Suspension de l’importation des machettes et motos : une levée annoncée pour décembre

Cette mesure provisoire, adoptée il y a quelques semaines, visait à encadrer plus strictement l’accès à ces outils dont l’usage…

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Cette mesure provisoire, adoptée il y a quelques semaines, visait à encadrer plus strictement l’accès à ces outils dont l’usage avait été « visiblement détourné ».

 

Interpellé vendredi 14 novembre à l’Assemblée nationale, lors de la séance de questions orales avec débats au gouvernement, le ministre du Commerce, des Approvisionnements et de la Consommation, Claude Alphonse N’Silou, a annoncé que la suspension de l’importation des machettes et des motos en République du Congo sera levée « courant décembre ».

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Le ministre d’État a expliqué que cette mesure provisoire, visait à encadrer plus strictement l’accès à ces outils dont l’usage avait été « visiblement détourné ».

« Le temps de la suspension, mes collègues en charge de la Sécurité, de l’Agriculture et moi-même, travaillons sur la manière de réglementer l’accès à ces outils indispensables à l’activité économique, afin de sécuriser davantage la population. À l’issue de ce travail, la mesure sera levée », a-t-il assuré.

Selon Claude Alphonse N’Silou, la décison de suspendre temporairement les importations est intervenue après la constatation d’une forte activité d’entrée inhabituelle de machettes aux frontières. Le gouvernement a alors choisi d’affiner la réglementation pour éviter les risques liés à leur détournement vers des usages dangereux.

Le ministre a par ailleurs tenu à rassurer la population : « Aucun texte n’a interdit la vente des machettes et des motos. Les stocks sont suffisants et disponibles dans les commerces », a-t-il déclaré, ajoutant qu’un nombre important de machettes avait récemment été retrouvé entre les mains de mineurs interpellés.

Au cours de cette séance parlementaire, les députés ont interrogé le gouvernement sur les motivations de la suspension ; l’existence éventuelle d’alternatives locales ; les conditions nécessaires pour lever ou reconsidérer la mesure.

La session de questions orales a mobilisé sept membres du gouvernement, dont le Premier ministre Anatole Collinet Makosso. Les échanges ont également porté sur les finances publiques, la santé, l’entretien routier et l’économie forestière.

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