éliminatoires africaines du Mondial 2022 de football prévu au Qatar, a battu son homologue guinéenne sur le score de 3 buts à 0, mardi à Rabat, en match comptant pour la 6è journée du Groupe I.Ryan Mmaee a ouvert le score pour la sélection marocaine sur penalty (21e), avant de revenir à la charge pour inscrire son 2ème but par une belle frappe qui s’est logée au fond du filet du gardien Moussa Camara (29e).

Ayoub El Kaabi a scellé le sort du match en inscrivant la 3ème réalisation des Lions de l’Atlas à la 60e minute.

Grâce à cette victoire, les Lions de l’Atlas ont signé un carton plein et a confirmé ainsi sa domination du football africain.

Auteurs d’un parcours sans faute, les Lions de l’Atlas, leaders du groupe I avec 18 points, avaient déjà assuré leur qualification pour le dernier tour qualificatif au mondial du Qatar dès la 4e journée.

La Guinée (4 pts) occupe la 3e place, devancée par la Guinée-Bissau, 2e, avec 6 unités, tandis que le Soudan ferme la marche du groupe avec 3 points.

Le Maroc continuera à appuyer la réforme du Conseil de paix et de sécurité de l’UA

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a affirmé, mardi à Rabat, que le Maroc continuera à appuyer la réforme du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA) pour davantage de transparence et de professionnalisme.Dans une déclaration à la presse à l’issue de son entretien avec le Commissaire de l’UA aux Affaires politiques, à la paix et à la sécurité, Bankole Adeoye, en visite de travail au Royaume, le ministre marocain a souligné que le Maroc soutient aussi toutes les initiatives adoptées pour la réforme de la Commission.

Il a, dans ce sens, relevé l’importance des piliers de base pour l’exécution de cette réforme, notamment en termes de bonne gouvernance, de diplomatie préventive, de paix et de stabilité. « Ces piliers sont des éléments déterminants pour permettre à l’Afrique de se doter d’une vision claire et holistique en matière d’opérations de sécurité et de stabilité », a-t-il poursuivi.

Le ministre marocain a réaffirmé la pleine disposition du Maroc à contribuer de manière agissante en termes d’observation et d’organisation des élections, de maintien de la paix, de diplomatie préventive et de gestion des crises, précisant que l’Afrique a tous les atouts et les ressources nécessaires pour œuvrer de manière positive afin d’assurer la sécurité et la stabilité du Continent.

Après avoir rappelé que le Royaume a engrangé une grande expérience dans ces domaines, M. Bourita a également réitéré l’engagement du Maroc à partager son expertise avec les pays africains.

Pour sa part, le Commissaire de l’Union africaine (UA) aux Affaires politiques, à la paix et à la sécurité, M. Bankole Adeoye a salué le rôle déterminant joué par le Maroc dans le soutien aux initiatives de réforme de la Commission.

Le responsable africain a mis en évidence l’importance du rôle majeur que joue le Maroc dans l’atteinte d’une gouvernance efficace et efficiente pour davantage de stabilité et de sécurité dans le Continent, rappelant que durant les 6 derniers mois, la Commission s’est penchée sur l’exécution de son nouvel organigramme, avec la participation agissante du Maroc après son retour à l’Union Africaine.

La Commission a adopté une vision stratégique ayant pour socle des mécanismes appropriés pour aboutir à des solutions purement africaines, a-t-il poursuivi.

Le Commissaire de l’UA aux Affaires politiques, à la paix et à la sécurité a, par ailleurs, souligné l’importance d’une paix et d’une stabilité durables en Afrique, plaidant, dans ce sens, pour une coopération étroite entre les États africains pour prévenir les conflits et relever les nouveaux défis liés notamment aux phénomènes du terrorisme et de l’extrémisme.

Maroc/Italie : Vers le renforcement de la coopération judiciaire

Le procureur général du Roi près la Cour de Cassation, président du ministère public, El Hassan Daki, a examiné, mardi à Rabat, les relations de coopération judiciaire entre le Maroc et l’Italie avec une délégation conduite par Giovanni Salvi, procureur général près la Cour de Cassation italienne.Les entretiens entre les deux parties se sont focalisés sur les perspectives de collaboration entre les parquets des deux pays dans le domaine de lutte contre le crime organisé et transfrontalier et le terrorisme.

Elles ont également évoqué les moyens de renforcement de la coopération judiciaire à travers un mémorandum d’entente encadrant la coordination autour de ces questions, l’échange d’expertise, d’expériences et d’informations, ainsi que le partage des bonnes pratiques dans les domaines d’intérêt commun.

« Cette visite inaugure une nouvelle étape de la coopération judiciaire entre les deux pays, en vue de faire face aux défis communs dans la lutte antiterroriste et le combat contre le crime organisé », a déclaré Hassan Daki.

« Nous œuvrons à activer la coopération internationale pour faire prévaloir la Justice, juguler les menaces sécuritaires et mettre un terme à l’impunité pour ce qui est du crime transfrontalier », a-t-il soutenu.

Et d’ajouter que « les relations historiques et solides existant entre le Maroc et l’Italie ont besoin d’être développées et renforcées, de sorte à servir au mieux les intérêts des deux pays dans le domaine de la réforme de la Justice de manière globale ».

De son côté, le procureur général près la Cour de Cassation italienne a loué l’expérience marocaine dans le domaine de l’indépendance de la Justice, particulièrement le ministère public et les missions dont il a la charge. « Le Maroc a entrepris un ensemble de grands changements pour la réforme du système judiciaire au cours des dernières années, notamment en termes des programmes de formation des magistrats, a-t-il rappelé ».

Par ailleurs, Giovanni Salvi a fait savoir que son pays se penche, à son tour, sur la réalisation d’un ensemble de réformes dans le secteur de la Justice, surtout à la lumière « des lacunes juridiques » révélées par la crise sanitaire liée à l’épidémie de Covid-19.

Éliminatoires Mondial 2022 : une der explosive en Afrique

Sur le continent, le 2e tour des qualifications de la Coupe du monde prend fin ce mardi avec dix matchs au programme dont trois couperets.Une lutte à mort ! Six sélections, se tenant dans un mouchoir de poche, s’affrontent pour décrocher leurs billets pour le tour suivant de ces éliminatoires. L’Algérie reçoit le Burkina. Les Fennecs, crédités de 13 points, occupent la tête du groupe A. Les champions d’Afrique en titre sont talonnés par les Étalons qui pointent à deux longueurs.

Tenu en échec, vendredi dernier par le Niger (1-1), le Burkina est dos au mur. Pour les hommes de Kamou Malo,  la victoire est impérative alors qu’un nul suffirait au bonheur des Algériens invincibles depuis 32 rencontres toutes compétitions confondues.

Dans la poule C, Cabo Verde est aux trousses du Nigeria. Les Super Eagles sont devant avec 12 points, soit deux de plus que les Requins bleus. À domicile, la sélection de Gernot Rohr n’a besoin que d’un partage des points pour poursuivre le rêve qatari. Cabo Verde se lance donc dans une opération commando.

La dernière « finale » oppose le Cameroun à la Côte d’Ivoire. Un point seulement sépare les Éléphants des Lions indomptables. Pour composter son ticket, le pays hôte de la Coupe d’Afrique des nations 2021 doit absolument prendre sa revanche sur la Côte d’Ivoire qui l’a battu, deux à un, lors de la manche aller jouée le 6 septembre dernier.

La Tunisie et la Guinée équatoriale, co-leaders du groupe B, se livreront une bataille à distance. Les Aigles de Carthage feront face à la Zambie là où le Nzalang nacional se déplace en Mauritanie. La Tunisie a toutefois un léger avantage avec une meilleure différence de buts (+7 contre +1).

Il n’y a pas que ces confrontations à quitte ou double. Dans les matchs sans grands enjeux, la Libye, le Mozambique et le Liberia se mesurent respectivement à l’Angola, au Malawi et à la Centrafrique. En outre, deux équipes déjà qualifiées, à savoir le Maroc et l’Égypte, essayeront de clore en beauté leur campagne en recevant la Guinée et le Gabon.

Le Sénégal, le Mali, le Ghana et la République démocratique du Congo sont les autres pays admis à la dernière phase de ces joutes. Après cette ultime journée, les dix plus performantes sélections vont se défier en aller et retour pour déterminer les cinq représentants de l’Afrique à la grand-messe du foot mondial.

La Confédération africaine de football (Caf) procédera, le 18 décembre 2021, au tirage au sort des duels en tenant compte du classement de la Fédération internationale de football association (Fifa). La prochaine Coupe du monde, c’est du 21 novembre au 18 décembre 2022 au Qatar.

Programme du mardi 16 novembre :

13 heures TU : Libye – Angola, Mozambique – Malawi et Égypte – Gabon.

16 heures TU : Nigeria – Cabo Verde, Liberia – Centrafrique et Algérie – Burkina.

