La BERD mobilise 40 millions de dollars pour aider les PME marocaines impacter par la Covid-19

La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) a octroyé un prêt de 40 millions d’euros à la succursale marocaine de CaixaBank destiné à augmenter les financements indispensables aux petites et moyennes entreprises (PME) locales dans le contexte de la crise sanitaire de la Covid-19.Dans un communiqué, la BERD explique que ce prêt soutiendra également la stratégie d’expansion de CaixaBank aux PME situées en dehors de l’axe Casablanca-Rabat, notamment à Tanger (nord) et Agadir (sud).

A noter que CaixaBank est le premier groupe financier de banque de détail en Espagne. Il a obtenu sa licence bancaire au Maroc en 2009, où elle possède désormais des succursales à Casablanca, Tanger et Agadir.

Pour sa part, la BERD est une banque multilatérale qui œuvre au développement économique dans près de 40 économies sur trois continents, du sud et de l’est de la Méditerranée à l’Europe centrale et orientale, en passant par l’Asie centrale.

Le Maroc est un membre fondateur de la BERD, devenu un pays d’opérations en 2012. A ce jour, la BERD a investi au Maroc 2,4 milliards d’euros dans le cadre de 65 projets.

 

Pas de remboursement des frais des prestations diagnostiques et thérapeutiques liées à la Covid-19 (Cnops)

Les frais des prestations diagnostiques et thérapeutiques liées à la Covid-19 que ce soit les analyses biologiques, les examens radiologiques de diagnostic et de suivi, les séjours hospitaliers, ainsi que les médicaments, ne sont pas remboursables par la Caisse nationale des organismes de prévoyance sociale au Maroc (CNOPS).Un communiqué de la Cnops publié ce lundi et dont copie est parvenue à APA, la Caisse justifie sa décision par le fait que la pandémie de la Covid-19 s’intensifie comme étant une force majeure et fait également partie des maladies à caractère épidémique exonérées de la rémunération des services et prestations rendus par les hôpitaux et services relevant du ministère de la Santé.

Selon la Cnops, le coronavirus ne figure pas parmi les composantes du programme de santé prioritaire donnant droit au remboursement et prise en charge des soins y afférents par les organismes gestionnaires conformément au code de la couverture médicale de base.

Créée en 1950, la Cnops est une fédération qui regroupe 8 grandes mutuelles. Elle est chargée en matière d’assurance maladie obligatoire de base d’instruire, en coordination avec les sociétés mutualistes la composant, les demandes d’affiliation des employeurs et d’immatriculation des personnes relevant de son ressort, d’assurer le recouvrement des cotisations salariales et contributions patronales et de rembourser ou prendre en charge directement les prestations garanties par la loi.

Santé et transport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent de larges commentaires à la hausse des cas de contamination au coronavirus, au nouveau protocole de soins de la Covid-19 et à la situation du transport touristique.Commentant la flambée des cas de contamination au Coronavirus, +Aujourd’hui le Maroc+ souligne qu’« une telle évolution peut paraître comme le résultat naturel d’une part de la levée des mesures de confinement et de l’autre part de l’intensification des opérations de dépistage ».

Plus que ça, poursuit le quotidien, le ministère de la Santé ayant décrété une généralisation massive des tests auprès du grand public, à travers les structures de soins de proximité et de quartiers, il faut s’attendre à une accélération de la montée. « Cela dit, les pouvoirs publics ne peuvent pas se contenter seulement de constater la propagation et de la prise en charge médicale ».

Une action en amont, forte et ferme, est absolument impérative aujourd’hui, soutient-il, pour que la situation ne devienne pas incontrôlée avec toutes les conséquences lourdes qui s’en suivraient et dont des exemples ont été vus ailleurs.

Sur un autre registre, +Al Bayane+ relève que le secteur du transport touristique fait brûler le torchon, un peu partout dans le Royaume, indiquant qu’il hausse le ton, notamment aux destinations prisées du domaine, en menant un mouvement non-stop, depuis déjà, jeudi dernier.

« Les professionnels de ce segment névralgique du tourisme, propriétaires et chauffeurs, ne mâchent pas leur mot, en fustigeant l’exécutif qui se montre +désinvolte+ à l’égard de leurs doléances légitimes », avance le journal, notant toutefois que c’est sans doute, l’occasion d’éplucher sérieusement ce secteur.

Certes, on a tenté d’asseoir de nouvelles structures novatrices pour son rehaussement, mais il s’avère qu’elles sont restées lettres mortes, poursuit-il, expliquant que le secteur « est livré à son destin, exposé sans cesse, à la négligence, comme en temps de crise virale ».

+Al Akhbar+ rapporte que le ministère de la Santé a instauré, à travers une circulaire adressée à ses directions régionales, un nouveau protocole de soins. Ce nouveau dispositif curatif est basé sur l’implication des centres de santé de proximité, qui sont autorisés à effectuer des tests sérologiques. Une méthode largement contestée par les praticiens et autres associations professionnelles en raison, justement, du recours aux tests sérologiques et à la mobilisation des centres de soins de quartier.

D’après le journal, la mise en œuvre de la circulaire ministérielle vise le renforcement des mécanismes de dépistage rapide et de prise en charge des personnes infectées dans les centres de santé. Cette opération, qui s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par le ministère pour faire face à l’épidémie Covid-19 et accompagner la levée progressive du confinement sanitaire, a ainsi pour objectif d’augmenter la cadence du dépistage du plus grand nombre de cas et de prendre en charge les cas suspects, conformément aux normes scientifiques et au protocole de traitement en vigueur.

Les centres de santé commenceront à mettre en œuvre cette opération et à effectuer des tests rapides sur la population à risque, ainsi que sur les cas orientés par les médecins du secteur privé et les pharmaciens, ou ceux diagnostiqués dans les mêmes centres de santé, explique le quotidien.

Maroc : Hajja Hamdaoui, la diva de la chanson populaire met fin à sa carrière artistique à 94 ans

L’icône de la chanson populaire marocaine, Hajja Hamdaoui a décidé de mettre fin artistique à l’âge de 94 après une carrière qui a duré plus d’un demi-siècle, laissant derrière elle un riche répertoire qui a marqué plusieurs générations.Emue aux larmes, l’artiste a annoncé sa décision lors d’une conférence de presse tenue vendredi soir. « C’est bon, j’arrête, je suis fatiguée et j’en ai assez fait », a-t-elle déclaré.

Véritable monument de la chanson marocaine, Hajja Hamdaouia a connu la colonisation et l’indépendance. Résistante, elle se donne à la musique et au théâtre presque par hasard. «Je ne savais pas vraiment où j’allais, on m’a proposé de jouer et de chanter, j’y suis allée les yeux fermés», avait avoué la diva qui a été bercé par un père mélomane toute sa vie. « C’est mon père qui m’a donné le virus de la musique et de la danse, il me demandait de faire des numéros de chant et de danse tout le temps ».

Native de Derb Sultan à Casablanca, cette artiste authentique est remarquée très jeune et se voit proposer un rôle par une troupe arabe. Elle sera l’une des premières femmes au théâtre au Maroc puisqu’à l’époque même les rôles de femmes étaient joués par des hommes.

À la même époque, elle se souvient avoir traversé les villes en voiture, armes cachées sous ses caftans pour défendre le pays. «Je ne savais pas ce que je faisais mais cela semblait nécessaire. Avec du recul, je sais que je risquais ma vie mais je ne me suis jamais posée la question, je fonçais !». C’est dans une chanson politique où elle dénonce le colonisateur français qu’elle se retrouve en prison pour quelques jours avant d’être libérée. Elle connaîtra l’exil avant de faire son grand retour au Maroc afin de marquer la chanson marocaine à jamais.

Hajja Hamdaouia a donné à l’art de l’aïta une nouvelle couleur. Elle est la première à la mélanger au châabi (art populaire) et à y incorporer des instruments modernes tels que le clavier, la basse, la guitare. Elle en fait une sorte de pop marocaine accessible à tous.

