La ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire, Irène Marie-Cécile Mboukou-Kimbatsa, a lancé, le 19 mai à Brazzaville, des formations professionnelles pour jeunes âgés de 18 à 35 ans.
Environ 1029 jeunes, dont 500 filles vont bénéficier des formations professionnelles aux métiers de bâtiment ainsi que de l’agriculture, de l’industrie et des services. Le programme prévoit deux types de formation, notamment à l’entrepreneuriat et à l’apprentissage d’un métier, et est ouvert aux jeunes âgés de 18 à 35 ans au moment de l’inscription et résidents dans les zones urbaines et périurbaines de quatre localités à savoir Brazzaville, Pointe-Noire, Ouesso et Dolisie.
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D’après le coordonnateur du Psipj, Régis Antoine Ngakegni, cette première cohorte de formations vise à répondre à la réalité socio-économique du pays et à favoriser une insertion professionnelle durable. Le programme va durer six à neuf mois et en bénéficier, les demandeurs devront être déscolarisés et sans emploi ou exerçant une activité dans le secteur informel.
Au total, 5000 bénéficiaires seront formés en apprentissage des métiers et projets, dont 2000 à Brazzaville et 2000 à Pointe-Noire, 500 à Quesso et 500 à Dolisie. Le Psipj entend également venir en aide à 22 000 ménages vulnérables en leur octroyant des allocations et la seconde phase consiste à former 45 000 jeunes vulnérables.
Pour rappel, le Psipj a été lancé officiellement en juillet 2024, le programme vise à fournir une aide d’urgence aux ménages touchés par la crise sanitaire et économique provoquée par la covid-19 et à accroître l’accès des ménages ainsi que des jeunes pauvres et vulnérables aux filets sociaux dans les zones d’intervention retenues. Il est financé par la Banque mondiale à travers un fonds additionnel de 83,7 milliards F CFA (133 millions de dollars).