Les médias numériques africains influents malgré des budgets limités (rapport)

Les médias numériques africains exercent une grande influence et un impact sociétal malgré des budgets très limités, selon un rapport basé sur des entretiens avec 200 médias numériques venant d’Afrique, d’Amérique latine et d’Asie du Sud-Est.

Il s’agit du rapport d’Inflection Point International, publié par SembraMedia, une organisation à but non lucratif qui soutient les journalistes entrepreneurs, en partenariat avec l’organisation philanthropique mondiale Luminate.

Plus de 200 entretiens ont été réalisés à l’échelle mondiale et 49 organisations indépendantes de médias numériques interrogés en Afrique, notamment au Ghana, au Kenya, au Nigeria et en Afrique du Sud.

Ce rapport fournit des enseignements clés pour un secteur en pleine croissance. Il ressort que plus de 85 % des médias numériques africains interrogés ont contribué à des « changements politiques et sociétaux significatifs ».

Plus de la moitié ont remporté des prix de journalisme. En outre, malgré tout, plus de la moitié rapportent avoir fait l’objet d’attaques et de menaces en ligne, ce qui pourrait fragiliser leur process .   

Le rapport note que les entrepreneurs du secteur des médias numériques produisent « un journalisme révolutionnaire » et ont un impact significatif sur leurs sociétés. Les chercheurs ont constaté que plus de 85 % des médias interrogés avaient contribué à des changements politiques.

Ce rapport intervient un mois à peine après l’attribution du prix Nobel de la paix aux journalistes Maria Ressa et Dmitry Muratov pour leur action en faveur de la liberté d’expression et du respect de la démocratie.

Les entrepreneurs de médias africains ont déclaré que leur travail avait permis de renforcer l’engagement civique, de mener des enquêtes criminelles et de faire évoluer la législation, souligne le texte.  

Près de la moitié d’entre eux ont déclaré être engagés dans une forme ou une autre de journalisme de solutions, contre 15 % en Asie, citant le reportage de solutions et le journalisme d’investigation comme des facteurs clés du changement social.

Ce rapport met en lumière une nouvelle génération d’entrepreneurs médiatiques créatifs qui développent des solutions aux défis sociaux et économiques de l’Afrique et renforcent les questions de gouvernance, a déclaré Abdul Noormohamed, directeur Afrique de Luminate.

Il précise que 57 % des rédactions numériques africaines interrogées ont remporté des prix nationaux et 28 % des prix internationaux en reconnaissance de leur travail. Toutefois, elles ont réalisé ce travail en dépit d’un harcèlement constant.

Plus d’un tiers d’entre elles font état de cyberattaques sur leurs plateformes d’information. Certains entrepreneurs ont également fait état d’un certain degré d’autocensure, en évitant les articles susceptibles de donner lieu à des poursuites judiciaires, parce qu’ils n’avaient pas les moyens d’engager des avocats pour se défendre. 

Les médias du Nigeria et du Ghana ont fait état d’une incidence nettement plus élevée de poursuites et d’attaques judiciaires que les organisations médiatiques interrogées dans les autres pays.      

« S’il existe des différences entre les trois régions, ce sont les similitudes qui sont apparues entre ces organismes de presse qui s’efforcent de couvrir leurs communautés et de construire des modèles économiques durables », a dit Janine Warner, co-fondatrice de SembraMedia.   

Certains de ces organismes étaient des sites d’information bien établis, comme le Daily Maverick en Afrique du Sud, mais beaucoup étaient beaucoup plus petits et 60% des organismes interrogés dans le monde avaient un chiffre d’Affaires inférieur à 50 000 dollars.

Dans l’ensemble, les médias numériques africains ont déclaré des niveaux de revenus publicitaires plus élevés que ceux d’Amérique latine et d’Asie du Sud-Est, la publicité contribuant à environ 29 % des revenus des médias africains en 2019, pour tomber à 26 % en 2020. 

Il a également été constaté que les médias numériques de premier plan du continent gagnaient davantage pour des audiences plus faibles, mesurées en termes de pages vues, que les médias équivalents d’Amérique latine et d’Asie du Sud-Est. 

Toutefois, les entrepreneurs africains sont ceux dont les données financières sont les plus limitées, la moitié d’entre eux étant incapables d’identifier leurs revenus totaux ou leurs sources de revenus. 

Ceux qui ont partagé des détails financiers bénéficiaient également d’une proportion de subventions plus faible que les médias numériques ailleurs, soit 16 % des revenus en 2019, poursuit le rapport. 

Cependant, pendant la pandémie de Covid-19, les subventions aux médias africains ont augmenté, pour représenter plus de 19 % des revenus en 2020. La plupart des entrepreneurs semblent avoir survécu aux répercussions de la pandémie de Covid-19.

Les médias numériques africains influents malgré des budgets limités (rapport)

Les médias numériques africains exercent une grande influence et un impact sociétal malgré des budgets très limités, selon un rapport basé sur des entretiens avec 200 médias numériques venant d’Afrique, d’Amérique latine et d’Asie du Sud-Est.

Il s’agit du rapport d’Inflection Point International, publié par SembraMedia, une organisation à but non lucratif qui soutient les journalistes entrepreneurs, en partenariat avec l’organisation philanthropique mondiale Luminate.

Plus de 200 entretiens ont été réalisés à l’échelle mondiale et 49 organisations indépendantes de médias numériques interrogés en Afrique, notamment au Ghana, au Kenya, au Nigeria et en Afrique du Sud.

Ce rapport fournit des enseignements clés pour un secteur en pleine croissance. Il ressort que plus de 85 % des médias numériques africains interrogés ont contribué à des « changements politiques et sociétaux significatifs ».

Plus de la moitié ont remporté des prix de journalisme. En outre, malgré tout, plus de la moitié rapportent avoir fait l’objet d’attaques et de menaces en ligne, ce qui pourrait fragiliser leur process .   

Le rapport note que les entrepreneurs du secteur des médias numériques produisent « un journalisme révolutionnaire » et ont un impact significatif sur leurs sociétés. Les chercheurs ont constaté que plus de 85 % des médias interrogés avaient contribué à des changements politiques.

Ce rapport intervient un mois à peine après l’attribution du prix Nobel de la paix aux journalistes Maria Ressa et Dmitry Muratov pour leur action en faveur de la liberté d’expression et du respect de la démocratie.

Les entrepreneurs de médias africains ont déclaré que leur travail avait permis de renforcer l’engagement civique, de mener des enquêtes criminelles et de faire évoluer la législation, souligne le texte.  

Près de la moitié d’entre eux ont déclaré être engagés dans une forme ou une autre de journalisme de solutions, contre 15 % en Asie, citant le reportage de solutions et le journalisme d’investigation comme des facteurs clés du changement social.

Ce rapport met en lumière une nouvelle génération d’entrepreneurs médiatiques créatifs qui développent des solutions aux défis sociaux et économiques de l’Afrique et renforcent les questions de gouvernance, a déclaré Abdul Noormohamed, directeur Afrique de Luminate.

Il précise que 57 % des rédactions numériques africaines interrogées ont remporté des prix nationaux et 28 % des prix internationaux en reconnaissance de leur travail. Toutefois, elles ont réalisé ce travail en dépit d’un harcèlement constant.

Plus d’un tiers d’entre elles font état de cyberattaques sur leurs plateformes d’information. Certains entrepreneurs ont également fait état d’un certain degré d’autocensure, en évitant les articles susceptibles de donner lieu à des poursuites judiciaires, parce qu’ils n’avaient pas les moyens d’engager des avocats pour se défendre. 

Les médias du Nigeria et du Ghana ont fait état d’une incidence nettement plus élevée de poursuites et d’attaques judiciaires que les organisations médiatiques interrogées dans les autres pays.      

« S’il existe des différences entre les trois régions, ce sont les similitudes qui sont apparues entre ces organismes de presse qui s’efforcent de couvrir leurs communautés et de construire des modèles économiques durables », a dit Janine Warner, co-fondatrice de SembraMedia.   

Certains de ces organismes étaient des sites d’information bien établis, comme le Daily Maverick en Afrique du Sud, mais beaucoup étaient beaucoup plus petits et 60% des organismes interrogés dans le monde avaient un chiffre d’Affaires inférieur à 50 000 dollars.

Dans l’ensemble, les médias numériques africains ont déclaré des niveaux de revenus publicitaires plus élevés que ceux d’Amérique latine et d’Asie du Sud-Est, la publicité contribuant à environ 29 % des revenus des médias africains en 2019, pour tomber à 26 % en 2020. 

Il a également été constaté que les médias numériques de premier plan du continent gagnaient davantage pour des audiences plus faibles, mesurées en termes de pages vues, que les médias équivalents d’Amérique latine et d’Asie du Sud-Est. 

Toutefois, les entrepreneurs africains sont ceux dont les données financières sont les plus limitées, la moitié d’entre eux étant incapables d’identifier leurs revenus totaux ou leurs sources de revenus. 

Ceux qui ont partagé des détails financiers bénéficiaient également d’une proportion de subventions plus faible que les médias numériques ailleurs, soit 16 % des revenus en 2019, poursuit le rapport. 

Cependant, pendant la pandémie de Covid-19, les subventions aux médias africains ont augmenté, pour représenter plus de 19 % des revenus en 2020. La plupart des entrepreneurs semblent avoir survécu aux répercussions de la pandémie de Covid-19.

Côte d’Ivoire: un gendarme condamné à 2 ans de prison ferme pour racket

Le tribunal militaire d’Abidjan a condamné vendredi un gendarme à deux ans d’emprisonnement ferme pour racket, à l’issue d’un procès marquant l’ouverture de la rentrée judiciaire 2021-2022.

Reconnu « coupable d’extorsion de fonds et de violation de consignes », le maréchal des logis Dadié Tanoh a été condamné par le tribunal militaire à « 24 mois d’emprisonnement ferme et à 100.000 Fcfa d’amende ». 

Un deuxième verdict, concernait également un gendarme, Roger Yapi Yapo, déclaré « non-coupable » des faits de racket. Sur huit prévenus comprenant un policier et sept gendarmes, seulement deux décisions ont été rendues.

Le tribunal militaire d’Abidjan a renvoyé six affaires pour « complément d’enquête » et instruit le  ministère public de s’assurer que « les enquêtes couvrent un large spectre des faits » reprochés aux prévenus.  

Plus d’une soixantaine de dossiers de rackets impliquant des policiers et des gendarmes, à travers le territoire national ivoirien, devraient être jugés lors de cette rentrée judiciaire, qui s’étend jusqu’au mois de juillet 2022. 

Côte d’Ivoire: un gendarme condamné à 2 ans de prison ferme pour racket

Le tribunal militaire d’Abidjan a condamné vendredi un gendarme à deux ans d’emprisonnement ferme pour racket, à l’issue d’un procès marquant l’ouverture de la rentrée judiciaire 2021-2022.

Reconnu « coupable d’extorsion de fonds et de violation de consignes », le maréchal des logis Dadié Tanoh a été condamné par le tribunal militaire à « 24 mois d’emprisonnement ferme et à 100.000 Fcfa d’amende ». 

Un deuxième verdict, concernait également un gendarme, Roger Yapi Yapo, déclaré « non-coupable » des faits de racket. Sur huit prévenus comprenant un policier et sept gendarmes, seulement deux décisions ont été rendues.