L’Aita est un appel de ralliement, qu’elle est en rapport avec les pleurs et les joies et reflète une poésie digne de ce nom, un écho des joies et soucis du quotidien et du mektoub (destin) des êtres humains et de la mémoire collective du peuple. Les origines de cette musique de la plaine se situe au confins des fêtes familiales et des traditions tribales.

En 1959, la star de la chanson populaire marocaine avait créé son orchestre et gagnera le cœur du public maghrébin dans les années 60-70 avec des chansons comme «Daba Yji», «Jiti majiti», «Dada ou hiyani», «Mal hbibi’liya» ou encore «Hna mada bina».

Les années 80-90 sont difficiles, le diva semble tomber dans un anonymat dont elle a du mal à sortir. Elle se retrouve dans une chambre de bonne à Paris et les dates se font rares. C’est une maladie qui allait lui coûter la vie qui la sauvera.

Durant les années 2000, Hajja Hamdaouia renaît de ses cendres et chante non stop. Elle se produit à  l’Olympia, Bercy, au Zénith et à l’Institut du Monde Arabe et dans les différentes manifestations nationales. Ses sujets de prédilection sont l’amour, les violences conjugales, le pays, la résistance… Bref elle chante sa vie !.

Hajja Hamdaouia a à son actif une centaine de titres. Elle demeure la chanteuse de « marsaoui » la plus prolifique et la plus adulée et sans aucun doute la plus célèbre ambassadrice de ce genre musical populaire. Aujourd’hui elle se repose et passe son bendir (instrument à percussion) à gauche.

Maroc/Covid-19 : Des mesures drastiques à Marrakech pour endiguer la propagation du coronavirus  

Les autorités locales de la ville de Marrakech sont décidées de mettre fin à la propagation du coronavirus dans cette cité qui a connu ces derniers jours une évolution inquiétante des nouveaux cas de contamination.Dans un communiqué, la wilaya de la région Marrakech-Safi indique que ces mesures portent sur le lancement d’opérations intenses de sensibilisation avec la participation de plusieurs services et acteurs du secteur privé, la société civile en plus des médias locaux dans le but de sensibiliser au danger du relâchement dans le respect des mesures préventives et ses répercussions négatives notamment l’hygiène et le port obligatoire et correct des bavettes.

Il s’agit également de sensibiliser à la nécessité de respecter la distanciation sociale, d’éviter les déplacements sauf en cas de nécessité extrême et de mettre fin à certains phénomènes négatifs tels que le rassemblement dans les entrées des rues.

La même source souligne que ces mesures concernent aussi l’intensification des opérations de désinfection et de stérilisation, l’intensification du contrôle des déplacements aux entrées de la ville et entre les quartiers et la prise des mesures légales avec fermeté à l’encontre des contrevenants, la fixation des horaires de fermeture des marchés à 17H00, le respect de la limite extrême de la capacité d’accueil fixée à 50%, la fermeture des cafés et restaurants ne respectant pas les mesures préventives et la fermeture totale des jardins, des espaces verts et l’interdiction des rassemblements dans les espaces publics et devant les agences bancaires et autres.

Concernant les mesures spécifiques, il a été décidé de définir sept zones urbaines qui nécessitent la prise de mesures spécifiques. Il s’agit des zones de Sidi Youssef Ben Ali, Hay Hassani, Hay Mohammadi, M’hamid, Menara, Jemaa Fna et de Kechich.

Les mesures relatives à ces zones concernent l’intensification des opérations de contrôle, la fermeture partielle ou totale de certains quartiers pour enrayer la propagation du coronavirus tout en limitant les déplacements sauf en cas de nécessité extrême (travail, raisons de santé ou faire ses courses).

Il s’agit aussi de fixer l’horaire de fermeture des cafés et restaurants à 22h00, d’intensifier les opérations de contrôle des unités industrielles et professionnelles pour s’assurer de leur respect des mesures préventives en vigueur.

Politique, santé et social au menu des quotidiens marocains

La question du Sahara, la recrudescence des chiffres de contamination à la Covid-19 et la généralisation de la couverture sociale sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Le Matin+ rapporte que l’ambassade du Royaume du Maroc à Pretoria a annoncé, jeudi, le lancement d’une campagne de communication intitulée « entre mythe et réalité : comprendre le différend régional créé autour du Sahara marocain ».

Exercice de sensibilisation dans l’aire du temps, la campagne s’appuie sur une série de capsules vidéo, courtes, ludiques et imagées répertoriant les réponses de l’ambassadeur du Maroc en Afrique du Sud, Youssef Amrani, aux questions posées par une journaliste sud-africaine, Janice Greaver, sur plusieurs facettes de la question de l’intégrité territoriale du Royaume, a indiqué l’ambassade dans un communiqué, cité par le quotidien.

Du volet historique à la réalité politique en passant par la dimension juridique, la question nationale est présentée dans toute la singularité de ses dimensions et dans toute l’authenticité de ses paramètres, ajoute l’ambassade, relevant que ces séquences vidéo se proposent d’apporter un éclairage de fond sur les fondamentaux de la diplomatie du Royaume et les constantes de sa doctrine en matière de politique étrangère.

Dans un article intitulé « Le Maroc à rude épreuve ! », +Al Bayane+, qui note que la montée en flèche des cas de contamination et l’escalade déplorable des taux de létalité, prétend à panique dans les ménages marocains.

Or, le plan d’allégement décrété par les pouvoirs publics, en cette période estivale, paraît irréversible compte tenu de la ruade des populations vers les plages et les forêts, souligne le journal, estimant qu’il serait présomptueux de les exhorter à se reconfiner, alors qu’ils prennent goût à la vie libre, après une bien longue incarcération à domicile.

La novation d’autres moyens d’endiguement virale semble, de plus en plus, conseillée, de peur de brusquer les foules déchaînées, soutient-il, expliquant que « dans un souci de contenir l’épidémie, il est question de reproduire les tests de dépistage à grande échelle, d’autoriser des laboratoires spécialisés à en effectuer et permettre les soins chez soi. D’autre part, en vue de réformer et performer les établissements étatiques, il se sera agi de mettre en place une formule juridique d’abandon de certains offices publics dont l’apport s’avère vétuste et inapproprié ».

Pour sa part, +Aujoiurd’hui le Maroc+ note que la généralisation de la couverture sociale est une nécessité aujourd’hui indiscutable, rappelant qu’en 2005, le Maroc avait fait un premier pas en instaurant l’assurance maladie obligatoire (AMO) puis un deuxième en 2013 avec la mise en œuvre de la couverture pour les plus démunis (RAMED).

« Malgré l’entrée en vigueur de ces deux régimes, le fait est qu’il y a aujourd’hui encore des millions de marocains qui ne disposent d’aucun filet social et qui, en même temps, n’ont pas les moyens de souscrire ni de payer des cotisations », fait observer la publication, ajoutant que les régimes de couverture et d’assurance médicale ne peuvent fonctionner que dans le cadre d’une solidarité entres les cotisants en fonction du niveau de leur revenu

Toutes les formes de filets sociaux ne peuvent être viables sans cette solidarité, ajoute-t-il, notant toutefois qu’aujourd’hui, il existe au Maroc des couvertures sociales à plusieurs vitesses.

Maroc: le montant global collecté par le Fonds pour la gestion de la Covid-19 s’élève à plus de 3,6 milliards de dollars à fin juillet

Le montant global collecté par le Fonds spécial pour la gestion de la pandémie du coronavirus (Covid-19) au Maroc a atteint 3,64 milliards de dollars (33,7 milliards DH) à fin juillet 2020, selon la trésorerie générale du Royaume.« A fin juillet 2020, le compte d’affectation spéciale intitulé Fonds spécial pour la gestion de la pandémie du coronavirus Covid-19 a enregistré des recettes pour 33,7 milliards DH et des dépenses pour 24,7 milliards DH (1 dollar = 9,23 DH), précise la trésorerie générale du Royaume dans son bulletin mensuel des finances publiques.

