Congo : ouverture d’un séminaire sur la gestion des projets

Plus de cinquante membres des groupements associatifs bénéficient, depuis le 26 août, à Brazzaville, d’une série de formations sur l’ingénierie sociale et le management territorial.

La cession de renforcement des capacités des acteurs économiques locaux s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de développement urbain et de restructuration des quartiers précaires (Durquap). Cette phase concerne les acteurs du quartier Moukoundzi Ngouaka, dans l’arrondissement 1 Makélékélé, et Sukissa, dans l’arrondissement 5 Ouenzé.

D’après les initiateurs, cette activité vise à permettre aux bénéficiaires du Durquap de s’approprier les enjeux du développement local. Les participants seront emmenés à comprendre le processus engagé pour promouvoir des quartiers viables, salubres et économiquement forts.

Les échanges sous forme d’atelier sont animés par des experts internationaux. Les bénéficiaires sont membres des associations comme « La Colode », « La Caisse des femmes », etc.

Pour l’un des formateurs, Bah, la formation va aider les bénéficiaires à prendre en main le développement de leurs localités. « Nous voulons renforcer les capacités des différents acteurs, les rendre endogènes, pour qu’ils travaillent dans leurs bases et sensibilisent leur communauté.  Il y a tout un processus pour arriver à structurer les différents quartiers selon une territorialisation de politique », a indiqué ce formateur.

Lors de l’ouverture des travaux, le responsable de communication du Durquap, Dan Ibiassy, a rappelé l’importance de la formation et invité les participants à en tirer profit afin d’être dynamiques sur le terrain. La formation sera sanctionnée par la remise des certificats aux participants.

En rappel, le Durquap, lancé en avril 2017, est cofinancé par le gouvernement congolais et la Banque mondiale.

Les femmes se forment sur la gestion des projets

A travers un atelier initié par l’association Azur développement, avec l’appui financière de l’Union Européenne.

Depuis le 19 juin 2018, une vingtaine de participantes, membres des organisations de femmes des départements de Brazzaville, Bouenza et Pointe-Noire, sont en atelier de formation. Celle-ci s’inscrit dans le cadre du projet « Promotion des droits et autonomisation socio-économique des femmes et filles vulnérables », initié par l’association Azur développement.

Pour les organisateurs de cet atelier, cette rencontre de quatre jours est l’occasion, entre autres, d’aider les participantes à comprendre le cycle d’un projet et ses différentes étapes ; améliorer leurs connaissances sur la rédaction d’un projet, dans l’élaboration du cadre logique et le suivi des indicateurs, ainsi qu’en suivi et évaluation.

« En effet, la situation des femmes et jeunes filles issues des milieux défavorisés, victimes des violences de toutes natures, ainsi que celles des séropositives et des femmes et jeunes filles déplacées du Pool, qui sont les principales bénéficiaires de ce projet, a toujours été l’une des préoccupations majeures du gouvernement de notre pays et, en particulier, de la structure ministérielle que je représente ici », a déclaré, dans son mot d’ouverture, la représentante de la direction départementale de la santé, Alice Ibomba Kaba.

Sylvie Niombo, la directrice exécutive de l’association Azur développement a insisté sur l’intérêt de cette session. « Pour nous, organisations de femmes, cette formation est une opportunité d’apprentissage et d’échanges sur l’élaboration de projet, la gestion de projet, le suivi et l’évaluation, et la mobilisation des ressources pour atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés pour l’amélioration des conditions de vie pour les femmes et les filles et pour leurs droits », a-t-elle rappelé aux participantes.

Notons que, ce sera l’occasion pour cinq cents jeunes filles et femmes vulnérables sensibilisées de bénéficier des opportunités de formation, des kits d’installation et des activités génératrices de revenus, afin qu’elles deviennent autonomes

Ce sont quatre mille femmes et deux mille jeunes filles, trois mille hommes et garçons qui bénéficieront de ce projet. Celui-ci cible spécifiquement les femmes et jeunes filles victimes de violence, séropositives, économiquement défavorisées et les déplacées des zones de crise du Pool.