Les participants, rassemblés le 19 septembre devant l’immeuble du gouvernement, auraient été violemment chassés par les éléments de la police nationale qui les ont empêchés de déposer leur mémorandum. L’Association congolaise pour l’accès à la justice (Acaj) a affirmé que les policiers ont empêché, vers 10 h du matin, à une centaine de militants du Collectif d’actions de la société civile (Casc) de remettre au gouvernement un mémorandum exigeant une transition citoyenne en vue de permettre l’organisation des élections véritablement démocratiques, transparentes et inclusives. « Ils ont été violement dispersés, tabassés et grièvement blessés. Quatre d’entre eux sont actuellement hospitalisés pour des soins intensifs », a fait savoir cette ONG de défense des droits de l’homme. Parmi les victimes hospitalisées, l’association a cité Patrick Musasa, Rabi Nkulambe Mola, Merveilles Gozo et Junior Kwanza.