Rappelons que ce Fonds spécial a été créé suite aux instructions du Roi Mohammed VI pour prendre en charge les dépenses de mise à niveau du dispositif médical, soutenir l’économie nationale pour faire face aux chocs induits par cette pandémie, préserver les emplois et atténuer les répercussions sociales de la pandémie.

A ce jour, le Maroc enregistre 37.935 cas confirmés au coronavirus, dont 584 morts et 26.687 patients rétablis de la maladie, selon les statistiques fournies ce jeudi par le ministère marocain de la Santé.

Le Maroc classé à la 58ème place au niveau international en termes du nombre de cas de contamination à la Covid-19 (ministère)

Le Maroc est désormais classé à la 58ème place sur le plan international en termes du nombre de contaminations, alors qu’il était à la 60ème place la semaine précédente, a fait savoir le ministère de la Santé.

 Au niveau du continent africain, le Royaume est maintenu à la 6ème place, selon les chiffres hebdomadaires sur le plan international et national, fournis par le ministère.

S’agissant du nombre de décès, le Maroc a avancé de 5 places et se retrouve à 61ème position cette semaine, sur le plan international et à la 6ème en Afrique, précise la même source.

 Quant au nombre de tests effectués, le Maroc se trouve à 33ème place mondiale, 2ème africaine et 1ère en Afrique du nord.

 Concernant la répartition géographique des cas de contamination, le ministère relève que trois catégories de régions. La première est celle des 4 régions qui ont connu le plus grand nombre de contaminations entre le 3 et le 9 août, avec plus de 30 cas pour chaque 100.000 habitants. Il s’agit des régions de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Fès-Meknès, Marrakech-Safi et Casablanca-Settat.

La seconde catégorie de régions est celle qui a enregistré une « activité épidémiologique moyenne », soit entre 10 et 20 cas pour chaque 100.000 habitants. Il s’agit des régions de Rabat-Salé-Kénitra, Draâ-Tafilalet et Dakhla-Oued Dahab.

La troisième catégorie de moins de 10 cas pour chaque 100.000 habitants, concerne les régions de l’Oriental, Beni Mellal-Khenifra, Souss-Massa, Guelmim-Oued Noun et Laâyoun-Sakia El Hamra.

Maroc : 106 ans requis à l’encontre de trafiquants de drogue

Le tribunal de première instance de Guelmim, au sud du Maroc, a condamné mercredi à des peines d’emprisonnement cumulées de 106 ans des individus impliqués dans des affaires de trafic international de drogue.

 La juridiction a requis des peines de prison à l’encontre de dizaines de personnes, dont celles impliquées dans le trafic de tonnes de drogue dans les districts d’Assa et de Tagjijt, à la périphérie de Guelmim.

Il convient de noter que les services de sécurité de Guelmim ont saisi des dizaines de tonnes de drogue dans des domaines agricoles et des entrepôts privés, et interpellé plusieurs personnes impliquées dans des opérations de trafic international de drogue.

Ces derniers mois, les saisies de drogue se multiplient dans un contexte marqué par l’état d’urgence sanitaire décrété par le Maroc depuis le 20 mars dernier.

Le 7 août, les services sécuritaires ont saisi une quantité de 5,2 tonnes de résine de cannabis et arrêté trois individus, dont un Français d’origine marocaine, pour leurs liens présumés avec un réseau criminel s’activant dans le trafic international de drogues et de psychotropes.

En 2019, environ 179 tonnes de résine de cannabis ont été saisies au Maroc, selon un bilan officiel.

Une ivoirienne nommée coordonnatrice résidente de l’ONU au Maroc

L’ivoirienne Sylvia Lopez-Ekra a été nommée coordonnatrice résidente des Nations Unies au Maroc, a annoncé jeudi le porte-parole des l’organisation des Nations Unies.Nommée par le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, Mme Lopez-Ekra va apporter à ce poste plusieurs années d’expérience dans le travail de développement, dont 18 années au service de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), a-t-il indiqué dans son point de presse quotidien.

Mme Ekra avait servi en tant que cheffe de mission et représentante du pays pour les Bureaux de l’OIM au Ghana, au Bénin et au Togo.

Elle a été également Coordonnatrice résidente des Nations Unies par intérim au Ghana et a également travaillé au siège de l’OIM, à Genève, où elle a dirigé le groupe de coordination pour les questions de genre, après avoir été cheffe de projet dans le cadre des programmes d’autonomisation et de génération de revenus élaborés à l’intention des femmes victimes des conflits en République démocratique du Congo, en Guinée et au Rwanda.

La responsable onusienne est titulaire d’une maîtrise en droit et administration publics de l’Université Panthéon-Sorbonne à Paris.

Santé et sport s’imposent au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi s’intéressent notamment à la possibilité d’un reconfinement, au principe de la banalisation du Coronavirus et la poursuite du championnat marocain de football.Sommes-nous aux portes d’un reconfinement? se demande +L’Opinion+ qui relève que les habitants de la capitale économique ont passé la soirée du mardi dans l’angoisse et l’incertitude, après la mise sous cloche d’un quartier à Hay Mohammadi, suite à la découverte d’une soixantaine de cas positifs dans un nouveau cluster.

Hantés par l’idée d’un reconfinement général, les Casablancais envahissent la Toile par leurs interrogations sur les mesures à venir, rapporte le journal, surtout que des rumeurs qui se propagent comme une traînée de poussière sur les réseaux sociaux laissent croire que d’autres quartiers seraient en ligne de mire en raison de la flambée des contaminations.

Cela fait presque une semaine que les engins militaires, déployés durant le confinement, circulent dans les quartiers de la capitale spirituelle et la perle du Détroit, en vue de veiller au respect de l’Etat d’urgence sanitaire reconduit jusqu’au 10 septembre 2020, poursuit-il, estimant qu’il s’agit de mesures qui viennent rappeler des souvenirs désagréables de lockdown, encore vivaces dans l’esprit des Marocains.

De son côté, +Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir que lors d’une rencontre scientifique récente, au sujet de la riposte anti-Covid, à laquelle ont pris part des sommités de la médecine au Maroc, une nouvelle piste a été évoquée et s’est imposée avec force, à savoir la banalisation de la Covid-19.

Banaliser le virus n’est pas entendu dans le sens de le sous-estimer ou de le prendre à la légère, précise l’auteur, notant que le parterre de médecins et professionnels étaient presque tous unanimes que l’on vivra encore quelques mois avec le virus.

Le principe de la banalisation appelé par les médecins consiste à élargir le champ de la riposte en mettant à contribution le plus grand nombre possible de médecins notamment les généralistes et médecins dits de ville installés en cabinets qui peuvent constituer une formidable force de frappe contre le virus, explique-t-il, soulignant que « cette armée de presque 12.000 médecins et quelque 400 cliniques peuvent baisser considérablement la pression sur les hôpitaux publics ».

+Al Akhbar+ rapporte que les responsables du football national excluent toute nouvelle suspension du championnat 1 et 2 et ce, malgré les records de contaminations au Covid-19 enregistrés ces derniers jours au Maroc. Certes, les clubs marocains connaissent eux aussi de nouveaux cas, rappelle le quotidien, mais il ne faut pas donner à la situation actuelle une ampleur qu’elle ne mérite pas.

Selon une source du quotidien, les footballeurs qui étaient malades ont pu retourner aux entraînements, dont ceux de Kénitra, du MAS et aussi du TAS. Ceux qui ont contracté le virus récemment devront guérir rapidement, d’autant plus qu’ils sont majoritairement des cas très peu symptomatiques.

Selon le quotidien, la situation reste normale et plein d’autres clubs dans le monde ont connu des cas de Covid-19, et pourtant la compétition s’est poursuivie chez eux. Surtout que les clubs marocains respectent minutieusement le protocole sanitaire mis en place depuis la reprise du championnat.

