Sénégal: 1028 milliards FCFA de dépenses budgétaires au 1er trimestre

Les dépenses budgétaires de l’Etat du Sénégal ont été exécutées à hauteur de 1027,5 milliards FCFA (environ 1,644 milliard de dollars) au terme du premier trimestre 2020, selon les responsables de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Par rapport à leur niveau de la même période de 2019 où elles s’élevaient à 1014,8 milliards FCFA, ces dépenses ont connu une progression de 1,3%. « Cette augmentation reflète la progression des dépenses courantes, notamment la masse salariale et les charges de fonctionnement, atténuée, toutefois, par la baisse des intérêts sur la dette et la contraction des dépenses d’investissements », souligne la DPEE.

Les charges de fonctionnement (312,8 milliards) et la masse salariale (204 milliards) ont progressé respectivement de 6,5% et 11,7%. Cette hausse est atténuée, d’une part, par la contraction des intérêts sur la dette qui se sont repliés de 2,1 milliards FCFA pour s’établir à 113,9 milliards FCFA et d’autre part, par la réduction des dépenses d’investissements lesquelles ont baissé globalement de 6,1%, passant ainsi de 422,4 milliards FCFA à 396,8 milliards FCFA sur la période.

Selon la DPEE, ce repli est imputable, aussi bien, aux investissements financés sur ressources internes évalués à 208,8 milliards FCFA qu’aux investissements financés sur ressources extérieures de 188 milliards FCFA.

Post Covid-19: l’Afrique invitée à reconsidérer la place des jeunes

Le Sénégalais Sobel Aziz Ngom, Directeur exécutif de Social Change Factory, a invité les pays africains à reconsidérer la place des jeunes dans l’après Covid-19.« Notre grand défi post Covid-19 sera de reconsidérer la place des jeunes dans les affaires sociales, économiques et politiques de la société afin qu’ils fassent partie des solutions plutôt que d’en être seulement les bénéficiaires », a dit M. Ngom.

Il participait à un panel par visioconférence sur « Les Objectifs mondiaux pour le Développement Durable et le développement africain à la croisée des chemins », organisé ce 25 dans le cadre de la Journée mondiale de l’Afrique. A l’initiative du Groupe UBA, les débats ont vu la participation de plusieurs personnalités, dont le président libérien, George Weah, Peter Maurer, président du CICR et Achim Steiner, Directeur général du PNUD.

« Notre contexte nous impose un modèle inclusif car, la demande est trop grande et les ressources courantes trop faibles pour servir tout le monde. Nous devons capitaliser sur le leadership, la créativité et l’ambition des jeunes du continent », a poursuivi Sobel Aziz Ngom, par ailleurs membre du Comité directeur de « Generation unlimited », un regroupement qui œuvre pour de l’éducation, de la formation et l’emploi de la jeunesse.

Pour Peter Maurer, président du CICR, « nous devons voir la réponse à la crise de la Covid-19 comme une chaîne de valeur dans laquelle chacun d’entre nous doit apporter quelque chose ».

« Nous vivons un moment où il n’est plus question de se rejeter la faute les uns les autres, mais il est plutôt temps de faire des efforts et organisations pour lutter contre cette pandémie. Ce n’est pas le moment de pointer du doigt, mais plutôt celui des efforts de collaboration des gouvernements et des organisations pour lutter la pandémie à l’échelle mondiale », a dit pour sa part Tony Elumelu, PCA d’UBA Group.

Intervenant sur la fermeture des établissements scolaires à cause de la pandémie de la Covid-19, Achim Steiner, Directeur général du PNUD a estimé que « le digital pourrait être une opportunité pour connecter les écoles à travers le continent.

Parricide et Covid-19 en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus, mardi à APA, traitent d’une diversité de sujets dominés par un parricide noté à l’intérieur du pays et la polémique autour de la suspension par l’OMS des essais cliniques sur l’hydroxychloroquine.Libération titre sur « l’horreur d’une exécution ». En garde à vue, Fallou Diop explique devant les enquêteurs comment il a brûlé vif son père à Kéry, une localité de la région de Thiès (70 km de Dakar).

« Il a frappé et répudié ma mère. Il disait partout qu’elle couchait avec d’autres hommes. Je ne l’ai pas supporté », a dit dans le journal le fils.

L’Observateur fait également des « révélations sur la mort de Cheikh Diop, brûlé vif par son fils » avec des « témoignages exceptionnels » à l’appui.

Vox Populi raconte que ce dernier, âgé de 22 ans, a aspergé d’essence son père avant de claquer un briquet. Le père de famille qui venait de prendre une seconde épouse est mort quelques heures après son admission à l’hôpital de Thiès, explique le quotidien, qui reprend en même temps le khalife général des Mourides s’adressant au nouveau coronavirus.

« Tu es une créature divine comme nous », a dit Serigne Mountakha Mbacké lors de la prière de Korité, dimanche. Il souligne par ailleurs que la Covid-19 a « une mission bien précise » et que « nous sommes responsables des malheurs qui nous tombent sur la tête ».

Néanmoins, le président Macky Sall a « espoir que d’ici quelques moments, nous pourrons revenir à la vie normale ».

S’exprimant ainsi à l’occasion de cette fête où la prévention et l’introspection ont été « au cœur des sermons », selon le quotidien national Le Soleil, le chef de l’Etat a appelé pour sa part « à la vigilance et à la persévérance » pour faire face à la pandémie.

Pour son ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, « le diagnostic précoce peut sauver des vies ».

Dans Libération, il dit ses « vérités » sur plusieurs sujets dont l’étude remettant en cause le traitement à base d’hydroxychloroquine. « Les spécialistes, qui guident notre orientation dans le traitement des malades, n’ont rien à envier aux experts internationaux. L’Etat leur fait totalement confiance », a-t-il martelé dans le quotidien, qui recense par ailleurs un 36e décès lié au coronavirus à la date du 25 mai.

A propos de cette suspension de l’OMS des essais sur la chloroquine, le professeur Didier Raout réplique dans Vox Populi que « l’hydroxychloroquine sauve des vies ».

C’est une « polémique virale » d’après Le Quotidien qui relève que le professeur Raoult rejette une « étude foireuse faite avec des Big data » là où « les autorités sénégalaises se confinent dans le silence ».

Sur l’économie nationale, L’Observateur dépeint la face cachée de la crise qui va « de l’état d’urgence à l’état de panique sociale » où les hommes d’affaires « sont tous devenus des pauvres conjoncturels ».

En politique, Walf Quotidien titre sur « l’honorariat accordé » à l’ancienne présidente du Conseil économique et sociale (CESE) Aminata Tall, notant que « le décret sort de la clandestinité ».

C’est « un décret polémique », indique pour sa part L’AS qui souligne que Famara Ibrahima Sagna « est bien payé par le CESE ». Aminata Tall « aussi aura un traitement et bénéficiera d’avantages matériels », ajoute le journal.

En football, l’attaquant international Mbaye Niang déclare sa flamme à l’Olympique de Marseille qui le convoite. « Ça m’intéresse, je peux baisser mon salaire », a dit le Sénégalais de Rennes dans Stades.

Sénégal : un portique de désinfection, bouclier anti-Covid

Une start-up sénégalaise a mis au point un portique de désinfection intelligent censé être un rempart contre le nouveau coronavirus.Le président de la République Macky Sall, pour sauver ce qui peut encore l’être, a récemment demandé à ses concitoyens d’« apprendre à vivre avec le virus ». Une telle approche fait appel à la responsabilité individuelle de chaque Sénégalais.

Dans cette guerre sans répit, toute arme capable de neutraliser le redoutable ennemi vaut alors son pesant d’or. Pour que la vie reprenne son cours normal, un groupe de scientifiques a ainsi conçu un portique de désinfection dénommé Box Yessal.

« Nous avons eu l’idée de le créer avec l’augmentation exponentielle des cas de coronavirus malgré l’observation des gestes barrières. On s’est demandé ce qu’on peut faire pour participer à la lutte. En moins d’une semaine, on a réfléchi et on l’a réalisé », narre Libasse Laye Thiaw, ingénieur à Heru Tech.

Cette jeune entreprise, dont le leitmotiv consiste à « apporter des solutions innovantes pour résoudre les problèmes ponctuels de la population », est principalement composée de geeks : ingénieurs, électroniciens, informaticiens et chimistes.

Les portiques sont dimensionnés sur un logiciel de dessin 3D avant de prendre forme avec un cadre en aluminium. Le dispositif, fruit du savant mélange de compétences pointues, se veut « smart » selon ses concepteurs puisque « dès qu’une personne se présente, il s’allume automatiquement et diffuse la solution désinfectante ».

En plus, précise M. Thiaw, il y a dans le Box Yessal « un distributeur de gel hydroalcoolique et une caméra pour prendre la température. Celle-ci, en même temps, vérifie si la personne porte ou non un masque ».

Que ce soit un portique de brumisation ou de pulvérisation, deux options s’offrant aux acquéreurs, « l’individu est touché par des gouttelettes de moins d’un micron pour une désinfection intégrale sans avoir l’impression d’être mouillé », explique-t-il.