Le tribunal militaire d’Abidjan a renvoyé six affaires pour « complément d’enquête » et instruit le  ministère public de s’assurer que « les enquêtes couvrent un large spectre des faits » reprochés aux prévenus.  

Plus d’une soixantaine de dossiers de rackets impliquant des policiers et des gendarmes, à travers le territoire national ivoirien, devraient être jugés lors de cette rentrée judiciaire, qui s’étend jusqu’au mois de juillet 2022. 

Santé sexuelle et reproductive:10 sites d’excellence distingués en Côte d’Ivoire

L’ONG IPAS, basée aux États-Unis, a décerné jeudi à Abidjan des attestations de collaboration à dix sites d’excellence sur 75 centres identifiés, lors de la présentation du programme Réduction de la morbidité et la mortalité maternelle (R3M).Selon M. Eugène Eba Kouassi, manager du projet, ce programme vise à soutenir le programme national de santé mère-enfant et à réduire les décès maternels en Côte d’Ivoire.  Au terme de la première phase, dira-t-il, dix centres d’excellence ont été retenus. Et ce, dans l’optique d’un service de qualité en matière de santé sexuelle et reproductive. 

À l’Ouest d’Abidjan, l’on a l’hôpital général (HG) de Lahou, HG de Dabou et le Centre de santé urbain (CSU) de Ouassakara, à l’Est d’Abidjan, HG de Bingerville, CSU Akouédo Village, et au Sud d’Abidjan HG Port-Bouet et CSU Arras 3.

Dans le Centre d’Abidjan, ont été distingués le Centre de santé urbain Communautaire Henriette Konan Bédié de Blockhauss, le Centre de santé urbain  (CSU) de Cocody ll Plateaux Oliviers et le CSU Assomin de Abobo PK 18.    

« Ces centres disposent de compétences nécessaires pour pouvoir aider d’autres prestataires de santé à offrir des services en matière de planification familiale et de santé sexuelle », ce qui a favorisé leur choix, a expliqué M. Eugène Eba. 

Évoquant les critères, il a soutenu que « ce sont des sites qui se sont distingués dans l’offre des services de qualité en matière de service de plannification familiale », avant d’indiquer que ces structures ont été réparties selon une couverture géographique.

« On a regardé aussi l’engagement des prestataires de santé qui ont bénéficié de ce renforcement de capacité à l’offre de services, ainsi que le volume des interventions des activités de santé sexuelle », a-t-il poursuivi. 

Les critères de sélection des sites d’excellence ressortent qu’ il faut « être un site soutenu par IPAS (Initié ou non) pendant au moins six mois d’intervention, disposer de prestataires de soins ayant bénéficié de formation en planification familiale.

M. Bocoum Gouro, le directeur financier, représentant le directeur Afrique Francophone de IPAS, a fait savoir qu’ en Côte d’Ivoire, en dépit de quelques progrès observés ces dernières décennies, le niveau de décès maternel reste encore élevé. 

« Selon le PMA 20/20,  614 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes, soit deux décès maternels toutes les 3 heures sont enregistrées », a-t-il noté, ajoutant que « plusieurs causes dont les complications des avortements non sécurisés sont responsables d’environ 15% de ces décès maternels selon l’EDSMICS 2012 ».   

L’objectif de l’ONG est de renforcer les compétences des prestataires de soins, une offre de soins de qualité en santé sexuelle et reproductive, et donner la chance aux structures de santé de venir apprendre auprès de ces sites.  

Ces centre d’excellence représentent « une vision que nous voulons donner, car l’objectif de ce programme est de réduire la mortalité maternelle, et offrir des services de qualité afin de réduire les décès », a insisté M. Eba.  

Le projet a débuté depuis 2019 et s’étend sur trois ans maintenant. La phase pilote, selon M. Eugène Eba, a commencé avec une évolution graduelle des sites: 20 sites, 34 sites, 54 et après 75 sites.

« Ce sont trois régions sanitaires Abidjan 1, Abidjan 2 et les Grands ponts qui sont les premiers sites qui ont été suivis sur plus de six mois », a fait remarquer  M. Eba, mentionnant que IPAS oeuvre à relever le niveau des autres sites sanitaires.   

Santé sexuelle et reproductive:10 sites d’excellence distingués en Côte d’Ivoire

L’ONG IPAS, basée aux États-Unis, a décerné jeudi à Abidjan des attestations de collaboration à dix sites d’excellence sur 75 centres identifiés, lors de la présentation du programme Réduction de la morbidité et la mortalité maternelle (R3M).Selon M. Eugène Eba Kouassi, manager du projet, ce programme vise à soutenir le programme national de santé mère-enfant et à réduire les décès maternels en Côte d’Ivoire.  Au terme de la première phase, dira-t-il, dix centres d’excellence ont été retenus. Et ce, dans l’optique d’un service de qualité en matière de santé sexuelle et reproductive. 

À l’Ouest d’Abidjan, l’on a l’hôpital général (HG) de Lahou, HG de Dabou et le Centre de santé urbain (CSU) de Ouassakara, à l’Est d’Abidjan, HG de Bingerville, CSU Akouédo Village, et au Sud d’Abidjan HG Port-Bouet et CSU Arras 3.

Dans le Centre d’Abidjan, ont été distingués le Centre de santé urbain Communautaire Henriette Konan Bédié de Blockhauss, le Centre de santé urbain  (CSU) de Cocody ll Plateaux Oliviers et le CSU Assomin de Abobo PK 18.    

« Ces centres disposent de compétences nécessaires pour pouvoir aider d’autres prestataires de santé à offrir des services en matière de planification familiale et de santé sexuelle », ce qui a favorisé leur choix, a expliqué M. Eugène Eba. 

Évoquant les critères, il a soutenu que « ce sont des sites qui se sont distingués dans l’offre des services de qualité en matière de service de plannification familiale », avant d’indiquer que ces structures ont été réparties selon une couverture géographique.

« On a regardé aussi l’engagement des prestataires de santé qui ont bénéficié de ce renforcement de capacité à l’offre de services, ainsi que le volume des interventions des activités de santé sexuelle », a-t-il poursuivi. 

Les critères de sélection des sites d’excellence ressortent qu’ il faut « être un site soutenu par IPAS (Initié ou non) pendant au moins six mois d’intervention, disposer de prestataires de soins ayant bénéficié de formation en planification familiale.

M. Bocoum Gouro, le directeur financier, représentant le directeur Afrique Francophone de IPAS, a fait savoir qu’ en Côte d’Ivoire, en dépit de quelques progrès observés ces dernières décennies, le niveau de décès maternel reste encore élevé. 

« Selon le PMA 20/20,  614 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes, soit deux décès maternels toutes les 3 heures sont enregistrées », a-t-il noté, ajoutant que « plusieurs causes dont les complications des avortements non sécurisés sont responsables d’environ 15% de ces décès maternels selon l’EDSMICS 2012 ».   

L’objectif de l’ONG est de renforcer les compétences des prestataires de soins, une offre de soins de qualité en santé sexuelle et reproductive, et donner la chance aux structures de santé de venir apprendre auprès de ces sites.  

Ces centre d’excellence représentent « une vision que nous voulons donner, car l’objectif de ce programme est de réduire la mortalité maternelle, et offrir des services de qualité afin de réduire les décès », a insisté M. Eba.  

Le projet a débuté depuis 2019 et s’étend sur trois ans maintenant. La phase pilote, selon M. Eugène Eba, a commencé avec une évolution graduelle des sites: 20 sites, 34 sites, 54 et après 75 sites.

« Ce sont trois régions sanitaires Abidjan 1, Abidjan 2 et les Grands ponts qui sont les premiers sites qui ont été suivis sur plus de six mois », a fait remarquer  M. Eba, mentionnant que IPAS oeuvre à relever le niveau des autres sites sanitaires.   

Régime retraite complémentaire: le corps préfectoral ivoirien signe la 1ère convention

Le corps préfectoral ivoirien se positionne comme le premier adhérent au régime de retraite complémentaire par capitalisation à travers une convention signée avec l’Institut de prévoyance sociale-Caisse générale de retraite des agents de l’Etat (IPS-CGRAE).

La signature de convention a eu lieu jeudi, au cours d’une cérémonie, à Yamoussoukro en présence du ministre de l’Emploi et de la protection sociale, Adama Kamara, et du représentant du ministre de l’Intérieur et de la sécurité. 

« La signature de convention à laquelle nous venons de procéder, sous les ailes protectrices de M. le ministre de l’Emploi et de la protection sociale, et du ministre de l’Intérieur et de la sécurité,  fait objectivement de vous les premiers adhérents au régime de retraite complémentaire par capitalisation », a déclaré le directeur général de l’IPS-CGRAE, M. Abdrahamane Berté. 

Il a fait observer que « par cette convention, tous les membres du corps préfectoral, sans qu’il soit besoin de l’accomplissement d’une formalité particulière, sont ipso facto adhérents du régime de retraite complémentaire par capitalisation ».   

Toutefois, pour les besoins d’alimentation de la base de données de l’IPS-CGRAE, il sera demandé de fournir quelques pièces pour la création des comptes cotisant, sur lequel seront inscrites toutes les opérations relatives à la constitution du stock de capital, a-t-il ajouté.  

« Alors même que les caractéristiques du nouveau régime étaient encore en construction, vous avez unanimement souhaité, malgré le caractère volontaire attaché à votre adhésion (à ce régime) en votre qualité de fonctionnaires déjà en activité, que soit formalisée la nécessité de l’intégration systématique de tous les membres du corps préfectoral au futur régime », a rappelé le directeur général de l’IPS-CGRAE. 

Le ministre de l’Emploi et de la protection sociale, M. Adama Kamara, président de la cérémonie, s’est dit « heureux que la première convention soit soignée par le corps préfectoral, garant du pouvoir d’Etat et de l’administration » dans les régions du pays. 

Le régime de retraite complémentaire par capitalisation « n’est pas obligatoire », a souligné le ministre de l’Emploi et de la protection sociale, estimant que le corps préfectoral a fait « le meilleur choix » pour s’assurer une retraite confortable. 

M. Adama Kamara a relevé que ce régime de retraite qui s’inscrit dans la droite ligne de la vision sociale du chef de l’Etat, Alassane Ouattara, est « le régime du consensus issu d’un dialogue inclusif entre toutes les parties ». 

Et ce, par la « qualité managériale du directeur général de l’IPS-CGRAE », M. Abdrahamane Berté qui a fait de ce rêve une réalité, a-t-il poursuivi. Pour le ministre de l’Emploi et de la protection sociale « cette signature est la célébration du consensus ». 

Le régime de retraite complémentaire est un mécanisme par lequel le fonctionnaire effectue une cotisation dans la perspective de s’assurer un montant de pension de retraite quasi équivalent au salaire qu’il percevait pendant qu’il était en activité. 

L’IPS-CGRAE, dans cette perspective, a conduit pendant plus d’un an, un processus inclusif de dialogue social avec l’ensemble des représentants des fonctionnaires et agents de l’Etat, soit plus de 300 partenaires sociaux constitués.

L’institution publique a mûri les réflexions avec 36 organisations socioprofessionnelles incluant 11 faîtières, 5 centrales syndicales, 14 syndicats, 3 mutuelles corporatistes et 3 corps spécifiques ainsi que de 72 partenaires de l’administration publique.

