Sous-régionale : vers le démarrage de deux projets d’infrastructures

Les trois institutions qui participent au financement de ces deux projets intégrateurs ont confirmé leurs contributions annoncées lors de la table ronde de Paris.

 

L’instruction des projets de construction d’un pont sur le fleuve Ntem y compris les raccordements routiers, et de construction de la voie expresse Lolabé-Campo, entre le Cameroun et la Guinée équatoriale sera achevée cette année, en décembre.

Les trois institutions qui participent au financement de ces deux projets intégrateurs ont confirmé leurs contributions annoncées lors de la table ronde de Paris. « La BAD et la BDEAC n’attendent plus que les diligences devant être accomplies par les deux Etats impliqués dans ces projets », a indiqué le secrétaire permanent du Programme des réformes économiques et financières de la Cémac, Michel-Cyr Djiena Wembou, lors d’une conférence de presse.

Il convient également de souligner que suite aux efforts des Etats membres, les institutions communautaires concernées, les partenaires techniques et financiers ainsi que les investisseurs, trois des projets intégrateurs seront restructurés en partenariat public-privé. Il s’agit des projets d’aménagement hydroélectrique de Chollet et des lignes électriques associées dont l’entreprise adjudicataire vient d’être sélectionnée par les hautes autorités du Congo et du Cameroun ; de construction du port sec de Béloko sur le corridor Douala-Bangui et du port sec de Dolisie au Congo, sur le corridor Gabon- Congo.

« Les résultats du travail de suivi mené par le Copil du Pref-cémac et les Etats membres sont encourageants. Mais, il importe que les Etats et les institutions concernés accomplissent toutes les exigences et diligences requises en vue de l’exécution desdits projets sur le terrain », a conclu le secrétaire permanent du Pref-Cémac.

Rappelons que les onze projets intégrateurs présentés lors de la table ronde de Paris sur la mobilisation des financements portaient sur : la facilitation du transport et des échanges, la production et l’interconnexion des réseaux électroniques et de communications, le marché commun et la diversification économique, et enfin le capital humain.