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Aimé Ange Bininga met en garde les gestionnaires des prisons

Le ministre de la Justice, des droits humains et de la promotion des peuples autochtones a interpellé, le 13 février…

Le ministre de la Justice, des droits humains et de la promotion des peuples autochtones a interpellé, le 13 février à Brazzaville, les responsables des Maisons d’arrêt, contre tout traitement inhumain ou dégradant infligé aux détenus.

Le garde des sceaux a haussé le ton sur la question, à l’ouverture du séminaire de renforcement des capacités, organisé au bénéfice des agents de l’administration pénitentiaire, principaux gestionnaires des établissements et centres de détention.

 « Conformément aux principes édictés par les traités et conventions internationaux sur le respect des droits humains, et repris par notre cadre juridique, aucune personne, en détention dans nos Maisons d’arrêt, ne doit être l’objet d’un traitement inhumain ou dégradant », a souligné le ministre de la Justice.

Aussitôt interpellés, les agents et responsables de l’administration pénitentiaire ont compris la nécessité de gérer avec professionnalisme les prisons, mais surtout les enjeux de garantir aux détenus leurs droits fondamentaux, tels que prévus dans les textes.

« Dans  ses instructions, le ministre de la Justice a été très claire. Il veut qu’à l’issue de ce séminaire, le personnel de l’administration pénitentiaire soit aguerri, prêt à répondre à toute éventualité, en vue de bien mettre en application les orientations du ministre », a indiqué, pour sa part, le directeur général de l’administration pénitentiaire, le colonel Jean-Blaise Komo.

 Le séminaire de formation de deux jours, organisé avec l’appui du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), permet de transmettre aux gestionnaires des Maisons d’arrêt de nouvelles connaissances théoriques. « Puisqu’il est question ici du renforcement de vos capacités, j’ose espérer que ce séminaire vous permettra d’améliorer votre savoir-faire dans l’exercice de votre profession. Les personnes détenues sont les principaux bénéficiaires de cette formation. Une nette différence devra donc se ressentir dans leur traitement, en rupture totale avec les antivaleurs dénoncées par le chef de l’Etat », a renchéri Aimé Ange Wilfrid Bininga.

Pour le chef de la délégation du CICR pour l’Afrique centrale, Markus Brudermann, cette formation vient à point nommé. Elle vise quelques objectifs fondamentaux, dont le plus essentiel est la consolidation du dialogue avec les autorités congolaises sur la détention.

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