Dans le mécanisme développé par Heru Tech, le liquide de désinfection est l’élément central. « Nous avons un chimiste qui se charge de sa préparation. Le désinfectant contient différents produits bio pour ne pas brûler les yeux, ni irriter la peau. Il doit être efficace à plus de 90 % sur les microbes, germes ou bactéries », fait-il savoir.

La start-up, renseigne Libasse Laye Thiaw, est entrée dans une phase de production en série : « On peut fabriquer une douzaine de portiques par jour. On songe à ouvrir un autre atelier pour doubler voire tripler notre capacité de production. Tout dépendra de notre carnet de commandes ».

Pour donner un gage de qualité aux potentiels clients, Heru Tech « travaille actuellement avec un laboratoire d’analyses de Dakar pour certifier le désinfectant utilisé » mais cela ne semble pas freiner l’entreprise qui a déjà été « contactée par des institutions sanitaires » montrant de l’intérêt pour son invention.

Parfois, ces demandes d’informations se matérialisent par des commandes fermes. « Lundi (dernier), on a livré un portique à un cabinet dentaire », se réjouit l’ingénieur.

L’existence d’Heru Tech pourrait même prendre un tout autre tournant : « Nous avons eu l’honneur de recevoir Aminata Assome Diatta, ministre du Commerce, des Petites et Moyennes Entreprises. Elle a apprécié notre travail, nous a encouragés et nous a promis de l’aide. Elle est en train de tenir sa promesse », raconte M. Thiaw.

Le prix d’un portique est tributaire « des options intégrées ». Mais afin que son produit soit davantage accessible, Heru Tech se penche sur des matériaux plus abordables. La boîte, qui « prévoit d’incorporer un distributeur de masques » aux portiques destinés aux lieux recevant du public, a également l’intention de mettre sur le marché des modèles adaptés aux ménages.

La Côte d’Ivoire désapprouve l’enquête d’un institut américain sur le travail des enfants dans le cacao

La Côte d’Ivoire qui dénonce des « insuffisances dans la méthodologie de l’enquête 2018/19» de l’Institut de recherche NORC de l’Université de Chicago (USA) sur le travail des enfants dans les zones de production de cacao du pays, clame ne pas approuver cette enquête dans sa version actuelle alors qu’elle devrait concourir à la publication d’un futur rapport, dans une déclaration dont APA a reçu copie lundi.« La Côte d’Ivoire ne peut approuver l’enquête 2018/19 dans sa version actuelle, qui comporte des failles », indique une déclaration du Comité national de surveillance des actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants (CNS), dont la présidente du Comité national de surveillance est Dominique Ouattara, la Première dame de l’Etat ivoirien.

Cette déclaration intervient à un peu plus d’un mois de la publication du rapport d’enquête 2018/19 de l’Institut de recherche NORC, prévue le 29 juin 2020, et portant sur le travail des enfants dans les zones productrices de cacao en Côte d’Ivoire et au Ghana, deux pays voisins de l’Afrique de l’Ouest qui cumulent 62% du marché mondial de cacao.

Le rapport d’enquête NORC vise à évaluer la prévalence du travail des enfants dans les zones productrices de cacao en Côte d’Ivoire et au Ghana en comparaison avec les données des enquêtes 2008/09 et 2013/14 menées par l’Université de Tulane (États-Unis).

Ces enquêtes sont financées par le Département du travail des États-Unis (USDOL) dans le cadre de la mise en œuvre du protocole Harkin-Engel. Le projet de rapport de NORC fait état de la forte baisse du nombre moyen d’heures de travail réalisées par les enfants dans la production de cacao et la forte augmentation de la fréquentation scolaire des enfants des ménages agricoles.

Toutefois, l’Etat de Côte d’Ivoire se dit « très préoccupé par certains aspects fondamentaux du rapport en raison des lacunes largement reconnues de certaines des méthodologies utilisées dans le cadre de l’enquête de Tulane de 2013/2014 ».

Selon la Côte d’Ivoire, « ces lacunes qui comprennent l’échantillonnage et l’extrapolation ainsi que des problèmes liés à la période de référence pour la collecte des données, rendent impossibles toute comparaison précise entre certaines données clés de l’enquête de NORC  et celles de l’Université de Tulane et entraineraient probablement des conclusions trompeuses à tirer de n’enquête de NORC ».

Au cours des derniers mois, plusieurs ateliers techniques se sont tenus à Abidjan et à Washington D.C au cours desquels l’Etat ivoirien a fait part à NORC et à l’USDOL de ses préoccupations concernant les « insuffisances de la méthodologie de l’enquête 2018/19 ».

« Bien qu’ils aient reconnu ces erreurs et leur impact potentiel sur la crédibilité des conclusions de l’enquête 2018/19, NORC et l’USDOL n’ont jusqu’à présent pas voulu apporter les changements nécessaires, évoquant des contraintes de comparaison des données », fait observer l’Etat de Côte d’Ivoire.

Le gouvernement ivoirien est fermement engagé à éradiquer le travail des enfants dans le secteur de la cacaoculture. Selon le rapport de USDOL sur le travail des enfants publié l’année précédente, la Côte d’Ivoire fait partie des douze pays qui ont obtenu la plus haute évaluation des avancées significatives dans la lutte contre le travail des enfants dans l’industrie du cacao. La Côte d’Ivoire a obtenu cette désignation six années de suite.

Covid-19: un homme d’affaires offre des vivres et des non-vivres aux Sierra-léonais de Côte d’Ivoire

L’homme d’affaires ivoirien Anthony Kragbé a offert à Abidjan des vivres et des non-vivres à la communauté sierra-léonaise vivant en Côte d’Ivoire en guise de soutien face à la crise sanitaire du Coronavirus (Covid-19), indique une note d’information transmise lundi à APA.Ce geste de M. Kragbé qui dit être « grand ami» de la Sierra-Leone marque le début d’une série d’actions de solidarité que ce dernier entend apporter aux populations vulnérables dont les activités ont été fortement impactées par la Covid-19.

Ce don fait aux sierra-léonais de Côte d’Ivoire composé de riz, de lait, de sucre, d’huile, de gels hydroalcoolique et des masques de protection a été réceptionné par M. Daniel Musa et Mme Djaka Tarawali, respectivement président et vice-présidente de l’association des sierra-léonais de Côte d’Ivoire.

Ces derniers ont exprimé la gratitude des bénéficiaires au donateur pour « son soutien constant et ses actions permanentes en faveur du renforcement des relations entre la Sierra-Leone et la Côte d’Ivoire ».

Covid-19 en Afrique: pour des mesures d’hygiène avant la reprise des cours

Toutes les mesures d’hygiène doivent être prises avant la réouverture des écoles en Afrique de l’Ouest et du Centre fermées à cause de la Covid-19, selon Save the Children.« Alors que des milliers d’enfants se préparent à retourner à l’école à travers l’Afrique de l’Ouest et du Centre, il est essentiel que les mesures d’hygiène nécessaires pour ralentir la Covid-19 soient en place », plaide Save the Children dans un communiqué reçu lundi à APA.

Selon l’ONG, environ 12 millions d’enfants ont été touchés par la fermeture des écoles au Burkina Faso, au Mali et au Sénégal. Tout en saluant la décision des autorités de rouvrir les écoles, l’organisation avertit qu’elles doivent s »assurer de pouvoir limiter le risque de contagion de Covid-19 pour les enfants et leurs familles.

« L’équipement de protection du personnel et le fait de s’assurer que les enfants comprennent l’importance de la distanciation sociale et des mesures d’hygiène, y compris l’accès à l’eau potable, sont d’une importance capitale pour garantir la réouverture des écoles en toute sécurité », écrit Save The Children.

Citée par le communiqué, Clarice, une jeune fille de 15 ans du Burkina Faso, a fait part de ses inquiétudes depuis l’apparition du coronavirus et les restrictions sociales et la fermeture des écoles.

« Je n’imaginais plus retourner à l’école car, les gens disaient que la maladie durerait très longtemps et risquait de tuer tout le monde. Je ne peux pas vous expliquer toute la peur et l’anxiété que j’ai vécues ces deux derniers mois. Comment sera mon examen ? Mon avenir ? A la télévision c’était toujours de mauvaises nouvelles. Mes parents ni personne ne pouvait me rassurer sur quoi que ce soit. Aujourd’hui je sens l’espoir renaitre. Même si je n’ai pas pu bosser pendant plusieurs semaines, je suis prête pour me remettre au sérieux pour avoir mon BEPC », dit Clarice.

Suffisant pour que Save the Children demande que les enseignants soient formés et équipés pour reconnaître et, le cas échéant, orienter les enfants qui ont subi les effets négatifs de mesures telles que les restrictions sociales.

«Des millions d’enfants ont été à la maison pendant près de deux mois sans possibilité de poursuivre correctement leur éducation. En dehors de l’école et sans éducation, les enfants sont exposés à un risque accru d’abus, de négligence, de violence, de recrutement dans le travail et de conflits armés. Nous savons également que les filles sont plus susceptibles d’abandonner complètement l’école », dit Philippe Adapoe, Directeur Régional de Save the Children pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

Présidentielle ivoirienne : le parti de Gbagbo annonce « l’opération inondation électorale »

Le Front populaire ivoirien (FPI) tendance Laurent Gbagbo, l’ex-président ivoirien, a annoncé « l’opération inondation électorale », une campagne prévue du 05 au 07 juin prochain en vue de sensibiliser ses militants à s’inscrire massivement sur la liste électorale 2020, a appris APA lundi auprès de cette formation politique.« Cette vaste mission du FPI baptisée inondation électorale a pour objectif l’acquisition des documents administratifs par les militants et électeurs en vue de leur inscription sur la liste électorale 2020», explique un communiqué de ce parti signé par Kipré Tapé, le président de son Comité électoral.