19 heures TU : Tunisie – Zambie, Mauritanie – Guinée équatoriale, Cameroun – Côte d’Ivoire et Maroc – Guinée.

Maroc/Tanger Med : le passage portuaire totalement dématérialisée

Les formalités du passage portuaire à l’import et à l’export pour les activités conteneurs et camions TIR au niveau du port Tanger Med, sont entièrement dématérialisées, à compter de ce lundi 15 novembre.Les opérateurs peuvent remplir les formalités du passage portuaire en ligne et déposer électroniquement tous les documents nécessaires auprès des services chargés de la gestion des activités Import-Export, précise un communiqué de Tanger Med.

Les utilisateurs peuvent accéder à ce service à partir du « Port Community System » de Tanger Med www.tangermedpcs.com  accessible sur smartphones, tablettes et ordinateur, et offrant déjà une palette de services opérationnelles telles que la traçabilité des unités Fret, la facturation à distance et le paiement en ligne, est-il précisé.

Par ailleurs, Tanger Med indique que la dématérialisation totale du passage portuaire deviendra « obligatoire » à partir du 15 février 2022. Durant sa phase de test en 2021, Tanger Med a accompagné plusieurs opérateurs qui se sont inscrits dans cette démarche participative de digitalisation pour traiter toutes leurs formalités en ligne.

« La dématérialisation totale du passage portuaire à l’import et à l’export permet de fluidifier les opérations, de garantir un niveau de sécurité élevé des flux de marchandises, et de répondre aux attentes des clients pour le renforcement de la digitalisation, de la transparence et de la prédictibilité au service de la compétitivité logistique », ajoute la même source.

Et d’ajouter que Tanger Med continuera à assurer l’accompagnement de l’ensemble des opérateurs désirant bénéficier de ce nouveau service, à travers des sessions de formation ainsi qu’un support de proximité pour réussir cette phase de transition.

Casablanca: Saisie d’une grande quantité de marchandises prohibées et de contrebande

La Brigade marocaine des Douanes a procédé à la perquisition de deux magasins à Casablanca et à la saisie d’une grande quantité de marchandises prohibées et de contrebande, selon l’Administration des Douanes et impôts indirects (ADII). »Dans le cadre de ses missions stratégiques visant à contribuer à la protection de la santé publique et à lutter contre la contrebande et la fraude commerciale, la Brigade Nationale des Douanes a procédé à la perquisition de deux magasins à Casablanca le dimanche 14 novembre 2021 et ce, sous la supervision des structures de l’Administration Centrale et en collaboration avec les Directions Régionales des Douanes de Tanger Méditerranée et de Casablanca-Settat », indique l’ADII dans un communiqué.

L’opération s’est soldée par la saisie de grandes quantités de marchandises prohibées et de contrebande dont notamment 260.000 bouteilles d’oxyde nitreux, réputé pour être utilisé comme stupéfiant nocif pour la santé, ainsi qu’un grand nombre de téléphones mobiles, des ordinateurs, des vêtements divers (pantalons, chemises) et 10 zodiacs utilisés pour le trafic de stupéfiants et l’immigration clandestine, précise la même source.

Des investigations sont toujours en cours pour découvrir les différentes circonstances de l’opération et identifier l’ensemble des auteurs et complices en vue de les traduire en justice, fait savoir l’ADII, ajoutant que cette opération a été réalisée sous le contrôle du Parquet.

Maroc : la Marine royale porte secours à 331 candidats à la migration clandestine

Des garde-côtes de la Marine Royale opérant en Méditerranée et en Atlantique ont porté secours durant la période allant du 12 au 15 novembre courant, à 331 candidats à la migration irrégulière, dont 248 subsahariens, 80 marocains, 02 asiatiques et 01 soudanais, en difficultés à bord de différentes embarcations de fortune, indique une source militaire, citée par l’agence de presse marocaine.Les personnes secourues ont reçu les premiers soins à bord des unités de la Marine royale, avant d’être acheminées aux ports les plus proches du Royaume, puis remis aux éléments de la Gendarmerie Royale pour les procédures administratives d’usage, précise-t-on.

Chaque semaine, voire chaque jour, de nombreux candidats à la migration clandestine sont secourus par les éléments de la Marine marocaine. La distance entre le Maroc et l’Espagne n’est que de 14 km.

De nombreux candidats qui veulent rejoindre l’Europe y voient une porte d’entrée privilégiée et rapide.

Politique, fiscal et économie au menu des quotidiens marocains

Le rôle de la diplomatie parallèle dans la défense du Sahara marocain, les enjeux de la Taxe Intérieure de Consommation sur les équipements informatiques, et la dématérialisation des services sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui aborde le rôle de la diplomatie parallèle dans la défense de la première cause nationale, à savoir le Sahara marocain, souligne que face aux « tentatives éparpillées çà et là » menées par les adversaires pour « récupérer des voix », la diplomatie parallèle est appelée à jouer son « rôle de relais » avec d’autres milieux que ceux politiques et diplomatiques.

Le journal appelle ainsi les parlementaires marocains, qui sont également chefs d’entreprises, professionnels, professeurs, universitaires ou encore avocats, à « corriger les incompréhensions » autour de notre première cause nationale, notamment des sénateurs américains, lesquels sont des patrons d’universités et des chercheurs, et entretiennent aussi des relations professionnelles avec certains de leurs homologues marocains.

Il estime que les canaux diplomatiques parallèles peuvent parfois contribuer « plus efficacement » à « inverser des tendances et des opinions ».

+L’Opinion+, qui revient sur les enjeux de l’instauration de la Taxe Intérieure de Consommation sur les équipements informatiques, prévue par le projet de loi de finances pour 2022, écrit que cette mesure, qui serait affectée au chantier de généralisation de la protection sociale, « s’impose », étant donné que le manque à gagner sur le plan fiscal est estimé à des milliards de dirhams et que le Royaume a besoin de sécuriser des fonds devant être dédiés au recyclage de ces équipements.

Cet impôt qui varie entre 50 et 200 dirhams selon la nature du matériel à acquérir (téléphone portable, tablette, ordinateur ou télévision) donnerait également un « coup de boost » au chantier titanesque de la couverture sanitaire universelle, dont le coût annuel frôle les 51 milliards de dirhams, note le quotidien.

Il est vrai qu’à première vue cette mesure paraît mal venue, cependant, elle est partie intégrante d’un projet de loi qui se veut “équilibriste” et qui fait de la préservation du pouvoir d’achat une priorité, constate-t-il.

+L’Economiste+, qui revient sur la dématérialisation des services, devenue le dada des pays développés, écrit que le nouveau gouvernement semble lui accorder de la primauté, d’où l’intitulé du ministère de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration.

Pour la publication, la nouvelle stratégie doit se baser sur une démarche participative pour accompagner les administrations à prendre conscience de deux éléments essentiels: l’externalisation de la digitalisation à des sociétés, selon des normes standardisées, et l’impératif de sensibiliser l’administration à la nécessité de dématérialiser des prestations, qui auront un impact sur les citoyens, au lieu de se limiter à se servir pour les besoins en interne.

Maroc-Sahara: Retour sur la crise d’El Guerguerat

Au cœur de ce documentaire inédit, Perez Corrales Manuel, un conducteur espagnol qui assure le transport de marchandises entre l’Espagne et la Mauritanie, via le Maroc depuis 30 ans.«The ferryman (Al Abbar, en arabe) : La route d’El Guerguerat». Ce documentaire inédit, réalisé par Monafrique Prodcom et diffusé dernièrement sur la 2ème chaine de télévision marocaine, 2M, mêle habilement des mises en scènes avec des images réelles pour établir la vérité sur le blocage du passage frontalier au Sud du Maroc par les miliciens du Polisario en 2020.

Au cœur de l’histoire : Perez Corrales Manuel, un conducteur espagnol qui assure le transport de marchandises entre l’Espagne et la Mauritanie, via le Maroc depuis 30 ans.  Mais cette fois-ci, le voyage du chauffeur espagnol pour qui, le transport des marchandises n’est pas qu’un gagne-pain, mais aussi une fierté puisqu’il achemine des denrées de première nécessité aux pays de l’Afrique de l’Ouest, a vite tourné au cauchemar.

Arrivé au passage frontalier situé au sud du Sahara, Perez et d’autres chauffeurs se retrouvent bloqués par les miliciens du Polisario. Des dizaines de séparatistes armés à la solde du front du polisario empêchent la circulation et bloquent par des pierres et des pneus l’axe routier traversant la zone tampon d’El Guergarate  qui relie le Maroc et la Mauritanie.

Le documentaire, qui a nécessité plus de deux mois entre préparation et tournage, est ponctué d’images réelles, dont la plupart diffusées pour la première fois, et de témoignages d’experts marocains et étrangers.