Cela a abouti à la signature d’une déclaration portant consensus sur les caractéristiques du nouveau régime de retraite complémentaire par capitalisation au profit des fonctionnaires et agents de l’Etat, le 07 juin 2019.

L’IPS-CGRAE a lancé officiellement mardi à Abidjan le régime de retraite complémentaire par capitalisation, lors d’une  cérémonie qui a regroupé plusieurs ministres, des représentants des centrales syndicales, des syndicats et des partenaires sociaux.  

Régime retraite complémentaire: le corps préfectoral ivoirien signe la 1ère convention

Le corps préfectoral ivoirien se positionne comme le premier adhérent au régime de retraite complémentaire par capitalisation à travers une convention signée avec l’Institut de prévoyance sociale-Caisse générale de retraite des agents de l’Etat (IPS-CGRAE).

La signature de convention a eu lieu jeudi, au cours d’une cérémonie, à Yamoussoukro en présence du ministre de l’Emploi et de la protection sociale, Adama Kamara, et du représentant du ministre de l’Intérieur et de la sécurité. 

« La signature de convention à laquelle nous venons de procéder, sous les ailes protectrices de M. le ministre de l’Emploi et de la protection sociale, et du ministre de l’Intérieur et de la sécurité,  fait objectivement de vous les premiers adhérents au régime de retraite complémentaire par capitalisation », a déclaré le directeur général de l’IPS-CGRAE, M. Abdrahamane Berté. 

Il a fait observer que « par cette convention, tous les membres du corps préfectoral, sans qu’il soit besoin de l’accomplissement d’une formalité particulière, sont ipso facto adhérents du régime de retraite complémentaire par capitalisation ».   

Toutefois, pour les besoins d’alimentation de la base de données de l’IPS-CGRAE, il sera demandé de fournir quelques pièces pour la création des comptes cotisant, sur lequel seront inscrites toutes les opérations relatives à la constitution du stock de capital, a-t-il ajouté.  

« Alors même que les caractéristiques du nouveau régime étaient encore en construction, vous avez unanimement souhaité, malgré le caractère volontaire attaché à votre adhésion (à ce régime) en votre qualité de fonctionnaires déjà en activité, que soit formalisée la nécessité de l’intégration systématique de tous les membres du corps préfectoral au futur régime », a rappelé le directeur général de l’IPS-CGRAE. 

Le ministre de l’Emploi et de la protection sociale, M. Adama Kamara, président de la cérémonie, s’est dit « heureux que la première convention soit soignée par le corps préfectoral, garant du pouvoir d’Etat et de l’administration » dans les régions du pays. 

Le régime de retraite complémentaire par capitalisation « n’est pas obligatoire », a souligné le ministre de l’Emploi et de la protection sociale, estimant que le corps préfectoral a fait « le meilleur choix » pour s’assurer une retraite confortable. 

M. Adama Kamara a relevé que ce régime de retraite qui s’inscrit dans la droite ligne de la vision sociale du chef de l’Etat, Alassane Ouattara, est « le régime du consensus issu d’un dialogue inclusif entre toutes les parties ». 

Et ce, par la « qualité managériale du directeur général de l’IPS-CGRAE », M. Abdrahamane Berté qui a fait de ce rêve une réalité, a-t-il poursuivi. Pour le ministre de l’Emploi et de la protection sociale « cette signature est la célébration du consensus ». 

Le régime de retraite complémentaire est un mécanisme par lequel le fonctionnaire effectue une cotisation dans la perspective de s’assurer un montant de pension de retraite quasi équivalent au salaire qu’il percevait pendant qu’il était en activité. 

L’IPS-CGRAE, dans cette perspective, a conduit pendant plus d’un an, un processus inclusif de dialogue social avec l’ensemble des représentants des fonctionnaires et agents de l’Etat, soit plus de 300 partenaires sociaux constitués.

L’institution publique a mûri les réflexions avec 36 organisations socioprofessionnelles incluant 11 faîtières, 5 centrales syndicales, 14 syndicats, 3 mutuelles corporatistes et 3 corps spécifiques ainsi que de 72 partenaires de l’administration publique.

Cela a abouti à la signature d’une déclaration portant consensus sur les caractéristiques du nouveau régime de retraite complémentaire par capitalisation au profit des fonctionnaires et agents de l’Etat, le 07 juin 2019.

L’IPS-CGRAE a lancé officiellement mardi à Abidjan le régime de retraite complémentaire par capitalisation, lors d’une  cérémonie qui a regroupé plusieurs ministres, des représentants des centrales syndicales, des syndicats et des partenaires sociaux.  

Le PM ivoirien dresse le bilan de l’action gouvernementale lundi

Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, fera sa première conférence de presse lundi, depuis sa prise de fonction le 30 mars 2021, un exercice au cours duquel il dressera le bilan de l’action gouvernementale.

Le chef du gouvernement ivoirien abordera les questions liées aux thématiques clés de l’action gouvernementale, l’économie, la sécurité, la santé, l’éducation, la lutte contre la corruption, l’emploi des jeunes, etc, indique une note officielle. 

Cette tribune sera également l’occasion pour le Premier ministre Patrick Achi de présenter à la presse nationale et internationale, quelques orientations relatives aux fondements de la « Vision 2030 » du président Alassane Ouattara.

L’ambition de l’Etat ivoirien,  à travers cette vision, est entre autre de poursuivre la dynamique qui a permis de doubler le revenu par habitant en dix ans en doublant à nouveau ce revenu par tête d’habitant. La stratégie du pays contenue dans la Vision 2030 vise par ailleurs à créer, sur la même période, plus de huit millions d’emplois, grâce au secteur privé qui sera au cœur du projet gouvernemental.

Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire poursuit l’accélération de son développement économique et social qui vise un rebond de la croissance économique et l’amélioration du quotidien de la population.

C’est dans ce contexte que le chef du gouvernement partagera dans un échange qui se veut franc et direct avec les journalistes, sa vision et celle de son gouvernement pour bâtir une Côte d’Ivoire « rassemblée et solidaire ». 

Sans faux-fuyants, il exposera les leviers sur lesquels jouera le gouvernement qu’ il pilote pour assurer un développement durable et structurel de la Côte d’Ivoire.

Le Programme « Une Côte d’Ivoire Solidaire » bâti autour de 5 piliers, et dont l’objectif est d’accélérer la transformation économique et sociale de la Côte d’Ivoire sur la période 2021-2025, sera au cœur des échanges entre le Premier ministre et les journalistes.

Les cinq piliers du Programme « Une Côte d’Ivoire Solidaire » sont la consolidation de la paix, de la sécurité et de la cohésion sociale (1), la création de richesses, source d’emplois  (2), le développement des régions et l’amélioration du cadre de vie.

Le quatrième pilier, lui, concerne le développement d’une administration plus performante et plus engagée, tandis que le cinquième pilier vise l’Ivoirien, au cœur de la Côte d’Ivoire solidaire.

Le PM ivoirien dresse le bilan de l’action gouvernementale lundi

Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, fera sa première conférence de presse lundi, depuis sa prise de fonction le 30 mars 2021, un exercice au cours duquel il dressera le bilan de l’action gouvernementale.

Le chef du gouvernement ivoirien abordera les questions liées aux thématiques clés de l’action gouvernementale, l’économie, la sécurité, la santé, l’éducation, la lutte contre la corruption, l’emploi des jeunes, etc, indique une note officielle. 

Cette tribune sera également l’occasion pour le Premier ministre Patrick Achi de présenter à la presse nationale et internationale, quelques orientations relatives aux fondements de la « Vision 2030 » du président Alassane Ouattara.

L’ambition de l’Etat ivoirien,  à travers cette vision, est entre autre de poursuivre la dynamique qui a permis de doubler le revenu par habitant en dix ans en doublant à nouveau ce revenu par tête d’habitant. La stratégie du pays contenue dans la Vision 2030 vise par ailleurs à créer, sur la même période, plus de huit millions d’emplois, grâce au secteur privé qui sera au cœur du projet gouvernemental.

Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire poursuit l’accélération de son développement économique et social qui vise un rebond de la croissance économique et l’amélioration du quotidien de la population.

C’est dans ce contexte que le chef du gouvernement partagera dans un échange qui se veut franc et direct avec les journalistes, sa vision et celle de son gouvernement pour bâtir une Côte d’Ivoire « rassemblée et solidaire ». 

Sans faux-fuyants, il exposera les leviers sur lesquels jouera le gouvernement qu’ il pilote pour assurer un développement durable et structurel de la Côte d’Ivoire.

Le Programme « Une Côte d’Ivoire Solidaire » bâti autour de 5 piliers, et dont l’objectif est d’accélérer la transformation économique et sociale de la Côte d’Ivoire sur la période 2021-2025, sera au cœur des échanges entre le Premier ministre et les journalistes.

Les cinq piliers du Programme « Une Côte d’Ivoire Solidaire » sont la consolidation de la paix, de la sécurité et de la cohésion sociale (1), la création de richesses, source d’emplois  (2), le développement des régions et l’amélioration du cadre de vie.

Le quatrième pilier, lui, concerne le développement d’une administration plus performante et plus engagée, tandis que le cinquième pilier vise l’Ivoirien, au cœur de la Côte d’Ivoire solidaire.

Côte d’Ivoire: la CGRAE lance le régime de retraite complémentaire par capitalisation

L’Institut de prévoyance sociale-Caisse générale des agents de l’Etat (IPS-CGRAE) a lancé officiellement mardi le régime de retraite complémentaire par capitalisation au profit des fonctionnaires et agents de l’Etat.

La cérémonie marquant le lancement officiel du régime de retraite complémentaire par capitalisation a regroupé plusieurs ministres, des représentants des centrales syndicales, des syndicats et des partenaires sociaux.

A cet événement, étaient présents, le ministre d’Etat, ministre de la Défense, le ministre de l’Emploi et de la protection sociale, le ministre du Budget et du portefeuille de l’Etat, le ministre de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration, et le ministre de la Sécurité et de l’Intérieur.

Le ministre de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration, Anne-Désirée Ouloto, a salué la création par le chef de l’Etat, Alassane Ouattara,  le régime de retraite complémentaire par capitalisation.

Ce régime complémentaire, expliquera-t-elle, est un mécanisme par lequel le fonctionnaire effectue une cotisation dans la perspective de s’assurer un montant de pension de retraite quasi équivalent au salaire qu’il percevait pendant qu’il était en activité.

Dans cette perspective, l’IPS-CGRAE a conduit pendant plus d’un an, un processus inclusif de dialogue social avec l’ensemble des représentants des fonctionnaires et agents de l’Etat, soit plus de 300 partenaires sociaux constitués.

La CGRAE a mûri les réflexions avec 36 organisations socioprofessionnelles incluant 11 faitières, 5 centrales syndicales, 14 syndicats, 3 mutuelles corporatistes et 3 corps spécifiques ainsi que de 72 partenaires de l’administration publique.

Cela a abouti à la signature d’une déclaration portant consensus sur les caractéristiques du nouveau régime de retraite complémentaire par capitalisation au profit des fonctionnaires et agents de l’Etat, le 07 juin 2019.

Le ministre de l’Emploi et de la protection sociale et le directeur général de l’IPS-CGRAE ont renouvelé la gratitude de l’Institution à l’ensemble des partenaires sociaux pour leur ouverture d’esprit et leur sens de la responsabilité citoyenne qui a permis d’obtenir ces résultats probants.