Selon ce communiqué 206 délégations de ce parti sillonneront le territoire ivoirien et la diaspora ivoirienne à partir du 05 juin prochain pour exhorter ses militants à s’inscrire sur la liste électorale en vue des élections à venir.

Depuis le transfèrement de Laurent Gbagbo, l’ex-président ivoirien à la Cour pénale internationale (CPI) après la crise post électorale de 2010-2011, la franche du FPI baptisée les « Gbagbo ou Rien (GOR)» se réclamant de lui, a boycotté toutes les élections nationales s’inscrivant dans une opposition radicale au pouvoir.

La présidentielle ivoirienne prochaine est constitutionnellement prévue le 31 octobre 2020.

Covid-19: la vacation, mode opératoire pour respecter les mesures barrières après la réouverture des écoles à Abidjan

Les établissements scolaires et secondaires du Grand Abidjan ont rouvert lundi, avec pour mode opératoire la double vacation pour pouvoir respecter les mesures barrières visant à éviter la propagation de la Covid-19.Dès 7h30, heure locale et Gmt, plusieurs tout-petits, accompagnés par leurs parents, ont pris d’assaut les écoles après l’annonce du chef de l’Etat appelant à la reprise des cours dans le Grand Abidjan, dans «le respect scrupuleux» des mesures barrières.

A l’école privée «Baobab», dans le quartier Soweto de Koumassi, une commune dans le Sud d’Abidjan, les enseignants ont procédé à l’appel nominatif des élèves admis aux cours dans la matinée et ceux pour l’après-midi.

Dans la matinée, les cours débutent à 8h00 pour s’achever à 11h30 et dans l’après-midi la deuxième vague commence à 13h pour finir autour de 16h30. Chaque élève se lave les mains à l’entrée de l’école, où le masque est exigé.

Les élèves, en classe sont assis, chacun sur un table-banc pour respecter la distanciation physique d’un mètre. Pour cette reprise, les enseignants ont été instruits de commercer par les révisions.

Certains établissements ont privilégié les élèves en classe d’examen avant de faire le programme de ceux des classes intermédiaires. Au lycée moderne de Koumassi, les élèves de 3è et de Terminale étaient dans des dispositions confortables.

Interrogés dans la rue, des élèves rentrant chez eux ont confié qu’ils reprenaient dans deux semaines. Chaque établissement selon les réalités réajuste les recommandations du ministère de l’Education nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle.

A Abobo, une commune populaire  au Nord d’Abidjan, cette reprise des cours est timide car elle ne  concerne actuellement que les élèves des classes d’examen c’est-à-dire ceux des Cours moyen 2è année (CM2), Troisième et Terminale.

Selon le ministère ivoirien de l’Education nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, les élèves des autres niveaux reprendront progressivement les cours après ceux des classes d’examen.

Au « Collège La belle Étoile» d’Abobo,  un établissement privé d’enseignement primaire et secondaire, les élèves des classes de CM2, Troisième et Terminale étaient dans les salles de classes avec le respect de la distanciation physique d’un mètre et l’usage obligatoire des cache-nez dans les salles de classe.

Le même constat a été fait au Groupe scolaire Sainte-Jeanne, un autre établissement primaire et secondaire   de cette commune où les élèves des classes d’examen, notamment ceux de la troisième étaient divisés en deux groupes avec un élève par table-banc et l’usage du gel hydroalcoolique.

Le 14 mai dernier, après l’examen de l’évolution de la maladie à Covid-19 en Côte d’Ivoire, le président ivoirien Alassane Ouattara a décidé de la réouverture des écoles dans le « Grand Abidjan » à compter de ce 25 mai dans le respect des mesures barrières contre la Covi-19.

Les élèves des établissements scolaires et secondaires de l’intérieur du pays, eux, ont repris les cours depuis le 18 mai 2020. Pour faciliter la reprise, le ministère de l’Education a organisé le retour des enseignants et du personnel administratif bloqués dans le Grand Abidjan.

C’est depuis le 16 mars dernier que les autorités ivoiriennes ont décidé de fermer les établissements préscolaires, primaires, secondaires et supérieurs pour lutter contre la propagation de la Covid-19 dans le pays. La Côte d’Ivoire enregistre à ce jour 2376 cas confirmés de maladie à COVID-19 dont 1219 guéris et 30 décès.

Au moins 6 personnes placées en garde à vue à Abidjan après le décès accidentel de 3 membres d’une famille

Au moins six personnes impliquées dans la mort accidentelle de la Néphro-pédiatre ivoirienne, Professeure Laurence Adonis-Koffy et sa famille (Son époux et son fils) ont été placées en garde à vue Abidjan, a annoncé dimanche dans un communiqué le procureur de la République, Richard Christophe Adou.Il s’agit de Cissé Amadou (23 ans) le conducteur du véhicule de marque Hyundaï ayant occasionné la mort du Pr Laurence Adonis-Koffi et sa famille et deux autres occupants du même véhicule. Quant au nommé Gauthia Gouly Ange (24 ans), le conducteur d’un autre véhicule de marque Mercedes qui avait engagé une course-poursuite avec le premier  et les co-gérants du bar où les quatre jeunes gens s’étaient retrouvés pour une nuit de beuverie, ont également été interpellés.

Le véhicule impliqué dans l’accident avait à son bord, trois personnes dont le conducteur, le sieur Cissé Amadou, 23 ans, dépourvu du permis de conduire.

Ces trois personnes qui revenaient du bar «Ziguinchor», situé non loin du rond-point de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) d’Angré, après une nuit de beuverie, ont effectué au mépris de toute règle élémentaire de prudence, une course poursuite avec un véhicule de marque Mercedes immatriculé 7150 FU 01 et conduit par le nommé Gauthia  Gouly Ange, 24 ans.

  Selon le procureur de la République, il est reproché au conducteur Cissé Amadou, les faits de triple homicide involontaire, d’excès de vitesse, de défaut de permis de conduire, de conduite en état d’ivresse et de mise en danger de la vie d’autrui.

Ces faits, a-t-il précisé, sont passibles d’une peine d’emprisonnement allant jusqu’à sept ans. Quant au nommé Diané Isaac ( qui a soustrait le véhicule de ses parents pour la virée nocturne avec ses amis) il est poursuivi pour des faits de cession d’un véhicule à un tiers non titulaire du permis requis, de complicité de triple homicide involontaire et de mise en danger de la vie d’autrui.

« Le conducteur du véhicule de marque Mercedes, le nommé Gauthia Gouly Ange, est poursuivi pour des faits d’excès de vitesse et de mise en danger de la vie d’autrui. Le troisième occupant du véhicule de marque Hyundai, une jeune fille de 23 ans, ainsi que les co-gérants du bar sont poursuivis quant à eux, pour des faits de mise en danger de la vie d’autrui et de non-respect des mesures prises dans le cadre de l’état d’urgence», a souligné M. Adou.

Le procureur de la République a conclu en rappelant que ses services continueront à rechercher et à appréhender les auteurs des infractions graves au Code de la route et particulièrement ceux qui se rendront coupables des faits d’homicide involontaire, pour leur faire subir la rigueur de la loi.

Trois membres d’une famille ont été  tués samedi dernier aux environs de 6h30 mn ( Heure locale et GMT), jour de l’Aïd el-Fitr (Fête de Ramadan), par un automobiliste, à la suite de la perte du contrôle de son véhicule, à Angré 8è Tranche, un quartier de Cocody, une commune huppée dans l’Est d’Abidjan. Il s’agit du professeur titulaire de pédiatrie  Laurence Adonis-Koffy, de son époux Koffy Guillain, directeur général d’entreprise et  de leur fils Koffy Emmanuel âgé de 13 ans.

Sénégal: l’Aïd el-Fitr célébrée ce dimanche

La majorité des musulmans sénégalais célèbrent, ce dimanche, la fête de l’Aïd el-Fitr, à l’appel de la Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire (CONACOC, officielle).A cause de la Covid-19, le Khalife général des Tidianes, Serigne Mbaye Sy Mansour, a annulé les prières collectives pour la Korité à Tivaouane, capitale de la tijaniya au Sénégal.

A Touba, fief du mouridisme, le Khalife général, Serigne Mountakha Mbacké a appelé au respect des mesures barrières et demandé aux femmes et aux enfants de rester à la maison. La prière se déroulera à l’intérieur de la grande mosquée de Touba, contrairement aux années précédentes où elle était tenue sur un site réservé devant la mosquée.

Hier samedi, la Coordination des musulmans du Sénégal (CMS) a célébré l’Aïd el-Fitr.

