COP30 : Sassou N’Guesso déplore l’impuissance du monde face au dérèglement climatique

Le chef de l’État congolais a regretté « la quasi impuissance du monde entier face au dérèglement climatique », tout en rappelant les efforts constants de son pays en matière de préservation des forêts et de développement durable.

 

Devant les dirigeants du monde réunis à la 30ᵉ Conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP30), le président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso, a livré, mercredi 5 novembre, un plaidoyer pour une action climatique plus concrète et solidaire.

Revenant sur plus de trente années de conférences et de résolutions restées sans effets notables, Denis Sassou N’Guesso a regretté que les mêmes préoccupations se répètent « en boucle », tandis que les engagements pris par les parties « ne sont pas suivis d’effet ».

« Le fossé se creuse davantage entre les ambitions proclamées et la grande insuffisance des efforts réalisés », a-t-il dénoncé, appelant les décideurs à un sursaut collectif.

Fier des acquis de son pays, le président congolais a mis en avant le modèle du Congo en matière de gestion durable des ressources forestières.

« Depuis plus de quatre décennies, mon pays porte en toute responsabilité sa contribution à la dynamique globale de lutte contre les changements climatiques », a-t-il rappelé, soulignant que le Congo dispose de plus de 4 millions d’hectares d’aires protégées, soit 13,5 % du territoire national.

À cela s’ajoute plus de 9 millions d’hectares de forêts aménagées, dont la moitié est déjà certifiée selon les normes internationales.

Instituée dès 1984, la Journée nationale de l’arbre, célébrée chaque 6 novembre, symbolise cette politique durable. Elle s’inscrit dans un ensemble cohérent d’initiatives, parmi lesquelles figurent le Programme national d’afforestation et de reboisement, le Fonds bleu pour le Bassin du Congo et la certification des forêts hors zones tropicales humides.

Denis Sassou N’Guesso a salué l’adoption, en avril dernier, par l’Assemblée générale des Nations unies, de la Décennie des Nations unies pour le boisement et le reboisement (2027-2036), un projet initié et porté par le Congo.

Cet aboutissement, a-t-il souligné, « couronne les efforts soutenus d’un pays qui n’a cessé de croire en la force de la reforestation pour l’avenir de la planète ».

Le chef de l’État s’est également félicité de la création, par le Brésil, pays hôte de la COP30, d’un fonds pour la préservation des forêts tropicales, une initiative qu’il a qualifiée de « complémentaire » à celle de la Commission climat du Bassin du Congo et de son instrument financier, le Fonds bleu.

« Cette initiative est d’autant plus louable qu’elle se met aussi au service des peuples autochtones et des communautés locales, premiers gardiens des écosystèmes les plus riches en biodiversité du monde », a-t-il souligné.

S’adressant aux nations les plus riches, Denis Sassou N’Guesso a insisté sur la nécessité d’un appui concret aux pays vulnérables.

Il a plaidé pour que les engagements financiers « maintes fois annoncés » soient enfin tenus afin d’accompagner les pays en développement dans leurs actions d’atténuation, d’adaptation et de prévention, tout en prenant en compte la compensation des pertes et dommages.

Le président congolais a également porté la voix des peuples autochtones des trois bassins tropicaux – Amazonie, Congo, Bornéo-Mékong – en invitant la COP30 à intégrer la Déclaration de Brazzaville, issue du premier congrès mondial organisé en début d’année dans la capitale congolaise.

Malgré le constat de lenteur et les promesses non tenues, Denis Sassou N’Guesso a tenu à rappeler sa foi en l’action collective :

« Je tiens à réaffirmer l’engagement solennel de mon pays en faveur d’une gouvernance forestière fondée sur les principes de durabilité, de souveraineté écologique et de solidarité intergénérationnelle. »

COP30 : Sassou N’Guesso à Belém pour défendre la voix des forêts et des peuples autochtones

Le président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso, est arrivé le 5 novembre à Belém, au Brésil, pour participer à la 30ᵉ Conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP30).

 

Ce rendez-vous mondial réunit les pays signataires de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, avec pour objectif principal de renforcer les efforts visant à limiter le réchauffement planétaire à 1,5°C.

Durant deux semaines, chefs d’État, experts, représentants de la société civile et acteurs économiques débattront des stratégies à adopter pour accélérer la transition écologique et honorer les engagements pris lors des précédentes conférences. La COP30 devrait notamment permettre de présenter de nouveaux plans d’action nationaux et d’évaluer les progrès réalisés en matière de financements climatiques, un enjeu majeur pour les pays du Sud.

À la tribune de cette grande rencontre onusienne, Denis Sassou N’Guesso devrait, une fois de plus, plaider pour la préservation des écosystèmes tropicaux, considérés comme les “poumons verts” de la planète. Le chef de l’État congolais entend rappeler la nécessité d’un équilibre entre développement durable et justice climatique, tout en exhortant les pays industrialisés principaux émetteurs de gaz à effet de serre à tenir leurs promesses de financement en faveur des États forestiers.

