Congo- Énergies fossiles : l’AIE plaide pour l’arrêt de son utilisation

L’Agence internationale de l’énergie (AIE), dans un nouveau rapport demande un arrêt immédiat des investissements dans les fossiles.   Depuis…

L’Agence internationale de l’énergie (AIE), dans un nouveau rapport demande un arrêt immédiat des investissements dans les fossiles.

 

Depuis plusieurs années, les associations de défense de l’environnement appellent à un désinvestissement des énergies fossiles pour limiter la hausse des températures. C’était notamment leur mot d’ordre lors du sommet de Paris sur le climat (COP 21) en 2015. Ce discours est repris aujourd’hui par l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Dans un nouveau rapport, cette dernière plaide pour un arrêt immédiat des investissements dans les fossiles pour atteindre la neutralité carbone en 2050.

Selon l’AIE, en 2050, la demande mondiale d’énergie sera environ 8 % inférieure à celle d’aujourd’hui, mais elle servira une économie deux fois plus grande et une population ayant grossi de près de deux milliards d’habitants. Pour atteindre la neutralité carbone, 90 % de la production d’électricité devra être renouvelable, près de 70 % provenant de l’éolien et du photovoltaïque. Le nucléaire et l’hydroélectricité compléteront ce mix. La consommation de combustibles fossiles aura été divisée par 4 ou 5. Ils resteront utilisés dans la fabrication du plastique, dans des installations équipées de captage du carbone ou encore dans des secteurs où les options technologiques à faibles émissions sont rares. Intitulé « Zéro émissions nettes en 2050 », ce rapport étudie  comment passer à un système énergétique à zéro émission nette d’ici à 2050 tout en garantissant un approvisionnement énergétique stable et abordable, garantissant un accès universel à l’énergie et une croissance économique robuste.

Le rapport, jugé historique, sera présenté lors de la COP 26 qui aura lieu en novembre prochain à Glasgow (Écosse). « Je salue ce rapport, qui définit une feuille de route claire pour la neutralité carbone et qui partage bon nombre des priorités que nous avons fixées en tant que prochaine présidence de la COP. Notamment l’idée que nous devons agir maintenant pour développer les technologies propres dans tous les secteurs et éliminer le charbon et les véhicules polluants au cours de la prochaine décennie », a réagi le président de la COP 26, Alok Sharma.