Journée de l’Afrique: ODD et développement au menu d’un panel

Pour célébrer la Journée Mondiale de l’Afrique le 25 mai, le Groupe UBA organise un panel sur le thème : « Les Objectifs mondiaux pour le Développement Durable et le développement africain à la croisée des chemins », annonce un communiqué reçu à APA.« Le 25 Mai de chaque année, la Journée Mondiale de l’Afrique est célébrée à travers le continent. Pour le Groupe UBA ainsi que ses filiales, cette date est l’occasion de célébrer l’héritage panafricain de la banque. Ainsi, UBA tiendra une grande conférence débat virtuelle sur les politiques intérieures, le développement régional et l’agenda international dont le thème retenu est +Les Objectifs mondiaux pour le Développement Durable et le développement africain à la croisée des chemins+ », explique le communiqué.

Un 1er panel d’intervenants sera composé, entre autres, du Dr Nalishebo Meebelo (Coordonnateur Principal au Secrétariat de la Nouvelle Alliance pour la sécurité alimentaire et la nutrition de la Commission de l’Union africaine), Roland Kwemain (Président, Go Ahead Africa Ltd), Tolu Ogunlesi (Conseiller Spécial du Président nigérian sur les nouveaux médias et les médias numériques), Sobel Aziz Ngom (Fondateur et Directeur Exécutif, Social Change Factory).

Le 2eme panel verra la participation de Tony O. Elumelu, Fondateur de la Fondation Tony Elumelu et PCA du Groupe UBA. L’économiste, investisseur et philanthrope nigérian sera accompagné d’invités de renom notamment le Président de la République du Libéria, George Weah ; Amir Ben Yahmed (Président et fondateur, Africa CEO Forum) et le Professeur Benedict Okey Oramah (Président CA, AFREXIMBANK).

Afrique: pour des économies plus résilientes à travers l’intégration

La Commission économique pour l’Afrique (CEA), la Banque africaine de développement (BAD) et la Commission de l’Union africaine (CUA) invitent les pays africains à approfondir leur intégration économique afin d’être plus résistants aux chocs comme la pandémie actuelle de Covid-19.Cet appel lancé à l’occasion de la publication de la deuxième édition de l’Indice d’intégration régionale en Afrique (ARII 2019, sigle anglais) à Addis-Abeba (Ethiopie) se justifie par le fait que dans l’ensemble, l’Indice montre que les niveaux d’intégration sur le continent sont relativement faibles avec un score moyen de 0,327 sur 1, souligne la CEA.

L’ARII « est à la fois un exercice de mesure et un appel à l’action pour construire des économies résilientes grâce à l’intégration. Il identifiera les solutions nécessaires visant réellement à construire une Afrique intégrée », a déclaré, à cette occasion, le Directeur de la Division de l’intégration régionale de la CEA, Stephen Karingi.

L’Indice classe l’intégration des pays africains au sein de leurs communautés économiques régionales respectives et également avec le reste du continent. Il compare cinq dimensions clés, à savoir le commerce, la capacité de production, la politique macroéconomique, les infrastructures et la libre circulation des personnes.

Et pour que l’Afrique concrétise ses efforts de longue date d’une intégration économique plus étroite, l’ARII 2019 recommande l’amélioration des réseaux régionaux de production et de commerce en renforçant les capacités de production, de distribution et de commercialisation des pays; le développement des cadres de chaînes de valeur régionaux innovants dans différents secteurs en utilisant une technologie améliorée, des intrants de meilleure qualité et des techniques de commercialisation actualisées.

Il demande également aux Etats de mettre pleinement en œuvre la ZLECAF pour supprimer les barrières non tarifaires, ce qui reste un défi majeur pour l’intégration régionale; d’améliorer les compétences des travailleurs africains pour les adapter à la technologie et aux capacités de production d’aujourd’hui et de demain pour garantir la prospérité dans l’économie mondiale; d’améliorer les infrastructures en renforçant les Partenariats public-privé, en puisant dans les ressources nationales et en utilisant les fonds de développement des infrastructures régionales et mondiales et d’autres outils de financement innovants, accompagnés par une concurrence rigoureuse et la transparence dans les processus d’approvisionnement et de construction.

Sénégal: vers un dispositif de suivi de l’impact du coronavirus

L’Agence nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) du Sénégal Lance, le 27 mai 2020, une enquête dans le cadre de la lutte contre la pandémie de la Covid-19, pour recueillir des données concernant l’impact socio-économique de la maladie sur les ménages, selon les dirigeants de cette structure basée à Dakar.« L’enquête, menée en partenariat avec la Banque mondiale, vise à produire des données à haute fréquence afin de mettre à la disposition des décideurs et du public des informations fiables et à jour pour éclairer les prises de décision et assurer une gestion optimale de la pandémie », ajoutent-ils.

A cet effet, l’ANSD a mis en place un système de collecte de données par téléphone mobile via son centre d’appels et selon une fréquence mensuelle.

Ce dispositif a pour but d’aider les décideurs à surveiller les canaux par lesquels la pandémie affecte les ménages et à évaluer son impact sur les conditions de vie des populations notamment celles plus vulnérables.

L’ANSD va ainsi cibler près de 2500 ménages sur l’étendue du territoire sénégalais pour faire partie du panel.

Fête de Ramadan: Ouattara prie pour que la Covid-19 «s’éloigne de la Côte d’Ivoire»

Le président ivoirien Alassane Ouattara qui a fait samedi la prière de l’Aïd-El-Fitr ou fête de Ramadan à sa résidence de Cocody à l’Est d’Abidjan « dans le respect des mesures barrières» contre la Covid-19, dit avoir prié pour que cette maladie « s’éloigne de la Côte d’Ivoire ».La plupart des musulmans en Côte d’Ivoire ne se sont pas rendus cette année à la mosquée pour faire la prière du l’Aïd-El-Fitr en raison des  mesures de restrictions contre la Covid-19. 

« (…) En faisant la prière ici à domicile, nous avons respecté toutes les restrictions notamment la distanciation et les mesures barrières et je voudrais dire à tous nos concitoyens que nous avons prié pour la santé de chaque ivoirien, de chaque personne vivant sur le sol ivoirien. Nous avons prié pour que cette maladie s’éloigne de notre pays et s’éteigne dans le monde entier», a fait savoir le président ivoirien.

 Par ailleurs, M. Ouattara dit avoir prié également pour  le Cheick Aïma Boikary Fofana, l’ex-guide de la communauté musulmane ivoirienne décédé dimanche dernier de la Covid-19.

Ce dernier, selon lui, est une personnalité qui a travaillé pour « un islam de paix et de modération»  en Côte d’Ivoire. Feu Cheick Aïma Boikary Fofana, l’ex-chef de la communauté musulmane est décédé dimanche dernier de la Covid-19 à Abidjan à l’âge de 77 ans. 

La fête de l’Aïd-el-Fitr ou fête de Ramadan marque la fin du jeûne musulman. Elle  est essentiellement marquée par la prière de l’Aïd et est également l’occasion pour les fidèles musulmans de faire preuve de générosité envers les nécessiteux à travers la Zakat-el-Fitr qui est une aumône versée à cette occasion.

Côte d’Ivoire: la plateforme FFSI est un cadre de discussion citoyen et en aucun cas un parti, selon l’initiateur Noël Yao

La plateforme Famille fraternelle et solidaire ivoirienne (FFSI) est un forum de discussion citoyen, et se veut un cadre d’échanges sur la solidarité post Covid-19, et n’est nullement un parti politique, précise son initiateur, l’émérite journaliste Noël Yao.Suite à la création de la plateforme FFSI, vendredi, des internautes ont sur la toile extrapolé l’esprit de l’initiative, qui selon le journaliste et communicateur Noël Yao, « n’est pas un forum où  chacun vient défendre un parti politique ».

« C’est un forum citoyen de discussion et d’échanges entre Ivoiriens » sur des sujets d’intérêt public, fait observer M. Noël  Yao, qui souligne que « cette plate-forme FFSI n’est pas du tout un parti politique, ni même un embryon ». 

Il a relevé que chacun et chacune des adhérents « garde son appartenance politique dans sa poche en venant sur cette plateforme  citoyenne et plurielle d’échanges et de discussion citoyenne », qualifiant d’«indécrottables » les amateurs de fake news (fausses informations).  

Le journaliste  Noël Yao qui est par ailleurs conseiller en communication du vice-président ivoirien, Daniel Kablan Duncan insiste pour dire que « M. Duncan n’est ni de près ni de loin mêlé à cette initiative qui est d’abord  partie de la  nécessaire solidarité entre Ivoiriens face au Coronavirus ». 

 Le vice-président ivoirien, Daniel Kablan Duncan « n’est même pas au courant de cette plate-forme», fait-il savoir, mettant en garde ses pourfendeurs afin qu’ils « arrêtent leur sale besogne, car ils pourraient s’expliquer devant la justice pour divulgation de fausses nouvelles ». 

Dans un post sur les réseaux sociaux, un internaute évoque « un jeu trouble de Kablan Duncan » à cinq mois de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. Pour lui, cette plateforme de M. Noël Yao « apparaît comme l’embryon d’un parti politique ».