Le directeur général de l’IPS-CGRAE, M. Abdrahamane Berté, a invité tous les partenaires à ne ménager aucun effort pour porter la bonne nouvelle à tous les fonctionnaires et agents de l’Etat en vue de leur adhésion massive à ce nouveau produit.

Aux fonctionnaires et agents de l’Etat en activité, M. Abdrahamane Berté a rappelé que la retraite est une préoccupation de tout instant qui se prépare dès le premier jour d’activité, ajoutant que l’opportunité leur est donnée de prendre désormais le contrôle sur la qualité de leur retraite en adhérant à ce régime complémentaire.

M. Abdrahamane Berté a rassuré les fonctionnaires et agents de l’Etat que la satisfaction permanente des assurés sociaux demeurera le credo de l’IPS-CGRAE à leur égard conformément au slogan de l’Institution : « L’IPS-CGRAE pour vous, avec vous, la retraite, la vie ! ».

Caractéristiques de la complémentaire 

Selon les textes réglementant ce régime, le taux de cotisation obligatoire est de 5% du salaire de base prélevé directement à la source. L’adhérent a également la possibilité de bonifier son épargne en optant pour des contributions additionnelles ou des versements libres.

En conformité avec le caractère individuel et le niveau de transparence accru du régime par capitalisation, un compte au nom de chaque adhérent est ouvert dans les livres de l’IPS-CGRAE et alimenté par ses cotisations et versements.

Le régime complémentaire par capitalisation offre l’une des prestations suivantes à l’adhérent, à savoir une rente viagère avec la possibilité d’avoir un capital de 20% ou un capital unique lorsque le droit à pension n’est pas acquis ou une réversion en capital unique aux ayants cause en cas de décès.

Concernant les modalités d’adhésion, le dispositif mentionne que ce régime est « systématique pour tout fonctionnaire ou agent de l’Etat recruté après la date de signature du décret portant création du régime ».

L’adhésion est « volontaire pour les fonctionnaires et agents de l’Etat déjà en activité à la date de signature du décret portant création du régime ». En outre, la liquidation des droits de l’adhérent au titre de la retraite complémentaire est effectuée dès la liquidation de ses droits au titre du régime de base.

En cas de décès de l’adhérent, ses droits sont reversés à ses ayants droit. Il faut noter que les cotisations obligatoires sont directement retenues à la source par l’organisme employeur.

Les contributions additionnelles sont également prélevées par l’organisme employeur. Les versements libres sont directement effectués par l’adhérent auprès de l’IPS-CGRAE ou auprès du partenaire financier désigné par l’IPS-CGRAE.

Pour maximiser son revenu de retraite, l’adhérent doit recourir à deux types de cotisations optionnelles, notamment les contributions additionnelles consistant en un montant à prélever (au minimum 5 000 FCFA) sur une période indiquée par l’adhérent.

Ensuite, l’on a les versements libres représentant un montant à verser occasionnellement selon sa convenance. Le montant minimum requis est de 25 000 FCFA.

La retraite complémentaire est gérée par l’IPS-CGRAE, première Institution de Prévoyance Sociale certifiée ISO 9001, version 2015 sur l’ensemble de ses activités en Afrique de l’Ouest. Le régime est régi par des textes de lois sur la réglementation financière ainsi que par une politique de placement et de gestion financière.

Avantages du régime complémentaire

L’adhérent au régime complémentaire par capitalisation bénéficie de plusieurs avantages. Ce dispositif lui assure une retraite plus confortable et stabilise son train de vie.

Le régime complémentaire permet de bonifier la pension du fonctionnaire et l’agent de l’Etat afin que son niveau de vie à la retraite soit le plus proche possible de celui qu’il avait lorsqu’il était en activité.

Cela lui assure une épargne sécurisée. Dès lors qu’il a souscrit à la retraite complémentaire, l’IPS-CGRAE s’occupe de tout. Un prélèvement mensuel est effectué à la source conformément au montant de cotisation dû.

L’épargne est flexible et permet à l’adhérent de construire une retraite sur mesure grâce à la possibilité de procéder à des contributions additionnelles ou des versements libres.

En outre, son épargne est rémunérée. Ce qui assure au fonctionnaire et agent de l’Etat, une rémunération à hauteur de 3,5% l’an et le versement d’une quote-part sur les revenus de placement, le cas échéant.

A chaque fin d’exercice, l’IPS-CGRAE met à la disposition de l’adhérent, un relevé récapitulatif de situation mentionnant les cotisations versées, les droits attribués et leur solde.

Le gouvernement ivoirien, soucieux de l’amélioration des conditions de vie des fonctionnaires et agents de l’Etat après leur cessation d’activité, a adopté le 4 avril 2018, en Conseil des ministres, le principe de la mise en place d’un régime de retraite complémentaire par capitalisation afin de leur permette d’avoir un revenu mensuel stable.

La FAO pour des semences plus résistantes aux aléas climatiques

Le développement vert du secteur semencier est crucial pour nourrir une population mondiale en pleine expansion, selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).La population mondiale augmente et les terres arables s’amenuisent. Comment faire pour nourrir une population mondiale qui devrait atteindre 10 milliards d’ici à 2050 ? Il faut permettre « aux agriculteurs d’accéder à des semences de qualité dans le cadre de la transformation des systèmes agroalimentaires », préconise la FAO.

« Les agriculteurs du monde entier doivent avoir accès à des semences issues de variétés de plantes plus productives, plus nutritives et plus résistantes aux aléas climatiques », explique-t-elle.

A en croire le Directeur général de la FAO, Qu Dongyu, « il ne peut y avoir de bonnes récoltes sans bonnes semences. Les semences sont la pierre angulaire des systèmes agroalimentaires. Nous dépendons d’elles pour produire des denrées alimentaires, des aliments pour animaux, des fibres et des combustibles, et elles créent un environnement accueillant. »

M. Dongyu présidait la Conférence mondiale sur le développement vert du secteur semencier, organisée par son institution ce jeudi à Rome (Italie).

Pour la Directrice de l’Organisation panafricaine des producteurs agricoles, Mme Fatma Ben Rejeb, l’augmentation de la qualité des semences résilientes face au stress climatique, l’amélioration de l’utilisation des ressources naturelles et le renforcement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle contribuent fortement à la hausse des rendements, au développement économique et à l’accroissement des revenus des agriculteurs.

Par ailleurs, elle a rappelé l’importance des savoirs ancestraux des petits agriculteurs, en les présentant comme « les moteurs du développement agricole. »

La Conférence, qui se tient sur deux jours, rassemble un grand nombre de participants, dont des représentants de la société civile, d’organisations internationales, des membres de la FAO et des secteurs public et privé, qui présenteront leurs points de vue, leurs études de cas et leurs priorités pour alimenter les discussions.

L’agriculture verte et résistante aux aléas climatiques est essentielle à la durabilité, a indiqué M. Qu, ajoutant qu’elle permettrait de concrétiser la sécurité alimentaire, d’améliorer le bien-être des populations, d’offrir des perspectives d’emploi et un travail décent à toutes et tous et de protéger la planète aujourd’hui comme à l’avenir.

Selon le Directeur général de la FAO, les agriculteurs doivent produire 50% d’aliments supplémentaires pour pouvoir nourrir l’ensemble de la population. Et la seule manière de réaliser cet objectif, d’après lui, est d’augmenter la productivité des cultures, grâce à la science et à l’innovation.

La Conférence est la troisième d’une série, la première s’étant tenue en 1999 à Cambridge (Royaume-Uni) et la deuxième en 2009 au siège de la FAO, à Rome (Italie). Elle a quatre priorités qui consistent, entre autres, à faire mieux connaître la contribution qu’apporte le secteur semencier, y compris des petites et moyennes entreprises, à l’innovation verte dans le domaine de la production végétale durable ; et à promouvoir la coopération entre les secteurs, en particulier dans le cadre de partenariats public-privé et de la coopération internationale, en vue d’améliorer l’accès aux ressources et le partage de connaissances et d’informations.

La Cour des comptes forme des députés et sénateurs à Yamoussoukro

Un séminaire de la Cour des comptes, en collaboration avec le Projet d’appui au renforcement des institutions de contrôle de la Côte d’Ivoire (PACC) s’est ouvert, mercredi à Yamoussoukro, la capitale politique et administrative ivoirienne.

L’ouverture des travaux de ce séminaire de formation destiné aux membres des Commissions des affaires économiques et financières (CAEF) de l’Assemblée nationale et du Sénat dans le contexte du budget-programmes a été prononcée par le président du Sénat, Jeannot Ahoussou Kouadio,  au nom des deux institutions.

« Ce séminaire s’inscrit dans le cadre de l’assistance que la Cour des comptes doit apporter au parlement », a expliqué dans un discours, le président de la Cours des comptés, Kanvaly Diomandé.

Ce séminaire qui s’achève vendredi devrait permettre aux deux chambres du parlement ivoirien, d’examiner avec une attention accrue le projet de loi portant budget de l’année 2022 que le gouvernement leur soumettra, en attendant que soient transmis au parlement les différents rapports de contrôle de la Cour des Comptes.

Le président du Sénat a salué  « l’initiative conjointe heureuse de ce séminaire de formation », avec Expertise France, qui met en œuvre le Projet d’appui au renforcement des institutions de contrôle de la Côte d’Ivoire (PACC).

Selon lui, cette initiative traduit éloquemment la volonté de la Cours des comptes de se « conformer à la Constitution et aux différents textes qui associent la haute juridiction financière suprême au parlement pour un meilleur contrôle de l’exécution des lois de finances ».

« Je relève, par ailleurs, la mobilisation des membres des Commissions des affaires économiques et financières des deux Chambres du Parlement, qui donnent de constater leur engagement à jouer sans réserve leur rôle, dans le processus budgétaire de notre pays », s’est félicité Jeannot Ahoussou Kouadio en présence du président de l’Assemblée nationale, Amadou Soumahoro.

Poursuivant, il a souligné un rôle crucial que joue le parlement dans deux domaines particulièrement importants des finances publiques.

D’abord, il vote les crédits budgétaires qui permettent à l’Etat de fonctionner. Ensuite, il contrôle l’usage fait par le gouvernement des habilitations budgétaires qui lui ont été accordées.

Ce second domaine, relatif au contrôle, est au cœur de ce séminaire. Ce contrôle vise, en effet, à s’assurer de la bonne utilisation des deniers publics mis à la disposition des services de l’Etat.

En effet, a expliqué le président du Sénat, dans un contexte d’insuffisance de ressources, face aux besoins immenses des populations, la dépense publique doit être efficace. Cette efficacité se prouve par des documents qui établissent que la gestion des moyens atteint les résultats définis au départ.

L’évaluation, que doit faire le Parlement, par un contrôle externe, permet d’assurer la transparence dans la gestion des affaires de l’Etat dans un environnement où les citoyens deviennent de plus en plus exigeants.

Les responsables des collectivités territoriales vivent mieux ces exigences des citoyens, confrontés dans leur cadre de vie local, à des ressources peu en adéquation avec leurs besoins énormes en infrastructures diverses.

Le Sénat, qui assure leur représentation, a le devoir d’exercer une vigilance accrue sur l’utilisation des moyens de l’Etat et opérer dès lors un contrôle externe pointilleux, selon son président. 

