La technologue du digital, seul recours à même de maintenir un niveau minimal d’activités (experte marocaine)

Propos recueillis par Hicham Alaoui –
La digitalisation et l’usage des TIC se sont désormais imposés comme le seul recours à même de maintenir un niveau minimal d’activité tout en respectant les règles de distanciation dictées par cette crise sanitaire sans précédent liée au COVID-19, a soutenu l’experte marocaine, Aatimad Zahidi, ex-députée et ingénieure en Informatique.« La pandémie du Coronavirus a plongé le monde dans une crise sanitaire, économique et sociale sans précédent, menaçant de paralyser son système productif.  La digitalisation et l’usage des TIC se sont imposés comme le seul recours à même de maintenir un niveau minimal d’activité tout en respectant les règles de distanciation dictées par cette crise sanitaire », a estimé Mme Aatimad Zahidi dans une interview exclusive avec APA.

Le recours à cette technologie du digital s’est illustré par le développement du télétravail et les réunions via visio-conférence mais également dans le domaine moins connu du travail diplomatique que ce soit en Afrique ou ailleurs, a fait savoir cette Doctorante en Droit international public.

Pour ce qui est la diplomatie digitale en Afrique à l’aune de la pandémie, l’experte marocaine a rappelé que depuis l’avènement du règne du Roi Mohammed VI, la politique étrangère du Maroc a placé l’Afrique au cœur de ses préoccupations à travers une coopération Sud-Sud, mettant son expérience et son savoir-faire au service des pays africains.

Ainsi, plus de 1.000 accords dans différents domaines notamment celui de la digitalisation, a-t-elle relevé, notant que  le Maroc, avec son écosystème autour de la fabrication de la fibre optique et dédié aux nouvelles technologies, fait « figure de leader ».

Interrogée sur l’impact des visio-conférences sur le processus de la négociation, Mme Zahidi a fait observer que les rencontres « face to face »  et le « cercle diplomatique » sont en général le théâtre privilégié du processus de négociation.

Selon elle, cette pratique traditionnelle tant prisée par les diplomates a dû être mise en veille par les règles prudentielles de distanciation pour laisser la place aux rencontres visuelles permises par les nouvelles technologies.

Il va sans dire que l’urgence de la concertation internationale et des échanges quasi-quotidiens entre les Autorités gouvernementales a consacré la pratique de la visioonférence permettant une gestion de crise optimale, a-t-elle enchainé. 

Et d’étayer que le monde diplomatique comme le reste des acteurs économiques s’est adapté à cette nouvelle ère, chose pour laquelle ce monde est en passe d’instaurer ses nouveaux outils de négociation en les ajustant et en les règlementant.

« A terme, les rencontres en présentiel, plus prisées par tout diplomate car consacrant sur le terrain son métier, pourront être le théâtre final du long processus de négociation qui aura été réalisé à distance, permettant ainsi un gain de temps et de ressources inestimables », a commenté l’experte marocaine.

Certes, dans le domaine des affaires, la visioconférence a permis d’abolir les distances en vue d’améliorer la productivité et de réduire les coûts et, à ce titre, elle est devenue une pratique commune au sein des entreprises multinationales, a-t-elle souligné.

« Cette tendance est confirmée par des études et des rapports au niveau international. En effet, elle a réduit le temps et le coût du transport ainsi que les budgets dédiés aux prestataires de l’événementiel », a poursuivi Mme Zahidi.

Et comme toute technologie renferme des répercussions négatives sur des secteurs gravitant dans son écosystème, la visio-conférence a introduit de nouvelles contraintes dans le marché des entreprises de communication et d’évènementiels les obligeant à s’adapter à la nouvelle situation.

Incontestablement, l’impact n’est pas négligeable sur leurs carnets de commande, les obligeant par la même occasion à innover et à se renouveler, a-t-elle relevé.

« Aujourd’hui l’espace virtuel se présente comme le seul espoir pour les organisations humaines dans le monde post-Covid19. Il serait recommandé de saisir cette occasion, et d’adopter ces nouvelles techniques voire d’en faire un espace maîtrisé », a recommandé sans ambages l’experte marocaine.

Covid-19: Madagascar mise sur le potentiel économique de l’Artemisia

Le président malgache Andry Rajoelina encourage, en raison de sa forte valeur sur le marché, la culture de l’Artemisia utilisée dans son pays pour le traitement du coronavirus.Madagascar a puisé l’Artemisia dans sa pharmacopée afin de fabriquer le Covid-Organics prescrit à titre préventif et curatif. Et c’est le chef de l’Etat lui-même qui assure, à grand renfort de tweets, la promotion du « remède » de la Grande île.

Andry Rajoelina souhaite dorénavant que l’on cultive davantage l’Artemisia dans son pays puisque sa valeur en tonne est de « 3000 dollars contre 350 pour le riz ». Actuellement, Madagascar a une capacité de production de 3000 tonnes d’Artemisia par an.

Le président malgache, persuadé que « l’heure de la solidarité africaine » a sonné, s’est entretenu par visioconférence avec plusieurs de ses homologues du continent pour promouvoir le Covid-Organics, consommable en décoction et en tisane.

D’ailleurs, une délégation bissau-guinéenne s’est récemment rendue dans l’île rouge pour récupérer des lots d’Artemisia destinés aux quinze pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao).

Andry Rajoelina a fait, hier soir, le point sur l’épidémie de coronavirus avant d’annoncer une batterie de mesures visant à consolider la résilience de son pays face au virus.

Parmi les principales mesures prises par M. Rajoelina, figurent la prorogation de l’état d’urgence sanitaire pour une durée de 15 jours et la prolongation de la fermeture des écoles sauf pour les classes d’examen.

La suspension de tous les vols (internes et internationaux) et la fermeture des frontières maritimes pour les passagers sont également maintenues. En outre, le port du masque est obligatoire sur l’ensemble du territoire.

« Tout contrevenant sera puni par une demi-journée de travail d’intérêt général et la mise en fourrière du véhicule pour les chauffeurs de bus et de taxi-brousse », prévient le chef de l’Etat.

Ce dernier renouvelle « toutes les mesures en vigueur » dans les régions les plus touchées à savoir Atsinanana, Analamanga, Alaotra Mangoro et Haute Matsiatra. Pour les autres zones, Andry Rajoelina autorise « l’ouverture des lieux de culte à condition de respecter la distance d’un mètre entre les fidèles (et celle) des établissements de restauration ».

Ces décisions ne constituent qu’un assouplissement des restrictions de liberté car les rassemblements de plus de 50 personnes mais aussi les évènements culturels, familiaux et sportifs restent interdits.

A ce jour, Madagascar compte 149 patients du Covid-19 dont 99 guéris et un seul cas grave. Dans ce pays de l’océan Indien, le virus circule très lentement.

Covid-19 : pas de licenciement dans les banques au Nigeria (officiel)

La Banque centrale du Nigeria (CBN) et le Comité des banquiers du pays ont décidé de ne pas supprimer des emplois dans leurs effectifs en dépit des répercussions du nouveau coronavirus, a appris APA lundiSelon le directeur de la Communication de la CBN, Isaac Okorafor, cette mesure va minimiser et atténuer l’impact négatif de la pandémie sur les familles et les moyens de subsistance des employés de banque.

 « Afin de contribuer à minimiser et à atténuer l’impact négatif de la pandémie de Covid-19 sur les familles et les moyens de subsistance, aucune banque au Nigeria ne devra réduire ou licencier le personnel d’un cadre quelconque (y compris à temps plein et à temps partiel) », a-t-il rapporté. 

 S’exprimant depuis Abuja, Isaac Okorafor a souligné que cette délibération du Comité faite lors d’une réunion tenue samedi 2 mai, tient compte malgré tout de la question des coûts d’exploitation des banques dont les perturbations sont inhérentes aux difficultés économiques mondiales.