Depuis plusieurs années, le Congo s’impose comme un acteur clé de la diplomatie climatique internationale à travers notamment l’initiative du Fonds bleu pour le bassin du Congo, un mécanisme destiné à soutenir les projets écologiques et communautaires dans la région.

La participation du président congolais à Belém s’inscrit également dans la continuité du premier Congrès des peuples autochtones et des communautés locales des forêts de l’Amazonie, du Congo et du Bornéo-Mékong, tenu à Brazzaville en mai dernier.

À cette occasion, les représentants de ces peuples avaient appelé Denis Sassou N’Guesso à porter leur voix à la COP30, soulignant leur rôle essentiel dans la gestion durable de la biodiversité et la préservation des forêts tropicales.

En défendant cette cause à Belém, le président congolais entend rappeler que la lutte contre le changement climatique ne peut être gagnée sans une reconnaissance pleine et entière des droits et savoirs traditionnels des communautés autochtones.

COP 30 : une délégation de jeunes congolais en préparation pour le Brésil

Le sujet était l’un des points à l’ordre du jour d’une rencontre entre la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault et la représentante du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) au Congo, Chantal Umutoni.

 

La diplomate onusienne qui faisait ses adieux à la ministre a dressé le bilan de la collaboration de l’institution qu’elle a représentée en République du Congo. Les deux personnalités ont examiné minutieusement les programmes réalisés par son institution ainsi que ceux en cours d’accomplissement. C’était l’occasion pour elles de revenir sur plusieurs années de la fructueuse collaboration centrée sur l’engagement des jeunes en faveur de la préservation de l’environnement.

Chantal Umutoni a insisté sur la participation active des jeunes à la préservation du bassin du Congo ainsi qu’ à la COP 30 qui aura lieu le 21 novembre prochain à Belém, au Brésil et la création des projets pour le développement durable.

Arlette Soudan-Nonault et Chantal Umutoni ont souligné l’importance de la place qu’occupe la jeunesse congolaise dans les enjeux environnementaux. Les deux personnalités ont convenu de l’élaboration et de la signature prochaine d’un plan de travail destiné à renforcer les projets dédiés à la jeunesse pour le développement durable

Coronavirus : le Congo reçoit des équipements médicaux du Brésil

Le don a été réceptionné jeudi 04 février 2021, par la ministre de la Santé, de la Population, de la Promotion de la femme et de l’Intégration de la femme au développement, Jacqueline Lydia Mikolo.

Le Brésil a fait un don d’équipements médicaux à la république du Congo. Ce geste va s’inscrit dans un élan de solidarité à un pays ami. Ces équipements médicaux étaient constitué des divans d’examens (21); tables d’accouchement (20); boîtes d’accouchement (21) tensiomètres (200); blouses (150); garrots (100), kits de glucométrie (200); anios gel hydro-alcoolique (50); pèse-bébés électroniques (20); pèse-bébés salter (20); des pèse-personnes grand cadran (20), y compris des toise-bébés (20).

C’est la ministre de la Santé, de la Population, de la Promotion de la femme et de l’Intégration de la femme au développement, Jacqueline Lydia Mikolo, qui a réceptionné l’offre du gouvernement brésilien, le 4 février à Brazzaville.

« Au nom du gouvernement brésilien, j’exprime ici la solidarité du peuple brésilien avec le peuple congolais par cette modeste contribution marquant une action d’amitié et d’espoir qui pourra contribuer à trouver des solutions à la crise sanitaire liée à la Covid-19 », a déclaré le vice-consul de l’ambassade du Brésil, José Auguste Ramos Cruz, lors de la remise.

Le Congo reçoit l’appui du Brésil pour le développement du football et du volleyball

La rencontre de l’ambassadeur du Brésil au Congo avec le ministre des Sports et de l’éducation physique, le 29 août à Brazzaville, témoigne la volonté des deux pays de stimuler le développement des sports au Congo.

Le Congo et le Brésil entretiennent de bonnes relations dans le domaine des sports. C’est ainsi que le ministre des Sports et de l’éducation physique, Hugues Ngouélondélé, a passé dix jours dans le pays du roi Pelé juste dans le cadre de la mise en œuvre de la convention de coopération entre le Congo et le Brésil signée à Brasilia, le 15 mars 2007, sur instruction personnelle du président de la République.