Le contrôle de l’exécution des lois des finances participe, ainsi, des principes de la bonne gouvernance et de la transparence indispensables au développement harmonieux des nations modernes dont la Côte d’Ivoire se réclame.

Cependant, la complexité des documents budgétaires soumis au Parlement, a priori comme a posteriori de l’exécution de la loi de finances, ne permet pas toujours aux parlementaires, en dehors de quelques avertis, d’en faire une lecture fine et précise susceptible d’en faciliter l’exploitation.

Ce séminaire ambitionne de  faire en sorte que les parlementaires connaissent parfaitement le contenu des documents comme les documents de programmation budgétaire pluriannuelle ainsi que sa période minimale ainsi que les documents de programmation pluriannuelle des dépenses qui sont soumis au débat d’orientation budgétaire.

De même, au sortir de ce séminaire, les participants devraient être familiarisés avec les notions comme les rapports annuels de performance, les rapports d’audit de performance afin de maîtriser les rouages du contrôle externe qu’ils doivent opérer sur l’exécution du budget.

« Il est essentiel, pour un développement harmonieux de notre pays, que nous, Parlementaires, ayons une connaissance plus affûtée du processus budgétaire et des documents y afférents », a insisté Jeannot Ahoussou Kouadio.

Auparavant, M. Adrien Maillard, représentant de la délégation de l’Union européenne et M. Stefan Orivel, représentant Expertise France, ont également tour à tour mis en exergue les enjeux de ces 72 heures de formation.

Les diplomates invités à sensibiliser leurs communautés sur le RGPH en Côte d’Ivoire

Les membres du corps diplomatique, accrédités en Côte d’Ivoire, ont été invités mercredi à Abidjan à sensibiliser et mobiliser leurs communautés pour le 5e Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH), prévu du 8 au 28 novembre 2021.

Cette rencontre, initiée par le ministère du Plan et du développement, en charge de l’opération de Recensement général de la population et de l’habitat, a eu lieu à la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères. 

Mme Kandia Camara, ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’intégration africaine, des Ivoiriens de l’extérieur et de la diaspora, s’est félicitée de ce que son département a été associé à cette opération.

Elle a invité les ambassadeurs accrédités par l’Etat ivoirien à s’investir dans la « sensibilisation et la mobilisation de leurs communautés respectives », car le RGPH concerne les Ivoiriens et les non Ivoiriens résident en Côte d’Ivoire.

Le ministre du Plan et du développement, Kaba Nialé, a dit que ce 5e RGPH, qui intervient après ceux de 1975, 1988, 1998 et 2014, vise à collecter les informations afin de les mettre à la disposition du gouvernement dans le cadre de la planification. 

Son département, soutenu par l’Institut national de la statistique (INS), mènent une offensive dans le sens de la communication en vue d’une implication des autorités coutumières, des collectivités et des populations.

Peu avant cette rencontre, le directeur général de l’INS, M. Doffou N’Guessan, a instruit M. Albert Flindé, le ministre-gouverneur du District des Montagne, venu s’enquérir de l’opérationnalisation du RGPH 2021.

Au cours d’une séance d’échanges, à Abidjan, M. Aka Doré, coordonnateur national technique du recensement a fait savoir que pour l’opération, il n’est exigé aucune pièce administrative aux populations.

En cas d’absence des chefs du ménage, il est recommandé de charger un membre de la famille qui renseignera les agents recenseurs sur les données concernant chaque habitant du logis, a ajouté M. Aka. 

Le District des Montagne, le deuxième en importance démographique avec plus de 2,3 millions d’habitants, M. Albert Flindé a jugé utile de s’enquérir de l’opération pour une sensibilisation accrue des populations. 

« Nous sommes prêts sur le plan technique, nous sommes aussi prêts sur le plan financier pour conduire ce recensement à partir du 8 novembre jusqu’au 28 novembre 2021″, a assuré M. Doffou, affirmant qu' »il n’y pas d’inquiétude » et les techniciens y travaillent.

Le ministre du Plan et du développement, en compagnie de ses collaborateurs, a rencontré, il y a quelques jours le président de la Chambre des rois et chefs traditionnels en vue d’une mobilisation de leurs sujets, pour le succès du RGPH 2021. 

A’Salfo promet un show « inoubliable » à 2 concerts de Magic System à Abidjan

A’Salfo, lead vocal du Groupe Magic System, a promis mercredi soir à Abidjan, « des moments inoubliables » à deux concerts à Abidjan mi-novembre 2021, après la pandémie de Covid-19, lors d’une conférence de presse.

Le premier concert, visant une cible VIP, a lieu le 12 novembre 2021 à 21h dans un hôtel de renom de la place,  tandis que le second concert, lui, se tient sur l’esplanade du Palais de la culture de Treichville, dans le Sud d’Abidjan, à 16h. 

Ces deux concerts sont précédés d’une série d’activités socio-culturelles et éducatives. Le 11 novembre, à la veille de la première représentation, le groupe Magic System aura des échanges avec les acteurs culturels.

Le 13 novembre, il est prévue une opération de don de sang à Anoumabo, le village d’où sont partis les quatre magiciens du Groupe Magic System. Ensuite, aura lieu un match de gala entre les artistes Zouglou et ceux du Coupé décalé.

Le lendemain, 14 novembre, le groupe Magic System assistera à une projection de film abordant les problèmes de l’éducation, l’un de ses chevaux de bataille. Le 15 novembre 2021, il donne à l’occasion de la Journée nationale de la paix, son second concert. 

Durant deux heures de concert, le groupe revisitera son répertoire avec des chants allant de son premier album « Premier Gaou » au dernier né « Envolée Zougloutique ». Il espère renouer avec la chaleur du public ivoirien.

« On ne joue pas beaucoup en Côte d’Ivoire et chaque fois que l’occasion nous est donnée de nous exprimer devant les Ivoiriens, nous le faisons avec amour et avec sérieux », a déclaré A’Salfo à la presse.

« Nous sortons de la pandémie de Covid-19, on s’est dit qu’il fallait se retrouver, le fait que nous puissions être ensemble à nouveau pour savourer la vie », a-t-il ajouté. Pour sa part, Goudé a exprimé sa « joie » de retrouver le public ivoirien et promet le show.

Quant à Tino, il annonce qu’il sera ce jour « habillé en Zaouli », un masque du terroir ivoirien. Il a laissé entendre que ça fait plaisir de renouer avec la scène et de retrouver les fans après la pandémie de la Covid-19. Manadja, lui, assure que le groupe se prépare bien. 

Ce concert a lieu six mois après la sortie du dernier album du Groupe Magic System dénommé Envolée Zougloutique. Le groupe est le promoteur du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA).

La Côte d’Ivoire veut « clarifier » des dispositions de son Code des investissements

Le Centre de promotion des investissements de Côte d’Ivoire (Cepici) a entamé mercredi à Grand-Bassam un séminaire afin de « clarifier » certaines dispositions du Code des investissements de 2018, et lever tout équivoque d’interprétation.

M. Albert Agbré, conseiller technique, représentant le ministre de la Promotion de l’investissement et du secteur privé, a procédé à l’ouverture de la session qui vise « l »interprétation de certaines dispositions du Code des investissements de 2018 qui posent quelques petits problèmes ».

Le séminaire qui se déroule du 3 au 5 novembre 2021, devrait permettre d’analyser les insuffisances du Code des investissements de 2018, actuellement en vigueur, et de proposer des voies d’amélioration pour leur mise en application ainsi que l’impact des réformes sur la fiscalité des PME, a-t-il ajouté.

La directrice générale du Cepici, Solange Amichia, a fait savoir que le Comité d’agrément, dans l’application du dispositif du Code des investissements, s’est heurté à des divergences d’interprétations. 

Il s’agit, à travers ce séminaire, de « clarifier » des textes du Code des investissements suite aux divergences rencontrées, liées aux problèmes d’interprétation ou de vide constatés dans le dispositif réglementaire.

Cela devrait permettre de donner des armes nécessaires au Comité d’agrément afin de statuer dans la transparence et l’équité sur les demandes d’agrément, a-t-elle souligné, mentionnant que ce séminaire a pour objectif d’améliorer le dispositif existant.

Le thème retenu pour cette session est « Interprétation et mise en application du Code des investissements ». Une cinquantaine d’experts représentant tous les ministères techniques et le secteur privé prennent part aux réflexions.

Selon Mme Solange Amichia, « après près de trois années consécutives de mise en oeuvre, certaines difficultés d’interprétation ou de clarification sont apparues » et il fallait approfondir les échanges afin d’avoir une « vision commune ».

L’Etat de Côte d’Ivoire a adopté en août 2018 un nouveau Code des investissements après une étude menée par le Cabinet McKinsey, au regard des bonnes pratiques de promotion des investissements dans le monde. Ce dispositif remplace celui de 2012.

Ce nouveau Code des investissements offre un dispositif d’incitation plus attractif prévoyant la combinaison d’un système d’exonération et d’un mécanisme de crédits d’impôts, et une attention particulière sur des secteurs jugés prioritaires. 

Sur la période du 1er janvier 2019 au 30 septembre 2021, le Cepici, le Guichet unique de l’investissement, a enregistré « la création prévisionnelle de 21468 emplois; l’agrément de 635 entreprises » avec l’attraction de 1938 milliards Fcfa d’investissements. 

Les investissements devraient soutenir la mise en oeuvre du Plan national de développement (PND, 2021-2025) et le Cepici a pour objectif de réaliser plus de 6.000 milliards Fcfa sur les cinq prochaines années. 

Côte d’Ivoire: 2000 jeunes outillés à l’entrepreneuriat, une alternative d’emploi

Plus de 2000 jeunes ont été outillés, mercredi, à l’entrepreneuriat, une alternative pour l’emploi, à l’occasion de l’édition 2021 de « Campus jeunes Nestlé », un forum qui a réuni des jeunes au Palais de la culture de Treichville, dans le Sud d’Abidjan.

« Notre principale action consiste à accompagner et outiller les jeunes à trouver du travail pour plus d’autonomie et d’indépendance économique », a indiqué le directeur général de Nestlé Côte d’Ivoire, dans un discours.  

Le groupe agroalimentaire, a dans cette même optique lancé il y a deux ans, une alliance pour les jeunes, en partenariat avec d’autres entreprises qui ont décidé d’agir ensemble pour l’employabilité des jeunes. 

Cette plateforme a permis d’échanger sur la problématique de l’employabilité des jeunes, qui ont profité de conseils de professionnels aguerris, notamment des salariés d’entreprises et des entrepreneurs. 

La qualification de base est nécessaire pour préparer les jeunes à la vie professionnelle. Dans cet élan, la firme estime que par l’acquisition des compétences smart, on peut avoir une main d’œuvre compétitive répondant aux besoins du secteur économique.  

Des débats francs ont eu lieu avec ces personnalités avisées. Ces modèles inspirant ont transmis des outils aux jeunes pour que les jeunes se vendent mieux sur le marché de l’emploi, mais aussi créent de l’emploi.  

Le ministre ivoirien de la Promotion de la jeunesse, de l’insertion professionnelle et du service civique, Mamadou Touré, a félicité M. Thomas Caso et l’ensemble de ses collaborateurs pour avoir lancé cette initiative en Côte d’Ivoire.  