« Cette plate-forme n’est pas un parti politique, mais un forum citoyen de discussion et M. Duncan n’a rien à y voir (…) elle est purement personnelle à moi ; et je ne l’ai même pas informé avant de lancer ma plateforme qui est surtout inspirée du constat fait de la nécessaire solidarité entre Ivoiriens face à la Covid-19», insiste Noël Yao.

Les Ivoiriens, soutient-il, doivent être «des partisans acharnés, résolus, déterminés,  infatigables de la  solidarité  de la paix, de la fraternité, du progrès, du bien-être, de la démocratie, de l’État de droit, de la bonne et saine gouvernance, du respect des droits de l’Homme et de la dignité humaine ».

Trois membres d’une famille mortellement fauchés par un véhicule à Abidjan

Trois membres d’une famille ont été mortellement fauchés samedi matin, jour de l’Aïd el-Fitr (Fête de Ramadan), par un automobiliste, à la suite de la perte du contrôle de son véhicule, à Angré 8è Tranche, une quartier de Cocody, une commune huppée dans l’Est d’Abidjan.L’incident s’est produit sur le tronçon Soleil 2 – Arcades 2. Selon des témoins, trois jeunes gens, sortant d’un show nocturne, et visiblement en état d’ébriété ont emprunté la voie expresse « Teminus 205 – Soleil 2 – Caféïers 8 » à bord d’une voiture, allant à vive allure.  

Engagé dans le sens Caféïers 8- Soleil 2 – Terminus 205, l’un des jeunes tenant la direction du véhicule a raté un des nombreux virages de cette voie, faisant un tonneau. Dans ce déséquilibre de l’engin, ils ont cogné par derrière une famille, le père, la mère et leur jeune garçon qui faisaient du footing.  

Les trois membres de la famille ont été projetés violemment par le véhicule sur la pelouse arrière de la Cité Arcades 2, rapportent les témoins. Parmi les victimes, figurent le processeur Laurence Adonis-Koffi, une néphro-pédiatre, chevalière de la santé infantile. 

Dépêchés sur les lieux, des éléments de la police et des sapeurs pompiers ont fait l’amer constat du décès des trois membres de la famille. Pendant que l’un des jeunes gens et la jeune fille du véhicule assassin étaient en pleurs, le troisième jeune homme semblait être sous l’effet d’un excitant. 

Sénégal: deux recommandations pour la commercialisation des produits horticoles

Pour une meilleure commercialisation des produits horticoles, l’Union nationale des Chambres de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture du Sénégal (UNCCIAS) la connectivité des territoires et la coordination entre acteurs.« Au Sénégal, l’horticulture n’a plus de problèmes de production, mais c’est la commercialisation de ses produits qui pose problème. Pour mettre fin à ces problèmes,  il y a la logistique à mettre en place, en créant une connectivité entre les territoires par des routes, des lieux de vente, des lieux de transformation. Il faut aussi une meilleure coordination entre les acteurs de cette chaîne de valeur car, il y a beaucoup d’intervenants », a dit Serigne Mboup, président de l’UNCCIAS.

Il prenait part à un Webinar sur la commercialisation de produits agricoles en temps de crise de Covid-19, organisé par l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar).

Pour Dr Macoumba Diouf, Directeur de l’Horticulture, même si la tendance de la production horticole est en constante hausse, la transformation n’est pas du ressort de l’Etat.

Toutefois, il a rappelé que pour permettre aux producteurs de payer leurs dettes et de repartir en campagne, l’Etat a procédé à l’inventaire de tous les stocks disponibles, notamment ceux de l’oignon et de la pomme de terre.

« Le gouvernement veut faire du sous-secteur de l’horticulture un secteur prioritaire en termes de production et de commercialisation pour l’atteinte du programme d’autosuffisance alimentaire et nutritionnelle, mais aussi pour l’export », a indiqué Dr Macoumba Diouf.

Présentant les progrès et défis des chaînes de valeurs horticoles, Dr Cheikh Oumar Ba, Directeur exécutif de l’Ipar a révélé une faible transformation des produits, l’insuffisance des infrastructures de stockage et de transformation, la faible connexion aux marchés régionaux et le faible investissement du secteur privé national dans la transformation et la commercialisation.

« Avec la Covid-19, il y la limitation mobilité des personnes et des biens, la baisse de la demande en produits horticoles, la mévente et la perte de la production (chute des prix) », a souligné Cheikh Oumar Ba.

La Coordination des musulmans du Sénégal célèbre la Korité ce samedi

La Coordination des musulmans du Sénégal (CMS) célèbre, ce samedi, la fête de l’Aïd el-Fitr, communément appelé Korité en Afrique de l’Ouest.Selon la CMS, « le croissant lunaire a été aperçu, hier vendredi, dans certaines localités du Sénégal et dans des pays de la sous-région ».

De son côté, la Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire (CONACOC, officielle) se va se réunir ce samedi soir pour observer le croissant lunaire pour fixer la date de la Korité, marquant la fin du mois de Ramadan.

Compte tenu du compte de la pandémie de Covid-19, le Khalife général des Tidianes, Serigne Mbaye Sy Mansour, a annulé les prières collectives pour la Korité à Tivaouane, capitale de la tijaniya au Sénégal.

A Touba, fief du mouridisme, le Khalife général, Serigne Mountakha Mbacké a appelé au respect des mesures barrières et demandé aux femmes et aux enfants de rester à la maison. La prière se déroulera à l’intérieur de la grande mosquée de Touba, contrairement aux années précédentes où elle était tenue sur un site réservé devant la mosquée.

Covid-19: le parlement sénégalais fonctionne à bon régime (dirigeant)

Malgré la pandémie de Covid-19, l’Assemblée nationale du Sénégal fonctionne correctement, soutient dans un entretien avec APA, Aymėrou Gningue, président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakar (majorité), soulignant que les organes de gouvernance du parlement ont adapté leurs modes de travail à l’évolution de la maladie dans le respect strict des droits des députés.Au Sénégal, la lutte contre la pandémie Covid-19 a mobilisé divers et plusieurs acteurs. Quelle est l’implication des députés dans la riposte ?

Le 2 mars 2020,  le président Macky Sall a convoqué un Conseil Présidentiel réunissant les membres du  gouvernement, des experts, professeurs, médecins et  spécialistes de santé publique pour prendre la pleine mesure de la gravité du coronavirus et son impact sur la sécurité intérieure de notre pays. 

Le 13 mars, le président (de l’Assemblée nationale) Moustapha Niasse  a réuni le bureau de l’Assemblée Nationale en urgence avec comme unique point de l’ordre du jour la crise sanitaire provoquée, dans notre pays, par l’apparition du coronavirus. 

Cette réunion avait permis d’arrêter des mesures à effet immédiat qui ont été portées à la connaissance de l’opinion nationale et internationale. Parmi ces mesures, figuraient en bonne place le comportement du député dans l’institution parlementaire et le travail d’information et de protection des citoyens dans sa localité, en parfaite synergie avec les services déconcentrés de l’Etat, les élus et les autorités sanitaires. 

La 13ème Législature a ceci de particulier qu’elle comprend près de 50 maires et présidents de Conseils départementaux. Si on y ajoute le nombre de conseillers municipaux et départementaux, on se retrouve au total avec des députés qui ont un très fort ancrage à la base. 

Leur implication est donc connue de tous les Sénégalais pour avoir contribué à hauteur de 50 millions fcfa dans le fonds Force covid-19, mais aussi et surtout pour avoir communiqué et sensibilisé sur les gestes barrière tout en appuyant matériellement les populations à la base.

Est-ce que la pandémie a freiné l’activité parlementaire ? Autrement dit, la Covid-19 a-t-elle bouleversé l’agenda de l’Assemblée nationale ?

On ne peut pas nier l’impact ralentisseur que la Covid-19 a eu dans la vie du pays en général et incidemment dans la programmation et la mise en œuvre de notre planning de travail pour ce budget 2020 qui inaugure l’ère des  budget-programmes dans notre pays. 

Nos collègues présidents et membres des commissions permanentes ont dû ronger leurs freins pour s’accommoder à ce contexte de pandémie. Les programmes de visite de terrain, les réunions prévues avec les différents responsables de programmes gouvernementaux risquent d’être naturellement renvoyés à la prochaine session du mois d’octobre 2020. Ceci est tout à fait  compréhensible au vu des changements apportés dans l’architecture et les allocations budgétaires avec notamment, la création du Fonds de Riposte et de Résilience préparé par le gouvernement et salué par tous les acteurs politiques, sociaux et associatifs de notre pays. 

Cependant, force est de constater que l’institution parlementaire fonctionne à bon régime. En dehors de la loi d’habilitation votée le 1 avril, c’est plus de 10 textes de loi qui ont été examinés et adoptés en commission ou inter commission technique. Tous ces textes sont ou seront soumis à la plénière d’ici la fin du mois de Ramadan, soit avant le 25 mai. 

Les organes de gouvernance de l’Assemblée se réunissent régulièrement pour adapter nos modes de travail à l’évolution de la pandémie dans le respect strict des droits des députés , des  groupes politiques et des mesures et précautions édictées par les professionnels du secteur de la santé et de l’hygiène publique. 

