Réuni le 26 décembre à Brazzaville, le comité de pilotage du Projet de protection sociale et d’inclusion productive des jeunes (PSIPJ) a tenu sa troisième session ordinaire, marquée par la présentation des avancées enregistrées en 2025 et l’adoption d’ambitions chiffrées pour l’année 2026.
Financé par la Banque mondiale, le PSIPJ (anciennement connu sous l’appellation projet Lisungi) prévoit, pour l’exercice 2026, d’accompagner 40 000 jeunes dans des initiatives d’auto-entrepreneuriat, tout en assurant la formation professionnelle de 5 000 autres dans des métiers porteurs, soit un total de 45 000 bénéficiaires directs.
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Ces objectifs s’inscrivent dans le Plan de travail et budget annuel (PTBA) 2026, officiellement adopté au cours de la session. Ce document stratégique comprend 58 activités programmées, pour une enveloppe globale estimée à 44 121 839 387 FCFA.
Cependant, malgré ces perspectives encourageantes, le PSIPJ reste confronté à plusieurs défis majeurs. La première porte sur l’achèvement et le déploiement du registre social unique, un outil numérique essentiel pour l’identification, le suivi et la gestion efficace des bénéficiaires. À cela s’ajoutent les retards dans le recrutement des prestataires de formation et des agences de coaching, ainsi que les décalages observés dans le paiement des frais de transport et de nutrition des jeunes en formation.
Les contraintes logistiques, notamment liées à l’approvisionnement en matériel pédagogique, figurent également parmi les obstacles à lever pour garantir la qualité des formations et le respect du calendrier d’exécution.
Ouvrant les travaux, le directeur de cabinet du ministre de l’Économie, du Plan et de l’Intégration régionale, Sylvain Lekaka, a souligné le caractère stratégique de cette session, appelant à une mobilisation accrue des parties prenantes afin de consolider les acquis et d’accélérer la mise en œuvre des activités prévues.