Il décrit le rôle historique de la traversée d’El Guerguerat comme trait d’union entre le Maroc et le reste de l’Afrique. Les images et les données mises en avant montrent l’importance de ce tronçon qui s’avère une artère économique vitale pour les pays africains qui reçoivent une grande partie de leurs approvisionnements en marchandises via le Maroc. Le documentaire rapporte des chiffres de l’administration des douanes, montrant l’importance du trafic routier au niveau de ce tronçon et dont le volume a fortement augmenté pour atteindre 66.677 T en 2019 contre 20.803 T en 2018.

La sécurisation de ce passage par les Forces armées royales, le 13 novembre 2020, telle que relatée par le documentaire, a permis aux chauffeurs bloqués par les séparatistes du Polisario depuis plus de dix jours de poursuivre leur « aventure humanitaire ».  

Pour rappel, les forces armées royales étaient intervenues la journée du 13 novembre 2020 pour mettre fin au blocage causé par les milices du Polisario et de rétablir la circulation civile et commerciale au niveau de l’axe routier reliant le Maroc et la Mauritanie. Cette opération rapide et efficace avait permis de libérer le passage sans coup férir et de rétablir l’ordre, définitivement, au niveau de ce point stratégique.

Politique, économie au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Le discours royal à l’occasion du 46ème anniversaire de la Marche verte, l’attachement des Marocains à l’histoire, la suppression progressive de l’IS, la conférence de Paris sur la Libye, la réforme de la législation sur les professions d’avocat et le commerce interafricain sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.Abordant le discours royal du 46ème anniversaire de la Marche Verte, +Finances News Hebdo+ écrit que les « mots transparents », « qui ne souffrent d’aucune ambiguïté », utilisés dans le discours de la Marche verte, confirment « l’intransigeance » du Royaume autour de la marocanité du Sahara, qui « ne peut faire ni l’objet de compromis ni être sujette à un quelconque marchandage ».

Ceux qui croyaient le contraire « se trompent lourdement » et « doivent convoquer leur bon sens » pour se résoudre définitivement à « faire leur cette vérité historique », afin de mettre fin à « cette farce trop longtemps entretenue » par les ennemis du Royaume, note-t-il.

Pour +La Nouvelle Tribune+, le discours royal a réitéré « avec force » les principaux axes qui constituent la clé de voûte de notre position nationale sur la marocanité du Sahara.

En cette occasion, le Souverain n’a pas manqué de rappeler les constantes de la position marocaine depuis 1975 sur cette question fondamentale pour tous les Marocains, relève l’hebdomadaire, soulignant que les constats « dénotent de la démarche pacifique et volontaire » du Maroc dans le règlement de ce conflit, artificiellement entretenu par les ennemis de la cause nationale.

De même, ce discours vient à point nommé rappeler à qui veut bien l’entendre, que les « velléités guerrières » et la « surenchère verbale » des ennemis de la cause nationale qu’est le Sahara marocain, seront « systématiquement » confrontés à une « démarche marocaine réfléchie, mature et pacifiste, mais sans concession », ajoute-t-il.

+Challenge+, qui revient sur l’attachement des Marocains à l’histoire, relève que cet attachement national n’est ni un « narcissisme historique », ni un « nationalisme exacerbé » comme certains veulent le qualifier, notant que les commémorations des événements historiques « peuvent être instrumentalisées, c’est un fait, mais elles rassurent sur le devenir commun ».

Néanmoins, cette solidarité de la marocanité et cet enracinement de l’attachement national ne sont pas une assurance tout risque, prévient le journal, soulignant l’impératif de perpétuer la fierté nationale en inculquant l’histoire aux élèves et réduisant les déficits sociaux, qui minent la cohésion sociale.

+La Vie Éco+ relève que le projet de loi de finances (PLF) pour 2022 ambitionne, par la mesure de suppression de la progressivité des taux du barème de l’impôt sur les sociétés, de mobiliser le plein potentiel fiscal. Cette mesure qui ne fait pas l’unanimité chez les professionnels et les experts du domaine devrait drainer davantage de recettes fiscales, lesquelles serviront pour atteindre les objectifs fixés par la loi cadre 69-19 portant réforme fiscale.

Il s’agit, entre autres, du financement des politiques publiques, du développement économique, de l’inclusion sociale, ainsi que de la distribution efficace et la réduction des inégalités. Pour ce faire, le PLF 2022 propose une alternative consistant à développer un mode de calcul selon des taux professionnels. L’objectif est clair: assurer la convergence progressive vers un taux professionnel unifié en matière d’IS.

+Le Matin+ rapporet que le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita représente le Roi Mohammed VI aux travaux de la Conférence internationale sur la Libye tenue vendredi à Paris. L’objectif de cette Conférence sera d’apporter un soutien international à la poursuite de la transition politique engagée et à la tenue des élections selon le calendrier prévu, selon un communiqué de la présidence française.

La participation du Maroc à cette conférence internationale s’inscrit dans le prolongement de son soutien aux efforts visant à rapprocher les différents points de vue des parties libyennes en vue d’instaurer la paix, la concorde et la stabilité de ce pays maghrébin frère.

+Al Massae+ fait savoir que le ministère de la Justice va bientôt réformer la législation sur les professions d’avocat. Un vaste chantier législatif sera lancé pour revoir les lois réglementant l’exercice des professions d’avocat, de notaire, d’huissier de justice, d’expert judiciaire et de traducteur agréé près les juridictions, a annoncé le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi.

Cette réforme concerne la modernisation des mécanismes de la justice pénale et le renforcement des moyens de lutte contre la criminalité, à travers les projets de révision du Code pénal et du Code de procédure pénale, la création de l’Agence nationale de gestion et de recouvrement des fonds et biens saisis et confisqués et le projet du code des droits de l’enfant, a souligné le ministre, cité par le quotidien.

+Assaharaa Al Maghribia+ indique que l’ambassadeur du Maroc au Kenya, Mokhtar Ghambou, a appelé, jeudi à Nairobi, à travailler de concert pour transformer les frontières entre les pays africains en des passerelles de solidarité et de coopération panafricaines.

Intervenant lors d’une Conférence internationale sur le commerce en Afrique (Africa Trade Conference 2021), le diplomate marocain a fait savoir que le Royaume, qui reste très attaché à la concrétisation de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), a déjà commencé la mise en place d’outils et de structures nécessaires à sa réalisation.

« Le Maroc jouit d’une position géographique stratégique qui en fait un pays très attractif pour les puissances économiques. Il forme un pont entre le Moyen-Orient et l’Amérique et entre l’Afrique et l’Europe », a noté Ghambou qui prenait part à un panel sur « les opportunités des communautés économiques régionales africaines », rapporte le journal.

Maroc : Lancement de la campagne agricole

Le ministre marocain de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts, Mohamed Sadiki, a procédé ce vendredi au lancement d’un programme de semis direct des céréales de la campagne agricole 2021-2022, réparti sur les régions de Rabat-Salé-Kénitra, Casablanca-Settat, Fès-Meknès, Marrakech-Safi et Beni Mellal-Khénifra.Ce programme national de promotion du semis direct ambitionne, à l’horizon 2030, d’augmenter graduellement la superficie pour atteindre une superficie d’un million d’hectares de céréales en semis direct, partant d’une superficie de moins de 30.000 ha actuellement.

Le Maroc étant de plus en plus confronté au déficit hydrique causé par une sécheresse structurelle, l’adoption et le déploiement des approches d’adaptation combinant les techniques et pratiques culturales permettant de mieux valoriser la goutte d’eau, est une orientation essentielle de la stratégie Génération Verte.

Dans ce sens, le semis direct des céréales est l’un des packages technologiques qui a montré son efficacité dans les zones arides et semi-arides. En effet, le semis direct est un mode d’installation des céréales sans aucun travail de préparation de sol avant le semis. Pratiquée par des semoirs spécifiques, la technique assure le maintien de la fertilité et de l’humidité du sol. Elle suppose un raisonnement de rotation culturale.

La promotion de cette technologie est fondée sur les résultats probants des travaux de recherche réalisés. Elle permet l’amélioration de la fertilité du sol et du taux de la matière organique, l’amélioration du rendement des céréales de 30% en moyenne et leur stabilisation notamment en année sèche, la réduction des coûts d’installation des céréales de 60% et des doses de semis de 30% ainsi que la réduction de l’érosion du sol de plus de 50%. Elle vise à améliorer la résilience et l’adaptation de l’agriculture aux changements climatiques.

Pour le déroulement de la campagne agricole en cours, le ministère a pris une série de mesures et dispositions nécessaires permettant d’assurer la disponibilité des intrants agricoles (semences, engrais et produits de traitement) et l’accompagnement des agriculteurs.

Le programme prévisionnel des grandes cultures d’automne a été établi et sera mis en place en tenant compte des disponibilités hydriques dans les zones pluviales, sur une superficie de 5,5 millions ha dont 4,6 millions de céréales, près de 510.000 ha de cultures fourragères, près de 200.000 ha de légumineuses alimentaires.

