Congo : les plateformes portuaires de Brazzaville sont inondées par les eaux du fleuve

C’est une révélation faite mercredi 27 décembre par le directeur général du port autonome de Brazzaville et ports secondaires, Daniel Molongadzeyi.

 

Pendant une visite des sites portuaires, le directeur général du port autonome de Brazzaville et ports secondaires, Daniel Molongadzeyi a affirmé que « C’est une augmentation des eaux exceptionnelle. Partout, les infrastructures portuaires sont sous l’eau. Cela nous pose de sérieux problèmes d’amarrage des unités fluviales. Mais, on s’adapte tant bien que mal pour que tout se passe dans la sécurité », a indiqué le directeur général du port autonome de Brazzaville et ports secondaires, Daniel Molongadzeyi.

La visite s’est étendue sur plusieurs ports notamment le Beach, la gare à passagers, le port public et celui de Yoro. C’est au cours de celle-ci que le constat a été fait. La montée des eaux jusqu’au quai, perturbant ainsi le fonctionnement des structures portuaires. Cette crue des eaux est occasionnée par les pluies diluviennes qui se sont abattues ces derniers jours. Malgré cet incident le trafic fluvial dans les ports n’a pas été interrompu.

Pour y faire face, une réorganisation a été faite afin de maintenir les activités portuaires. C’est moins ce qu’a expliqué le directeur du port autonome de Brazzaville. Comme reforme on note par exemple des passerelles de fortune sont construites en vue de permettre la circulation aussi bien des passagers que des marchandises. Les services de contrôle au Beach ont été déplacés au gré des mouvements des eaux.

Congo-port autonome de Brazzaville : relance d’activité à la gare à passagers

La coupure du ruban de la reprise des activités a eu lieu lundi 7 février à Brazzaville par le ministre des Transports, Jean-Marc Thystère Tchicaya.

 

Le ministre des Transports, Jean-Marc Thystère Tchicaya, a coupé le 7 février à Brazzaville le ruban symbolique marquant la relance des activités de la gare à passagers, au Port autonome de Brazzaville et ports secondaires (PABPS).

La gare à passagers du port autonome de Brazzaville et ports secondaires (PABPS) reprend du service. Le ministre des Transports, Jean-Marc Thystère Tchicaya a procédé lundi 07 février à la coupure du ruban. Arrêtées depuis 2014 à cause de la vétusté des infrastructures et équipements, les activités de la gare à passagers étaient transférées au port public dédié au trafic des marchandises.

Suite à la réhabilitation du débarcadère sur fonds propres du PABPS à hauteur de 151 millions FCFA, les passagers en provenance de la partie septentrionale du Congo, de la République centrafricaine, du nord de la République démocratique du Congo et du Cameroun peuvent à nouveau utiliser cette passerelle en toute sécurité.

« C’était devenu un calvaire pour les usagers de débarquer au port public, fait pour les marchandises conventionnelles, à savoir les grumes, les conteneurs, etc. La sécurité et la sûreté des usagers n’étaient plus préservées. Lorsqu’on répond à une attente de la population, on est content », a indiqué le directeur de cabinet du ministre des Transports, Dieudonné Tchikaya.

Outre la gare à passagers, le PABPS entend poursuivre cette année avec les travaux relatifs à la réhabilitation et le bétonnage du DUC Bables, la réfection totale de la toiture du bâtiment principal de la gare à passagers, la construction des rambardes, le dragage des pieds de quai du beach, du port public et du port d’Impfondo, etc.

Congo : bientôt de nouveaux équipements au port autonome de Brazzaville

Cette annonce a été faite le 28 mai à Brazzaville, lors de la sixième édition du forum du partenariat UE-Congo.

L’objectif est de rendre le port autonome de Brazzaville et les ports secondaires (PABPS) plus performants. Il faut tout de même dire que ce matériel ne vient pas à complémentarité de ce qui existe déjà mais il vient remplacer. C’est une action de L’Union européenne (UE), cette organisation financera l’achat de quatre grues dont deux de quarante tonnes et deux autres de six tonnes.

Cette information a été donnée le 28 mai à Brazzaville, pendant la 6ème édition du forum du partenariat UE-Congo. Ces infrastructures portuaires pourraient offrir à ses clients (armateurs, exploitants forestiers, industriels et négociants), les meilleures conditions d’accès au port de transit des marchandises.

Cette rénovation pourrait aussi être bénéfique dans la mesure où elle facilitera l’approvisionnement en produits vivriers et autres biens de consommation courante de qualité, contribuera à la création des emplois durables, enfin, donnera la possibilité aux riverains de développer des activités commerciales. Au niveau national et international, elle favorisera les investissements.

Pour rappel, cette action s’inscrit  dans le cadre d’une convention de financement établie via le dixième FED, que l’UE et le gouvernement congolais coopèrent depuis 2010, pour la réhabilitation du port public autonome de Brazzaville.  Vingt-six milliards francs CFA ont été investis par l’UE pour les réalisations suivantes : études de faisabilité et missions d’expertise, renforcement et rénovation de plus d’un kilomètre, enfin la fourniture des quatre grues.

Port autonome de Brazzaville : le personnel réclame un meilleur salaire

Les travailleurs disent être payé à la valeur du point d’indice 135, nettement en deçà du SMIG national fixé à l’indice 140. Une situation susceptible de compromettre le climat social de l’entreprise.

Malaise au port autonome de Brazzaville. À l’issue de leur récente assemblée générale tenue le 12 janvier dernier, les syndicats du Port autonome de Brazzaville et ports secondaires ont dénoncé des manquements. Selon eux, la situation est susceptible d’entraver le climat social au sein de cette entreprise publique. Il s’agit, entre autres, du blocage des avancements en échelon et en grade des agents conformément à la convention collective ; de la non-revalorisation du point d’indice 140.

Avec le point d’indice 135, un bon nombre de ces travailleurs perçoivent encore des salaires inférieurs à 90 000 FCFA par mois. Dans une déclaration commune, ils exigent de leurs dirigeants « l’application sans conditions des différentes résolutions issues du débat relatif au cahier de charges exercice 2017 ; le retrait pur et simple avant la paie en cours de traitement du projet d’application de la loi relative à l’impôt sur le revenu des personnes physiques ».    

Regroupés autour de Ghomas Godefroy, l’un des responsables de l’intersyndicale, ces travailleurs sollicitent l’arbitrage des pouvoirs publics, notamment du ministre des Transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, Fidèle Dimou, afin de trouver une solution à cette situation qui prévaut au niveau de l’établissement.

Le Port autonome de Brazzaville, à l’instar des autres entreprises publiques et secteurs du pays, traverse une situation économique difficile marquée par une dette sociale d’environ 1,2 milliard FCFA. Il ressort que le malaise est dû en partie à la baisse des activités portuaires et de la crise pétrolière.

Lors de sa première rencontre avec les travailleurs du port, le 8 novembre dernier, le ministre Fidèle Dimou s’était engagé à améliorer la situation.