Conflit en RDC : entretien entre Denis Sassou N’Guesso et Massad Boulos

Le président de la République du Congo et le conseiller spécial du président américain ont eu un échange le 03 mai, sur la situation qui prévaut actuellement à l’Est de la RDC.

 

L’échange entre Denis Sassou N’Guesso échange et Massad Boulos s’est tenu en marge de la cérémonie d’investiture du nouveau président gabonais, Brice Clotaire Oligui Nguema. Les deux personnalités ont parlé de la situation actuelle à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), et de l’implication des Etats-Unis d’Amérique dans le règlement de ce conflit.

« Nous avons parlé surtout de la paix en ce qui concerne la RDC et le Rwanda. Comme vous le savez, une déclaration de principe a été signée, il y a une semaine, à Washington, par les ministres des Affaires étrangères des deux pays. Ce n’est qu’un début, mais très important, qui ouvre la porte pour un accord de paix qui sera durable. Il est temps de trouver une solution à ce conflit. On espère atteindre cet objectif très bientôt », a expliqué le conseiller spécial Massad Boulos au sortir de l’audience.

A l’Est de la RDC, les éléments du groupe rebelle M23 ont lancé une offensive dans les villages de cette partie du pays obligeant les populations à fuir leur village pour trouver refuge ailleurs.

RDC-Mweso : près de 19 morts et 27 blessés à la suite des explosions de bombes

L’armée accuse les rebelles du M23 et leurs alliés de l’armée rwandaise d’être à l’origine des explosions de bombes qui ont fait plusieurs victimes à Mweso.

 

Plusieurs bombes explosent jeudi 25 janvier, sur la cite de Mweso, territoire de Masisi (Nord-Kivu). Le bilan de ces explosions fait état de 19 civils morts et 27 autres blessés. Le doigt accusateur est pointé vers les rebelles du M23 et leurs alliés de l’armée rwandaise. L’information a été révélée dans un communique du porte-porole de l’armée de la province du Nord-Kivu, le lieutenant-colonel Guillaume Njike Kaiko.

Pour cet officier militaire, les rebelles ont posé cet acte « terroriste » après avoir été délogés de la cité de Mweso :
« Les FARDC ont contenu la barbarie de l’ennemie jusqu’à le repousser en profondeur au-delà de la cite peuplée de Mweso afin d’éviter les dégâts collatéraux du côté de la population civile. Ayant constaté la perte de la cité de Mweso, les terroristes du M23, appuyés par l’armée rwandaise, ont largué de manière aveuglette des bombes au mortier 120, orientées vers la dite cité, causant la mort de 19 personnes et 27 civils parmi les civils innocents ».

En dehors des morts et des blessés, plusieurs maisons d’habitation dans la cité de Mweso ont été détruites par les explosions des bombes. Considérant cet acte terroriste comme une violation grave du droit humanitaire international, les FARDC appellent la communauté internationale à se saisir de cette bavure afin d’en tirer les conséquences qui s’imposent.

Sur son compte X, le président du M23, Bertrand Busimwa a rejeté la responsabilité des dégâts enregistrés à Mweso aux FARDC.
Les FARDC quant à eux se disent déterminées à repousser hors du territoire national, l’armée rwandaise et les terroristes du M23.