Maroc : Un chiffre record des cas de contamination avec 1.499 nouvelles infections en 24 heures

Le ministère de la Santé a recensé durant les dernières 24 heures 1.499 nouveaux cas d’infection au Covid-19, soit un record du nombre de contamination en une journée, portant ainsi le bilan à 36.694 cas confirmés.Quant au nombre de personnes déclarées guéries, il s’est élevé, jusqu’à mercredi à 25.677 avec 292 nouvelles rémissions, indique la même source, notant que le taux de guérison a atteint 70%.

Pour ce qui est des décès, cette journée de mercredi est la plus meurtrière avec 23 nouveaux morts, ce qui porte le nombre à 556 décès depuis l’apparition du virus dans le Royaume.

Concernant les cas actifs encore sous traitement ou suivi médical, le ministère fait savoir que leur nombre a atteint 10.461 personnes, dont 147 cas graves, soulignant en outre que 20.807 nouveaux cas ont été exclus après des résultats négatifs d’analyses au laboratoire, portant le nombre total à 1.479.708 depuis le début de la pandémie.

Le nombre de cas actifs grimpe ainsi à 10.461 cas, soit 29 cas pour chaque 100.000 habitants.

Les cas actifs se trouvent en majorité dans la région de Rabat-Salé-Kénitra (3.243), suivie de Marrakech-Safi (2.133), tandis que Laâyoune-Sakia El Hamra en comprend 16 et Guelmim-Oued Noun 15. 

Selon le ministère, 1.146 nouveaux cas sur les 1.499 ont été détectés à travers le suivi des cas contacts et des clusters, ajoutant que 147 cas actifs sont dans un état grave ou critique.

Maroc : Le Lion de l’Atlas se met en mode bavette

Le célèbre lion d’Ifrane, cette sculpture, finement taillée sur du granite, qui a fait rêver et fait encore rêver tous ceux qui l’ont vue, se pare d’un masque pour lutter contre le coronavirus, qui affiche une montée vertigineuse ces derniers jours au Maroc.En ces temps de coronavirus, le roi de la savane et autrefois des montagnes de l’Atlas, change de look et montre l’exemple à suivre aux résidents et aux touristes, rugissant haut et fort que le port du masque est obligatoire.

« Le Lion d’Ifrane vous invite à porter le masque », peut-on ainsi lire sur un panneau officiel, placé juste devant ce principal ornement des armoiries de la ville.

Pendant plusieurs semaines, la mascotte d’Ifrane, cette ville qui se trouve au coeur de l’Atlas (près de 200 km au Nord de la capitale Rabat), portera un masque pour inciter aux voyageurs d’en faire autant, rappelant par la même occasion que toute personne désirant d’y accéder devra impérativement se munir de son masque.

Connu comme le Lion d’Ifrane, il s’agit d’une sculpture en pierre anonyme datant de la seconde guerre mondiale. On dit qu’un prisonnier allemand l’aurait construite, comme les origines d’Ifrane se trouvent dans une petite population militaire française.

Cette sculpture mesure dans sa posture au repos environ 7 mètres de long, 1.50 m. de large et 2.00 m. de hauteur. Bien qu’il soit un redoutable prédateur, ce lion vous donne l’impression de sortir non pas d’une forêt vierge mais d’une cage de cirque : Un jeune lion bien dressé voir docile mais surtout bien « apprivoisé ». C’est peut-être, ce que l’artiste voulait faire de ce lion du Moyen Atlas.

Santé et migration au menu des quotidiens marocains

Le vaccin russe contre la Covid-19, les effets de la pandémie sur les propriétaires de restaurants et le démantèlement d’un réseau s’activant dans l’organisation de la migration illégale, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.Sous le titre, « Lueur d’espoir », +Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que la Russie affirme que son vaccin est prêt, alors que l’OMS explique que les recherches vont donner leurs fruits prochainement pour contrer le virus, soulignant que « l’espoir est donc permis et le bout de tunnel n’a jamais été si proche ».

En attendant, la pandémie mondiale du coronavirus continue de sévir partout dans le monde et le Maroc ne déroge pas à la règle, fait observer le journal, notant que les dernières semaines ont été particulièrement différentes en termes de contaminations et de cas actifs.

Aujourd’hui, la situation est devenue inquiétante, prévient-il, ajoutant que les autorités n’ont pas d’excuses et doivent s’adapter et réagir plus vite, mais les citoyens ont également une part de responsabilité non négligeable. « Un relâchement généralisé est constaté dans de nombreux quartiers et différentes villes », fait-il remarquer.

De son côté, +Al Bayane+ fait savoir que les propriétaires de restaurants et de cafés, encore amoindris par la pandémie qui continue à sévir de plus belle dans le pays, sont priés de verser les taxes de débit de boisson aux communes pour le compte de la deuxième tranche de 2020.

Cette décision a suscité une grogne sèche au sein de cette frange de commerçants qui ne parviennent encore à se remettre de la crise virale, paralysant les activités durant plus de trois mois d’affilée, souligne la publication, indiquant que face à ce pourparler enflammé, le ministère de l’Intérieur a jugé bon d’y mettre un terme, en transmettant une note aux walis et gouverneurs, leur signifiant de faire permettre l’exonération de taxes par les maires, à ce propos, y compris celle du débit de boisson.

Néanmoins, les professionnels sont tenus de se faire argumenter par les documents requis auprès des services de fiscalité, précise le quotidien.

+L’Economiste+ rapporte que la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN) a arrêté, mardi soir à Tan-Tan (sud du Royaume), trois personnes pour leur implication dans l’organisation de migration illégale. Les mis en cause, dont un Gambien de 34 ans, sont soupçonnés d’être liés à un réseau criminel s’activant dans l’organisation de la migration illégale et de la traite d’êtres humains.

Ils ont été arrêtés en flagrant délit d’hébergement de 7 candidats à la migration clandestine, dont cinq ressortissants de pays subsahariens, un Sri Lankais et un Bangladais, fait savoir la publication.

Maroc/Football : Le Raja de Casablanca prend les commandes

Le Raja de Casablanca s’est imposé, mardi soir, sur la pelouse du Hassania d’Agadir (2-0), en match comptant pour la 21è journée, confortant ainsi sa position en tête du classement du championnat marocain de football.L’attaquant Soufiane Rahimi a ouvert le score pour les verts dès la 3è minute de la rencontre, avant que Hamid Ahaddad ne double la mise à la 49è minute.

Dans la deuxième rencontre de la soirée, le Youssoufia de Berrechid a été tenu en échec à domicile par le Mouloudia d’Oujda (1-1). Les deux buts de la rencontre ont été inscrits grâce à des penaltys convertis par Abdelkhalek Ait Ourehbi pour les locaux (45è) et Mehdi Naghmi pour les visiteurs à la 54è minute.

Au terme des deux rencontres, le Raja récupère la première position avec 42 unités, tandis que le Mouloudia d’Oujda se hisse à la 3ème position ex-æquo avec la Renaissance de Berkane (36 pts), le Youssoufia de Berrechid reste à la 9ème position (25pts) et le Hassania d’Agadir stagne à la 13ème position (21 pts).

Dans la même soirée, l’Olympic de Safi et le Maghreb de Tétouan se sont quittés sur un nul blanc, un résultat qui ne sert pas les intérêts du club safiote qui se trouve à la 13ème place avec 22 points.

La BERD et CIH Bank co-déploient 40 millions d’euros pour soutenir les petites et moyennes entreprises et le commerce extérieur au Maroc

La Banque européenne de reconstruction et de développement (BERD) et la Banque crédit immobilier et hôtelier (CIH-Bank) ont scellé un partenariat en faveur des petites et moyennes entreprises (PME) et des activités de commerce international à travers un programme de financement de 40 millions d’euros.

 L’accord a été signé par le président directeur général de CIH-Bank, Lotfi Sekkat et le Directeur général en charge des institutions financières chez la BERD, lors d’une cérémonie de signature tenue en ligne.

