Eco et BusinessRessources minières




Le Gouvernement annonce un début d’approvisionnement en carburant à Brazzaville 

Le ministre Oba a précisé qu’environ 42 camions-citernes pleins de carburant faisaient route vers Brazzaville et que les premières livraisons…

Le ministre Oba a précisé qu’environ 42 camions-citernes pleins de carburant faisaient route vers Brazzaville et que les premières livraisons devraient être faites dans les stations normalement en début de week-end.

Le ministre des Mines et de la géologie, Pierre Oba, représentant son collègue des Hydrocarbures lors d’une interpellation au Sénat, a indiqué, le 22 février à Brazzaville, que le processus d’approvisionnement de la capitale en carburant avait été enclenché. Le ministre Oba a précisé qu’environ 42 camions-citernes pleins de carburant faisaient route vers Brazzaville et que les premières livraisons devraient être faites dans les stations normalement en début de week-end.

La capitale congolaise vit depuis trois semaines au rythme d’une grave crise de carburant. Interpellé au Sénat, le gouvernement a annoncé une série de mesures mises en place pour juguler la situation. Le vice-premier ministre chargé de la Fonction publique, de la Reforme de l’Etat, du Travail et de la sécurité sociale, Firmin Ayessa, a expliqué que les pénuries de carburant constatées ces derniers jours à Brazzaville étaient dues aux difficultés de la logistique, c’est-à-dire le transport des produits pétroliers entre Pointe Noire et Brazzaville et le circuit de distribution défaillant constaté au niveau de Brazzaville.

Cette séance des questions d’actualité au gouvernement s’est focalisée sur l’interpellation du gouvernement par le sénateur Zely Pierre Inzoungou Massanga sur les raisons des pénuries récurrentes en produits pétroliers vécues ces derniers jours à Brazzaville. Pour ce sénateur du département du Niari, la rareté de carburant à Brazzaville donne l’impression d’un trafic mafieux qui profiterait à un groupe d’individus qui en tirent ainsi profit.

Répondant à cette préoccupation au nom du gouvernement, en lieu et place du premier ministre Clément Mouamba, empêché, le vice-premier ministre Firmin Ayessa a d’abord démenti l’existence d’un quelconque trafic mafieux. Par la suite, il a évoqué les difficultés liées au transport des produits pétroliers entre Pointe Noire et Brazzaville et le circuit de distribution qui fait encore défaut au niveau de Brazzaville.

Parmi les raisons évoquées par le ministre Ayessa ; il y a entre autres l’arrêt du Chemin de Fer Congo Océan (CFCO), l’insécurité au Pool, la durée des convois estimée à dix jours et le manque de stocks de sécurité de produits pétroliers de plusieurs jours à Brazzaville.

Le ministre des Mines et de la Géologie, Pierre Oba, remplaçant son collègue des Hydrocarbures, en mission, a rappelé que la commission interministérielle sur les approvisionnements de produits pétroliers mise en place le 8 février dernier par le Premier ministre Clément Mouamba a récemment rendu ses propositions au gouvernement.

Entre autres mesures, il y a l’acheminement du carburant par Kinshasa en RDC, l’exonération des taxes fiscales et douanières en faveurs des distributeurs agréés, l’accroissement de la capacité de production de la CORAF et la SNPC  …

Le président du Sénat, Pierre Ngolo, a, pour sa part, proposé au gouvernement, lors de son mot de clôture de cette séance plénière, de construire des stocks de sécurité de carburant d’une validité d’au moins un mois à Brazzaville afin de résorber les pénuries en produits pétroliers dans cette ville.

Suivez l'information en direct sur notre chaîne