 « Pour donner effet à la mesure ci-dessus, l’approbation express de la Banque centrale du Nigeria sera requise au cas où il deviendrait absolument nécessaire de licencier un tel personnel », précise la presse locale qui cite Okorafor, avant d’ajouter que la Banque centrale du Nigeria sollicite le soutien de tous dans « notre effort collectif » pour surmonter les défis économiques occasionnés par la pandémie.

l’Afrique du Sud teste les effets du BCG sur le coronavirus

L’Afrique du Sud a débuté ce lundi des essais cliniques dans la ville de Cap pour mesures les effets protecteurs du BCG contre le coranavirus.Créé en 1921, le vaccin BCG (bacille de Calmette et Guérin) protège officiellement contre la tuberculose. Mais, certains chercheurs ont montré que ce vaccin, qui est l’un des moins chers au monde, pourrait éventuellement lutter contre le nouveau coronavirus (Covid-19).

L’Afrique du Sud, touché par la pandémie a décidé d’effectuer des tests pour mesurer les impacts du BCG contre le Covid-19.

« L’essai clinique a commencé, nous avons vacciné les premiers participants ce matin » a déclaré à l’AFP Duncan McDonald, un des responsables de l’organisation de recherche médicale TASK qui mène l’expérience.

« Certaines observations suggèrent que le BCG a des effets sur le système immunitaire que nous ne comprenons pas encore totalement, notamment qu’il le renforce contre les infections respiratoires », a indiqué à l’AFP le Pr Diacon.

Des études ont ainsi prouvé que les enfants immunisés par le BCG souffraient moins de maladies respiratoires. D’autres travaux suggèrent qu’il pourrait protéger de l’asthme et des maladies auto-immunes comme le diabète de type 1.

Les scientifiques cherchent à démontrer qu’il pourrait avoir des effets bénéfiques similaires contre le coronavirus.

« S’il était possible de réduire juste un peu les symptômes de cette épidémie de Covid-19, cela permettrait d’augmenter les chances de survie, d‘éviter des hospitalisations voire de tomber malade » a espéré le Pr Andreas Diacon.

Si les résultats des essais en cours un peu partout dans le monde s’avèrent concluants, le vaccin BCG pourrait soulager la planète face à la pandémie de coronavirus. 

Poursuite du programme de l’électrification en Côte d’Ivoire malgré l’impact négatif du Covid-19

L’Etat de Côte d’Ivoire poursuit son programme d’électrification rurale, en dépit de l’impact négatif du Covid-19 sur le secteur de l’énergie, selon le ministre de tutelle Abdourahamane Cissé, qui a procédé lundi à la mise sous tension du village d’Ono 14, dans le Sud-Est du pays.Depuis plusieurs années le village  d’Ono 14 attendait l’électrification. Aujourd’hui, c’est chose faite, cette localité rurale de 2 100 habitants de la sous-préfecture de Bongo (département de Grand-Bassam), dans la Région du Sud-Comoé, est connectée au réseau électrique.

Les habitant de ce village qui changeront désormais de «vie et d’habitudes» ont célébré ce raccordement du réseau qui s’étend sur 10,5 km avec l’installation de 149 poteaux électriques et 102 lampadaires.

Cette électrification intervient cependant dans un contexte où « cette pandémie a clairement un impact négatif sur la mise en œuvre de l’ensemble du programme », a indiqué à la presse le ministre ivoirien du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahamane Cissé. 

« Les choses ne sont pas faciles », certes, mais  pour le gouvernement ivoirien, la crise sanitaire liée au Covid-19 « ne doit pas empêcher » de continuer son programme social. Et ce, « conformément aux instructions du président de la République », Alassane Ouattara qui tient à tenir ses promesses de campagne.   

« Nous nous sommes toujours engagés à faire en sorte de tenir les promesses qui avaient été faites », a dit M. Abdourahamane Cissé qui a annoncé un taux de couverture d’électricité de « 71% contre 69% à fin 2019 et 33% à fin 2011 ».

Entre janvier et mars 2020, 186 localités additionnelles ont été mises en service en Côte d’Ivoire dans le cadre du Programme national d’électrification rurale (PRONER). Un programme social du gouvernement dénommé « Ps Gouv », devrait permettre à fin 2020 d’électrifier l’ensemble des localités de 500 habitants dans le pays.

Cet effort du gouvernement ivoirien devrait, pendant cette période, permettre aux populations vulnérables de pouvoir disposer des éléments de base, entre autres l’eau et l’électricité, a fait savoir le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables.  

« Nous allons veiller à faire en sorte que l’objectif du Programme social du gouvernement, visant à améliorer les conditions de vie des populations, permette entre autres aux villageois de mener des activités génératrices de revenus ou aux élèves de mieux étudier », a-t-il renchéri. 

Malgré le fort impact du Covid-19 sur le budget ivoirien, l’État continue son développement. Selon le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, le programme d’extension du réseau électrique devrait se poursuivre au profit des populations.  

A la faveur de cette cérémonie, le ministre Cissé qui a réaffirmé l’ambition du gouvernement d’électrifier tous les villages de Côte d’Ivoire, a remis, au nom du Président de la République, des lampes basses consommation à la chefferie du village, permettant ainsi aux ménages bénéficiaires d’économiser de l’énergie.

Dans le cadre du Programme électricité pour tous (PEPT), de janvier 2020 à fin février 2020, ce sont 11 782 branchements qui ont été réalisés sur toute l’étendue du territoire national.

Par ailleurs, le ministre Cissé a également, dans le même élan de solidarité, remis des kits sanitaires pour aider la population à mieux lutter contre la propagation du coronavirus dans cette localité. Au nom des habitants d’Ono 14, Bamba Zoumana, adjoint au chef du village, a remercié le gouvernement ivoirien car cela fait plus d’une dizaine d’année qu’ils attendent l’électricité.

Covid-19: Nestle débloque 3,4 millions de dollars dans la lutte en Afrique

Le géant mondial de l’alimentation et de la boisson, Nestlé, a débloqué une aide de 3,4 millions de dollars pour amortir les effets délétères du Covid-19 en Afrique.Cet appui touche 850 000 personnes vulnérables dans les pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre, indique un communiqué publié lundi.

 En prévision de la famine post-Covid-19 dans ces deux régions, Nestlé déclare qu’elle allait fournir des aliments et des boissons nutritifs à 170.000 familles réparties en Angola, au Burkina Faso, au Cameroun, au Gabon, au Mali, au Niger et au Nigeria.

 A cela s’ajoutent des masques et d’autres équipements de protection individuelle (EPI) aux travailleurs de la santé de première ligne dans la région et d’autres matériels médicaux aux hôpitaux du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Ghana et du Sénégal.

 Dans cet élan de solidarité, le Burkina Faso recevra également trois ventilateurs à utiliser dans ses unités de soins intensifs.

 « Nous offrons tout notre soutien aux familles d’Afrique centrale et occidentale en ces temps difficiles, ainsi qu’à ceux qui se battent pour leur sécurité », a déclaré Rémy Ejel, PDG de Nestlé Central and West Africa Ltd.

 La pandémie de coronavirus laissera des millions de personnes dans la famine en Afrique au cours des trois prochains mois, préviennent les autorités sanitaires mondiales.

Covid-19 : des vivres et non-vivres offerts aux forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire

La ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Pr Mariatou Koné a offert lundi à Abidjan des vivres et des non-vivres aux Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI) et à la police nationale pour les aider dans la lutte contre la propagation du Covid-19 dans le pays.Elle a ainsi offert des kits alimentaires (Riz, tomates, huile, poulets…) et des produits hygiéniques en présence des ministres Hamed Bakayoko (Défense) et de Vagondo Diomandé (Sécurité et protection civile).

«Cette cérémonie est pour moi l’occasion de saluer la participation des Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI) à l’effort national de gestion de cette pandémie. En effet, les FACI  sont en première ligne pour veiller à l’application de certaines  mesures notamment,  l’observation du couvre-feu et le confinement du Grand Abidjan, épicentre de la pandémie pour réduire les risques de propagation du virus», a estimé Mme Koné dans un discours à cette occasion.

Poursuivant, elle a ajouté que ce sont les forces de sécurité qui nous aident à faire respecter les mesures barrières contre le Covid-19.