Cet accord s’inscrit dans la lignée d’engagement de CIH-Bank de participer activement aux efforts de relance économique en apportant un soutien renforcé aux PME marocaines, et en assurant des solutions de financement adaptés à leurs besoins, et des produits qui facilitent leurs flux et transactions de commerce extérieur.

CIH Bank a marqué cette année son centenaire, elle est l’une des plus anciennes et solides institutions bancaires du Maroc. Elle a été durant toutes ces années un acteur majeur dans le développement de l’économie marocaine.

Pour sa part, la BERD est une banque multilatérale qui œuvre au développement économique dans près de 40 économies sur trois continents, du sud et de l’est de la Méditerranée à l’Europe centrale et orientale, en passant par l’Asie centrale.

Le Maroc est un membre fondateur de la BERD, devenu un pays d’opérations en 2012. A ce jour, la BERD a investi au Maroc 2,4 milliards d’euros dans le cadre de 65 projets.

Santé, tourisme et aviation au menu des quotidiens marocains

La défiance par rapport à la situation pandémique, les effets de la crise sanitaire sur le secteur du tourisme, la situation du corps médical et le maintien des vols spéciaux de la RAM,  sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Aujourd’hui le Maroc+ fait remarquer que d’un côté, une majorité de citoyens sont pleinement conscients du danger sanitaire actuel et de la gravité de la situation mais de l’autre côté une tendance générale au relâchement quant aux gestes barrières et des mesures préventives.

Ce relâchement se trouve aujourd’hui confirmé au vu de l’évolution des indicateurs épidémiologiques quotidiens qui volent de record en record depuis quelques jours, relève la publication, évoquant « une posture ambivalente avec la peur d’un côté et la défiance de l’autre ».

Malgré le durcissement des contrôles et des sanctions, la pédagogie est primordiale, estime le quotidien, ajoutant que tout le travail d’explication et de sensibilisation réalisé depuis mars dernier par les pouvoirs publics ne peut pas à lui seul immuniser la société s’il n’est pas relayé et démultiplié avec force, à longueur de journée et sans relâche dans les milieux professionnel et familial.

Sous le titre « Les hôteliers en déception ! », +Al Bayane+ souligne qu’en raison de la pandémie occasionnant des mesures restrictives, les hôteliers se sont fort attelés à mettre le paquet sur le tourisme interne, faisant savoir que les acteurs du tourisme se sont retroussés les manches pour relooker leur établissement.

Un remue-ménage qui leur a coûté les yeux de la tête, sans être, pour autant, persuadés de réussir le coup, relève le journal, expliquant qu’au fil des jours, ils s’aperçoivent que leurs efforts étaient vains et que leur malheur n’est pas à son terme.

« Malgré leurs sacrifices, les opérateurs du secteur chassent les mouches », fait-il observer, notant que parmi les compatriotes qui, d’accoutumée, se ruent sur leur destination préférée, en périodes estivales, les tergiversations ne se dissipent guère. « Les décisions parfois contradictoires, fusent de toutes parts, suscitant l’hésitation et l’indécision ».

+Libération+ souligne que le corps médical, les infirmiers et les techniciens en particulier, épuisé et éreinté après cinq mois en première ligne dans la lutte contre le Covid-19, est aujourd’hui aussi abasourdi que révolté par le manque de considération à son égard. Entre des primes dérisoires, des congés refusés et des modalités de déplacement de plus en plus compliquées, le personnel soignant ne décolère pas.

Les témoignages sur les réseaux sociaux affluent ces derniers jours. Et ils sont pour le moins édifiants. Entre 1000 et 3000 DH, c’est le montant des primes accordées aux cadres et personnel soignant mobilisés pendant la crise sanitaire pour cinq mois de bons et loyaux services, écrit-il.

+Al Yaoum Al Maghribi+ rapporte que le programme de vols spéciaux de Royal Air Maroc se poursuivra jusqu’au 10 septembre 2020, a annoncé le transporteur aérien national dans un communiqué.

Lancés depuis le 15 juillet dernier, ces vols exceptionnels programmés en coordination avec les autorités marocaines concernées, sont opérés selon les conditions imposées par les gouvernements des différents pays dans le cadre de cette opération, souligne la RAM, précisant que les vols réguliers qui étaient programmés initialement sont remplacés par ces nouveaux vols spéciaux.

Les passagers en possession de billets sur les vols réguliers sont invités à contacter le centre d’appel de Royal Air Maroc pour s’enquérir des modalités de changement ou d’annulation de ces billets, indique la compagnie aérienne nationale, informe-t-il.

+Al Ahdath Al Maghribia+ fait savoir que le nombre de décès dus au Coronavirus au sein de l’émigration marocaine a atteint 500 personnes pour une population d’environ 5 millions de personnes.

Ce chiffre reste très élevé comparé au nombre de décès au Maroc qui ne dépasse pas les 449 personnes pour une population de près de 36 millions. Cette vulnérabilité est peut-être due à la situation socioéconomique et sanitaire d’une catégorie des Marocains du monde dans les pays de résidence, estime le journal.

Maroc : Avortement d’une tentative d’immigration clandestine près d’El Jadida

Les services sécuritaires de la ville d’El Jadida, à 200 km au sud de Rabat, ont interpellé, lundi, deux individus « en flagrant délit d’hébergement de 35 candidats à l’émigration clandestine, dont un mineur âgé de 15 ans, dans une maison située dans le quartier Bir Anzarane à El Jadida », indique un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).Les mis en cause projetaient de mener une opération d’immigration clandestine à partir des côtes de Jorf Lasfar, précise la même source.

Les perquisitions effectuées dans le cadre de cette affaire se sont soldées par la saisie de 12 conteneurs comprenant 600 litres de carburant, cinq téléphones portables et deux appareils de communication sans fil, fait savoir la DGSN.

De même, l’opération de fouille a permis la saisie de quatre gilets de sauvetage, une combinaison de plongée, une bouée de sauvetage et une motocyclette portant des plaques immatriculation enregistrées à l’étranger, ajoute-t-on.

Les deux suspects et les candidats à la migration illégale ont été soumis à une enquête judiciaire menée sous la supervision du parquet compétent, selon le communiqué.

Chaque semaine, voire chaque jour, de nombreux candidats à la migration clandestine sont secourus par les éléments de la marine royale. La distance entre le Maroc et l’Espagne n’est que de 14 km.

De nombreux candidats subsahariens qui veulent rejoindre l’Europe y voient une porte d’entrée privilégiée et rapide.

Pour rappel, une tentative de migration clandestine à partir de la bande côtière de la province de Tarfaya, au sud du Maroc, a été mise en échec lundi dernier, selon les autorités locales, précisant que 40 migrants clandestins, dont 12 femmes, issus de pays subsahariens, ont été arrêtés.

De même, les corps de sept citoyens africains, dont 5 femmes, ont été rejetés par la mer, au niveau de la même zone.

Le Maroc s’apprête à aller sur le marché international (presse)

Le Maroc s’apprête, une fois encore, à aller sur le marché international et cette fois-ci, le gouvernement affirme qu’il sera prêt pour cette opération dès septembre prochain, croit savoir le quotidien +Aujourd’hui Le Maroc+ dans sa livraison à paraître mardi.Toutefois, aucun détail ne filtre, pour le moment, sur le timing exact de cette opération. Le journal souligne que les observateurs internationaux s’attendent à ce que la sortie se fasse entre mi-septembre et début octobre, pour deux principales raisons.

« Il y a tout d’abord la présentation du projet de loi de Finances 2021, prévue avant fin octobre et qui doit prendre en compte les recettes de la sortie. Ensuite, il y a l’arrivée à échéance d’euro-obligations d’une maturité de cinq ans, très prochainement et plus précisément début octobre prochain », explique le journal, notant que le Royaume va ainsi vers la reconduction de ses euro-bonds, d’une valeur d’un milliard d’euros, lors de sa prochaine sortie.

