« On va tout casser! », crie un manifestant en lançant une pierre vers les forces de sécurité dans le quartier populaire Cocotiers de Libreville, capitale gabonaise où une tentative de coup d’Etat a eu lieu lundi matin en l’absence du président Bongo, hospitalisé au Maroc. « C’est des +petits+ qui veulent mettre le désordre, rien de plus », ricane un membre des forces de sécurité, cagoule sur la tête et kalachnikov en main. Les manifestants sont une cinquantaine. Ils ont brûlé quelques poubelles, pneus, et une épave de voiture calcinée traîne au milieu de la route, à environ une centaine de mètres des forces de sécurité.
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