« De nuit comme de jour, vous êtes à la tâche pour inciter les ivoiriens à adopter les comportements citoyens. Vous êtes également là pour apporter assistance aux populations dans les situations d’urgence médicale ou de sinistre. Je voudrais saluer votre détermination dans l’application de cette noble mission», a dit Mme Koné aux forces de défense et de sécurité.

En retour, le chef d’état-major général des FACI, le Général de corps d’armée Lassina Doumbia, a exprimé la gratitude de ses hommes à la ministre, réitérant l’engagement de l’armée « à faire mieux» dans la lutte contre le Covid-19. 

« Elle vient au secours des forces de sécurité. C’est pour dire à quel point elle est solidaire des efforts que nous faisons. Je voudrais lui dire merci», a indiqué pour sa part, Vagondo Diomandé, le ministre de la Sécurité et de la protection civile.

Depuis le début de la pandémie du Covid-19 en Côte d’Ivoire, en plus des mesures prises par les autorités ivoiriennes pour casser la chaîne de transmission de cette maladie, le ministère ivoirien de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté a lancé une « chaîne de solidarité» pour soutenir les différentes  couches de la société. La Côte d’Ivoire enregistre officiellement à ce jour 1398 cas confirmés de maladie à Covid-19 dont 653 guéris et 17 décès.

Covid-19: le Rwanda entame un déconfinement partiel

Les autorités rwandaises ont entamé, ce lundi 4 mai, un déconfinement partiel de la population dans le cadre de la riposte contre le Covid-19.Selon le bureau du Premier ministre, Edouard Ngirente, après six semaines de confinement, la population rwandaise est autorisée à sortir de 5 heures du matin du matin à 20 heures du soir.

Cependant, ce pays de l’Afrique de l’Est, qui a enregistré à ce jour 259 cas de Covid-19, rend obligatoire le port du masque dans les lieux publics, interdit les rassemblements de masse et maintient fermées ses frontières terrestres. Les marchés sont autorisés à rouvrir, mais seulement avec 50% des commerçants.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

La journée mondiale de la liberté de la presse, le déconfinement, la situation pandémique au Maroc et le report de l’examen du projet de loi 22.20 sur l’utilisation des réseaux sociaux sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.Revenant sur la célébration, dimanche 3 mai, de la 27ème journée mondiale de la liberté de la presse, +l’Opinion+ écrit qu’au vu de la situation actuelle marquée par le confinement, célébrer est un bien grand verbe.

Sous le titre « Sale temps pour la presse », la publication souligne que dans un contexte difficile pour tout le monde et spécialement pour le secteur de la presse, la survie d’un grand nombre de publications est plus que jamais menacée, en raison du tarissement des ressources publicitaires et de l’effondrement des ventes de journaux.

Évoquant les fins de mois difficile et l’incapacité de s’acquitter des engagements familiaux, des frais de scolarité des enfants et des traites bancaires, le journal note que dans cette ambiance où tout un chacun pense avant tout à sa survie matérielle, le risque de pression, d’influence, de censure et donc de complaisance n’a jamais été aussi grand.

Abordant la possible opération de déconfinement, +Al Bayane+ souligne qu’il y a « du pain sur la planche pour le Maroc qui se devra fortement de s’attaquer aux retombées pandémiques, avec les mêmes charges d’entrain et d’engouement, imprégnées dans une solidarité et un dévouement hors pair ».

En attendant, le journal fait remarquer que le confinement semble être en passe de lasser et, à la longue, agacer les citoyens dans leurs domiciles, notant que les tentations de l’air extérieur sont, de plus en plus excitantes, après un mois et demie de privation. Dans notre pays, les gestes barrières sont sacrés pour préserver la vie des populations, avant toute autre considération, poursuit-il, ajoutant qu’on est durement frustré de se voir ôter les plaisirs des randonnées nocturnes, pendant ce mois sacré du Ramadan et des veillées entre amis, à siroter du café cassé.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que le taux de rémission du Covid-19 a atteint 26.6% de l’ensemble des contaminations, tandis que le taux des décès reste stable à 3.7% contre un taux mondial de 7%.

Cité par le quotidie, le spécialiste des maladies infectieuses, Pr Abdelfattah Chakib, a indiqué que la situation pandémique au Maroc est sous contrôle malgré certains rebonds par moments.

Le degré de maîtrise de la situation est mesuré principalement par le nombre de lits de réanimation non occupés dans tous les hôpitaux du Royaume, a-t-il expliqué, précisant que seuls 3% des lits de réanimation sont utilisés pour le moment, ce qui représente un taux très faible vu le nombre de cas de contaminations.

Sur un autre +Le Matin+ indique que le ministre de la Justice, Mohamed Ben Abdelkader a affirmé avoir demandé le report de l’examen du projet de loi 22.20 sur l’utilisation des réseaux sociaux jusqu’à la fin de la période actuelle et la tenue de concertations avec les acteurs concernés.

« Au regard des circonstances particulières que traverse notre pays sur fond d’état d’urgence sanitaire, j’ai décidé de demander au Chef du gouvernement et aux membres de la commission ministérielle compétente de repousser les travaux sur le projet de loi 22.20 jusqu’à la fin de la période actuelle et la tenue des concertations nécessaires avec l’ensemble des acteurs concernés », a souligné le ministre.

Une telle démarche, a-t-il expliqué, « émane de notre souci de faire en sorte que la version définitive du projet soit en conformité avec les principes constitutionnels pertinents et qu’elle puisse consolider les acquis de notre pays en matière des droits de l’Homme ».

Le Covid-19, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent principalement du coronavirus avec le récent franchissement du millier de cas confirmés qui impose aux autorités sanitaires de nouvelles stratégies.Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, effectuant le bilan après deux mois de présence de la maladie au Sénégal, signale dans Le Soleil que « l’épidémie ne faiblit pas. Ces trente derniers jours, le nombre cas positifs a plus que quintuplé, passant de 190 à 1024 entre le 2 avril et le 2 mai avec une augmentation des cas communautaires ».

Ce constat pousse son ministère, à en croire Le Quotidien, à changer « de stratégie » dans la lutte contre le nouveau coronavirus. En effet, rapporte ce journal, « après avoir dépassé la barre des 1000 cas, le Sénégal a l’obligation de prendre des mesures additionnelles pour stopper la propagation du Covid-19 ».

Dans Le Quotidien, le gouvernement du Sénégal annonce le renforcement de « la capacité d’alerte, de détection, d’isolement mais aussi de prise en charge (et la hausse du) nombre de tests » pour faire face au virus. A cela s’ajoute, « la prise en charge extrahospitalière des cas asymptomatiques », rapporte ce journal.

L’AS informe que « le Sénégal réajuste son plan de riposte ». Selon ce quotidien, « l’appel des médecins urgentistes est entendu. Ces derniers craignaient une saturation des structures hospitalières avec la multiplication exponentielle des cas ».

Poursuivant, L’AS fait savoir que « le pic de la contamination est attendu par les autorités sanitaires dans 10 jours. C’est la projection annoncée par la Directrice Générale de la Santé, Docteure Marie Khémesse Ngom Ndiaye ».

Dans l’analyse de la recrudescence du coronavirus au Sénégal, EnQuête s’intéresse à la cité religieuse de Touba (centre) où « le déni de (la) réalité, la défiance des règles (et) l’ignorance des gestes barrières » préoccupent.

A bâtons rompus, Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale livre à L’Observateur sa « vérité sur la gestion du coronavirus » au Sénégal.

Selon M. Sarr, un confinement total ou partiel des zones les plus touchées n’est pas encore envisagé : « Pour l’instant, ce n’est pas l’option qui a été prise dans le cadre de la réflexion stratégique du Comité national de gestion des épidémies. Nous faisons confiance à nos experts qui sont dans une posture très responsable ».

A la tête du service des maladies infectieuses du Centre Hospitalier et Universitaire de Fann (Dakar), le Professeur Moussa Seydi a partagé, dans Vox Populi, les résultats de son traitement : « Sur une analyse préliminaire portant sur 181 patients, nous avons observé que la durée médiane d’hospitalisation était de 13 jours (pour) les malades qui n’avaient pris aucun traitement. Elle est de 11 jours pour les patients ayant pris l’hydroxychloroquine et de 9 jours pour ceux qui ont pris l’hydroxychloroquine associée à l’azithromycine ».