Selon le journal, les conditions du marché seront déterminantes pour savoir s’il y aura effectivement deux levées simultanées. Les responsables, ajoute-t-il, chercheront à obtenir les meilleures conditions possibles pour redorer le blason de l’économie du pays et, surtout, renforcer l’attractivité de la destination Maroc pour les investissements étrangers dès la reprise, qui se profile mi-2021. Il est à noter que la Banque centrale s’attend à deux sorties internationales, l’une cette année et l’autre l’année prochaine.

« La Banque centrale s’attend à ce que la mobilisation des financements extérieurs atteigne 10,8 milliards de dirhams cette année et 10 milliards de dirhams l’an prochain. La même source explique que ces deux levées serviront principalement à maintenir les avoirs officiels de réserves à des niveaux aptes à assurer, sur l’horizon de prévision, une couverture autour de 5 mois d’importations de biens et services», écrit la publication.

Pour rappel, la dernière sortie du Maroc sur le marché internationale remonte à fin 2019.

La montée inquiétante du nombre de contaminations au menu quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi traitent de la recrudescence des cas de contamination au coronavirus au Maroc et de l’embellie que connait le secteur de l’automobile.Sous le titre « Au bord du naufrage », +Al Bayane+ écrit que contre toute attente, la recrudescence du fléau réapparaît pour atteindre des taux inédits, depuis son irruption en ce début de mars de l’année en cours, notant que la situation sanitaire préoccupe, de plus en plus, dans notre pays qu’on croyait à l’abri de toute prolifération déchaînée, comme il est en passe de se produire, à une cadence haussière.

Le sentiment de psychose qu’on redoutait, il y a quelque temps, s’apprête fortement à s’installer dans les foyers, en pleine période d’été où la canicule incite aux grandes sorties massives sur les plages rafraîchissantes et les espaces herbacés, relève le quotidien, soulignant que l’effort de titan que la nation, dans son intégralité, avait déployé, avec haute civilité pour juguler l’épidémie, semble tomber à l’eau, au vu de ces taux fort effrayants.

De son côté, +Aujourd’hui le Maroc+ soutient qu’à mesure que la situation évolue, en bien ou en mal, les réponses apportées par les pouvoirs publics devront forcément s’adapter à la réalité du terrain, notant toutefois que cette réalité n’est pas la même partout car elle est en fonction des spécificités des régions.

C’est d’ailleurs pour cette raison que le dernier décret pris pour la prolongation de l’état d’urgence sanitaire donne plus de prérogatives aux autorités locales et plus spécialement aux walis, explique le journal, faisant remarquer que ces derniers sont, en effet, plus proches du terrain et plus à même de prendre les décisions les plus adaptées aux spécificités locales en termes de population, de densités, de configurations des tissus urbains,…etc.

De l’avis de la publication, le dispositif de lutte ainsi différenciée et partiellement délocalisée est plus logique et, surtout, donne plus d’agilité aux pouvoirs publics face à une situation sanitaire qui ne cesse de changer d’un jour à l’autre.

+L’Economiste+ relève que le marché automobile voit enfin le bout du tunnel après le coup d’arrêt brutal engendré par la crise sanitaire. En s’appuyant sur les propos du  vice-président de l’Association des importateurs de voitures au Maroc (Aivam), le journal rapporte que « le marché est parvenu à enregistrer une augmentation de plus de 10% par rapport à la même période de 2019 (14.377 véhicules vendus toutes catégories confondues pour le seul mois de juillet) ».

A la lumière des statistiques avancées par l’Aivam, on aurait plutôt tendance à croire que les concessionnaires parviennent à tirer leur épingle du jeu. A un détail près: les données précitées n’intègrent pas la catégorie de clients violemment touchée par la Covid-19, et «qui représente pas moins de 20% des ventes de véhicules pour particuliers », précise le quotidien.

Avec un secteur du tourisme à l’arrêt, la location de courte durée attend impatiemment de renouer avec sa gloire d’antan. Les professionnels avancent, à ce propos, que « la demande des loueurs ne se manifeste toujours pas ».

L’Égypte reçoit 250 respirateurs artificiels de l’USAID pour faire face au coronavirus

Par Mohamed Fayed — L’Agence américaine pour le développement international (USAID) a offert 250 respirateurs artificiels aux hôpitaux égyptiens, pour soutenir les efforts du gouvernement égyptien dans la lutte contre le coronavirus.Dans ce cadre, la ministre égyptienne de la coopération internationale a expliqué que la pandémie de la Covid-19 a incité les pays à renforcer la coopération entre eux en réponse aux besoins humanitaires émergents, ajoutant que le partenariat entre l’Égypte et les USA reflète l’esprit de responsabilité partagée et incarne les principes de solidarité mutuelle au profit de leurs peuples.

Il est à noter que le gouvernement égyptien avait auparavant fourni un lot d’aide médicale aux États-Unis en avril dernier pour contribuer à soutenir les efforts de lutte contre la Covid-19.

Pour rappel, le portefeuille de coopération de l’USAID en Égypte s’est élevé à plus de 30 milliards de dollars depuis 1978, couvrant plusieurs secteurs. La part du secteur de la santé de ce portefeuille a atteint plus d’un milliard de dollars. Cette aide vise, entre autres, à améliorer la santé et la nutrition des mères et des enfants et à éliminer les maladies infectieuses.

Les exportations du Maroc se sont contactées de près de 2,5 milliards d’euros à cause de la Covid-19

Les exportations du Maroc se sont contactées de près de 2,48 milliards d’euros au titre des six premiers mois de 2020 à cause de la pandémie de la COVID-19, soit une baisse de 18,3% par rapport à la même période de l’année précédente, a relevé l’office marocain des changes.Les exportations se sont en effet chiffrées à 121,30 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH) à fin juin contre 148,53 milliards de dirhams une année plus tôt, indique l’office, ajoutant que ce repli s’explique par la diminution des expéditions de la quasi-totalité des secteurs.

Dans les détails, le secteur de l’automobile est en tête des secteurs ayant le plus souffert en cette période. Le chiffre d’affaires de ce secteur à l’export s’est rétracté de 13,8 milliards de dirhams pour atteindre les 28,34 milliards de dirhams à fin juin.

Le textile arrive en deuxième position des secteurs impactés à l’export. Ses ventes ont diminué de 34,9% générant à fin juin 12,33 milliards de dirhams.

Selon l’Office des changes, « les exportations du secteur textile et cuir dans les six premiers mois de l’année 2020 ont été affectées principalement par le recul des ventes des vêtements confectionnés et des articles de bonneterie».

De même, le secteur de l’aéronautique a vu ses expéditions fléchir de 18,1% perdant 1,53 milliard de dirhams de leur valeur au premier semestre de l’année. Les ventes à l’export de l’agriculture et agroalimentaire ont accusé une baisse de 4,3% passant en une année de 34,64 milliards de dirhams à 33,14 milliards de dirhams à fin juin.

Maroc : Saisie de 20 kg de plaques d’or à l’est du pays

Les services sécuritaires de la ville d’Oujda, à l’est du Maroc, ont saisi, vendredi 20 kg de plaques d’or et un montant de près de 2,5 millions d’euros qui pourraient provenir d’activités criminelles, indique samedi un communiqué de la direction générale de la Sûreté nationale (DGSN).Les recherches et les investigations menées dans le cadre de cette affaire ont permis d’interpeller quatre individus pour leurs liens présumés avec ces actes criminels et de saisir cinq voitures et 12 lingots, qui pèsent 20 Kg, ainsi qu’une somme de 2,48 millions d’euros, ajoutant que l’enquête est en cours pour déterminer l’origine et les tenants et aboutissants de la possession de cette somme d’argent.