Dans les périmètres irrigués, il sera procédé à la mise en place d’un programme d’assolement rigoureux d’établissement des cultures sur une superficie de 114.000 ha de maraîchage d’automne et plus de 47.000 ha de betterave à sucre. Ce programme est réparti dans les régions selon les réserves hydriques disponibles.

Élections en Libye : Le Maroc plaide pour un cadre législatif « consensuel » et « inclusif »

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita a présenté, vendredi à Paris, la vision royale pour parvenir à une solution à la crise libyenne, tout en appelant à un processus électoral « consensuel » et « inclusif ».Lors de la conférence internationale sur la Libye, qui se tient dans la capitale française, le ministre marocain a indiqué que cette approche royale, fondée sur le respect de la volonté libyenne et le bannissement de tout paternalisme, a permis des avancées majeures entamées par la conclusion en décembre 2015 de l’Accord politique de Skhirat (banlieue de Rabat).

Il a rappelé que les arrangements de Bouznika, du 6 octobre 2020 ont permis d’avancer vers la réunification des sept postes souverains, que le congrès parlementaire inter-libyen du 23 novembre 2020 a facilité la réunion, pour la première fois depuis 2011, de 123 parlementaires libyens de l’Est et de l’Ouest, et que plus récemment, l’engagement de Rabat de décembre 2020 a fait converger les opinions des Représentants de la Chambre des Représentants et le Haut Conseil d’Etat au sujet de la tenue des élections à la date prévue du 24 décembre 2021.

Par ailleurs, M. Bourita a appelé les participants à cette conférence à sortir avec des messages forts et clairs à l’adresse de la Libye et de la Communauté Internationale. Il a également appelé la Libye à s’engager vers un avenir meilleur pour préserver les avancées réalisées, soulignant que les élections peuvent transformer le cessez-le-feu en paix durable et régler définitivement la question de légitimité.

Le ministre n’a pas manqué de souligner, dans ce contexte, la nécessité de veiller à ce que le cadre législatif des élections en Libye soit « consensuel » et « inclusif », ajoutant que ces élections renforceront la souveraineté de la Libye et permettront à la communauté internationale d’avoir un seul interlocuteur libyen.

Et de conclure que le Maroc est prêt à soutenir tout accord entre Libyens, tout en réitérant le soutien de Rabat au gouvernement de Abdel Hamid Dbeibah.

Sénégal: vers la création d’un centre de maintenance aéronautique

La signature du contrat matérialisant la réalisation de ce projet a eu lieu ce vendredi dans la capitale économique du Maroc, Casablanca.Bonne nouvelle pour le secteur de l’aéronautique en Afrique de l’Ouest. Les travaux de construction du centre de maintenance aéronautique de l’Aéroport international Blaise Diagne de Dakar démarrent en usine en novembre 2021 et sur site en fin décembre 2021 pour une durée de 18 mois, annonce un communiqué parvenu vendredi à APA.

Lesdits travaux seront réalisés par l’entreprise marocaine spécialisée dans la construction métallique et expérimentée dans la conception et la réalisation de hangar centre de maintenance d’avions, Inter Tridim.

Premier du genre opérationnel en Afrique de l’Ouest, selon la note, ce centre de maintenance est un projet structurant dans la stratégie du hub aérien 2021-2025. Cette dernière a été approuvée en avril 2021 par le président Macky Sall qui veut faire de l’aéroport AIBD, le 1er hub aérien et logistique sous régional et de de la région de Thiès (Ouest) un pôle aéronautique de dimension internationale.

« Depuis quelques mois, nous avons entamé des recherches de partenariats, avons reçu plusieurs offres et avons visité plusieurs centres de maintenance aéronautique dans le monde et nous avons finalement fait le choix, pour le volet lié à la réalisation du hangar en structure métallique en acier, sur le leader marocain en construction métallique TCE qui connaît déjà le Sénégal pour y avoir déjà réalisé des travaux de passerelles métalliques et qui vient tout récemment de livrer un centre de maintenance aéronautique à Châteauroux en France », a déclaré le Directeur général de l’AIBD sa, Doudou Ka.

« La société InterTridim maîtrise toute la chaîne de valeur industrielle dans la réalisation de ce type de grand projet.  C’est un projet majeur pour le développement des transports aériens au Sénégal », a assuré Doudou Ka, soulignant que l’infrastructure va générer au moins 150 emplois directs.

Leader africain dans la construction métallique, InterTridim totalise 40 ans d’expérience dans son domaine de compétence en Afrique en particulier au Maroc, informe le communiqué.

Le hangar qui sera construit à l’AIBD « aura la capacité d’accueillir tout type d’avion dans toutes les normes de sécurité requises. Il aura une surface de 10 000 mètres carrés avec une hauteur de 33 mètres et une portée de 100 mètres », a fait savoir le Président, directeur général d’InterTridim, Mehdi Assad.

L’infrastructure comportera un hangar propre aux avions, une partie abritant les ateliers pour stocker les pièces et les éléments pour faire une révision générale, a expliqué l’architecte du projet, Anass Amazirh. Poursuivant, il a indiqué qu’un autre bâtiment abritera l’administration et les avionneurs et qu’il sera possible de procéder à l’extension du bâtiment sans arrêter les activités, selon l’architecte.

Le Roi Mohammed VI reçoit le président gabonais

Le Roi Mohammed VI a reçu, jeudi à Bouznika (banlieue de Rabat), le Président gabonais Ali Bongo Ondimba, qui effectue une visite au Maroc.Cette rencontre traduit le caractère exemplaire du partenariat maroco-gabonais, ainsi que les relations d’amitié qu’entretiennent les peuples des deux pays.

Depuis de longue date, le Maroc et le Gabon entretiennent une excellente relation politique qui s’est reflétée sur le plan économique comme en témoignent la forte présence des entreprises marocaines en terre gabonaise avec des investissements couvrant les secteurs les plus stratégiques.

Aussi, le Royaume se positionne en tant qu’important pourvoyeur d’investissements directs étrangers (IDE) au Gabon. Plusieurs entreprises marocaines investissent dans de nombreux secteurs de l’économie gabonaise, notamment dans les banques, l’agriculture, les télécommunications, la microfinance, les infrastructures, le transport, et le BTP.

Rabat va abriter le siège l’Union panafricaine de la jeunesse

L’accord de siège de l’Union panafricaine de la jeunesse (UPJ) a été signé, ce jeudi à Rabat, par le ministre marocain de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaïd, , et le président de l’UPJ, Aliou Oumarou, en présence de Souleymane Satigui Sidibé, secrétaire général de l’UPJ.Dans une déclaration à la presse à l’issue de la signature de cet accord, M. Oumarou a affirmé que “la jeunesse panafricaine est très honorée de l’engagement manifeste du Roi Mohammed VI qui a toujours soutenu la jeunesse africaine, qui se retrouvera avec une très grande fierté au sein de sa deuxième famille, ici au Maroc”.

De son côté, M. Bensaid a rappelé que la ville de Rabat sera l’année prochaine la capitale africaine de la culture et nous allons mettre en place des programmes au profit des jeunes et de la jeunesse africaine, ajoutant que l’installation du siège de l’UPJ à Rabat favorisera davantage “un échange d’expériences qui sera utile au développement de chaque pays et de la jeunesse africaine”.

Il a aussi souligné l’importance de la présentation aux jeunes panafricains les expériences du Maroc dans le domaine de la promotion des jeunes.

Dans un communiqué de presse, le ministère de la Jeunesse indique que “le Maroc se félicite de la décision du Conseil Exécutif de l’Union Panafricaine de la Jeunesse amendée le 10 novembre 2020, prévoyant le transfert de son siège central au Maroc”.

Et de souligner que l’UPJ a notamment pour missions de promouvoir ses valeurs et ses principes, notamment ceux liés à la paix, à la démocratie et au développement durable en vue de réaliser l’intégration africaine.

Maroc : Les recommandations du Conseil de la concurrence pour mieux réguler le marché de l’enseignement privé

Saisi par le président de la Chambre des représentants, le Conseil de la concurrence vient de livrer son diagnostic sur les règles de concurrence dans les établissements d’enseignement privé.Dans son avis, le conseil pointe l’existence de différences notables entre les opérateurs de l’enseignement scolaire privé, en termes de qualité de prestations offertes.

L’un des points de divergence, notamment entre les écoles et les parents d’élèves, concerne les prix pratiqués et les frais des services facturés. «Pour les représentants des parents d’élèves, la tarification des services éducatifs doit être conforme à des normes réglementées et à des mécanismes transparents, loin d’une optique de «marchandisation» des services aux fins de garantir aux investisseurs des marges commerciales confortables. Les propositions formulées dans ce cadre ont essentiellement porté sur l’adoption d’un barème de prix selon la classification des établissements à l’instar de la pratique constatée dans le secteur hôtelier», disent les responsables auditionnés par le Conseil.