Pour sa part, Sud Quotidien indique que le président de la République Macky Sall partage l’espoir d’une reprise « progressive et maîtrisée » des cours au niveau des écoles et universités « dans le respect des mesures édictées ».

Covid-19 et sécurité alimentaire: un chercheur prône l’agriculture urbaine

Pour préserver la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations, il est nécessaire de promouvoir une agriculture urbaine qui transcende les crises comme celle née de la pandémie du Covid-19, selon le chercheur sénégalais, Sidy Tounkara.« En se fondant sur les multiples fonctionnalités de l’agriculture urbaine dont l’approvisionnement des villes, non pas spécifiquement en temps de crise mais aussi en temps normal, il est préférable de légitimer une agriculture urbaine dans le cadre d’une politique alimentaire territoriale au-delà des crises. Cette agriculture doit s’inscrire dans une logique d’agriculture de renfort et de complémentarité pour atteindre la sécurité alimentaire et nutritionnelle en ville au premier rang de laquelle se positionne évidemment l’agriculture rurale », explique M. Tounkara.

Dans un article scientifique intitulé « La pandémie du Covid-19 : une légitimation de la promotion de l’agriculture urbaine  », ce chercheur à l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar) note cependant une agriculture urbaine fortement menacée par le Covid-19.

A son avis, en dépit de son utilité cruciale, surtout en période de crise, la croissance démographique et urbaine et ses corollaires font planer des risques non négligeables sur le maintien de l’agriculture en ville.

« Cette croissance démographique des villes a nécessairement des impacts sur le foncier et l’eau dont les usages non agricoles (domestiques, industriels, infrastructures socio-économiques de base) concurrencent directement les usages agricoles (foncier agricole, eau d’irrigation) », souligne Sidy Tounkara.

Il ajoute que la croissance démographique des villes a aussi des impacts sur la disponibilité et l’accès à l’eau pour l’irrigation des cultures, surtout dans un contexte de changement climatique qui contribue à la perturbation du cycle pluviométrique, mais aussi à la baisse du niveau de la nappe phréatique qui est exploitée par les maraîchers urbains.

Hausse de 339.500 tonnes des embarquements de marchandises au Port de Dakar

Les embarquements de marchandises au Port autonome de Dakar (PAD) durant les deux premiers mois de 2020 ont connu une augmentation de 339.500 tonnes comparés à la même période de l’année 2019, a appris APA auprès de l’entreprise portuaire.Ces embarquements se sont établis à 1.178.000 tonnes contre 838.500 tonnes au terme des deux premiers mois de 2019, soit une progression de 40,48% en valeur relative.

Cette situation est essentiellement due aux phosphates et aux produits de la mer.

Les embarquements de phosphates ont en effet enregistré une forte progression de 50,62%, passant de 92.300 tonnes en 2019 à 139.030 tonnes un an plus tard. Quant aux produits de la mer, ils ont cru de 4,73% à 48.700 tonnes contre 46.500 tonnes en 2019.

En revanche, les marchandises diverses ont connu une baisse de 19,72% à 561.670 tonnes contre 699.700 tonnes à fin février 2019.

Concernant les débarquements de marchandises, ils ont enregistré une hausse de 4,21%, passant de 2.415.200 tonnes à fin février 2019 à 2.516.900 tonnes un an plus tard. Cette situation est occasionnée principalement par les produits de la mer, les hydrocarbures raffinées et dans une moindre mesure les marchandises diverses.

Concernant les produits de la mer, ils augmenté de 16,83%, passant de 46.000 tonnes au terme des deux premiers mois de 2019 à 61.300 tonnes un an plus tard.

De leur côté, les débarquements d’hydrocarbures raffinés ont progressé de 12,05% à 245.750 tonnes contre 219.320 tonnes à fin février 2019.

Quant aux débarquements de marchandises diverses, ils ont augmenté de seulement 2,97% à 2.081.950 tonnes contre 2.021.820 tonnes en 2019.

En revanche, les débarquements de pétrole brut se sont établis à 127.930 tonnes contre 128.140 tonnes en février 2019, soit un léger repli de 0,16%.

Covid-19 : l’état d’urgence prolongé au Sénégal

Le président de la République Macky Sall a prorogé, pour une durée de 30 jours, l’état d’urgence en vigueur depuis le 23 mars dernier afin d’affronter le nouveau coronavirus.Le décret, prorogeant l’état d’urgence sur toute l’étendue du territoire national, a été signé par le chef de l’Etat ce dimanche. S’adressant à ses concitoyens, dans un discours retransmis sur la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS, publique), Macky Sall avait souligné que « la vitesse de progression de la maladie nous impose de relever le niveau de la riposte. A défaut, nous courons un sérieux risque de calamité publique ».

Cet état d’urgence est assorti d’un couvre-feu de 20 heures à 6 heures. Les pouvoirs publics, constatant la circulation rapide du virus, ont ensuite interdit le transport transrégional.

La loi sur l’état d’urgence confère aux autorités administratives compétentes un certain nombre de pouvoirs. Il s’agit entre autres de la réglementation ou de l’interdiction de la circulation des personnes, des véhicules ou des biens dans certains lieux et à certaines heures, de l’interdiction, à titre général ou particulier, de tous cortèges, défilés, rassemblements et manifestations sur la voie publique, de l’interdiction, à titre général ou particulier, des réunions publiques ou privées de quelque nature qu’elles soient, susceptibles de provoquer ou d’entretenir le désordre et de la fermeture provisoire des lieux publics et lieux de réunions.

Dans sa stratégie de lutte contre le Covid-19, le gouvernement a ordonné la fermeture de tous les lieux de culte et prohibé les rassemblements publics. A ce jour, 1182 cas de coronavirus ont été déclarés au Sénégal dont 372 guérisons et 9 décès. 

La suspension des vols internationaux a porté ses fruits puisqu’il n’y a plus de cas importés mais les cas contacts suivis et surtout ceux communautaires se multiplient à un rythme inquiétant.

 

Egypte : 18 terroristes tués dans le Nord-Sinai

Par Mohamed Fayed – Les forces de police égyptiennes ont tué 18 terroristes lors d’une fusillade survenue dans la ville de Bir El-Abd située dans le Nord-Sinaï, une région en proie à l’instabilité sécuritaire, a déclaré dimanche le ministère égyptien de l’Intérieur.Dans un communiqué, le ministère a déclaré que le secteur de la sécurité nationale avait obtenu des informations sur une cachette d’éléments terroristes dans la ville de Bir El-Abd.

Une fusillade opposant les forces de police aux terroristes a entraîné la mort de 18 terroristes, a affirmé le ministère, ajoutant que 13 fusils automatiques, trois bombes et deux ceintures d’explosifs avaient été retrouvés dans le repaire des terroristes.

Cette opération intervient deux jours après une attaque revendiquée par l’Etat Islamique contre un véhicule de l’armée égyptienne à Bir el-Abd, dans laquelle 10 militaires avaient été « tués ou blessés », selon les autorités militaires qui n’ont pas donné plus de précisions sur le bilan.

Le lendemain de l’attaque, l’armée avait déjà annoncé avoir tué deux djihadistes présumés «très dangereux» dans le Sinaï, péninsule en proie à une insurrection.

Dimanche, l’armée égyptienne a également publié un communiqué sous la forme d’une vidéo affirmant qu’un total de 126 suspects avaient été tués lors de 22 opérations, sans préciser sur quelle période. 

L’armée annonce aussi que, dans le même temps, 15 militaires ont été «tués ou blessés».

En outre, 228 «caches utilisées par les terroristes» ont été détruites et 266 «éléments criminels» ont été arrêtés, selon la même source.

Maroc/Covid-19 : Les techniques utilisées dans les tests sont « fiables » (ministère)

Le ministère marocain de la santé a affirmé les outils et techniques utilisés dans les tests du Covid-19 son « fiables » et se « basent sur des analyses de l’acide nucléique ».

 « C’est l’une des méthodes utilisées à l’échelle internationale », fait savoir un communiqué publié par le  ministère en réaction  à des publications sur les réseaux sociaux faisant état de supposées victimes de faux tests à Casablanca.

