La chargée d’affaires de l’ambassade des États-Unis en République du Congo, Amanda Jacobsen, a dévoilé, le 3 décembre à Brazzaville, les grandes orientations qui guideront la coopération bilatérale en 2026. C’était lors d’une réception de fin d’année consacrée au renforcement du partenariat entre Washington et Brazzaville.
D’après la diplomate américaine, la relation entre les deux pays s’articulera autour de trois piliers essentiels : le partenariat, la stabilité régionale et une prospérité inclusive.
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« Pour 2026, les États-Unis renforceront leur collaboration autour de trois piliers essentiels. Il s’agit avant tout du partenariat ; puis du renforcement de la paix pour la stabilité régionale, en vue de protéger les communautés et créer l’environnement nécessaire à l’investissement, à l’éducation et à la croissance », a-t-elle déclaré.
Le troisième pilier annoncé par Amanda Jacobsen porte sur la prospérité durable, fondée sur la création de nouvelles opportunités économiques. Selon elle, l’objectif est d’encourager les échanges commerciaux, de soutenir l’entrepreneuriat et de stimuler l’innovation.
Washington entend également accroître la présence des entreprises américaines au Congo, notamment dans les secteurs de l’énergie, des transports, des technologies numériques, du tourisme, de l’éducation et du développement des compétences professionnelles.
Cette vision s’inscrit dans une volonté plus large : renforcer les relations commerciales afin de créer de nouveaux emplois et dynamiser les économies des deux pays.
Pour donner un nouvel élan au partenariat, les États-Unis souhaitent intensifier leur collaboration avec un large éventail d’acteurs : institutions gouvernementales, secteur privé, société civile, leaders culturels et jeunesse.
Ils entendent également approfondir la coopération dans les domaines de la sécurité, de la stabilité régionale et de la lutte contre la traite des êtres humains.
« Nous sommes convaincus que le Congo peut continuer à être un pilier de stabilité en Afrique centrale. C’est dans le domaine de la prospérité que nous voyons le plus grand potentiel pour les années à venir », a assuré la diplomate.
Au cours de l’année écoulée, l’ambassade américaine a travaillé étroitement avec les autorités congolaises pour réaliser plusieurs avancées, dont la coordination de l’évacuation de plus de 250 employés de l’ambassade américaine à Kinshasa, de leurs familles et de nombreux ressortissants privés.
L’un des dossiers sensibles au cœur de la coopération reste la suspension, par l’administration américaine, de la délivrance de visas aux citoyens congolais – une mesure héritée du mandat du président Donald Trump.