Plus de 2.000 jeunes étaient présents dans la salle et plusieurs autres milliers en ligne. Selon M. Mamadou Touré, ce forum rentre dans la dynamique de l’action du gouvernement qui a décidé de faire de la problématique de l’insertion des jeunes une priorité.  

En Côte d’Ivoire, plus de 77% de la population a moins de 35 ans. Le pays a eu une décennie de 2000-2010 qui a été fortement perturbée, avec « près de 400.000 jeunes qui sont sortis du système scolaire sans qualification », un stock important de jeunes à traiter. 

« A ce stock de près de 4 millions de jeunes à qui il fallait offrir des perspectives d’insertion sociale, nous avons encore chaque année, près de 300 à 400.000 jeunes qui continuent de sortir de notre système scolaire avec seulement 100.000 emplois formels créés chaque année », a fait savoir M. Touré.  

La fonction publique, elle, recrute 30.000 fonctionnaires chaque année pour plusieurs millions de jeunes. Elle compte selon le ministre de la Promotion de la jeunesse 250.000 fonctionnaires aujourd’hui et ne peut absorber tous les jeunes diplômes. 

« Le secteur privé n’est pas encore suffisamment dynamique pour absorber toute la main d’œuvre qui arrive sur le marché du travail. Donc, entrepreneuriat apparaît comme une solution, l’une des solutions alternatives pour certains jeunes », a-t-il insinué. 

Son département, assurera-t-il, est disposés à accompagner les jeunes via l’Agence emploi jeunes qui a tout un dispositif de financement pour les jeunes qui veulent entreprendre en Côte d’Ivoire.  

Il a en outre tenu un langage de vérité, faisant observer que les jeunes doivent chercher à acquérir des compétences en adéquation avec le marché de l’emploi, en changeant de paradigme de qualification pour saisir les opportunités d’emplois. 

En outre, a-t-il conseillé les jeunes à se forger, à s’adapter, car on peut avoir une formation de base, un rêve de vie, et on peut être dans un environnement qui nous impose  certaines réalités.  Et ce, en faisant une formation complémentaire. 

« On a besoin d’une génération flexible et qui sait s’adapter parce que le monde évolue vite », a -t -il poursuivi, mentionnant que « plus de la moitié des emplois qu’ on a aujourd’hui, n’existera pas dans quelques années compte tenu de l’évolution » des choses et ils devront anticiper sur les changements à venir. 

 Campus jeunes Nestlé se tient à l’occasion de la Journée africaine de la jeunesse. La rencontre a enregistré la présence du représentant de l’Union africaine. L’Afrique a d’ailleurs la population la plus jeune au monde avec plus de 400 millions de jeunes âgés de 15 à 35 ans.  

Depuis 2013, le géant agroalimentaire a mis en oeuvre l’Initiative mondiale pour les jeunes destinée à accompagner les jeunes à travers le monde et particulièrement en Afrique Subsaharienne.

Ce programme ambitionne d’aider 10 millions de jeunes à travers le monde afin d’accéder à des opportunités économiques d’ici 2030, avec une concentration essentiellement sur l’emploi, l’employabilité et l’entrepreneuriat.

Issiaka Konaté nommé consul de la Côte d’Ivoire à Paris

Le directeur général des Ivoiriens de l’extérieur, Issiaka Konaté, a été nommé consul général de la Côte d’Ivoire à Paris, a annoncé mercredi le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly.

Le Conseil des ministres a « approuvé » la nomination de M. Issiaka Konaté,  directeur général des Ivoiriens de l’extérieur au ministère d’Etat, ministère des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora, a dit M. Amadou Coulibaly. 

Après l’accession du président Alassane Ouattara à la magistrature suprême, Issiaka Konaté répond à l’appel du gouvernement, en quête de compétences au niveau de la diaspora pour le développement du pays.  

Il lui sera confié, au regard de ses connaissances du monde extérieur, la direction générale des Ivoiriens de l’extérieur. Il va gérer à ce poste, avec faste, la question des exilés de la crise postélectorale de 2010-2011. 

Cet Ivoirien qui a résidé longtemps à Londres reste toujours nostalgique de son enfance et de ses années scolaires sur le sol ivoirien. Pour lui, la culture forge la mentalité et nous oriente dans notre destinée. 

Deuxième jour d’arrêt de travail des taxis compteurs à Abidjan

Les taxis compteurs à Abidjan observaient, mercredi, leur deuxième jour de grève pour dénoncer une concurrence déloyale de Yango et Uber, occasionnant un difficile déplacement des usagers.

Tous les taxis intercommunaux ont quasiment stationné. Seulement les taxis communaux opéraient sur des lignes et des taxis banalisés qui assuraient la liaison entre certaines communes.

A l’issue du Conseil des ministres, ce mercredi, le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, a indiqué qu’un « compromis est en train d’être trouvé pour un meilleur fonctionnement » du secteur.

La veille, date de début du mot d’ordre de grève de l’Association des conducteurs de taxis compteurs (ACTC), le transport interurbain était perturbé dans certains quartiers de la capitale économique ivoirienne.

L’ACTC a décidé le 25 octobre 2021, d’observer un arrêt de travail allant du 2 au 6 novembre 2021, renouvelable, pour dénoncer « la pratique illégale des véhicules personnels » sur l’application Yango et Uber. 

Les taxis intercommunaux se plaignent notamment de ce qu’ ils sont soumis au paiement de charges fiscales et d’assurances auxquelles les véhicules personnels opérant via l’application de Yango et Uber parviennent à se soustraire.

L’association trouve « inacceptable que des personnes exerçant la même activité ne soient pas assujetties aux mêmes obligations ». Elle invite Yango et Uber à « respecter » les conditions requises pour faire le transport de taxis compteurs ou cesser de faire la concurrence déloyale.

Suite à des discussions avec le ministère des Transports et au regard des « avancées » de la réglementation des textes législatifs, l’ACTC avait suspendu lundi soir son mot d’ordre de grève, mais l’instruction n’a pas été suivie.

Côte d’Ivoire: les états généraux de l’éducation étendus dans les 31 régions du pays

La phase des assises régionales des états généraux de l’école ivoirienne a débuté sur l’ensemble des 31 régions du pays, depuis le 27 octobre 2021, selon le ministère ivoirien de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation.

Les différents comités régionaux, présidés par les préfets de région, passeront en revue, les grandes problématiques de l’école ivoirienne, indique une note du ministère, qui relève qu’il s’agit à titre indicatif, de faire le diagnostic de la politique éducative.

Ces comités tableront également sur le cadre légal, l’inclusion dans l’éducation, la qualité des apprentissages, la pertinence des flux et des passerelles, du dialogue social et de la digitalisation du système éducatif ivoirien. 

Ces différents ateliers qui se tiennent en prélude aux assises des Districts, permettront de consolider les contributions des populations de base. Elles permettront également de peaufiner les documents produits, en lien avec les spécificités et les réalités locales.

La dernière étape est celle de la validation nationale des contributions, qui permettra à la Côte d’Ivoire de mettre en place, une nouvelle feuille de route pour la redynamisation du système éducatif. 

Les acteurs du système éducatif prennent une part active à ces ateliers, comme ce fut le cas pour le corps préfectoral et de la population. Outre les assises en présentiel, les populations sans distinction aucune ont la possibilité de s’exprimer et d’apporter leurs contributions à travers la plateforme numérique des états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation (EGENA). 

La plateforme numérique des EGENA a été lancée le mardi 26 octobre 2021 par la ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, le professeur Mariatou Koné. 

Le cacao contribue pour 20% au PIB de la Côte d’Ivoire (PM)

Le cacao, en Côte d’Ivoire, premier producteur mondial, contribue à 20% du Produit intérieur brut (PIB) du pays, a dit mardi le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, lors de l’inauguration de l’extension de l’unité de transformation de cacao de la société Cargill.

« Le cacao constitue la première culture de rente de la Côte d’Ivoire et représente 40% des recettes d’exportations nationales. En outre, il contribue à hauteur de 20% du PIB, et mobilise près de 2 millions de producteurs », a déclaré M. Patrick Achi dans un discours.  

Selon le Premier ministre ivoirien, « la transformation locale demeure insuffisante tout comme la captation des valeurs ajoutées ». La Côte d’Ivoire vise la transformation de toute sa production à l’horizon 2030.  

Le secteur doit « toujours se rappeler que les 5 à 6% des 105 milliards de dollars américains crées annuellement dans le monde par cette filière sont captés par nos entreprises et nos paysans, c’est évidemment insuffisant », a-t-il souligné.  

Après avoir investi 100 millions de dollars, Cargill achève l’expansion de son usine de transformation de cacao en Côte d’Ivoire et en fait la plus grande usine de broyage de cacao sur le continent africain. 

La société engage, pour cette campagne cacaoyère, 13 millions de dollars supplémentaires pour étendre ses programmes de durabilité et améliorer la traçabilité de la chaîne d’approvisionnement.  

Le secteur privé contribue pour 80% des recettes de la Côte d’Ivoire. L’Etat s’est doté d’un Programme national de développement  (PND, 2021-2025) de 59 000 milliards Fcfa d’investissements dont 75% de part du secteur privé. 

La Côte d’Ivoire vise avec ces investissements d’un taux de croissance annuel moyen de plus de 7,5%. Le pays a affiché un taux de croissance de 2% en 2020 suite à la pandémie de la Covid-19 contre 7,2% l’année précédente. Un rebond de 6,5% de croissance visé en 2021.

Le secteur industriel a connu une croissance annuelle moyenne de 11% sur la période 2012-2015 et de 8% sur la période 2015-2019 pour une part dans le Produit intérieur brut, s’établissant à 26% en 2019.

L’expansion de l’usine, située en zone industrielle de Yopougon, dans l’Ouest d’Abidjan, a été motivée par un accord signé en avril 2017 avec le gouvernement de Côte d’Ivoire et s’inscrit dans l’objectif du pays d’accroître l’industrialisation du secteur du cacao. 

L’usine de transformation a créé près de 100 emplois à temps plein et des centaines d’emplois indirects. Elle emploiera désormais plus de 700 travailleurs, permettant à l’unité de produire de la poudre de cacao. 

Cancer du sein: Écho Médias-Mssc fait dépister près de 1000 femmes à Abidjan

Près de 1 000 femmes ont été dépistées du cancer du sein, du 22 au 23 octobre 2021 à Abidjan, lors d’une campagne de sensibilisation et de dépistage gratuit organisée par l’ONG Echo Médias-Mssc.

Engagée dans la lutte contre le cancer du sein, Écho Médias- Mssc (Mes Seins Sans Cancer) a initié une campagne de sensibilisation et de dépistage gratuit du cancer dans les communes de Koumassi, Cocody et de Yopougon.

Cette campagne intervient dans le cadre des Journées de mobilisation des médias contre le cancer du sein (JMMC), qui se sont déroulées en deux temps majeurs: la cérémonie officielle et les séances de sensibilisation et de dépistage.  

L’ouverture de ces journées a eu pour thème « Le cancer du sein se guérit » à l’Université Félix Houphouët-Boigny, en présence de personnalités, suivie des séances de sensibilisation et de dépistage gratuits à travers des communes du District d’Abidjan. 

Ces femmes ont été dépistées notamment à l’Hôpital général de Koumassi, au Centre de santé communautaire de Wassakara de Yopougon et au Centre de santé communautaire d’Anono (dépistage du col de l’utérus) à Cocody. 