« Il est probable d’avoir des résultats différents sur des échantillons variés suite aux tests effectués sur un malade pendant des jours. Ceci est relié au volume du virus et son comportement dans le corps humain, ainsi que la manière de prélever les échantillons », rappelle la même source, soulignant que  pour ces raisons le Maroc ne se contente pas d’un test négatif pour déclarer une guérison, mais de deux analyses négatives à 24 heures d’intervalle.

Et de préciser que l’annonce de chaque nouveau cas du Covid-19 est de la responsabilité des médecins qui ont les moyens suffisants pour le faire, ajoutant que toute autre personne qui n’est pas habilité à le faire, ne peut intervenir dans ce processus ou mettre en doute le travail des professionnels de la santé. 

« Dans le cas de deux résultats différents, c’est le test positif qui est pris en compte », est-il précisé.

 Le ministère exhorte les citoyens de ne pas suivre les rumeurs qui visent à perturber le travail des parties responsables et à déstabiliser les Marocains par rapport à l’efficacité du travail du corps médical qui continuent à lutter, aux premiers rangs, contre ce virus, conclut le communiqué.

Côte d’Ivoire : un médecin de la gendarmerie nationale testé positif au Covid-19

Un médecin du Centre principal de santé de la gendarmerie nationale (CPS) d’Agban (le plus grand camp de gendarmerie du pays situé à Cocody) a été testé, dimanche, positif au Covid-19, rapporte un communiqué de la gendarmerie nationale transmis à APA.Selon le communiqué « l’ensemble du personnel du CPS et les patients du médecin pour la semaine du 27/04/2020 au 02/05/2020 seront testés et mis éventuellement en confinement ».

En outre, ajoute la même source,  le Commandant supérieur de la gendarmerie nationale a décidé de la fermeture du centre pour une durée de 48 heures afin de permettre aux services d’hygiène de procéder à une désinfection totale des lieux.

 Pendant cette période, la prise en charge des malades se fera à l’Hôpital militaire d’Abidjan (HMA) et dans tous les Centres de Santé des unités de la Gendarmerie de la place d’Abidjan.

« Le Commandant supérieur de la gendarmerie nationale exhorte l’ensemble des personnels de la Gendarmerie Nationale qui accomplissent un travail formidable au quotidien, dans le cadre de la lutte contre la pandémie de la maladie à Coronavirus, à persévérer dans l’exécution de leurs missions régaliennes tout en observant scrupuleusement les mesures barrières », conclut le texte.

La Côte d’Ivoire,  qui a pris plusieurs mesures pour lutter contre la propagation de cette pandémie, enregistre à ce jour, 1362 cas confirmés de maladie à Covid-19, 622 guéris et 15 décès.

Les journalistes ivoiriens célèbrent la 27è Journée de la liberté de la presse à travers un webinaire

Les journalistes ivoiriens ont célébré, dimanche, la 27ème Journée mondiale de la liberté de la presse à travers un webinaire (échanges interactifs via internet) organisé par l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) en partenariat avec l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), le Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP) et des Organisations professionnelles des médias (OPM) autour du thème central, « Le journalisme sans crainte ni complaisance ».Organisée à la Maison de la presse d’Abidjan avec la participation d’une vingtaine de personnes pour tenir compte des mesures barrières pour la lutte contre la pandémie du Coronavirus (Covid-19), cette Journée retransmise en direct via internet, a été meublée par trois sous-thèmes.

Le premier sous-thème consacré à l’indépendance des médias et des journalistes, a été animé par Mme Sidonie Amoikon,  Secrétaire générale de l’Autorité nationale de la presse (ANP, organe de régulation), quand le deuxième sous-thème porté sur « la sécurité des journalistes et la question de l’impunité » a été présenté par Dr Alfred Dan Moussa, Directeur général de l’ISTC Polytechnique.

L’égalité des genres au sein des rédactions, a constitué le troisième sous-thème animé par Agnès Kraidy, journaliste-consultante, présidente du Réseau des femmes journalistes et des professionnelles de la Communication de Côte d’Ivoire (REFJPCI).

Le président de l’UNJCI Jean-Claude Coulibaly ainsi que la représentante et chef du Bureau de l’UNESCO à Abidjan, Anne Lemaistre se sont félicités que ce «coup soit marqué» en dépit de la crise sanitaire que traverse le monde.

A ce propos, le ministre ivoirien de la Communication et des médias, Sidi Touré, a souligné dans une déclaration qu’à l’instar des acteurs du monde médical, les journalistes ivoiriens mènent le « combat pour la vie» contre la maladie à Covid-19 en Côte d’Ivoire.

« Sur le front de la lutte contre le Covid-19, les acteurs des médias, tout autant que les acteurs du monde médical que les chercheurs, mènent le combat pour la vie. Pour les journalistes, il est crucial que les populations aient accès à des informations fiables», a indiqué M. Touré.

Parlant de  la responsabilité des médias dans la lutte contre cette maladie, il a soutenu que les journalistes doivent faire connaître les gestes barrières qui nous préservent, faire savoir les comportements à adopter, les démarches à entreprendre, les décisions à prendre, aider à éviter l’intoxication par les fausses nouvelles.

 « La liberté n’a de sens que par rapport à la responsabilité qu’elle impose. Et cette responsabilité, les journalistes l’incarnent dans la pleine conscience du poids de leur profession», a-t-il estimé.

Plus que jamais, nous avons besoin des médias engagés pour le « bien commun», a ajouté M. Touré qui est également le porte-parole du gouvernement ivoirien.

 « A tous les journalistes du monde entier, aux journalistes et aux professionnels de la communication de notre pays, je vous dis merci au nom du Gouvernement ivoirien pour votre engagement à célébrer l’information qui sauve », a poursuivi M. Touré se félicitant de l’amélioration du rang de la Côte d’Ivoire dans le classement mondial de la liberté de la presse de Reporters sans frontières.

En effet, la Côte d’Ivoire est passée de la 159è place de ce classement en 2011 à la 68è en 2020 figurant ainsi dans le top 10 des pays les mieux classés en Afrique.

Transport public : 90 véhicules mis en fourrière à Abidjan pour non-respect des mesures contre le Covid-19

Quelque 90 véhicules ont été mis en fourrière à Abidjan pour non-respect des mesures gouvernementales de lutte contre la propagation de la maladie à Coronavirus dans le secteur du transport public, a annoncé le ministère ivoirien des transports dans une note d’information transmise dimanche à APA.« (…) Une opération de contrôle et de répression conduite par la gendarmerie nationale et la police spéciale de la sécurité routière police nationale a démarré le samedi 02 mai dans plusieurs communes d’Abidjan. Cette opération a permis aux forces de l’ordre de procéder à la mise en fourrière de 90 véhicules sur 5954 véhicules contrôlés en cette première journée», indique la note. 

Cette opération de contrôle et de répression,  qui intervient,  après plus d’un mois de campagne d’information et de sensibilisation, a débuté simultanément dans plusieurs communes d’Abidjan dont Port-Boüet, Abobo, Yopougon, Treichville, Koumassi, Adjamé, Marcory. 

« Partout les conducteurs et usagers de la route ont été rappelés à l’ordre, soit pour non-respect des mesures de réduction du nombre de passagers ou pour non-port de masque », a expliqué le ministère des transports précisant que cette opération de contrôle durera 45 jours.

 La Côte d’Ivoire,  qui a pris plusieurs mesures pour lutter contre la propagation de cette pandémie, enregistre à ce jour, 1362 cas confirmés de maladie à Covid-19, 622 guéris et 15 décès.

Le premier ministre ivoirien à Paris pour un « contrôle médical »

Le premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly s’est rendu samedi à Paris en France pour un « contrôle médical », a appris APA auprès de la présidence ivoirienne.L’intérim de M. Gon Coulibaly est assuré par Hamed Bakayoko, ministre d’État, ministre de la défense, précise un  communiqué de l’exécutif ivoirien signé par Patrick Achi, le secrétaire général de la présidence de la République. 