Dans la lutte contre la Covid-19, l’Assemblée nationale a voté, le 1er avril 2020, la loi d’habilitation qui permet au président Macky Sall de légiférer par ordonnances. D’aucuns parlent d’une démission du parlement. Quelle est votre position sur ce débat ?

C’est l’article 69 de la Constitution du Sénégal qui stipule que l’état d’urgence est décrété par le président de la République. Il ne peut pas y avoir de débat là-dessus. Est-il fondé à le faire ? Assurément oui !

Quand une pandémie comme celle que nous vivons « covid-19 » agresse  l’humanité entière par sa nature et sa gravité, le président de la République a mille fois raison de décréter l’état d’urgence pour protéger les sénégalais et garantir leur sécurité. La loi 69-29 du 29 avril 1969, en son titre premier définit les modalités d’application de l’état d’urgence et il serait bon de la parcourir et de se l’approprier. 

On comprendra alors aisément pourquoi, se fondant sur l’article 77 de notre Constitution,  la loi d’habilitation a été votée pour lui permettre de prendre des mesures qui sont normalement du domaine de la loi, dans les limites de temps et de compétences fixées par la loi d’habilitation. 

Vous avez rappelé les compétences qui sont d’ordre économique, financière, budgétaire, sécuritaire et sanitaire. Pour la durée, il s’agit de 3 mois prenant fin 2 juillet 2020.

Quand on apprécie un acte politique et juridique, il faut le faire du point de vue de sa légalité et de son opportunité.  Sous ce rapport, il ne fait aucun doute que tous les actes posés rentrent parfaitement dans la légalité et il est important de souligner que le vote a été fait à l’unanimité. C’est le lieu de rendre hommage à l’ensemble de la représentation nationale, tous députés confondus : majorité, opposition comme non-inscrits d’avoir prolongé le mot d’ordre des états-majors confortant l’état d’esprit des leaders politiques, syndicaux et sociaux lors de la grande consultation entreprise par le Chef de l’Etat. 

La loi d’habilitation n’est pas un blanc-seing, les ordonnances prises par le président de la République doivent être ratifiées pour intégrer le dispositif législatif de notre pays. 

Que répondez-vous à ceux qui disent que cette loi permet au chef de l’Etat d’abuser de son pouvoir ?

Le Chef de l’Etat a des pouvoirs que lui confère la Constitution. Nous sommes dans un régime présidentiel et le constituant a eu l’occasion de le confirmer moult fois depuis la Constitution de 1963 consécutive à la crise de décembre 1962.

Le Président ne peut abuser d’aucun pouvoir. Il prend juste ce qui lui revient et l’Assemblée lui a délégué une partie de ses prérogatives pour un temps et dans des domaines précis. L’ardeur et l’urgence de la tâche le recommandent amplement. 

Projettons-nous un peu sur l’après-Covid. Que faudrait-il faire, pour les Etats évidemment, pour se remettre sur les rails ?

Il faut d’abord saluer le leadership affirmé du président Macky Sall qui a su faire preuve d’esprit d’anticipation et d’un pragmatisme inégalé dans son approche qui intègre nos réalités locales. La pandémie est à l’échelle mondiale, mais chaque pays  affine sa stratégie en fonction de ses réalités économiques, sociologiques, géographiques et culturelles pour ne pas dire cultuelles. Le plan de riposte et de résilience nous projette  déjà dans l’avenir. La meilleure façon de préparer demain est d’exister aujourd’hui. 

Ceci dit, l’après Covid va nécessairement introduire de nouveaux paradigmes dans notre manière de gérer notre propre souveraineté alimentaire, sanitaire, industrielle tout en dessinant un nouveau mode de gouvernance des relations internationales. 

J’ai entendu un célèbre banquier dire, je le cite « la Covid-19, c’est la grippe espagnole de 1918 et le crash boursier des années 30 réunis ». C’est dire que la complexité du monde et son niveau d’interconnexion rendent sensibles tous les pays dès l’apparition du 1er frémissement dans quelque coin du monde. 

Il faut avouer qu’il nous faut désormais, placer l’homme au début et à la fin du développement. Senghor avait raison avant nous. 

C’est pourquoi, l’initiative du président Macky Sall pour l’annulation de la dette des pays en développement est à saluer et surtout à défendre par tous les intellectuels africains, hommes de culture, leaders politiques et syndicaux en Afrique et au-delà. 

En termes de statistiques, qu’est-ce qu’on peut retenir du bilan de cette 13e législature ?

Il est peut être très tôt de faire un bilan, mais nous pouvons noter plus de 70 textes de loi votés par l’Assemblée dont certains très importants  comme la loi sur le parrainage, le Code pétrolier et gazier, la criminalisation  du viol, les lois de Règlement qui donnent quitus au gouvernement et j’en passe. 

La commission d’enquête parlementaire sur l’affaire dite des 94 milliards a fait un travail remarquable et a  déposé ses conclusions pertinentes. 

Je ne peux pas m’empêcher de  parler de l’engagement des députés à assurer leur mission de représentation et de législateurs. Députés de tout bord, qui défendent âprement mais dans l’élégance de la courtoisie républicaine la ligne de leur parti ou de leur coalition de partis. 

A presque deux ans de la fin du mandat des députés, certains avancent  l’idée de sa prolongation. Etes-vous d’accord là-dessus ? Faut-il aligner le mandat des députés à celui du président de la République ?

Ce débat n’est pas à l’ordre du jour… ! ! ! Nos priorités du moment s’articulent autour de la riposte nationale pour vaincre le coronavirus dont notre pays peut se targuer d’avoir pris des mesures hardies grâce à la vigilance du chef de l’Etat  qui s’engage sans limite, avec courage, pugnacité et opiniâtreté. 

C’est précisément cette volonté unanimement partagée des acteurs politiques et de la société civile qui justifie la pause observée du dialogue politique national.

Apprenons à avoir le sens des priorités! Le seul débat qui vaille aujourd’hui,  c’est celui de la victoire sur le coronavirus articulée à la volonté de saisir l’opportunité de cette crise pour travailler sur les termes d’un futur de performances améliorées dans nos politiques de développement économique et social. C’est tout le sens des grandes initiatives africaines et internationales lancées dans la période  par le Président Macky Sall

Côte d’Ivoire: un journaliste lance la plate-forme « Famille fraternelle et solidaire ivoirienne »

Le journaliste et communicateur ivoirien, Noël Yao, a lancé vendredi à Abidjan la plate-forme Famille fraternelle et solidaire ivoirienne (FFSI) visant à rassembler les Ivoiriens dans leurs différences autour des valeurs de démocratie et de paix.« Nous sommes tous et toutes fils et filles d’une même et seule mère patrie : La Famille fraternelle et solidaire ivoirienne (F.F.S I). Et, comme les enfants d’une même famille », a déclaré Noël Yao, lors de la présentation du manifeste et de la proclamation de la plateforme.

Pour lui, tous les Ivoiriens, issus d’un même territoire et un même sol, doivent vraiment être «solidaires, fraternels, tolérants dans (leurs) opinions, choix, divergences de toutes natures » pour préserver la cohésion sociale en Côte d’Ivoire. 

Les Ivoiriens, dit-il, doivent être « des partisans acharnés, résolus, déterminés,  infatigables de la paix, de la fraternité, du progrès, du bien-être, de la démocratie, de l’État de droit, de la bonne et saine gouvernance, du respect des droits de l’Homme et de la dignité humaine ».

« Ce que nous ne sommes pas, ne voulons pas et refusons d’être, (c’est être) des ennemis, quels que soient nos choix, appartenances ethniques, régionales, raciales, religieuses, philosophiques, politiques, sociales, etc », a-t-il lancé.

Il réfute que les Ivoiriens soient en outre « des négateurs de la République et des institutions républicaines, ou encore des partisans de la haine, de l’intolérance politique, sociale, religieuse, philosophique, ethnique, raciale et tribale ».

Pour atteindre les vertus souhaitées, la plate-forme devra s’investir dans l’éducation citoyenne, afin que l’on ne voit pas des « des casseurs, des belliqueux ou bellicistes, des amateurs ou partisans de la facilité, du lucre, de la corruption, du laisser-aller, de l’indiscipline, de l’incivisme rampant et des actes nuisibles ».

« Ensemble, nous sommes et nous voulons être des frères, des sœurs Ivoiriens, fraternels, solidaires au-delà de nos différences et de nos divergences quelles qu’elles soient », a-t-il poursuivi. 

En tant qu’initiateur et animateur principal de cette plate-forme, créée en ce temps de crise sanitaire de Covid-19, Noël Yao, veut que ses concitoyens soient au service de la nation et se réclament de La famille fraternelle et solidaire ivoirienne (F.F.S.I).

Cette plate-forme citoyenne, initiée par Noël Yao, par ailleurs conseiller en communication du vice-président de la République de Côte d’Ivoire, Daniel Kablan Duncan, intervient à cinq mois de l’élection présidentielle ivoirienne fixée le 31 octobre 2020. 

Sénégal : le président de la République gracie un millier de prisonniers

Le chef de l’Etat Macky Sall, à la veille de l’Eid el fitr marquant la fin du mois de Ramadan, a accordé la grâce à 1021 personnes détenues dans divers établissements pénitentiaires du pays.