Lors des perquisitions menées par les éléments de la police pour interpeller un cinquième individu, pour son implication présumée dans cette affaire, un policier a été contraint de tirer deux balles de sommation, à cause de l’opposition farouche qu’a manifestée un groupe d’individus par le jet de pierres, ce qui a causé la blessure d’un policier, précise la DGSN.

Les mis en cause ont été placés en garde à vue à la disposition de l’enquête préliminaire menée sous la supervision du parquet compétent, alors que les recherches et investigations se poursuivent pour interpeller les autres  complices, conclut la même source.

Santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce samedi se focalisent sur nombre de sujets notamment le retrait du Maroc de la liste des pays exemptés de restrictions de l’UE, la hausse inquiétante du nombre de contaminations et de décès dus au coronavirus et les chiffres du chômage au deuxième trimestre 2020.+L’Economiste+ rapporte que l’Union européenne a décidé de retirer le Maroc de la liste des pays exemptés de restrictions de voyage à cause d’une recrudescence des cas de contagions par le Covid-19, a annoncé le Conseil de l’UE.

Le Maroc avait été placé sous surveillance lors du dernier réexamen fin juillet et l’Algérie avait été retirée de la liste de ces pays, en raison d’une hausse des contaminations dans ce pays.

Cette décision ne s’applique pas aux citoyens de l’UE et aux membres de leur famille venant de ce pays, ni aux résidents de longue durée de l’UE et à leurs familles. Une exemption est également prévue pour les voyageurs ayant une fonction ou des besoins essentiels comme le personnel médical, souligne le quotidien.

+Assabah+ relève que la hausse inquiétante du nombre de contaminations et de décès dus au coronavirus connaît actuellement risque de compromettre le plus long processus électoral que le Maroc ait jamais connu. Lequel processus s’étend sur une bonne partie de l’année prochaine, précise le quotidien. Si le Royaume n’arrivait pas à maîtriser l’évolution de la pandémie, il est donc attendu, poursuit la publication, que ce long processus soit reporté.

Pour l’heure, la hausse des cas enregistrés et la fermeture de huit villes est de nature à compromettre toute l’opération électorale. Ce qui fait dire au quotidien, citant des sources informées, que la poursuite de la détérioration de la situation d’ici la fin de l’année empêcherait définitivement la tenue des élections en leur temps. Cela d’autant, poursuit le journal, que le ministère de l’Intérieur n’a pas encore donné suite aux mémorandums qui lui ont été remis par les chefs de partis politiques concernant les préparatifs de ce multiple scrutin et la réforme des lois électorales.

Les responsables des partis politiques sont également partagés sur le sujet. Certains s’accrochent aux délais constitutionnels et légaux et exigent l’organisation, dans les délais prévus, de ce long processus qui porte sur la désignation de pas moins de 32.000 élus locaux dans les assemblées communales, provinciales et préfectorales ainsi que les conseils régionaux, en plus des représentants des salariés et des 515 membres des deux chambres du Parlement.

+Libération+ fait savoir que le Haut-commissariat au plan vient de rendre publics les chiffres du chômage au deuxième trimestre 2020. Sans surprise, il en ressort assez clairement que le marché du travail demeure dans une situation précaire, sous l’effet de la propagation de la pandémie du coronavirus, de l’état d’urgence et du plein confinement.

Selon l’institution publique, citée par le quotidien, l’économie marocaine a perdu 589.000 postes d’emploi, entre le deuxième trimestre de 2019 et la même période de 2020,  résultant d’une perte de 520.000 postes en milieu rural et de 69.000 en milieu urbain, contre une création annuelle moyenne de 64.000 postes au cours des trois années précédentes.

Dans une note d’information relative à la situation du marché du travail au deuxième trimestre 2020, le Haut-commissariat indique que cette perte a touché tous les secteurs d’activité, particulièrement dans l’« agriculture, forêt et pêche », l’« industrie y compris l’artisanat », les « services » et dans le BTP.

Concernant le secteur de l’« agriculture forêt et pêche », il ressort que son volume d’emploi a baissé de 477.000 postes, entre le deuxième trimestre de 2019 et la même période de 2020, contre une perte annuelle moyenne de 90.000 postes entre les deuxièmes trimestres des trois années précédentes.

Economie, sécurité, santé et social au menu des quotidiens marocains

L’injection de 120 milliards DH dans l’économie nationale, l’accident de la route survenu près d’Agadir, la prise en charge à domicile des cas de Covid-19 et la fusion des caisses de retraite, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Al Bayane+ relève que profondément impacté par les effets de la pandémie régnante, l’état sanitaire paralyse la quasi-totalité de l’économie nationale, notant qu’on ne pourrait persister à ignorer la détérioration de secteurs économiques, sous prétexte que la crise virale sévissait indéfiniment.

La relance immédiate de cette situation critique s’impose en vue d’éviter qu’elle empire davantage, soutient le quotidien, rappelant que « Sa Majesté le Roi Mohammed VI, comme à son accoutumée, eut la sage initiative de rebooster la machine, en y injectant la bagatelle de 120 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH), à travers les vannes des divers contributeurs de la Nation ».

« C’est ainsi que l’argentier du Royaume tenait une conférence de presse, mardi dernier à la capitale, afin de jeter l’éclairage sur le déploiement de l’ébauche royale, étalée sur une durée de cinq années, en deux tranches », rapporte-t-il, expliquant que « conçue en progressivité, cette action de haute portée sociale aspire à soulager les contraintes dont souffrent les foyers précaires du pays ».

Revenant sur l’accident de l’autocar survenu dans la région d’Agadir et qui a provoqué la mort de douze personnes, +Aujourd’hui le Maroc+ relève qu’ « officiellement, les autocars ne doivent pas dépasser 70% de leur capacité en raison de la situation épidémiologique et des consignes sanitaires pour stopper la propagation du Coronavirus ».

Dans les faits et sur le terrain, la situation est malheureusement tout autre, fait observer le journal, qui souligne que le nombre des morts et des blessés est de 48 personnes, soit pratiquement 100% de la capacité de l’autocar.

Au vu de cette situation, il est tout à fait normal que lorsque des passagers ne sont pas victimes d’un accident de la route en raison des infractions au code de la route, ils seront probablement des victimes potentielles de la pandémie du Coronavirus, ajoute-t-il, expliquant qu’il suffit qu’un seul passager soit contaminé pour que les risques de contagion à bord du véhicule soient multipliés par 10 ou 20.

+Maroc Le Jour+ se fait l’écho du coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique au ministère de la Santé, Mouad Mrabet qui a souligné que la prise en charge à domicile des cas de Covid-19 est une alternative à l’hospitalisation réservée uniquement aux patients qui répondent à certains des critères médico-sanitaires bien précis et aux conditions d’isolement.

Selon lui, « le protocole de prise en charge des cas de Covid-19 concerne uniquement les cas asymptomatiques qui ne représentent aucun signe clinique et les personnes qui répondent à un nombre de conditions, telles que l’absence de facteurs de risque comme l’âge avancé, les maladies chroniques, la grossesse et l’allaitement », a-t-il expliqué.

Il a relevé que le processus de prise en charge à domicile s’applique aux personnes remplissant des conditions favorables pour s’isoler, notamment une chambre individuelle bien aérée et l’absence de personnes vulnérables vivant sous le même toit, soulignant que la décision de prise en charge doit aussi tenir compte de l’avis du patient et sa prédisposition à assumer cette alternative.

+Akhbar Al Yaoum+ fait savoir que le ministre de l’Economie et des Finances, Mohamed Benchaâboun, a affirmé que l’étude lancée par son département sur le projet de fusion des caisses de retraite en deux pôles public et privé, dans le cadre de la réforme globale des retraites, est fin prête.

Intervenant lors d’une conférence de presse, le ministre a fait savoir qu’il était prévu de dévoiler ladite étude dans les derniers mois, mais la survenue de la pandémie du Coronavirus a causé le report de sa présentation. S’agissant des scénarios probables de la création d’un pôle de retraite, le ministre a expliqué que la fusion de la Caisse Marocaine de Retraite (CMR) et du Régime Collectif d’Allocation de Retraité (RCAR) est une option envisageable, sans pour autant en dévoiler les modalités, ni le calendrier.