Ainsi, le Conseil appelle l’État à mieux encadrer l’enseignement privé en termes de normes garantissant la qualité des services. Cela à travers notamment l’adoption d’un nouveau cadre contractuel définissant les objectifs et les responsabilités entre les établissements scolaires privés, l’État et ses organes; la révision du cadre juridique pour accompagner les changements que connait le marché de l’enseignement scolaire privé et répondre aux nouveaux défis auxquels est confronté le système éducatif national; ainsi que la mise en place des mécanismes à même de renforcer la dynamique concurrentielle entre les différents opérateurs sur le marché de l’enseignement scolaire privé.

Le conseil estime nécessaire de jeter les fondements d’un système intégré de contrôle et d’évaluation de la performance de ces établissements, d’établir un système d’autorisation transparent garantissant des conditions unifiées et non-discriminatoires dans le traitement des demandes d’autorisation, et de fixer des normes précises pour contrôler la qualité des services rendus.

D’où, a-t-il poursuivi, l’urgence de passer à un nouveau modèle de concurrence dans ledit marché, fondé sur une grande contractualisation entre l’État, le secteur privé et les régions en vue d’améliorer et de généraliser le service.

Ce modèle nécessite également l’adoption d’un cadre juridique et réglementaire pour suivre le rythme des changements que connaît le marché, et la mise en place d’une politique territoriale globale pour la gestion du secteur à lier à des modèles régionaux de développement, en vue de garantir une répartition juste et équitable, précise le conseil de la concurrence.

Maroc/Emploi : 250.000 bénéficiaires du nouveau programme « Awrach »

Près de 250.000 personnes devraient bénéficier, en 2022 et 2023, d’ « Awrach », un programme en cours de finalisation pour permettre aux jeunes de profiter d’emplois temporaires. C’est ce que le ministre de l’emploi, Younes Sekkouri, a indiqué, ce jeudi, lors du Conseil de gouvernement.Cité par le ministre délégué chargé des Relations avec le parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, lors d’un point de presse tenu à l’issue du Conseil de gouvernement, Sekkouri a fait savoir que le gouvernement a alloué une enveloppe budgétaire de 2,25 milliards de dirhams à « Awrach » au titre de l’année 2022 et ce, dans le cadre de son action d’accompagnement des jeunes hors du marché de l’emploi et de facilitation de leur intégration économique.

Les 125.000 emplois créés en 2022 seront des emplois temporaires, en particulier pour procurer des revenus aux personnes fortement impactées par la pandémie. Il s’agit, comme il l’a précisé, d’un chiffre ambitieux. « Nous sommes dans une phase avancée en termes d’organisation opérationnelle et procédurale », mais le circuit complet n’a pas encore été verrouillé. Il le sera après les multiples réunions prévues avec les différents partenaires.

Selon le ministre, « ce programme s’adresse aux personnes diplômées et non diplômées, notamment celles qui ont été impactées par la crise du Covid. Toutes les catégories de personnes sont concernées, et aucune n’est à exclure », a-t-il ajouté.

Pour lui, il faut insister sur la nécessité « de prendre en considération le genre et d’inclure les femmes, tout en étudiant les activités auxquelles celles-ci pourront s’atteler ». Concernant les types d’emplois et les secteurs visés, il a souligné que « la création de ces emplois sera basée sur les besoins de chaque région. Il faut qu’il y ait des employeurs qui expriment des besoins dans des secteurs donnés.

Dans le cadre du programme « Forsa » pour le soutien des initiatives des jeunes, « 12.500 autoentrepreneurs bénéficieront de l’accompagnement du ministère pour la création de leurs entreprises », a indiqué le ministre, précisant que « le nombre de jeunes accompagnés jusqu’à présent, qui est de 3.000 annuellement, sera multiplié par quatre. « Cet accompagnement consiste en des formations et orientations pour structurer les projets et les développer, de la partie conception à la partie réalisation, grâce à « des prêts d’honneur plafonnés à 100.000 DH, remboursables sur 10 ans au maximum ». « L’accompagnement doit toutefois être de qualité », a-t-il ajouté, rappelant « l’échec de certaines expériences antérieures similaires suite à un problème d’autofinancement, à une mauvaise gestion ou autres. Les idées sont là mais parfois, elles ne marchent pas pour telle ou telle raison ».

Afrique : les diabétiques, plus vulnérables à la Covid-19

La pandémie du coronavirus est plus mortelle chez les Africains atteints de diabète selon une récente analyse de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).Le coronavirus a fait des ravages chez les personnes atteintes de maladies chroniques. En Afrique, les diabétiques sont ceux qui en ont le plus souffert selon l’OMS qui  a évalué les données issues de 13 pays et portant sur les affections sous-jacentes ou les comorbidités chez les Africains testés positifs à la Covid-19.

Selon l’organisme onusien, le taux de létalité de la pandémie est de 10,2% chez les patients diabétiques, contre 2,5% pour l’ensemble des patients atteints de Covid-19. Le taux de létalité chez les personnes atteintes de diabète était également deux fois plus élevé que chez les patients souffrant de n’importe quelle autre comorbidité. Les trois autres maladies sous-jacentes associées aux taux de létalité due à la Covid-19 les plus élevés incluent le VIH et l’hypertension.

« La Covid-19 envoie un message clair : la lutte contre l’épidémie de diabète en Afrique est à bien des égards tout aussi cruciale que la lutte contre la pandémie actuelle », a déclaré la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique la Dre Matshidiso Moeti, citée par le communiqué parvenu jeudi à APA.

« La pandémie de Covid-19 finira par s’estomper, mais l’on prévoit que l’Afrique enregistre dans les prochaines années la plus forte hausse de l’incidence du diabète dans le monde. Nous devons agir dès à présent pour prévenir de nouveaux cas, vacciner contre la Covid-19 les personnes souffrant de diabète et, chose non moins importante, recenser et soutenir les millions d’Africains qui ignorent qu’ils sont atteints par ce tueur silencieux », a-t-elle souligné.

Le diabète altère la capacité de l’organisme à produire ou à utiliser l’insuline, une substance essentielle pour empêcher une augmentation dangereuse du taux de sucre dans le sang. La maladie provoque une inflammation et une mauvaise circulation sanguine, qui accentuent toutes les deux le risque de complications liées à la Covid-19, dont le risque de décès.

Les pays ayant fourni des données pour cette analyse étaient le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, Eswatini, la Guinée, la Namibie, le Niger, l’Ouganda, la République démocratique du Congo, le Rwanda, le Sénégal, les Seychelles, Sao Tomé-et-Principe et le Tchad.

Environ 24 millions de personnes vivent avec le diabète en Afrique en 2021, selon la Fédération internationale du diabète, et le continent devrait connaître la plus forte augmentation du nombre de cas de diabète dans le monde. En effet, le nombre d’Africains souffrant de cette maladie devrait atteindre 55 millions d’ici à 2045, soit une augmentation de 134 % par rapport aux données disponibles en 2021.

L’Afrique est le continent comptant le plus grand nombre de personnes qui ne connaissent pas leur statut pour le diabète. On estime ainsi que 70 % des personnes diabétiques ne savent pas qu’elles sont touchées par cette maladie.

« Les responsables de la santé en Afrique devraient tirer parti de la disponibilité croissante de tests de diagnostic rapide à faible coût pour tester systématiquement les patients dans les centres de prise en charge du diabète afin de garantir une détection précoce de cette maladie et des soins appropriés», a suggéré le directeur du groupe organique Couverture sanitaire universelle/Maladies transmissibles et non transmissibles au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, Dr Benido Impouma. « Ces centres peuvent également être des sites clés pour la vaccination », a-t-il ajouté.

Dès les premiers jours de la pandémie, les personnes atteintes de diabète ont été jugées prioritaires dans tous les pays du monde pour recevoir des doses de vaccin anti-Covid-19. L’Afrique a éprouvé des difficultés à appliquer cette stratégie, rapporte la note.

A en croire l’OMS, l’accès aux vaccins reste limité. Jusqu’à présent, affirme-t-elle, seulement 6,6 % de la population africaine est entièrement vaccinée contre la Covid-19, contre une moyenne mondiale de 40 % environ. Les données issues de 37 pays indiquent que, depuis mars 2021, plus de 6,5 millions de doses de vaccin anti-Covid-19 ont été administrées à des Africains présentant des comorbidités, soit 14 % de toutes les doses administrées jusqu’à présent.

Les efforts visant à donner la priorité aux personnes souffrant de comorbidités comme le diabète s’accélèrent, près de la moitié de ces 6,5 millions de doses ayant été administrées au cours des deux derniers mois. Cependant, beaucoup reste à faire pour que les personnes à haut risque reçoivent effectivement les vaccins dont elles ont besoin, souligne le document.