Le communiqué du ministère de la Justice, reçu vendredi soir à APA, mentionne que le président de la République « offre ainsi, à des condamnés définitifs, une chance de passer les fêtes avec leur famille et de renouer avec le tissu social ».

Ledit document précise également que « la mesure de clémence concerne des délinquants primaires, des condamnés présentant des gages de resocialisation, des mineurs et des personnes souffrant de maladies graves ».

La fête de Ramadan sera célébrée samedi en Côte d’Ivoire (Officiel)

La fête de l’Aïd-el-Fitr ou fête de Ramadan marquant la fin du jeûne musulman sera célébrée samedi en Côte d’Ivoire où le croissant lunaire a été observé vendredi soir dans plusieurs localités du pays.« Le Conseil supérieur des Imams, des mosquées et des affaires islamique en Côte d’Ivoire (COSIM) et le Conseil des Imams sunnites (CODIS) informent la communauté nationale que le croissant lunaire marquant la fin du mois de Ramandan 2020 a été observé ce soir. D’abord à Yopougon Bonikro, (ensuite) le croissant lunaire a été également observé à Tortiya, le même croissant a été observé à Abobo N’dotré et (enfin) le croissant lunaire a été également observé à Attécoubé », a déclaré le porte-parole du COSIM, l’Imam Sékou Sylla.

Par conséquent, a-t-il poursuivi, « la fête de Ramadan en Côte d’Ivoire sera célébrée incha Allah le samedi 6 23 mai 2020 ».

Cette fête marque la fin du mois de jeûne du Ramadan qui a débuté en Côte d’Ivoire depuis le 24 avril dernier a duré 29 jours. Dans la tradition musulmane, elle sera essentiellement marquée par la prière de l’Aïd, mais sera également l’occasion pour les fidèles musulmans de faire preuve de générosité envers les nécessiteux à travers la « Zakat Al Fitr» qui est une aumône versée à cette occasion.

Cette aumône peut être pécuniaire ou composée d’aliments selon les textes islamiques. La nuit du Destin ou nuit du Qadr, l’un des temps forts de ce mois de jeûne du ramadan au cours de laquelle le Saint Coran a été révélé au prophète Muhammad (Paix et salut d’Allah sur lui) a été célébrée officiellement dans la nuit de mardi à mercredi en Côte d’Ivoire.

La crise sanitaire mondiale liée au Coronavirus (Covid-19) ne permettra pas l’organisation des prières de la fête dans les mosquées comme à l’accoutumée.

Guinée : disparition du chanteur et virtuose de la Kora Mory Kanté

Le chanteur et musicien guinéen, Mory Kanté, mondialement connu grâce à son tube « Yéké Yéké » est décédé, ce vendredi, à Conakry, à l’âge de 70 ans.Mory Kanté que l’on surnommait le « griot électrique » s’est éteint vers 9H45 ce matin à l’hôpital sino-guinéen des suites de maladies chroniques que la crise du coronavirus ne lui a permis de soigner hors de la Guinée à cause de la suspension des vols internationaux. 

« On a vu son état se dégrader rapidement, mais j’étais surpris quand même car il avait déjà traversé des moments bien pires », a déclaré à l’AFP son fils Balla Kanté, qui a annoncé la triste nouvelle. 

Sur son compte Twitter, le chef de l’Etat guinéen Alpha Condé a rendu un vibrant hommage à cette « fierté » nationale et africaine, tout en saluant son « parcours exceptionnel ». 

Issu d’une grande famille de griots malienne et guinéenne, Mory Kanté est né le 29 mars 1950 à Albadaria, en Guinée, mais c’est à Bamako, capitale de la République du Mali qu’il va étudier, auprès de sa tante, elle-même griotte, les rites, le chant et le balafon et s’aguerrit en chantant et jouant lors de cérémonies et fêtes familiales.

C’est dans ce Mali des années 60 alors traversé par de nombreuses influences musicales en provenance des différents continents, que Mory Kanté s’intéresse aux musiques amplifiées et à la guitare. C’est ainsi qu’il va rejoindre, en 1961, le Rail Band de Bamako pour lancer une carrière qui va lui mener sur toutes les scènes du monde. 

Installé à Abidjan à partir de 1978, il prend ses distances avec le Rail Band de  Bamako et entame une nouvelle aventure avec le groupe de son demi-frère, le chanteur et compositeur Djeli Moussa Diawara.  Mais ce n’est qu’en 1988 que le natif de Albadaria verra sa riche carrière récompensée par un disque d’or et une Victoire de la musique du meilleur album francophone. 

« La Guinéenne », dernier album de Mory Kanté où il rend hommage à la femme guinéenne est sorti en 2012. Et en 2019, en partenariat avec RFI Talent, il a sorti « Cocorico ! Balade d’un griot !, un livre disque, conte initiatique pour le jeune public ancré dans la culture mandingue. 

Toute chose qui font dire à Balla Kanté que son père « laisse un héritage immense pour la culture, trop vaste pour qu’on puisse tout citer » et que Mory Kanté « a beaucoup fait pour la culture dans son pays en construisant des studios, des structures culturelles ». 

Football ivoirien: l’Assemblée générale élective de la FIF fixée au 22 août 2020

L’Assemblée générale ordinaire de la Fédération ivoirienne de football (FIF), prévue le 16 mai 2020 puis reportée à une date ultérieure en raison de la pandémie de la Covid-19, a été fixée vendredi au 20 juin 2020 par le Comité exécutif de la FIF, qui annonce la tenue de l’Assemblée générale élective, devant renouveler les instances de l’organisation, le 22 août 2020.A l’issue d’une réunion le 22 mai 2020, le Comité exécutif de la Fédération ivoirienne de football a informé les membres actifs et la grande famille du football ivoirien de l’organisation le 20 juin 2020 de l’Assemblé générale ordinaire annuelle, rapporte un communiqué. 

Cette Assemblée générale procédera également à l’élection de la Commission électorale et sera suivie, le 22 août 2020, de la tenue de l’Assemblée générale élective, ajoute le communiqué du Comité exécutif de la Fédération ivoirienne de football.

Faisant le constat de « l’impossibilité de la tenue de cette rencontre, le 16 mai 2020 », le Comité exécutif de la Fédération ivoirienne de football a décidé de reporter à une date ultérieure ladite assemblée générale ordinaire.

Pour la présidence de la FIF, trois potentiels candidats sont actuellement sur le terrain, notamment l’ex-international du football ivoirien Didier Drogba, Sory Diabaté, vice-président dans le staff sortant et Idriss Diallo, ancien vice-président de la FIF, chargé de la Commission marketing sous l’ère Jacques Anouma. 

Le président sortant de la FIF, Augustin Sidy Diallo, lui, vient d’être nommé par le Comité exécutif de la CAF, en qualité de  membre de la Commission d’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations pour le cycle 2019-2021.

Ecole du Pétrole de Yamoussoukro: les préinscriptions prorogées jusqu’au 15 juin 2020

Les préinscriptions à l’Ecole supérieure du pétrole et de l’énergie (ESPE) de Yamoussoukro, située à l’INP-HB (Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny), prévues pour le 30 avril, ont été prorogées jusqu’au 15 juin 2020, selon une note officielle.Pour intégrer l’ESPE qui ouvrira au 4ème trimestre 2020, un appel à candidatures a été lancé et il est recommandé aux étudiants du niveau Bac+5 et aux professionnels de s’inscrire sur le site  www.espe.inphb.ci, souligne la note transmise à APA.  

Fruit du partenariat entre l’INP-HB et l’Institut français du pétrole (IFP-SCHOOL de Paris), l’ESPE délivrera en fin de cycle deux Mastères professionnels, soit un double diplôme, à savoir le Mastère Professionnel de l’INP-HB et le Diplôme d’Etudes Supérieures Appliquées (Grade Master) de l’IFP School, identique au diplôme délivré en France.

Cette formation de haut niveau, d’une durée de 16 mois, se fera en anglais et concernera les secteurs pétrolier et gazier, notamment « Economie et Techniques de l’Amont Pétrolier » et « Economie et Techniques de l’Aval Pétrolier ».

Il n’est donc plus besoin pour les étudiants africains et les professionnels du secteur d’aller à l’étranger pour obtenir un diplôme supérieur en Pétrole. Les coûts de formation varient selon les ressortissants des espaces communautaires (UEMOA et hors UEMOA) et la catégorie (professionnel ou non-professionnel).

Selon le ministre ivoirien du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé, c’est cette vision du président de la République de Côte d’Ivoire Alassane Ouattara, qui a conduit à la création de l’Ecole Supérieure du Pétrole et de l’Energie.

L’ESPE, dont les premiers accords de création ont été formellement approuvés en novembre 2019 par le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, offre l’opportunité à de nombreux jeunes, d’accéder à une formation de haut niveau et à un coût abordable, dans les secteurs pétrolier et gazier, tout en restant en Côte d’Ivoire.

« Notre satisfaction est grande car notre ambition est de mettre à la disposition des jeunes Africains, ici en Côte d’Ivoire, une formation de qualité et de niveau international et de faire de la Côte d’Ivoire, un hub d’excellence sous-régional en matière de formation dans le secteur des hydrocarbures. », a déclaré le ministre Cissé.