Maroc : Le taux de chômage atteint 12,3 au 2ème trimestre 2020 (HCP)

Le taux de chômage au Maroc poursuit son augmentation pour atteindre un taux de 12,3% au deuxième trimestre 2020, contre 8,1% durant la même période de l’année écoulée, selon le Haut-commissariat au Plan (HCP), une institution publique chargée de la statistique.

 Ce taux a enregistré une forte hausse aussi bien en milieu rural qu’en milieu urbain, passant respectivement de 3% à 7,2%et de 11,7% à 15,6%, précise le HCP dans une note d’information relative à la situation du marché du travail, faisant état d’une baisse des taux d’activité et d’emploi.

Il a également affiché une nette hausse parmi les hommes à 11,3%, les femmes à 15,6% et les jeunes âgés de 15 à 24 ans à 33,4%, ajoute la même source. En outre, le HCP fait savoir que le nombre de chômeurs s’est accru de 496.000 personnes entre le deuxième trimestre de l’année 2019 et celui de 2020, passant de 981.000 à 1.477.000 chômeurs, ce qui correspond à une augmentation de 50,6%.

Quant au taux de chômage des diplômés, il a affiché une hausse de 3,7 points à 18,2%. Cette augmentation est plus prononcée parmi les détenteurs de certificats en spécialisation professionnelle, de diplômes et certificats de l’enseignement fondamental et de diplômes en qualification professionnelle.

Le Maroc occupe la 60ème place au niveau mondial en termes de nombre des cas d’infection à la Covid-19 (ministère)

Le Maroc occupe la 60ème place au niveau mondial et la 6ème sur le plan continental en termes de nombre des cas d’infection à la Covid-19, a souligné le ministère de la Santé.En termes du nombre de décès, le Royaume est en effet classé 66ème au niveau mondial et 7ème à l’échelle continentale. Il est 35ème au niveau mondial et 2ème en Afrique en termes de tests de dépistage COVID-19, a indiqué le coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique au ministère de la Santé, Mouad Mrabet.

Le Maroc est toujours à la deuxième étape de propagation du nouveau coronavirus comme l’atteste le plus récent rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a-t-il indiqué.

Selon lui, la situation épidémiologique évolue en trois étapes principales, à savoir « l’étape de confinement », où le taux d’incidence cumulé a marqué une légère augmentation avant de se stabiliser et, ensuite, diminuer pour atteindre 1 personne pour 100.000 par semaine.La deuxième étape concerne « la levée progressive du confinement », caractérisée par une augmentation progressive de ce taux, qui finira par atteindre 6 personnes pour 100.000. 
 
Quant à la troisième étape, elle consiste en « la levée approfondie du confinement », une phase marquée par l’augmentation de l’indicateur d’incidence cumulé pour s’établir à plus de 14 personnes pour 100.000 la semaine dernière.

Pour le nombre des cas actifs, il a mis l’accent sur l’augmentation considérable des personnes sous traitement, soit quelque 18 personnes pour 100.000.

Interagissant avec les questions des citoyens, le responsable a expliqué que la probabilité que le Sars-Cov2 se transmette par la nourriture est extrêmement minime, voire impossible, puisqu’il s’agit d’un virus respiratoire qui se propage principalement par les gouttelettes projetées lorsqu’une personne infectée tousse ou éternue.

Il a d’autre part souligné, dans sa réponse à une question relative à la durée de vie du virus dans l’air, que d’après les études le coronavirus survit jusqu’à 3 ou 4 heures à l’air libre, ce qui impose l’aération continue des maisons et espaces de travail. 
 

Maroc : Signature du contrat programme de soutien et de relance du tourisme

Un contrat programme a été signé ce jeudi à Rabat, pour le soutien et la relance du secteur du tourisme au Maroc.Ce contrat programme, qui regroupe des mesures ambitieuses et à la hauteur des enjeux et des défis auxquels est confronté le secteur touristique, est conçu autour de trois idées fondamentales, à savoir le maintien des emplois et la préservation du tissu économique, la stimulation de la demande et la transformation structurelle du secteur.

Couvrant la période 2020-2022, le contrat programme comprend 21 mesures qui permettront au secteur de préserver le tissu économique, de maintenir les emplois et les revenus des employés et de garantir l’accès à la couverture sociale pour l’ensemble des acteurs du secteur.

Il s’agit également de réduire le poids de l’informel, de soutenir économiquement et financièrement le secteur pour la relance, de stimuler l’investissement et la transformation de l’outil de production, de renforcer la résilience et faciliter la reprise d’activité et de poser les bases d’une transformation durable du tourisme au Maroc.

Ce contrat programme vise à contractualiser les engagements réciproques du secteur public et du secteur privé.

Maroc : L’état d’urgence sanitaire prolongé jusqu’au 10 septembre

Le conseil du gouvernement, réuni jeudi à Rabat, a décidé de prolonger pour un mois l’état d’urgence sanitaire au Maroc, soit jusqu’au 10 septembre prochain.L’état d’urgence sanitaire a été décrété dans le cadre des mesures instaurées pour lutter contre la propagation de la pandémie du coronavirus.

Il est entré en vigueur le 20 mars et devait initialement expirer le 20 avril, avant que les autorités ne décident dans un premier temps de le prolonger d’un mois supplémentaire, jusqu’au 20 mai dernier, et de décréter ensuite une deuxième prorogation de trois semaines supplémentaires, jusqu’au 10 juin, suivi d’une troisième rallonge jusqu’au 10 juillet courant et une quatrième au 10 août.

Lors de cette réunion, le conseil a introduit un amendement au décret-loi sur l’état d’urgence sanitaire. L’objectif est d’inscrire dans ce texte, des dispositions prévoyant une amende forfaitaire de 300 DH (1 euro = 10,8 DH) contre les personnes qui violent les mesures instaurées durant cette période, particulièrement liées à la prévention, comme le port du masque.

Les contrevenants devront s’acquitter de cette amende sur place, au moment du constat de l’infraction par les pouvoirs publics.

A ce jour, le Maroc enregistre 29.644 cas confirmés au coronavirus, dont 449 décès et 20.553 patients entièrement guéris de la maladie.

Le Maroc déploie un hôpital de campagne à Beyrouth

Le Roi Mohammed VI a donné, jeudi, ses instructions pour l’envoi d’une aide médicale et humanitaire d’urgence au Liban suite à l’explosion tragique survenue dans le port de Beyrouth, faisant plusieurs victimes et des dégâts matériels importants.Le Souverain a ainsi donné ses instructions pour l’envoi et le déploiement à Beyrouth d’un hôpital militaire de campagne en vue d’apporter les soins médicaux d’urgence aux populations blessées dans cet incident.

Cet hôpital de campagne est composé de 100 personnes, dont 14 médecins de diverses spécialités (réanimateurs, chirurgiens, traumatologues, ORL, ophtalmologues, traitement des brûlés, neurochirurgiens, pédiatres, pharmacien), des infirmiers spécialisés et des éléments de soutien. Il abritera un bloc opératoire, des unités d’hospitalisation, de radiologie et de stérilisation, un laboratoire et une pharmacie.

L’aide marocaine comprend également un lot de médicaments de première urgence, des produits alimentaires (des conserves, des légumineuses, du lait en poudre, de l’huile, du sucre, etc…), des tentes et des couvertures pour l’hébergement des sinistrés. Elle comporte aussi du matériel médical de prévention contre la COVID-19, notamment des masques de protection, des visières, des charlottes, des blouses et du gel hydro-alcoolique.

Les violentes explosions qui ont secoué Beyrouth mardi, ont fait au moins 137 morts, alors que des dizaines de personnes restent portées disparues, selon le porte-parole du ministère libanais de la Santé.