« Neuf mois après le début des campagnes de vaccination contre la Covid–19 en Afrique, nous sommes encore loin de l’objectif que nous nous sommes fixé concernant la protection de nos groupes les plus vulnérables », a déploré Dre Moeti. Elle ajoute qu’« il est urgent d’intensifier la vaccination et d’autres services essentiels destinés aux personnes à haut risque, y compris celles qui sont atteintes de diabète. »

Pour la responsable de l’OMS, tous les Africains exposés au diabète doivent avoir accès au dépistage. « Nous pouvons aussi empêcher le diabète de faire plus de victimes en faisant la promotion d’une alimentation saine et abordable et de la pratique régulière de l’exercice physique », a-t-elle dit.

Depuis le début de la pandémie de Covid-19, l’accès aux soins du diabète est sérieusement perturbé dans la Région africaine. Les confinements imposés pour limiter la propagation de la Covid-19, par exemple, ont entravé l’accès aux soins de santé et aux éléments de base d’une bonne prise en charge des patients diabétiques, tels que la surveillance systématique de la glycémie et une alimentation saine.

En vue d’améliorer l’accès équitable à des soins de qualité pour sujets diabétiques, l’OMS a lancé en avril 2021 le Pacte mondial contre le diabète. Cette initiative s’appuie sur les travaux entrepris ces dernières années pour déployer l’ensemble des interventions de l’OMS pour lutter contre les maladies non transmissibles (WHO PEN) dans le cadre des soins de santé primaires dans les milieux à faibles ressources.

À ce jour, 21 pays africains ont commencé à utiliser cet ensemble d’outils. Le Bénin, l’Érythrée, Eswatini, le Lesotho et le Togo ont réussi à transposer ces services à l’échelle nationale, assurant ainsi une couverture de l’ensemble des établissements de soins de santé primaires.

Maroc: une stratégie nationale de santé en milieu carcéral dans le pipeline

Le délégué général à l’Administration pénitentiaire et à la réinsertion, Mohamed Salah Tamek, a révélé, mercredi à Rabat, l’élaboration d’une stratégie nationale de santé en milieu carcéral pour la période 2022/2026, visant le renforcement de la protection sanitaire des détenus.Élaborée en collaboration avec le ministère de la Santé et de la protection sociale, avec le soutien du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, cette stratégie vise à renforcer la protection sanitaire des détenus et à assurer leur accès aux services de soins, a expliqué Tamek lors de la présentation du projet de budget de la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) au titre de l’année 2022, devant la Commission de la justice, de la législation et des droits de l’Homme de la Chambre des représentants.

Il a poursuivi que cette stratégie, qui vient consolider les acquis des stratégies antérieures, définit le cadre d’action commune de la Délégation et de l’ensemble des intervenants dans le domaine de la protection sanitaire des détenus (ministère de la Santé et de la protection sociale, ministère de la Justice, Conseil national des droits de l’Homme, ONGs et secteur privé), l’objectif étant de fournir une protection sanitaire appropriée aux détenus durant toute la période de leur incarcération et après leur libération, pour les détenus malades.

Tamek a indiqué que cette stratégie a été conçue conformément aux recommandations internationales relatives à la santé en milieu carcéral et aux stratégies de santé nationale, notamment le Plan santé 2025, en tenant compte des conventions internationales des droits de l’Homme et du concept de la santé publique.

Mohamed Aujjar reconduit à la tête de la mission d’établissement des faits sur la Libye

La Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Michelle Bachelet a renouvelé, mercredi, la nomination du Marocain Mohamed Aujjar en tant que président de la mission indépendante d’établissement des faits sur la Libye.Cette décision intervient à la suite de l’adoption, en octobre dernier par le Conseil des droits de l’homme, de la résolution prorogeant de neuf mois le mandat de ladite mission sur la Libye afin de lui permettre de s’acquitter de son mandat.

Lors de la 48ème session du CDH, tenue le mois dernier, M. Aujjar avait présenté le premier rapport de la mission indépendante d’établissement des faits sur la Libye devant le Conseil des droits de l’homme dont les membres avaient unanimement apporté leur appui au travail accompli par cette mission.

Le Conseil a demandé dans ce sens à la mission d’enquête « de lui présenter à sa 49ème session (mars 2022) un rapport de suivi sur ses conclusions, avec la participation du Représentant spécial du Secrétaire général pour la Libye, et de lui soumettre à sa cinquantième session (juin 2022) un rapport complet sur la situation des droits de l’homme en Libye, notamment sur ce qui est fait pour prévenir les violations des droits de l’homme et les atteintes à ces droits et pour que les responsables répondent de leurs actes ».

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

Le discours royal à l’occasion du 46ème anniversaire de la Marche Verte, la levée du couvre-feu nocturne le secteur de l’enseignement privé et les enjeux de la reconnaissance par la Grande-Bretagne du vaccin chinois et l’assurance maladie obligatoire, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Rissalat Al Oumma+ écrit que le discours royal a souligné la nécessité de lever l’ambiguïté et la duplicité des discours politiques et a mis en exergue les défis du développement, de la sécurité et de la stabilité régionale et internationale.

Le journal précise que l’enjeu du Maroc est moral, incarné dans les valeurs de bon voisinage, la crédibilité et la pérennité des partenariats, le renforcement de la confiance, l’importance de privilégier la raison, la sagesse, la clairvoyance et la retenue dans la gestion des problèmes, tout en favorisant le dialogue et l’entente pour les résoudre.

Ces valeurs constituent le fondement sur lequel le Maroc se base pour gérer ses relations et partenariats, ce qui lui a valu l’estime des pays et leur appréciation de ses efforts pour garantir la stabilité et la protection des intérêts communs, affirme-t-il.

+Le Matin+ rapporte que le gouvernement a décidé, sur la base des recommandations de la Commission scientifique et technique, de prendre une série de mesures dont la levée, à partir du mercredi 10 novembre, de l’interdiction du déplacement nocturne sur l’ensemble du territoire national.

Cette décision intervient également suite aux résultats positifs réalisés dans le cadre de la campagne nationale de vaccination et de leurs retombées sur l’amélioration de la situation épidémiologique dans le Royaume.

L’Opinion, qui s’attarde sur le secteur de l’enseignement privé, dénonce une « anarchie » dans le domaine, créant non seulement des « différences notables » entre les opérateurs de l’enseignement scolaire privé en termes de qualité de prestations offertes et de prix, mais aussi des « pratiques malsaines », dévoilées au grand jour durant la pandémie.

Certes, le libre marché permet la prospérité économique, mais celle-ci ne devrait pas avoir lieu au détriment de l’accès « égal » et « équitable » à une éducation de qualité, qui est « un des droits les plus fondamentaux » consacrés par la Constitution, note le quotidien, plaidant pour l’intervention de l’État dans le secteur.

Mais au-delà du périmètre d’intervention de l’État, un nouveau cadre juridique s’impose afin d’accompagner les changements que connaît le marché de l’enseignement et assurer son développement de manière optimale et responsable, ajoute-t-il.

+Aujourd’hui le Maroc+, qui aborde les enjeux de la reconnaissance par la Grande-Bretagne du vaccin chinois, indique que l’annonce récente des autorités britanniques de la reconnaissance à ses frontières du vaccin chinois Sinopharm vient comme pour rappeler la « posture aberrante » de certains pays européens, qui continuent à ce jour de ne pas le reconnaître malgré l’homologation par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

La publication, qui reproche à ces pays européens d’avancer à crédit l’inefficacité du vaccin chinois, se demande comment les responsables européens peuvent expliquer que dans des pays où la population a été vaccinée exclusivement avec les produits reconnus, comme Pfizer et AstraZeneca, la situation s’est dégradée de manière inquiétante alors que dans un pays comme le Maroc, où le vaccin chinois a été le plus utilisé, la situation s’est nettement améliorée et très probablement grâce à la vaccination.

+Al Alam+ fait savoir que près de 22 millions personnes supplémentaires vont bénéficier de l’assurance maladie obligatoire (AMO), et ce pour couvrir les frais de traitement, de médicaments et d’hospitalisation, dans le cadre de la généralisation de la protection obligatoire pour l’année 2022.

Selon le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Khalid Ait Taleb, le gouvernement aspire à généraliser les allocations familiales en 2024 pour environ 7 millions d’enfants en âge de scolarité, notant que son département œuvrera à élargir l’assiette des adhérents aux régimes de retraite.

Par ailleurs, il indiqué que le budget alloué à la Santé au titre de l’exercice 2022 s’élèvent à plus de 23,55 milliards de dirhams (1 euro = 10,5 DH), en hausse de 19% par rapport à l’exercice 2021.