L’Etat ivoirien décaisse 4,4 milliards FCFA pour 20 000 travailleurs mis en chômage du fait de la Covid-19

L’Etat de Côte d’Ivoire va autoriser un soutien d’un montant de 4, 4 milliards FCFA à 20 326 travailleurs ivoiriens qui ont vu leurs contrat de travail résiliés ou suspendus par leurs employeurs du fait de la Covid-19, a annoncé vendredi à Abidjan, Adama Coulibaly, le ministre ivoirien de l’économie et des finances au terme d’un Conseil présidentiel présidé par le président Alassane Ouattara.« Le Conseil présidentiel va autoriser un  soutien de l’Etat pour 20326 travailleurs enregistrés à fin avril 2020. Le soutien de l’Etat se traduira par le versement à titre exceptionnel d’un montant de 4 407 240 000 FCFA correspondant à des paiements mensuels par tête, par catégorie sur une période  de deux mois », a fait savoir M. Coulibaly qui rapportait le communiqué final de cette réunion qui portait sur l’état d’avancement de la mise en œuvre du Plan de soutien économique, social et humanitaire de l’exécutif ivoirien contre la crise sanitaire de la Covid-19.

 Poursuivant, il a précisé ce soutien « exceptionnel » mensuel est réparti  par catégorie professionnelle à raison de 60 000 FCFA pour les ouvriers, 120 000 FCFA pour les agents de maîtrise et techniciens et 240 000 FCFA pour les cadres supérieurs. 

Depuis le début de la crise sanitaire liée à la maladie à Coronavirus, le gouvernement ivoirien à mis en place plusieurs fonds spéciaux pour soutenir les différentes couches socio-professionnelles impactées par cette maladie.  

UEMOA: 1555 milliards FCFA de crédits alloués par la microfinance en 2019

L’encours des crédits alloués par les systèmes financiers décentralisés (SFD) de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) est ressorti à 1555,6 milliards de FCFA (environ 2,488 milliards de dollars) au terme du quatrième trimestre 2019, a appris APA vendredi auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Selon l’institut d’émission, cet encours s’est accru de 10% par rapport à son niveau à fin décembre 2018. Cette hausse est observée au Mali (+26,7%), au Togo (18,3%), en Côte d’Ivoire (+16,9%), au Sénégal (+5,0%), au Burkina (+4,6%) et au Niger (1,4%). Toutefois, une diminution a été notée en Guinée-Bissau (-29,1%) et au Bénin (-2,6%).

« Une part de 50,0% de l’encours des crédits des institutions de microfinance est constituée de concours à court terme », souligne la BCEAO. Les prêts à moyen et long termes représentent respectivement 31,3% et 18,6% sur la période sous revue. La clientèle masculine des SFD a bénéficié de 57,6% des crédits. La clientèle féminine et les groupements bénéficient respectivement de 30,3% et 15,6% des financements.

L’encours moyen des prêts par bénéficiaire a augmenté de 5,0%, pour s’établir à 106.893 FCFA à fin décembre 2019 contre 101.772 FCFA une année auparavant.

La Banque Centrale souligne que pour l’ensemble du secteur, l’encours des crédits représente 6,8% des créances consenties par les établissements de crédit de l’UEMOA.

L’examen des indicateurs d’intermédiation des SFD de l’Union fait ressortir une évolution relativement favorable à l’inclusion financière, avec un taux brut de dégradation du portefeuille qui s’est inscrit en baisse de un point de pourcentage, ressortant à 6,1% contre 7,1% à fin décembre 2018. La norme généralement admise dans la zone de l’UEMOA est de 3% dans le secteur.

Quant aux SFD en difficulté, 16 institutions de microfinance étaient sous administration provisoire à fin décembre 2019, dont 7 au Bénin, 2 au Burkina, 2 au Niger, 2 au Togo, une en Côte d’Ivoire, une au Mali et une au Sénégal.

Pêche, éducation, économie et santé se partagent la Une des quotidiens sénégalais

La presse sénégalaise parvenue, ce vendredi à APA, traite de divers sujets allant de la pêche à la santé, en passant par l’éducation et l’économie.« Un scandale permanent », barre à sa Une le quotidien EnQuête qui consacre un dossier au récent octroi de licences de pêche à des navires étrangers.

« Pendant combien de temps le Sénégal gardera-t-il encore sa souveraineté sur ses ressources halieutiques ? », s’interroge le journal qui regrette le fait « (…) qu’au département de la Pêche, les ministres passent et les scandales sur les licences de pêche s’enchainent, au grand dam de la disponibilité de la ressource pour la consommation locale ».

Selon nos confrères, pour qui « la conservation de la ressource n’a jamais été priorisée », « 49 bateaux pillent (actuellement) les eaux sénégalaises (et) 52 autres vont venir les rejoindre, si les (nouvelles) licences sont octroyées ».

Pour le Dr Ibrahima Cissé de l’ONG Greenpeace interrogé par EnQuête, ce bradage des côtes sénégalaises n’est rien d’autre qu’ « une pêche illicite +qui fait perdre chaque année 150 milliards de F CFA au Sénégal+ que l’on essaye de rendre licite ».

Le quotidien national Le Soleil consacre sa parution du jour à l’appel pour l’annulation de la dette africaine lancée par le chef de l’Etat sénégalais et donne la parole à l’ancien ministre des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio qui déclare : « Macky Sall tient un discours réaliste et de rupture avec la situation antérieure ».

Dans les colonnes du journal, l’actuel vice-président de l’Assemblée nationale déplore cependant le fait qu’« à chaque fois qu’un Africain a une brillante idée, les autres Africains préfèrent le tirer vers le bas », et alerte en ces termes : « Si après la Covid-19, nos Etats maintiennent le statu quo, ce serait suicidaire ».

Sous le titre « Macky sonne la mobilisation », L’AS quotidien informe que lors du Conseil des ministres tenu le 20 mai dernier, « le président de la République a appelé à une mobilisation de tous les acteurs du système éducatif pour une reprise sans risque » le 02 juin prochain.

Cela fait dire au Quotidien que « Macky acte la reprise le 2 juin ».

Ce même journal revient par ailleurs sur le retour des vols à l’aéroport international Blaise Diagne (Aibd) et arbore ce titre : « Pilotage à vue ».

Dans ses colonnes, le journal relate la colère des passagers rapatriés de France et confinés à Saly (ouest) et écrit : « Arrivés hier à l’Aibd, quelque 200 passagers ont été bloqués à l’aéroport pendant plus de 8 h avant d’être transférés dans des réceptifs hôteliers à Saly où ils ont été placés en quarantaine. Ils sont atterrés par cette situation alors qu’ils pensaient rejoindre leur domicile pour s’y confiner à l’image des voyageurs revenus de Paris samedi ».

Sur un tout autre sujet, Walf Quotidien revient sur ce qu’il qualifie de « cascade de morts suspectes » causées par le coronavirus et écrit : « Le nombre de décès notés de plus en plus à domicile liés au Covid-19 commencent à susciter des interrogations au sein des professionnels de la santé et des populations. Si ce phénomène peine à trouver des réponses auprès de beaucoup de Sénégalais, du côté du personnel de santé, c’est également mystère et boule de gomme ».

L’Observateur s’intéresse quant à lui à la gestion de la pandémie de la Covid-19 au Sénégal et arbore ce titre : « Pr Seydi, le nouveau malaise ». A sa page 3, le journal fait des révélations sur son « isolement » et ses désaccords avec le ministère de la Santé, (…) «à la grande fureur du Président Macky Sall qui expressément enjoint la tutelle à remettre le Professeur Seydi, avec armes et pouvoirs, au cœur du dispositif de la +guerre+ médicale ».

Burkina Faso: 47 terroristes, 2 gendarmes tués et 3 soldats blessés dans l’Ouest du pays

L’armée burkinabè a abattu 47 terroristes lors d’un assaut lancé le 19 mai 2020 contre deux bases terroristes à Waribéré, une localité à une quarantaine de Km de Barani, dans l’Ouest du pays, où elle a enregistré deux gendarmes tués dans ses rangs et trois autres blessés.« Cette attaque surprise a causé d’énormes pertes côté ennemi avec notamment 47 terroristes abattus et d’importantes quantités de matériels détruits ou saisis. Côté ami, deux gendarmes ont malheureusement perdu la vie et trois autres blessés », indique un communiqué de l’armée burkinabè. 

L’assaut a été lancé le 19 mai 2020 contre deux bases terroristes dans la localité de Waribéré, à une quarantaine de Km de Barani, suite à une opération antiterroriste menée depuis quelques jours dans la Kossi par les Groupes d’actions rapide, surveillance et intervention (GARSI, armée), souligne le texte.

Le Burkina Faso est confronté depuis quelques années à des attaques terroristes qui ont parfois causé la mort de civils. L’Etat-major des armées qui compte neutraliser ces forces ennemis, assure poursuivre les actions offensives contre les groupes armés terroristes. 

La localité de Waribéré, située à une quarantaine de kilomètres de Barani, fait partie de la Boucle du Mouhoun, une région dans l’Ouest du pays, qui a essuyé ces trois dernières années des actes terroristes perpétrées par des groupes djihadistes.