Le 24 mars dernier, le premier ministre ivoirien,  s’était mis en quarantaine après un contact avec une personne déclarée positive au Covid-19. Après cet auto-confinement, la primature ivoirienne a annoncé à nouveau dans un communiqué le 30 mars dernier que le chef du gouvernement ivoirien a été  testé négatif à deux reprises à la maladie à Coronavirus. 

gé de 61 ans, M. Gon Coulibaly,  qui est le premier ministre ivoirien depuis 2017, a été désigné comme candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix ( RHDP, parti d’Alassane Ouattara) à la présidentielle d’octobre prochain.

Covid-19 : la livraison express a le vent en poupe au Sénégal

En ces temps troublés, le coronavirus ne laisse pas le choix au gouvernement du Sénégal qui déconseille les déplacements non essentiels. Une aubaine pour les professionnels de la livraison rapide.Du haut du balcon, Oumar Basse donne délicatement des directives à quelques livreurs qui sont dans une camionnette garée sur le parking. A seulement 28 ans, il est le co-fondateur de Yobanté express (envoyer un colis en wolof, langue dominante au Sénégal). Cette start-up, en quinze mois d’exploitation, a fait son trou dans ce secteur.

Au siège de la société à Dakar, à proximité du Centre international de commerce extérieur du Sénégal (Cices), le natif de l’Île à Morphil (près de 400 kilomètres au nord de la capitale), supervise avec entrain les opérations.

« On a beaucoup plus d’activités en cette période de crise sanitaire. Les gens préférent rester à la maison et faire des commandes. Yobanté express leur présente une offre répondant à leurs besoins », explique Oumar.

Le Sénégal, comme 52 autres nations africaines, fait face au Covid-19. Ce pays a franchi, depuis le 1er mai, la barre du millier de cas. Et plus le virus se répand, plus la population a la boule au ventre. Certains s’enferment à double tour et se ruent vers les services de livraison.

Yobanté express (Yes) s’est rapidement adaptée à la nouvelle donne. « En partenariat avec plusieurs boutiques et magasins de la place, (on) vous propose de faire vos courses quotidiennes », annonce l’entreprise sur sa page Facebook.

Pour être livré, le client dresse sa liste de produits puis effectue le règlement via une application de paiement électronique. Par mesure de précaution, « on a sensibilisé nos livreurs internes et indépendants sur les comportements à adopter comme la distanciation sociale, le port de gants ou de masque et l’utilisation du gel hydroalcoolique », insiste M. Basse.

Grâce à une tarification « très abordable », Yes se positionne aujourd’hui comme un acteur de taille de la livraison dont l’essor fulgurant s’associe à celui du commerce en ligne.

Par exemple dans la région de Dakar, divisée en six zones, les coûts varient en temps normal de 1200 à 4000 F CFA (entre 1,8 et 6 euros). Si le poids du colis dépasse 10 kilogrammes, l’excédent est facturé à 250 F CFA (38 centimes d’euros) le kilo.

« Les clients sont rassurés qu’on leur livre les produits de leurs supermarchés et boutiques préférés. On fait des achats pour des particuliers et des entreprises. Cela augmente considérablement nos opérations », se réjouit cet entrepreneur au physique imposant.

Yobanté express possède une flotte composée de quatre camions, d’une trentaine de scooters et de deux tricyles. En plus, elle s’appuie sur un « réseau résilient » de 250 points relais et 300 transporteurs indépendants déployés sur toute l’étendue du territoire national.

Pour barrer la route au nouveau coronavirus, le chef de l’Etat du Sénégal Macky Sall a décrété l’état d’urgence assorti d’un couvre-feu de 20 heures à 6 heures. A Yes où les livraisons pouvaient s’exécuter de 9 heures jusqu’à 20 heures, un réaménagement du travail s’imposait.

Désormais, « on ouvre de 8 heures à 17 heures pour permettre aux employés de rentrer tranquillement chez eux. On privilégie également le télétravail pour l’équipe commerciale et celle de la communication », explique Oumar, doctorant en Machine learning (technologie d’intelligence artificielle) à l’Université de Piacenza, en Italie.

Avec l’interdiction formelle du transport transrégional, le patron de la start-up concentre principalement ses forces à Dakar. Pour lui, la mesure prise par le gouvernement sénégalais est « pertinente » dans le cadre de l’offensive contre l’envahisseur : le Covid-19.

A l’instar de Yobanté Express, les livreurs informels de la capitale tirent aussi profit de l’auto-confinement de bon nombre de citadins. Sous le couvert de l’anonymat, l’un d’entre eux confirme cette tendance haussière : « Mon activité a bondi avec la livraison de nombreux produits vendus dans des commerces en ligne ».

Dans ce contexte, de grandes surfaces comme Auchan comptent booster leurs ventes en misant sur un service de livraison sur mesure. L’enseigne d’origine française permet aux consommateurs sénégalais de faire leurs courses sur son site internet puis d’aller les récupérer en magasin.

A travers ce nouveau service, la multinationale veut « offrir à chacun la possibilité de se nourrir » sans risque de contamination. Auchan peut ainsi décongestionner ses supermarchés surtout en cette période où les autorités étatiques incitent les citoyens à rester chez eux afin de limiter les infections.

L’Afrique du Sud va créer une nouvelle compagnie aérienne

Le gouvernement sud-africain a annoncé la création d’une nouvelle compagnie aérienne pour remplacer South African Airways (SAA) au bord de la faillite a appris APA dans un communiqué .Lourdement endettée, South African Airways va bientôt disparaître pour laisser la place à une nouvelle compagnie  « restructurée qui sera le porte étendard de l’Afrique du Sud » selon communiqué du ministère des Entreprises publiques.

Les bases de cette nouvelle compagnie sont déjà posées ajoute le communiqué.  « Les parties prenantes (…) se sont mises d’accord sur une vision et une stratégie à long terme en vue de la création d’une nouvelle compagnie aérienne dynamique ». 

 La future compagne prendra les airs pour remplacer South African Airways (SAA) devenue un gouffre financier et symbole de la mauvaise gestion des entreprises publiques sud-africaines ces dernières années. 

Le mois dernier, le gouvernement a refusé de verser une énième aide d’urgence de 10 milliards de rands (500 millions d’euros) à la compagnie, la condamnant à une mort programmée.

SAA est sous perfusion permanente avec l’argent public et n’a plus réalisé de bénéficie depuis 2011. 

La pandémie du Covid-19 a porté le coup de grâce avec l’arrêt de la quasi totalité du trafic aérien mondial pour ce fleuron de l’économie sud-africaine qui emploie aujourd’hui 5.200 salariés.

L’Afrique du Sud  va tourner près d’un siècle d’histoire d’une compagnie créée en 1934 et qui était considérée comme une fierté nationale.

« Ce ne sera pas l’ancienne SAA mais le début d’un nouveau voyage vers la constitution d’une nouvelle compagnie. La transition vers la nouvelle compagnie pourrait exiger des sacrifices », a indiqué le communiqué qui précise qu’une partie des salariés de l’actuelle SAA “pourraient être déplacés ». 

La pandémie de Covid-19 devrait causer un recul de -5,8% de la croissance du pays en 2020, selon les prévisions du Fonds monétaire international (FMI).

Selon le dernier bilan, plus de 5.600 cas d’infection, dont 103 mortels, ont été répertoriés en Afrique du Sud.

Covid-19: le PM ivoirien annonce des mécanismes pour un minimum de revenu aux travailleurs mis en chômage

Le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly a indiqué vendredi que le gouvernement était activement au travail pour trouver des mécanismes afin que les travailleurs mis en chômage technique du fait du Covid-19, bénéficient d’un minimum de revenu, à l’occasion de la fête du travail.« Pour sa part, le gouvernement est activement au travail pour opérationnaliser les différents instruments de soutien économique et social, en liaison avec le secteur privé », a dit le Premier ministre ivoirien Gon Coulibaly, dans une déclaration face à des centrales syndicales à la Primature. 

Selon le chef du gouvernement ivoirien,  « il s’agira de trouver des mécanismes afin que les travailleurs mis en chômage technique bénéficient d’un minimum de revenu pour satisfaire à leurs besoins » en cette période.  