Royal Air Maroc lance une nouvelle route aérienne directe reliant Casablanca à Tel Aviv

La compagnie aérienne marocaine, Royal Air Maroc lancera, à compter du 12 décembre 2021, une nouvelle route aérienne directe reliant Casablanca à Tel Aviv. Trois fréquences seront opérées avec un vol d’une durée de moins de cinq heures et demie. Le nombre de fréquences passera en peu de temps à cinq vols par semaine.Les vols seront programmés au départ de Casablanca tous les mardis, jeudis et dimanches à 23h55 (heure du Maroc) avec une arrivée à Tel-Aviv à 06h15 (heure locale). Les vols au départ de Tel Aviv seront, quant à eux, programmés tous les lundis, mercredis et vendredis

avec un décollage à 07h15 (heure locale) et une arrivée à Casablanca à 12h10 (heure du Maroc), indique mardi un communiqué de la RAM parvenu à APA.

Les billets sont proposés à des prix de lancement à partir de 3400 dirhams TTC (1 euro = 10,5 DH) aller-retour en classe économique. Ils sont désormais disponibles à la vente sur le site Internet de la Compagnie Nationale et à travers ses centres d’appel et ses agences commerciales ainsi qu’à travers le réseau des agences de voyages.

Cette nouvelle liaison répond aux attentes de la communauté marocaine établie en Israël qui entretient des liens forts avec son pays d’origine. Elle vise aussi à permettre aux touristes, ainsi qu’aux femmes et hommes d’affaires, de se rendre au Maroc ou en Israël.

Maroc/Covid-19: Levée mercredi du couvre-feu nocturne (gouvernement)

Le gouvernement marocain a décidé, sur la base des recommandations de la Commission scientifique et technique, de prendre une série de mesures, dont la levée, à partir du mercredi 10 novembre, de l’interdiction de déplacement nocturne sur l’ensemble du territoire national, indique lundi un communiqué du gouvernement.Cette décision intervient suite aux résultats positifs de la campagne nationale de vaccination et de ses retombées sur l’amélioration de la situation épidémiologique, et conformément aux dispositions juridiques relatives à la gestion de l’état d’urgence sanitaire, indique ce mardi 9 novembre un communiqué du gouvernement.

D’autres mesures ont été également prises, dont le maintien de l’obligation de présenter le pass vaccinal ou l’attestation d’exemption de vaccination pour voyager à l’étranger et pour accéder à tous les espaces fermés (locaux de travail, établissements touristiques, commerces, cafés, restaurants, salles de sport, hammams ainsi que les autres services publics).

Il s’agit également de l’autorisation de déplacement entre les préfectures et les provinces sans la présentation d’aucun document, de l’organisation des funérailles, des cérémonies et des fêtes, dans le strict respect des mesures préventives en vigueur.

La fermeture des espaces abritant les grands rassemblements ou ceux enregistrant une affluence d’un grand nombre de citoyens est maintenue. Le gouvernement affirme qu’il veillera à procéder à une évaluation régulière sur le terrain, à assurer un suivi minutieux de tous les développements quotidiens aux niveaux régional et local, et à prendre les mesures de fermeture nécessaires pour préserver la santé des citoyennes et citoyens.

Il appelle aussi tout un chacun à continuer à respecter les mesures préventives et sanitaires en vigueur, et invite les non-vaccinés et les personnes concernées par la troisième dose à se rendre aux centres de santé mis à leur disposition pour se faire vacciner, afin de renforcer les efforts visant à accélérer le retour à la vie normale.

Economie, politique et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi traitent de nombre de sujets notamment les opérations de privatisation, le mariage des mineurs, le Programme de gestion intégrée des risques de catastrophes naturelles, le chantage gazier mené par l’Algérie contre l’Europe et la campagne de vaccination.+L’Economiste+ titre « Le « grand retour » des opérations de privatisation. Après une pause, le ministère des Finances veut relancer les opérations de transfert au privé. En effet, dans le Projet de loi de finances pour 2022, il a inscrit des recettes destinées au budget général de l’ordre de 8 milliards de DH (1 euro = 10,5 DH), fait savoir le journal.

Trois milliards de DH proviendraient des cessions d’actifs et 5 milliards de DH au titre de la privatisation. Ces 5 milliards de DH ne représentent que 50% du montant total des recettes de privatisation. Car, la moitié du produit de la vente ira dans les caisses du Fonds Hassan II pour le développement économique et social, conformément à la réglementation en vigueur.

+L’Opinion+ écrit que la très attendue réforme du Code pénal et du Code de la famille devrait faire partie des dossiers chauds de cette mandature. Durant la législature précédente, les divergences entre certains partis ont sabordé la mise en œuvre d’une réforme qui aurait pu répondre à plusieurs problématiques sociétales, notamment celle du mariage des mineurs.

Cet état de fait, qui perdure malgré les avancées historiques de la refonte de la Moudawana (Statut du personnel) en 2004, requiert une réponse définitive. C’est ce que prépare actuellement le ministre de la Justice Abdellatif Ouahbi qui a annoncé qu’un projet de modification du Code de la famille est en cours de préparation. La réforme devrait réexaminer le pouvoir d’appréciation des juges et la possibilité de relever l’âge légal du mariage à 18 ans, rapporte le quotidien.

+Assahraa Al Maghribia+ indique qu’un total de 226 projets ont été financés à hauteur de 400 millions de dollars depuis 2015 dans le cadre du Programme de gestion intégrée des risques de catastrophes naturelles et de résilience, a indiqué le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit.

Dans une allocution lue en son nom par le wali, secrétaire général du ministère de l’Intérieur, Mohamed Faouzi, lors de la séance d’ouverture de la 5ème plateforme régionale arabe pour le programme de réduction des risques de catastrophes, le ministre a fait savoir qu’il a été procédé depuis 2015, à travers le Programme de gestion intégrée des risques de catastrophes naturelles et de résilience, au financement de 226 projets totalisant un coût global d’environ 400 millions de dollars et visant à prévenir les risques naturels qui ont un impact direct sur la vie des citoyens et la sécurité de leurs biens, tels les inondations, séismes, glissements de terrains, tsunamis, entre autres.

+Bayane Al Yaoum+ fait observer que le chantage gazier mené par l’Algérie contre l’Europe en fermant le gazoduc Maghreb-Europe qui alimente l’Espagne continue de susciter l’inquiétude de milieux politiques européens.

Dans une réaction de désapprobation de cet acte hostile, l’eurodéputé allemand Lars Patrick Berg a estimé « très préoccupant que l’Algérie ait ordonné la fermeture du gazoduc Maghreb-Europe vers l’Espagne, compte tenu de l’arrivée de l’hiver et des prix élevés de l’énergie ».

Il a qualifié de partenaire « peu fiable » l’Algérie qui mène ce chantage inacceptable. « Malheureusement, l’Algérie s’avère être un partenaire peu fiable ! », regrette-il dans un tweet. Pour sa part, le député serbe Dr Muamer Bačevac s’est dit « vivement préoccupé par la forte augmentation des prix de l’énergie », notant que « la fermeture malheureuse du gazoduc Maghreb Europe mettra en péril la sécurité et la régularité de l’approvisionnement en gaz de l’Europe ».

+Rissalat Al Oumma+ se fait l’écho d’une déclaration du chercheur en politiques et systèmes de santé, Dr Tayeb Himdi qui a estimé que la vaccination est l’un des actes d’intervention médicale non pharmacologique permettant un retour rapide et sécurisé à une vie normale.

« L’adhésion à la vaccination et l’implication des catégories prioritaires pour recevoir la troisième dose, assure la sécurité de ces personnes, de leur environnement et de la société, et contribue à la relance de l’économie et l’accélération du retour à la vie normale », a-t-il expliqué dans un article intitulé « Suggestions pour renforcer la dose qui consolide la solidarité et la confiance ».

Dans ce contexte, Himdi a souligné l’émergence de nombreux défis qui menacent la santé et la sécurité économique des citoyens, notamment la vague épidémique attendue, associée à la saison hivernale ainsi que les nouveaux variants et mutants du virus.

Maroc : Le Conseil de la concurrence autorise la création de la société de production du vaccin anti-covid made in Morocco

Le Conseil de la concurrence vient d’approuver la création de « Sensyo Pharmatech », la tant attendue société de production du vaccin marocain anti-Covid-19, selon un arrêté de l’instance publié récemment au Bulletin officiel.Il s’agit d’un projet de consortium porté par la Fondation Mohammed VI pour l’investissement, le suédois Récipharm ab, l’expert marocain Samir Machhour en plus de trois groupes bancaires.

La création de cette société fait suite à la décision royale de produire un vaccin anti-Covid purement marocain. La production de ce vaccin permettra au Maroc d’assurer sa souveraineté vaccinale, de développer ses capacités industrielles et biotechnologiques et de générer des postes d’emploi.  Mais en plus de garantir son autosuffisance, le Maroc entend aussi se positionner comme plateforme de biotechnologie de premier plan à l’échelle du continent africain dans le domaine de l’industrie du « fill& finish».

Pour rappel, ce projet est supervisé par le géant de sous-traitance suédois Recipharm, conformément à la convention signée, le 5 juillet dernier.