La présidente de l’ONG Écho Médias-Mssc, Léah Guigui qui s’est rendue sur les différents sites de dépistage pour s’assurer de l’effectivité de la campagne et de la disponibilité des agents, a apporté un soutien moral aux femmes rencontrées. 

« Après les discours officiels, il était important de descendre sur le terrain pour rencontrer ces femmes qui n’ont pas toujours l’opportunité de bénéficier de soin », a déclaré Mme Léah Guigui. 

Selon la présidente de l’ONG, il s’agit de rassurer ces femmes qui ne sont pas informées et sensibilisées au dépistage du cancer du sein, à travers cette campagne. 

La campagne a connu un succès à travers la mobilisation des femmes, se félicite Écho Médias-Mssc qui s’engage à participer à la prise en charge médicale de certaines femmes qui seront diagnostiquées.

Le cancer du sein est un véritable problème de santé publique. En effet, avec un taux de mortalité estimé à près de 75%, cette maladie touche actuellement 12 000 personnes en Côte d’Ivoire et 2500 nouveaux cas sont enregistrés chaque année.

Côte d’Ivoire: renforcement des capacités de 50 journalistes et animateurs sur le genre

Cinquante journalistes et animateurs ont été formés sur le genre du 26 au 30 octobre 2021, à Yamoussoukro, dans le cadre d’une session de renforcement de capacités organisée par le Fonds de soutien et de développement de la Presse (FSDP, public).

Cette session qui a eu lieu à l’hôtel des Parlementaires de Yamoussoukro, et financée par le Fonds de soutien et de développement de la Presse (FSDP), a pour objectif d’amener ces acteurs des médias à « produire des contenus sensibles au genre ».

« Je me réjouis qu’au terme de cette formation, vous ayez une connaissance sur la notion du genre ; la notion de journalisme sensible au genre ; vous pouvez produire des contenus sensibles au genre », a déclaré M. Camara Bangali, sous-directeur du suivi, de l’évaluation et du contrôle au FSDP.  

M. Camara s’exprimait au nom de Mme Bernise N’Guessan, directeur exécutif du le Fonds de soutien et de développement de la Presse (FSDP) au cours de cette formation qui a bénéficié à 50 auditeurs.   

Il a exprimé, en outre, sa satisfaction de savoir que tous les auditeurs, aient honoré de façon assidue cette session de formation, organisée en collaboration avec l’Union des radios de proximité de Côte d’Ivoire (URPCI).  

 « Ce séminaire est le premier de notre mandature organisé avec le FSDP et est d’une importance capitale tant au plan de la thématique que de son organisation », a dit le président du Conseil exécutif de l’URPCI, M. Éric Gohou.  

Il a salué le FSDP « pour sa présence constante et son soutien permanent à l’URPCI », avant de déclarer que « le FSDP reste et demeure un partenaire de choix pour l’Union mais bien plus, pour l’ensemble des radios de proximité de Côte d’Ivoire » et leur « rayonnement ».

M. Camara Bangali, n’a pas manqué de féliciter les formateurs, le Cabinet  La Maison des Chefs d’Entreprise (MCE) , représenté par Mme Aude Adangba et M. Kacou Christian, et l’URPCI et son président, Gohou Éric et les agents du FSDP.

Il a souligné que le séminaire s’inscrit dans la vision du ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, M. Amadou Coulibaly, et est conforme à l’une des missions du FSDP, à savoir le financement de la formation.

Les auditeurs se sont dits satisfaits de la qualité de la formation reçue. La MCE, selon Mme Aude Adangba, est un Cabinet d’intermédiation en matière de Ressources Humaines, Conseil, Accompagnement et Formation professionnelle.

Créée en 2002 par Mme Yolande Canon, la MCE est née d’une volonté d’être plus proche des entreprises et de mieux comprendre leurs besoins tout en restant en adéquation avec l’économie du marché.

Le FSDP a pour mission de financer la formation ; les études et le conseil ; la diffusion ; le développement de la presse et du multimédia ; les projets d’intérêt collectif. Il garantit les emprunts contractés par les entreprises et organisations professionnelles des médias privés auprès des banques et établissements bancaires.

Ouverture à Abidjan de la finale de Huawei ICT Competition 2021-2022

Le ministre ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation, Roger Adom, a procédé mardi à Abidjan, à l’ouverture de la finale de Huawei ICT Competition 2021-2022, mettant aux prises 90 étudiants.

L’ouverture du concours a été faite à l’Ecole supérieure africaine des technologies de l’information et de la communication (ESATIC), à Abidjan. Une autre cohorte compose à l’Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INPHB) de Yamoussoukro.

« Je suis venu encourager Huawei et les étudiants de l’ESATIC, de l’INPHB et de toutes les écoles supérieures de la Côte d’Ivoire qui ont participé à ce concours », a indiqué à la presse M. Roger Adom, en marge de l’ouverture de la compétition 

Pour le ministre ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation, « il est nécessaire que nous ayons de nombreux jeunes formés dans les technologies de l’information,  de la télécommunication qui sont les technologies de l’avenir ». 

La Côte d’Ivoire, dira-t-il, « forme aujourd’hui environ 400 jeunes par an (et) ce n’est pas suffisant, il faut former encore plus et il faut encourager les jeunes à se lancer dans ce domaine là ». Le pays ambitionne d’être le hub digital de l’Afrique de l’Ouest.

De ce fait, dans les domaines tels « la cybersécurité, la data analyse (….) l’internet des objets et dans l’innovation, nous devons avoir des jeunes formés, des jeunes compétents afin que la Côte d’Ivoire devienne un pays où il y a des champions » dans ces domaines, a-t-il soutenu.

Pour sa part, le directeur général de Huawei technologies Côte d’Ivoire, Lionel Liu, s’est dit convaincu que « le développement des talents des TIC, constitue l’avenir de l’Etat et on partage la même vision du gouvernement ivoirien ».

« Le gouvernement veut transformer la Côte d’Ivoire comme un hub digital de l’Afrique de l’Ouest, on partage la même vision, et c’est dans ce sens qu’on a initié ce Huawei ICT Competition », a ajouté M. Lionel Liu.

Il a assuré que l’entreprise va poursuivre ses efforts dans le développement des talents des TIC, relevant que la compétition couvre beaucoup de domaines, comme l’intelligence artificielle, le networking ou le cloud computing.  

« Dans l’ensemble, on a 22 domaines à offrir mais on a commencé avec 5 domaines », a-t-il fait savoir, ajoutant que « dans les phases à venir, on va commencer les autres domaines pour que les étudiants de la Côte d’Ivoire puissent bénéficier de beaucoup de contenus ».

A l’issue de cette phase finale, dix lauréats seront retenus. Evoquant la suite, M. Lionnel Liu a souligné qu’ avant la Covid-19, il était prévue une visite de deux semaines en Chine, mais compte tenu de la pandémie ils sont contraints de les faire voyager, peut-être, dans un autre pays développé dans le numérique et où il y a des laboratoires de technologies. 

Cela devrait leur permettre de « voyager et de regarder le monde extérieur et expérimenter les nouvelles technologies et à leur retour, on va les aider à trouver des entreprises comme la nôtre ou des entreprises partenaires pour les aider à faire de l’implémentation », a-t-il poursuivi.

Avant cette évaluation qui se déroule en ligne, sous forme de QCM (Questions à choix multiples), le géant Télécom chinois a assuré une formation au profit des 90 étudiants sélectionnés sur 500 postulants issus de différents instituts et grandes écoles à travers la Côte d’Ivoire.

La formation a eu lieu sur deux sites, en présentiel, notamment à l’ISTC Polytechnique, un institut des Télécoms et technologies de l’audiovisuel sis à Abidjan, et l’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny de Yamoussoukro, du 19 au 23 octobre 2021. 

Parmi ces 10 étudiants lauréats, trois seront retenus pour participer mi-novembre à la compétition régionale Afrique de l’Ouest, un concours impliquant quatre pays de la sous-région ouest-africaine: la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Burkina Faso et le Bénin. 

Ensuite, ils prendront part en février 2022 à la compétition régionale Afrique du Nord. Si l’équipe représentant la Côte d’Ivoire se hisse en tête du peloton, elle affrontera lors d’une finale internationale d’autres pays du monde, en Chine.  

La compétition est adressée aux étudiants en cours de formation des écoles et universités de Côte d’Ivoire. Les lauréats au concours régional obtiendront une certification de Huawei  (HCIA, HCIP ou HCIE).

Huawei ICT Competition est une compétition initiée par le groupe Huawei dans le but de développer les talents de l’industrie des TIC, de contribuer à l’éclosion d’un écosystème solide et durable, et de soutenir l’intégration de l’industrie et de l’éducation.

Des taxis en arrêt de travail à Abidjan pour dénoncer une « pratique illégale »

Le transport interurbain était perturbé mardi dans certains quartiers d’Abidjan, à la suite d’un arrêt de travail de plusieurs taxis pour dénoncer une « pratique illégale » de véhicules personnels sur l’application de Yango et Uber.

Dans des communes populaires telles que de Yopougon, Treichville et Adjamé, plusieurs taxis ont stationné pour éviter que certains syndicalistes endommagent leurs véhicules. Cependant, au Plateau ou encore à Cocody, la circulation était fluide.

L’Association des conducteurs de taxis compteurs (ACTC), a décidé le 25 octobre 2021, d’observer un arrêt de travail allant du 2 au 6 novembre 2021, renouvelable, pour dénoncer « la pratique illégale des véhicules personnels » sur l’application Yango et Uber. 

Ce mot d’ordre d’arrêt de travail a été initié par l’organisation au regard de ses différentes réclamations qui du reste n’ont pas connu de suite favorables, indique une note consultée par APA. 

Les taxis intercommunaux se plaignent notamment de ce qu’ ils sont soumis au paiement de charges fiscales et d’assurances auxquelles les véhicules personnels opérant via l’application de Yango et Uber parviennent à se soustraire. 

L’association trouve « inacceptable que des personnes exerçant la même activité ne soient pas assujetties aux mêmes obligations ». Elle invite Yango et Uber à « respecter » les conditions requises pour faire le transport de taxis compteurs ou cesser de faire la concurrence déloyale. 

Suite à des discussions avec le ministère des Transports et au regard des « avancées » de la réglementation des textes législatifs, l’ACTC a suspendu lundi soir son mot d’ordre de grève. Mais, des agressions visant les « véhicules Yango » ont empêché mardi des taxis de rouler par endroits. 

Les prix des carburants restent inchangés en novembre 2021 en Côte d’Ivoire

Les prix de l’essence super sans plomb et du gasoil, restent inchangés à 615 Fcfa le litre, pour la période du 1er au 30 novembre 2021 en Côte d’Ivoire, selon une note du ministère ivoirien des Mines, du pétrole et de l’énergie, parvenue lundi à APA.

Le prix maxima au détail indique 615 Fcfa le litre à l’ambiant pour le super sans plomb et le gasoil. Quant au pétrole lampant, utilisé en zone rurale, le prix du litre demeure à 555 Fcfa et ce depuis plusieurs années.

Le prix de la bouteille de gaz butane de 6 Kg (B6) a été maintenu à 2 000 Fcfa, ainsi que celui de la bouteille de 12,5 Kg, fixé à 5 200 Fcfa. Ces deux catégories de bouteille sont beaucoup utilisées dans les ménages en Côte d’Ivoire.