« Je me propose d’ouvrir des discussions avec le Patronat sur cet important sujet afin de parvenir à des points d’accord, dans l’intérêt des entreprises et des travailleurs », a assuré le Premier ministre ivoirien. 

Le point fait au gouvernement par le ministre de l’Emploi et de la protection sociale, à la date du 17 avril 2020, ressort « 706 entreprises qui ont pris des mesures de mise en chômage technique d’une partie de leurs employés », a fait savoir M. Gon Coulibaly. 

« Il s’agit de 18 755 travailleurs qui sont concernés; autant de familles qui risquent de se retrouver dans la précarité (et) j’appelle le Patronat à privilégier l’utilisation des mécanismes mis en place pour préserver les emplois », a ajouté M. Gon Coulibaly. 

Selon lui, « c’est seulement lorsque toutes les solutions auront été épuisées que le recours au chômage technique peut se comprendre, surtout dans une situation aussi inédite. (Mais), en tout état de cause, le licenciement ne devrait pas intervenir dans cette situation ». 

Le gouvernement, dans le cadre de la mise en œuvre de sa stratégie de riposte à la pandémie, a pris des mesures de soutien aux entreprises afin de maintenir l’activité économique et d’assurer sa relance, en préservant l’outil de production et les emplois. 

Ces mesures sont la suspension des contrôles fiscaux, le report du paiement des impôts et taxes dus à l’Etat sur une période de trois mois, l’annulation des pénalités de retard dans le cadre de l’exécution des marchés et commandes publics durant la période de crise et le paiement de la dette intérieure. 

En outre, les autorités ivoiriennes ont mis en place un Fonds de soutien aux grandes entreprises, doté d’une enveloppe de 100 milliards de FCFA, un Fonds de soutien aux PME de 150 milliards de FCFA puis un fonds spécial de solidarité et de soutien d’urgence humanitaire qui est doté de 170 milliards FCFA. 

Il a été également mis en place un Fonds spécial d’appui aux acteurs du secteur informel, destiné notamment à octroyer des soutiens à ceux d’entre eux qui sont impactés par la crise sanitaire et à refinancer les institutions de crédits, dans le cadre de la mise en œuvre des programmes de financement des acteurs du secteur informel.

Dans le cadre du volet social de ce plan de riposte lié à la pandémie du Covid-19, depuis le 23 avril 2020, 177 198 ménages impactés bénéficient d’une aide directe de l’Etat de Côte d’Ivoire, d’un montant de 13,3 milliards de FCFA. 

COVID-19: Aide américaine de 5,7 millions de dollars au Maroc

Le gouvernement américain a annoncé vendredi avoir octroyé une aide de 5,7 millions de dollars au Maroc, dans le cadre du soutien à la lutte contre la pandémie du Covid-19, a indiqué le Département d’Etat américain dans un communiqué.Cette aide comprend 4 millions de dollars du Fonds de soutien économique pour favoriser la reprise socio-économique des populations marginalisées et vulnérables dans les milieux urbain et rural grâce à un programme de transferts monétaires.

Il s’agit également de 1,7 million de dollars pour aider à préparer les systèmes de laboratoire, activer la détection des cas et la surveillance épidémiologique basée sur les événements, soutenir les experts techniques en matière de réponse et de préparation, renforcer la communication sur les risques, entre autres, précise le communiqué.

« Cette aide s’appuie sur des investissements américains à long terme au Maroc de plus de 2,6 milliards de dollars d’aide au cours des 20 dernières années, dont 64,5 millions de dollars pour le secteur de la santé », ajoute la même source.

Le département d’Etat a affirmé que depuis le déclenchement de cette crise sanitaire, le gouvernement américain a mobilisé plus de 775 millions de dollars en aide d’urgence sanitaire, humanitaire, économique et de développement visant à aider les gouvernements, les organisations internationales et les ONG.

Déconfinement, politique et économie au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Le déconfinement, le rôle des partis politiques et l’impact du Coronavirus sur l’économie sont les principaux sujets commentés par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+La Vie Eco+ écrit qu’au Maroc, aux derniers chiffres, le taux de contagiosité du virus est inférieur à 1, ce qui constitue la preuve tangible que le confinement fonctionne.

Le peuple marocain, chaque jour et depuis 43 jours de confinement, prouve parfaitement qu’il a le sens de la mobilisation pour l’intérêt général, poursuit l’hebdomadaire, notant qu’il est capable de faire preuve d’engagement collectif, sans limites, à tous les niveaux et dans toutes ses composantes.

A présent, et au regard de la situation épidémiologique, il est fort à parier que dans quelques jours le plus dur sera derrière nous et une autre phase commencera: La sortie de crise, estime-t-il, soulignant qu’il est primordial de persévérer, et surtout ne rien lâcher, jusqu’au 20 mai.

+La Nouvelle Tribune+ relève que la sortie de la crise, sanitaire entre autres, devra s’accompagner d’une nouvelle vision du rôle des partis politiques.

Il s’agit notamment du report d’échéances électorales, de la mobilisation unanime, nationale peut-être, de toutes ces organisations qui ne devront pas se préoccuper de leur représentation parlementaire, mais de leur devoir d’encadrement et de conscientisation, insiste le journal.

Selon lui, les partis politiques devront saisir cette opportunité pour une réelle remise en question, une refondation de leurs méthodes et objectifs afin d’être, enfin, dans leur vrai rôle. Ou sinon, le politique disparaîtra avec la fin de la pandémie!

+Telquel+  estime que la crise pandémique est une chance énorme à saisir pour notre pays. Le Maroc a démontré ses capacités à ses partenaires étrangers. Son sens de l’anticipation et sa politique d’endiguement de la propagation du Covid-19 sont désormais salués à travers le monde.

Outre le volontarisme des pouvoirs publics, les initiatives privées sont également à saluer. Masques de protection, respirateurs…le re-engineering des infrastructures de production s’est accompli en un temps record. Aucune pénurie de médicament n’est à déplorer dans le pays. Notre base industrielle, ancrée et opérationnelle depuis au moins cinq décennies, y a veillé. Ce sens de l’excellence dont a fait preuve notre pays doit nous pousser à faire preuve davantage d’agilité et d’innovation sur le plan économique, écrit l’hebdomadaire.

+Finance News Hebdo+ fait observer que le secteur touristique accuse des pertes de 8,3 millions d’arrivées en 2020. « Nous risquons de perdre plus de 8,3 millions d’arrivées, dont 4,4 millions de touristes étrangers (et 3,8 millions de MRE) et plus de 15,2 millions de nuitées », avertit Zoubir Bouhoute, directeur du Conseil provincial du tourisme de Ouarzazate, cité par la publication.

Cela se traduirait par une contraction des recettes en devises de plus de 53,7 milliards de DH (43 milliards pour le tourisme et 10,7 milliards pour l’aérien). Selon les mêmes projections, les arrivées en provenance de France pourraient baisser de 64% en 2020 par rapport à 2019. Les arrivées en provenance d’Espagne, d’Allemagne et d’Italie baisseraient respectivement de 63%, 64% et 66%.

+Al Alam+ indique que les répercussions de la propagation du Covid-19 continuent de planer sur l’avenir de l’économie nationale, au moment où plusieurs secteurs vitaux sont à l’arrêt.

Malgré les efforts déployés pour venir en aide à l’économie, les rapports continuent de mentionner l’ampleur de l’impact de cette crise qui sévit depuis le 15 mars, date à laquelle beaucoup d’entreprises ont dû fermer boutique, écrit le quotidien.

 Dans ce sens, le ministère de l’Economie et des Finances a fait savoir que les exportations ont reculé de 80%, tandis que les exportations ont chuté de 43%, au moment où les transferts de fonds des MRE ont baissé de 10%.

+Challenge+ souligne qu’à cause de la crise économique, près de 10 millions de Marocains peuvent devenir pauvres ou risquent de tomber dans la pauvreté.

La publication qui  qui se réfère à un rapport réalisé par le PNUD, l’UNECA et la Banque mondiale sur l’impact social et économique du Covid-19 sur le Maroc, constate que l’impact de la crise sera probablement ressenti en premier lieu par ceux qui ont un emploi informel ainsi que par ceux qui ne peuvent pas travailler à distance, mais finira par s’étendre à d’autres secteurs de l’économie.