Le contrat prévoit la mise à la disposition de l’État marocain d’installations de remplissage aseptiques de la Société de thérapeutique marocaine (Sothema) pour la fabrication du vaccin anti-Covid-19, propriété de la société chinoise Sinopharm.

Maroc : Le Conseil de la concurrence autorise la création de la société de production du vaccin anti-covid made in Morocco

Le Conseil de la concurrence vient d’approuver la création de « Sensyo Pharmatech », la tant attendue société de production du vaccin marocain anti-Covid-19, selon un arrêté de l’instance publié récemment au Bulletin officiel.Il s’agit d’un projet de consortium porté par la Fondation Mohammed VI pour l’investissement, le suédois Récipharm ab, l’expert marocain Samir Machhour en plus de trois groupes bancaires.

La création de cette société fait suite à la décision royale de produire un vaccin anti-Covid purement marocain. La production de ce vaccin permettra au Maroc d’assurer sa souveraineté vaccinale, de développer ses capacités industrielles et biotechnologiques et de générer des postes d’emploi.  Mais en plus de garantir son autosuffisance, le Maroc entend aussi se positionner comme plateforme de biotechnologie de premier plan à l’échelle du continent africain dans le domaine de l’industrie du « fill& finish».

Pour rappel, ce projet est supervisé par le géant de sous-traitance suédois Recipharm, conformément à la convention signée, le 5 juillet dernier.

Le contrat prévoit la mise à la disposition de l’État marocain d’installations de remplissage aseptiques de la Société de thérapeutique marocaine (Sothema) pour la fabrication du vaccin anti-Covid-19, propriété de la société chinoise Sinopharm.

Maroc: La production du gaz naturel devrait atteindre 110 millions m3 en 2021

La production du gaz naturel au Maroc devrait passer de 98 millions de mètres cubes en 2020, à plus de 110 millions de mètres cubes en 2021, a fait savoir la ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Mme Laila Benali. «C’est un niveau faible, en comparaison avec la consommation nationale annuelle qui dépasse aujourd’hui le milliard de mètres cubes», a-t-elle souligné dans son intervention au parlement.La ministre a dévoilé des données nouvelles concernant les activités d’exploration gazière et pétrolière au Maroc. La ministre a ainsi indiqué que les activités de recherche, menées par des compagnies internationales, en partenariat avec l’ONHYM (Office national des hydrocarbures et des mines), couvrent une superficie totale de 233.600 km2, reparties en 9 licences d’exploitation et 53 licences d’exploration, dont 26 licences offshore.

Elle a dans ce sens fait savoir, qu’entre 2005 et 2020, le montant d’investissement dans le secteur a atteint plus de 27 milliards de dirhams. Ces dernières années, plusieurs gisements gaziers ont été découverts, a-t-elle souligné, notamment dans le Gharb, «en quantité modérée», et au large de Larache, dans le Nord, où des forages offshore ont donné des résultats «encourageants».

 Par ailleurs, la production dans le gisement de Meskala, près d’Essaouira, qui alimente le complexe industriel de l’OCP, se poursuit. Et dans la zone de Tendrara, dans l’Est du Royaume, une licence d’exploitation a été délivrée en 2018.

Selon la ministre, «malgré les efforts consentis, les gisements d’hydrocarbures dans le Royaume demeurent insuffisamment explorés». Actuellement, a-t-elle indiqué, la densité des forages au Maroc est en moyenne de 4 puits par 10 km2, alors que la moyenne mondiale est de 1.000 puits par 10 km2.

Maroc: La production du gaz naturel devrait atteindre 110 millions m3 en 2021

La production du gaz naturel au Maroc devrait passer de 98 millions de mètres cubes en 2020, à plus de 110 millions de mètres cubes en 2021, a fait savoir la ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Mme Laila Benali. «C’est un niveau faible, en comparaison avec la consommation nationale annuelle qui dépasse aujourd’hui le milliard de mètres cubes», a-t-elle souligné dans son intervention au parlement.La ministre a dévoilé des données nouvelles concernant les activités d’exploration gazière et pétrolière au Maroc. La ministre a ainsi indiqué que les activités de recherche, menées par des compagnies internationales, en partenariat avec l’ONHYM (Office national des hydrocarbures et des mines), couvrent une superficie totale de 233.600 km2, reparties en 9 licences d’exploitation et 53 licences d’exploration, dont 26 licences offshore.

Elle a dans ce sens fait savoir, qu’entre 2005 et 2020, le montant d’investissement dans le secteur a atteint plus de 27 milliards de dirhams. Ces dernières années, plusieurs gisements gaziers ont été découverts, a-t-elle souligné, notamment dans le Gharb, «en quantité modérée», et au large de Larache, dans le Nord, où des forages offshore ont donné des résultats «encourageants».

 Par ailleurs, la production dans le gisement de Meskala, près d’Essaouira, qui alimente le complexe industriel de l’OCP, se poursuit. Et dans la zone de Tendrara, dans l’Est du Royaume, une licence d’exploitation a été délivrée en 2018.

Selon la ministre, «malgré les efforts consentis, les gisements d’hydrocarbures dans le Royaume demeurent insuffisamment explorés». Actuellement, a-t-elle indiqué, la densité des forages au Maroc est en moyenne de 4 puits par 10 km2, alors que la moyenne mondiale est de 1.000 puits par 10 km2.

La presse marocaine décrypte le discours royal à l’occasion de la Marche verte

Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent de larges commentaires au discours royal du 6 novembre à l’occasion de la Marche verte.+Al Akhbar+ écrit que la marocanité du Sahara est une vérité immuable et n’est pas négociable. Le Maroc n’engagera aucune démarche d’ordre économique ou commercial qui exclurait le Sahara marocain, poursuit le quotidien en citant des extraits du discours royal. Le message est clair et est surtout adressé à ceux qui affichent des positions floues ou ambivalentes au sujet de l’intégrité territoriale du Royaume.

En d’autres termes, explique le quotidien, la question du Sahara s’est désormais inscrite dans une dynamique positive imparable. Et le Maroc ne va plus entreprendre aucune initiative économique et commerciale avec ses partenaires sans que cette initiative intègre la totalité de son territoire.

Le Souverain, ajoute le quotidien, a souligné que la marocanité du Sahara est une vérité aussi pérenne qu’immuable et ne souffre, de ce fait, d’aucune contestation. « D’abord, parce que la légitimité de notre cause est validée par les annales de l’histoire, ensuite parce que tel est le vœu profond et le souhait ardent de la population sahraouie, enfin parce qu’une reconnaissance internationale d’envergure vient l’entériner ».

De son côté, +Assabah+ se focalise sur le fait que le Sahara ne saurait faire l’objet d’aucune négociation ou tractation de quelque nature que ce soit. Le quotidien relève que le Souverain a également réitéré l’engagement du Royaume en faveur de la recherche d’une solution pacifique pour le maintien du cessez-le-feu et la poursuite de la coordination et de la coopération avec la Minurso, dans la stricte limite des attributions qui lui sont assignées.

Toujours en faisant référence à ce discours prononcé à l’occasion du 46e anniversaire de la Marche Verte, le quotidien met en avant le soutien concret dont jouit la cause nationale. La décision souveraine des États-Unis d’Amérique de reconnaître la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara constitue ainsi un sujet de fierté pour le Royaume.

Cette reconnaissance est le corollaire naturel de l’appui constant des administrations américaines antérieures et l’illustration de leur apport constructif au processus de règlement de la question du Sahara. Dans le même ordre d’idées, la décision de plus de 24 pays d’ouvrir des consulats à Laâyoune ou à Dakhla vient confirmer le large soutien dont bénéficie la position marocaine, surtout au sein de l’environnement arabo-africain du Royaume, souligne le quotidien.

+Al Massae+ indique que le discours royal comporte cinq axes principaux. Citant un analyste politique, le journal relève que l’ouverture de 24 consulats n’est pas chose à prendre à la légère. C’est un acte souverain des Etats souverains qui rentre dans le cadre de la Convention de Vienne de 1963. Le deuxième axe de ce discours étant le caractère immuable de la marocanité du Sahara qui « ne sera jamais à l’ordre du jour d’une quelconque tractation ».

Le troisième axe sur lequel s’est arrêté le quotidien est le rythme de développement que connaissent les provinces du Sud qui vivent un essor général, illustré par le développement des infrastructures et la réalisation de projets économiques et sociaux.

Le quatrième message à retenir de ce discours est celui adressé directement aux partenaires du Maroc qui adoptent des positions floues ou ambivalentes. A ces derniers, le Maroc affirme qu’il n’engagera avec eux aucune démarche d’ordre économique ou commercial qui exclurait le Sahara marocain. En dernier lieu, conclut le quotidien, le Souverain s’est adressé aux cinq peuples du Maghreb, auxquels il a exprimé ses vœux les plus sincères d’unité et de stabilité, de progrès et de prospérité.