Hugues Ngouélondélé n’y est pas revenu brédouille du Brésil.  Il a paraphé, le 21 août à Brasilia, la capitale brésilienne, avec son homologue brésilien, le programme de la Convention de coopération portant essentiellement sur l’encadrement et la formation des techniciens congolais dans le domaine du football et du volleyball pour la période 2019-2020.  À peine rentré, il a échangé avec Raul de Tauney, le diplomate brésilien, sur la suite à donner à ces accords.  « C’est la deuxième rencontre que j’ai eue avec le ministre. La première date de trois à quatre mois. Elle a abouti à une visite du ministre des Sports au Brésil, à Brasilia, où il a échangé avec son homologue brésilien pour approfondir des certitudes de coopération dans le domaine du football et du volleyball », a déclaré à sa sortie de l’audience l’ambassadeur du Brésil au Congo.

Les bases d’un véritable échange d’informations et d’expertises techniques étant posées, les deux parties ont décidé ensemble de passer à l’essentiel. Il est prévu, en effet, la création des académies de football dans tous les départements du pays ainsi que celle d’un centre national de développement de volleyball. « J’ai choisi le Brésil pour sa réputation. Nous sommes venus ici parce qu’il s’agit de la formation au niveau du football et du volleyball. Le Brésil est bien placé à travers le monde par ces deux disciplines. Nous devons profiter de son expérience et de sa coopération », expliquait au Brésil Hugues Ngouélondélé.

Dans la capitale brésilienne, le ministre des Sports a aussi reçu un appui de taille. L’organisation « Viva Rio » est disposée à aider l’Etat congolais à relever le défi du développement du sport national par la formation et l’encadrement des jeunes. « Il y aura une continuité dans cette coopération avec la venue prochaine d’une délégation de Viva Rio. C’est une organisation qui viendra à Brazzaville en novembre.  Nous travaillerons ensemble pour avoir une bonne concrétisation de tout cela dans le domaine de la formation des cadres », a souligné Raul de Tauney. L’objectif de cette organisation est d’amener les techniciens, les entraîneurs au Congo pour pouvoir développer le football des jeunes sans pourtant écarter la possibilité d’élargir son champ au volleyball. « Nous allons commencer avec le football et cette mission qui va venir visitera les installations au Congo. Le ministre des Sports et de l’éducation physique m’a invité à cette tournée », a indiqué l’ambassadeur.

Le Congo, invité à participer au 6ème forum mondial sur l’eau au Brésil

L’invitation lui a été transmise par l’ambassadeur du Brésil au Congo, M. Raül De Taunay, au cours d’une audience qui a permis aux deux personnalités de discuter des questions liées à ce forum, notamment les aspects sur l’importance de l’eau dans la société actuelle moderne.

La ministre congolaise du tourisme et de l’environnement, Mme Arlette Soudan-Nonault, a été invitée le 9 février dernier à Brazzaville, à prendre part au 6ème forum international sur l’eau qui se tiendra du 18 au 23 mars 2018 à Brasilia au Brésil.

L’invitation lui a été transmise par l’ambassadeur du Brésil au Congo, M. Raül De Taunay, au cours d’une audience qui a permis aux deux personnalités de discuter des questions liées à ce forum, notamment les aspects sur l’importance de l’eau dans la société actuelle moderne ; le traitement de l’eau dans beaucoup de situation pour gérer l’eau potable.

Les débats seront également centrés sur tous les aspects qui parlent de l’eau, dont les besoins sont chaque fois croissants, mais les problèmes et les questions y relatives remplissent à tout moment les agendas internationaux, a dit M. De Tauney.

Les problèmes liés à l’environnement constituent une affaire extrêmement présente d’avant-garde pour laquelle le Brésil a tenu d’en discuter avec la représentante du Congo, la ministre du tourisme et de l’environnement et aussi avec le ministre d’Etat, ministre de l’agriculture et de l’élevage, M. Henri Djombo, a-t-il expliqué.

Selon lui, la participation du Congo à ce forum est très importante parce que pour le Brésil, «le Congo est le pays qui a les plus grandes réserves hydriques forestières». « Si le monde respire encore aujourd’hui sans doute, c’est beaucoup grâce au Congo, à toute la région du bassin du Congo et au Brésil », a-t-il reconnu, relevant que « les rivières congolaises sont l’une des choses les plus importantes pour le monde, et le Brésil le reconnait».

« Maintenant, il faut commencer à trouver d’autres pays dans le monde, dans cette planète bleue, si l’on veut que ça continue à être ainsi », a souhaité le diplomate brésilien, exhortant les gens à reconnaître l’importance de l’environnement.

«Le Brésil a toujours été à l’avant-garde dans les forums internationaux multilatéraux sur les questions écologiques et de moyen ambiant », a ajouté M. Djombo, soulignant que « le Brésil a toujours été un défenseur de toutes les questions d’eau, de forêts et du fonds bleu. Il défend toujours l’ambiance de la nature, des forêts et de la façon de vivre des gens qui habitent plus simplement dans leur milieu naturel ».