Les pertes de revenus pourraient également résulter de l’impact direct de l’épidémie sur la santé des soutiens de famille, déplore le journal.

Covid-19: Comores contaminés, Lesotho seul pays africain épargné

L’archipel des Comores est devenu le 53e pays africain frappé par le Covid-19 après la découverte d’un cas jeudi dernier.Jusque-là épargné par la pandémie, ce petit pays peuplé d’un peu moins d’un million d’habitants, a enregistré officiellement son premier cas jeudi dernier. Il s’agit d’un Comorien âgé d’une cinquante d’années, qui a été en contact avec un Français en séjour dans le pays depuis le 18 mars, a indiqué le président comorien, Azali Assoumani.

Le chef de l’Etat a rassuré sur l’état de santé du patient qui « s’améliore progressivement ».

Cette nation d’Afrique australe, est le 53e État africain touché par le Covid-19. Désormais, le Lesotho, petit royaume enclavé dans le territoire sud-africain, est le seul pays encore officiellement épargné par le coronavirus.

Les 1000 cas de coronavirus en exergue dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus samedi à APA s’arrêtent pour la plupart sur le dépassement de la barre symbolique des mille cas de personnes testées positives à la pandémie du Covid-19 dans le pays.« La garde présidentielle infectée », titre L’AS, précisant que c’est un gendarme de la garde présidentielle qui a été testé positif et que ses collègues sont mis en quarantaine.

Libération donne « les chiffres de la maladie », deux mois après la détection du premier cas positif au Sénégal. Jusqu’hier vendredi, souligne le journal, 658 patients étaient encore dans les hôpitaux et 4358 « contacts » isolés. Sur 1024 cas recensés depuis le 2 mars, les 627 proviennent de la capitale Dakar et la tranche d’âge 25-34 ans « est la plus atteinte ».

Pourtant, il y a un mois le pays « ne comptait que 190 cas positifs » au Covid-19, faisant dire désormais au ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr que « la guerre sera longue », ajoute le quotidien.

Malgré l’interdiction du transport interurbain et la fermeture de marchés etc., « le virus sévit », constate EnQuête dont la Une lance « l’appel au déconfinement » dans la gestion de la crise sanitaire. En effet, souligne le journal, quatre intellectuels alertent sur les conséquences « désastreuses » du confinement sur l’économie.

A propos de la réouverture des écoles le 2 juin prochain, les enseignants restent « dubitatifs » là où les parents d’élèves demeurent « sceptiques », renseigne Vox Populi. Pour le syndicaliste Abdou Faty, « il faut choisir entre la vie sans école ou la mort avec l’école ». Cheikh Ndiaye, parent d’élève, déclare pour sa part qu’on « risque de voir nos enfants mourir en nombre ».

Au lendemain de la journée internationale des travailleurs, Le Quotidien fait « le défilé du Covid », faisant rejaillir par là les 1000 cas et plus de cas de coronavirus recensés au Sénégal. Un autre fait qui a sauté devant l’œil du journal est la mise en quarantaine dans la région de Tambacounda (est) de Khalilou Fadiga. L’ancien international de football venait de franchir les frontières, faisant dire à Vox Populi qu’il est « un cas particulier ».

Plus optimiste, la présidente de la plateforme Femmes debout, Haoua Dia Thiam, note que « le Covid va nous imposer un changement de mentalité ».

Par ailleurs, L’Observateur rapporte les « confessions du prêcheur qui a contaminé 25 personnes » et les déclarations du directeur des Infrastructures du ministère de la Santé qui dit « la vérité sur la saturation des hôpitaux ».

Après la « violation » de l’interdiction du transport interurbain, « l’Etat corse les sanctions », informe le quotidien national Le Soleil, ajoutant que « l’Armée va augmenter ses effectifs pour venir en renfort à la Police et à la Gendarmerie ».

Désormais c’est « un à cinq ans de prison pour les resquilleurs des déplacements interurbains », précise Vox Populi qui souligne également que l’amende est « corsée entre 1 million et 5 millions de francs CFA ».

En football, Stades fait focus sur l’arrêt définitif du championnat français de Ligue 1. Cette décision consacre « champion » le Paris Saint-Germain d’Idrissa Gana Guèye et permet à Rennes de Mbaye Niang et d’Edouard Mendy de se qualifier en Ligue des champions européenne. Toutefois, Amiens de Moussa « Konaté (est) relégué ».

Record insiste sur le nouveau sacre du club francilien avec la particularité que le milieu sénégalais Gana Guèye est partie prenante de ce résultat de 2020, « 34 ans après Omar Guèye Sène ». Son prédécesseur avait offert en 1986 son tout premier titre de champion de France au PSG en inscrivant un but face à Monaco au Parc des Princes, rappelle le quotidien sportif.

Maroc : Les IDE atteignent plus de 445 millions de dollars à fin mars 2020

Le flux net des Investissements directs étrangers (IDE) au Maroc a atteint près de de 446 millions de dollars (4,24 milliards de dirhams) à fin mars 2020, contre 414,7 millions de dollars (3,94 milliards DH) un an auparavant, soit une hausse de 7,5%, précise l’Office des changes.Selon l’office, ce résultat s’explique par une baisse des dépenses des IDE de 41,6% à 2,3 milliards DH (1 dollar = 9,5 DH), plus importante que celle des recettes (-17,1%).

Au titre des trois premiers mois de l’année, le flux net des investissements directs marocains à l’étranger a baissé de 1,5 milliard DH à près de 1,16 milliard DH, fait savoir l’office, ajoutant que les investissements directs marocains à l’étranger ont atteint 2,46 milliards DH (-24,8%), tandis que les cessions de ces investissements ont plus que doublé (+693 millions de dirhams).

Quant aux envois de fonds effectués par les Marocains Résidents à l’étranger, ils ont enregistré une baisse de 4,7% à 14,53 milliards DH à fin mars 2020.

Pour leur part, les recettes voyages ont atteint près de 16,85 milliards DH à fin mars 2020 contre 16,47 milliards DH une année auparavant, soit une hausse de 2,3%, tandis que les dépenses voyages ont baissé de 3,6% à 4,19 milliards.

Coopération et société en vedette dans la presse congolaise

A la Une des questions de coopération, dont l’ouverture d’une semaine du Maroc au Congo, les interrogations sur le devenir de la loi sur les partis politiques au Congo et les concertations entre les populations du pool.

«Semaine du Maroc : une bonne opportunité d’affaires », écrit le quotidien les dépêches de Brazzaville, soulignant que l’épouse du chef de l’Etat, Antoinette Sassou N’Guesso, a lancé le 18 juin à Brazzaville la première édition de cette manifestation marquée lors de sa première journée par une exposition d’objets d’art valorisant la richesse des deux pays.

Sur un autre sujet, le même journal fait écho du partenariat entre les Etats Unis et le Congo dans le domaine de la faune et la flore, rapportant que l’ambassade américaine et le ministère congolais de l’économie forestière ont souligné, lors de la célébration du 25-ème anniversaire du parc national Nouabalé-Ndoki, les efforts de préservation consentis par les deux pays à travers la Wildlife conservation society(WCS).

Par ailleurs, les dépêches de Brazzaville mettent en exergue l’intention des deux pays de consolider ce partenariat.

Pour sa part¸ Le Patriote s’interroge sur ce qu’est devenue la loi sur les partis politiques au Congo et relève que seuls 55 partis politiques sur les 200 recensés étaient conformes après une publication du ministère de l’Intérieur datant de trois ans.

La semaine africaine s’intéresse aux assises de la plateforme départementale du pool tenues du 12 au 13 juin. D’après le journal, elles se sont avéré une véritable palabre au cours de laquelle les fils et filles de cette localité ont échangé sans détour sur leur destin en jetant les bases d’une véritable paix.

Ces assises, renseigne La semaine africaine, se sont tenues en présence des chefs religieux du pool, des représentants du système des Nations unies au Congo et du gouvernement congolais, représenté par le haut-commissaire à la réinsertion des ex-combattants.