Congo : vers un financement durable de la biodiversité

Le gouvernement a lancé la validation nationale des projets de paiements pour services environnementaux et certificats biodiversité, pour transformer les…

Le gouvernement a lancé la validation nationale des projets de paiements pour services environnementaux et certificats biodiversité, pour transformer les idées locales en solutions concrètes de protection de la nature et de développement inclusif.

 

La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a ouvert un atelier national de validation des notes conceptuelles des projets de paiements pour services environnementaux (PSE) et de certificats biodiversité, dans le cadre de la deuxième phase du projet Biovev 2030.

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Cet atelier, qui réunit divers acteurs issus des dialogues territoriaux, vise à mobiliser des capitaux innovants, renforcer l’implication du secteur privé et valoriser davantage les services écosystémiques rendus à la société.

« C’est une occasion unique pour transformer des idées en projets concrets, de mobiliser des financements innovants et de démontrer qu’il est possible d’allier protection de la biodiversité et développement économique inclusif », a souligné la directrice nationale de WWF Congo, Zelo Carine Abibi.

Pour la ministre Arlette Soudan-Nonault, cette rencontre poursuit un objectif double : garantir la pertinence et la faisabilité technique des notes conceptuelles tout en assurant leur conformité avec les priorités nationales de conservation et les critères attendus par les partenaires techniques et financiers, notamment l’Agence française de développement, Expertise France et WWF-France.

« La présente session revêt une importance capitale. Sa finalité essentielle est de procéder à la validation formelle, au niveau national, des notes conceptuelles issues des consultations locales. Ces documents synthétiques esquissent des propositions de projets visant l’opérationnalisation de dispositifs financiers novateurs : le PSE et le certificat biodiversité », a-t-elle déclaré.

Les PSE, particulièrement en agriculture, consistent à rémunérer les agriculteurs pour des actions qui contribuent à préserver ou restaurer les écosystèmes. Ces pratiques profitent à l’ensemble de la société en améliorant la qualité de l’eau, en stockant du carbone, en protégeant les paysages et la biodiversité. Planter des arbres, par exemple, permet non seulement de purifier l’air, mais aussi de réduire les risques d’inondations.

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