L’ajustement des prix à la pompe du carburant en Côte d’Ivoire et du gaz butane, se fait chaque mois conformément aux dispositions du mécanisme automatique des prix des hydrocarbures sur le marché international.

Vagondo Diomandé prône la cohésion sociale dans l’ouest ivoirien

Le ministre ivoirien de l’Intérieur et de la sécurité, le Général de corps d’armée, Vagondo Diomandé a prôné, vendredi, la cohésion sociale dans l’ouest ivoirien dont il est originaire.

Le ministre Vagondo Diomandé a effectué une visite familiale à Kabakouma, son village maternel, dans l’extrême ouest du pays. Au cours de cette visite, il s’est entretenu avec la grande chefferie régionale conduite par Gloudeu Dan et Pascal Gué sur les questions de développement de leur localité, rapporte une note d’information transmise à APA, dimanche.

Il a également saisi cette occasion pour parler des liens qui l’unissent à Kabakouma. «Diomandé Vagondo vient aussi de Kabakouma, parce que ma mère est originaire de ce village (…) Je viens donc chercher auprès de vous la bénédiction de mes parents pour réussir la mission qui m’a été confiée par le président de la République», a expliqué le ministre.

Abordant les sujets liés au développement et à la cohésion sociale, le Général de corps d’armée a exhorté ses parents à l’union et surtout à cultiver et à entretenir l’esprit de solidarité.

A ce propos, il a rappelé qu’« un seul doigt de la main ne peut soulever un poids, c’est ensemble que nous soulèverons des montagnes». Pour lui, cette solidarité doit s’imposer à tous les fils et filles afin que Kabakouma s’inscrive résolument sur le chemin d’un développement durable.

Cette rencontre, a été une opportunité pour les populations de faire des doléances et de célébrer leur fils qui pour eux   « se tient prêt à les accompagner pour le développement de la région ».

Le ministre de l’Intérieur et de la sécurité a débuté sa visite par un acte symbolique en allant  s’incliner sur la tombe de l’ex-Chef d’Etat, le Général Robert Guéï.  Il  avait à ses côtés, l’honorable Mireille Guéï, la fille de feu Robert Guéï.

 « Je viens saluer mes parents, je viens saluer ma famille. Je viens m’incliner sur la tombe de mon oncle, qui a été pour moi, ce que peut-être un modèle pour chacun de nous », a-t-il déclaré le Général Vagondo Diomandé.

Jean-Marc Yacé élu à la tête de la fédération ivoirienne de taekwondo

Jean-Marc Yacé a été élu, samedi, président de la Fédération ivoirienne de taekwondo (FITKD) avec 68,85% des voix pour un mandat de quatre ans, à l’issue d’une Assemblée générale élective qui s’est déroulée à Abidjan.

Les travaux de cette Assemblée générale élective se sont déroulés au centre sportif, culturel et des TIC ivoiro-coréen Alassane Ouattara d’Abidjan  avec un quorum affiché  à 93%.

Me Jean-Marc Yacé, ceinture noire 5e Dan remplace Me Bamba Cheick Daniel qui a accédé à la tête de Fédération ivoirienne de Taekwondo, en 2008. Le nouveau président de la fédération, également maire de la commune de Coocody (Est)  a obtenu 157 voix sur les 229 exprimées, soit 68,85%.

Il a appelé au rassemblement pour le rayonnement de ce sport. « J’invite tous les acteurs à se mettre ensemble pour œuvrer pour le rayonnement du taekwondo », a lancé Me Yacé, remerciant dans la foulée le président sortant, toutes les ligues et les acteurs venus de l’extérieur pour cette élection.

Sept candidats étaient annoncés à cette élection, mais seulement  trois y ont finalement pris part. Il s’agit de Jean-marc Yacé, Appolos Johnson Lelou et Tahirou Bathily. Les quatre autres que sont Ibrahima Soumahoro, Alain Stanislas Zunon, Amadou Keïta et Patrick Remarck ont boycotté le scrutin.

Au niveau du Commissariat aux comptes, sur 231 délégués présents, 227 suffrages ont été effectivement exprimés. La liste unique conduite par Boti Bi Cham l’a emporté avec 201 voix contre 26 bulletins nuls.

La vision 2030 de la Côte d’Ivoire au menu de la 5e Journée nationale du partenariat

La 5e édition de la Journée nationale du partenariat (JNP) est prévue pour les 08 et 09 novembre prochains à Abidjan autour du thème, « partenariat Etat/secteur privé pour la réalisation de la vision 2030 de développement de la Côte d’Ivoire ».

Le président du Comité scientifique de cette édition, Charles Zoko Sébé, par ailleurs inspecteur général de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle et consultant en dialogue public privé,  parle de cette édition dans cet entretien.

Qu’est-ce qui a présidé au choix de ce thème pour cette 5e édition de la JNP ?

La période 2011 à 2019 a été marquée par une performance économique vigoureuse de notre pays, le hissant dans le groupe de tête des pays à forte croissance dans le monde.

 Cette performance résultait de la mise en œuvre de réformes structurelles et sectorielles d’envergure, à travers la réalisation des plans nationaux de développement 2012-2015 et 2016-2020, qui ont donné à notre économie des fondements solides.

La dynamique a cependant été considérablement ralentie avec la survenue de la crise sanitaire de la Covid-19. Dans un contexte économique sensiblement plus favorable à celui de l’année dernière, les principaux enjeux résident à présent dans la relance économique pour permettre à notre pays de reprendre la trajectoire de croissance accélérée tout en capitalisant les leçons tirées de cette situation de crise.

Ces enjeux sont en cohérence avec la vision prospective Côte d’Ivoire 2030 du gouvernement qui devrait consacrer le doublement des performances socio-économiques de notre pays comparativement à la précédente décennie.

Pour la réalisation de cette vision, le Gouvernement entend s’appuyer sur un lien étroit entre l’Etat et le secteur privé. Il était donc nécessaire de s’interroger et d’apporter des réponses sur la démarche conjointe à suivre par les deux parties à partir de la situation actuelle de relance post-covid jusqu’à l’échéance 2030, d’où le choix de ce thème.

En prélude à cette 5e édition, les travaux préparatoires du comité scientifique ont été lancés, le 06 octobre dernier. Comment est constitué ce comité et en quoi consistent ces travaux préparatoires ?

La JNP est un challenge qui ne peut se réaliser sans la conjugaison des intelligences issues des parties prenantes provenant à la fois du secteur public, du privé ainsi que des partenaires techniques et financiers. C’est cet ensemble qui constitue l’ossature du comité scientifique.

Les acteurs du dialogue public privé ont donc été sollicités, depuis les démembrements de l’Etat, par les ministères techniques et les institutions, jusqu’au secteur privé, le patronat (la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire, la Fédération ivoirienne des petites et moyennes entreprises, l’Association professionnelle des banques et établissements financiers de Côte d’Ivoire) et les chambres consulaires (la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire, la Chambre nationale de métiers de Côte d’Ivoire, et la Chambre nationale d’agriculture de Côte d’Ivoire ).

C’est le lieu de les remercier et de leur rendre hommage pour la quantité et la qualité du travail abattu, et pour leur attachement à la qualité et à la durabilité du dialogue public privé.

Il s’est agi d’éplucher les termes de référence (TDR) de la version 2021 de la JNP et de proposer des documents livrables qui seront soumis aux autorités pour permettre à notre pays de continuer sa marche vers le développement.

Le représentant du ministre de l’Economie et des finances, a affirmé lors de cette cérémonie de lancement tout l’intérêt du gouvernement pour les travaux ouverts au sein du comité scientifique. Quel commentaire cela vous inspire ?

C’est tout l’essence de la JNP qui se présente comme un grand moment de réflexion des parties prenantes du Dialogue public privé au sein du comité scientifique en vue de formuler de façon concrète des orientations au gouvernement sur les différentes thématiques. Nous nous réjouissons donc de cet intérêt de notre tutelle et du gouvernement de façon plus large.

Quelles sont les grandes articulations de cette JNP 2021 ?

La JNP 2021 sera articulée autour des activités qui ont contribué au succès des précédentes éditions : la conférence inaugurale animée par le Premier ministre, les panels de haut niveau, les rencontres Business to Government, les ateliers thématiques et l’atelier sous-régional qui réunira les points focaux en charge du dialogue public privé dans les pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).

L’innovation de cette édition est l’étalement sur deux journées de l’événement en vue de renforcer les échanges sur les programmes majeures de la politique de développement du secteur privé.

Abidjan accueille Africa open innovation summit 2021 en novembre

La première édition de l’Africa Open Innovation Summit (AOIS), un évènement professionnel, pour l’Afrique, dédié à l’innovation bâtie sur les standards ouverts et sur le cloud se tiendra les 25 et 26 novembre 2021 à Abidjan.

Ce rendez-vous de la capitale économique ivoirienne se déroulera autour du thème «cloud et open source, opportunités pour la souveraineté numérique en Afrique» avec comme objectif général, «développer l’industrie numérique locale par l’appropriation et la vulgarisation des systèmes ouverts ».

Africa open innovation summit se donne pour mission de mettre en lumière toute la valeur d’innovation africaine, et d’apporter une contribution au développement des économies et industries numériques africaines.

Selon Christelle Assirou, CEO de ICTINA, la structure organisatrice de AIOS, « l’open source a redistribué les cartes tant pour les Etats que pour les entreprises en redistribuant les cartes tant au niveau infrastructure, logiciel que juridique ».

« Un enjeu de souveraineté à la croisée de la donnée, des infrastructures, de la sécurité se profile avec l’accélération de la transformation numérique », a-t-elle ajouté dans une note d’information transmise à APA, samedi.

L’Afrique attire aujourd’hui à la fois les GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft) et les NATU (Netflix, AirBnb, Tesla, Uber), mais aussi de nombreux autres acteurs importants du secteur numérique.

Avec l’open innovation, un ensemble de concepts tels que l’open source, l’open hardware, l’open data, l’open content, l’open access, l’interopérabilité, etc… sont embarqués dans le projet et représentent les sources de toute la dynamique d’innovation technologique dans le monde et aussi en Afrique.

Promouvoir et rendre accessible aux décideurs, aux entreprises, et aux usagers les innovations technologiques à forte valeur ajoutée ainsi que développer des synergies d’affaires et des collaborations de travail entre les parties prenantes du développement de l’économie numérique sont des objectifs spécifiques poursuivis par ces assises d’Abidjan.  

Elles visent également à accélérer l’éclosion de la production de contenus locaux en s’appuyant sur les systèmes ouverts et à construire une industrie numérique et des services cloud adaptés aux réalités locales.

Près de 3000 visiteurs, 15 organisations et entreprises exposantes sont attendus à cette  première édition qui sera meublée par  50 rendez-vous B2B, un évènement thématique inclus, un hackathon de 24 h portant sur les solutions open source et sur l’innovation.

Les gouvernements, les institutions de la République, les administrations publiques, les sociétés et agences d’Etat, les institutions financières, les autorités de régulations, les grandes entreprises, les PMI/PME, les opérateurs et sociétés de télécommunication, les Fintechs, les éditeurs de logiciels propriétaires et open source, les sociétés d’assurance, associations, les équipementiers, et hébergeurs web et cloud constituent les premières cibles de cet événement.