Burkina : trois Occidentaux et un Burkinabé portés disparus

L’attaque a visé une unité anti-braconnage sur l’axe Fada-Pama dans la province du Gourma, dans l’Est du Burkina Faso, selon des sources sécuritaires locales.Quatre personnes, dont trois journalistes étrangers et un soldat burkinabè, ont été portées disparues, lundi après une attaque dans l’est du Burkina Faso.

L’attaque a été confirmée de sources sécuritaires, l’une d’elles affirmant que les disparus occidentaux « sont deux Espagnols et un Irlandais, tous des journalistes formateurs travaillant pour le compte d’une ONG qui œuvre pour la protection de l’environnement ».

Les assaillants ont agi en plein jour à bord de deux pick-up et d’une dizaine de motos, selon les sources sécuritaires, qui ont précisé que des armes et du matériel, dont deux pick-up et un drone, avaient été emportés par les assaillants.

Le Burkina Faso, un des pays membre de la G5 Sahel avec le Niger, le Mali, la Mauritanie et la Tchad, est la cible ces dernières années de plusieurs prises d’otages attribuées à deS groupes jihadistes comme le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) affilié à Al-Qaïda et l’Etat islamique au grand Sahara (EIGS).

Ces attaques souvent opérées dans le nord se sont étendues à l’est frontalier avec le Niger, le Mali et le Bénin qui abrite une grande réserve faunique infestée par des groupes terroristes. Ces groupes jihadistes tentent d’exploiter les sites miniers artisanaux et les ressources fauniques de la région pour le financement de leurs activités, selon les autorités burkinabè.

Ces violences ont déjà fait plus de 1200 morts depuis 2015 et entrainé plus d’un million de déplacés.

Nigeria : la presse dénonce la menace de la NBC contre Channels TV

L’Association nigériane des rédacteurs en chef (NGE) a condamné avec force la menace faite à Channels Television par la National Broadcasting Commission (NBC, télévision publique) au sujet d’un entretien avec Emmanuel Powerful, le porte-parole des Peuples autochtones du Biafra (IPOB).Powerful avait figuré dans l’émission « Politics Today » de Channels, le dimanche 25 avril 2021, au cours de laquelle il aurait fait des déclarations séditieuses.

La NBC a réagi dans une lettre en ordonnant la suspension immédiate du programme de la chaine. Une décision qui peut trouver son origine dans le fait  que la Haute Cour fédérale d’Abuja a qualifié depuis le 18 septembre 2017 le « groupe séparatiste » de l’IPOB comme « une organisation terroriste ».

« L’Association ne restera pas là à regarder pendant que les agences de régulation du pays menacent les médias et leurs opérations » prévient l’Association nigériane des rédacteurs en chef.

Avant d’ajouter : « le corps des rédacteurs en chef réaffirme que la liberté de la presse est menacée lorsque les maisons de presse sont obligées de fonctionner dans une atmosphère de peur. L’Association se tient aux côtés de Channels Television et fera tout son possible pour défendre la liberté de la presse au Nigeria », indique le communiqué publié mardi à Lagos, par la NGE.

La NGE a déclaré qu’elle considérait la lettre de la NBC à Channels Television comme un acte utilisant deux poids et deux mesures, car les stations qui ont diffusé les propos que le Sheikh Gumi a tenu aux terroristes dans leurs camps, n’étaient pas condamnées par la Commission.

« La NBC devrait abandonner les amendes de cinq millions de nairas infligées à Channels Television et la pratique consistant à menacer les stations de radiodiffusion sur des questions qui pourraient facilement être résolues par le dialogue. La démocratie n’aurait aucun sens au Nigeria si la liberté de la presse était bafouée », a conclu le communiqué.

Société, sécurité et éducation au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent d’une diversité de sujets dont les rebondissements dans l’affaire des bébés morts calcinés dans un hôpital du centre du pays.Libération revient sur la mort de nouveau-nés à l’unité de néonatalogie de l’hôpital Magatte Lô de Linguère (centre). « L’enquête accable le personnel de garde », selon le journal qui souligne que la « relève » était introuvable au moment du déclenchement de l’incendie. Des sanctions administratives sont prises en attendant les poursuites judiciaires, ajoute le quotidien.

Le Soleil s’incruste « au cœur de la Casamance (sud), à l’heure du retour de la paix ». Le quotidien national note qu’au village de « Thiar, on (re)vit grâce au piment ». De même, dans les arrondissements de Diouloulou et Sindian, l’Armée « ratisse et débarrasse » plusieurs autres villages « des trafiquants de chanvre et de bois ».

Sur l’éducation nationale, les autorités veulent « un retour à une école publique de qualité ». Dans Vox Populi, le ministère note que « 8700 enseignants (sont) à recruter cette année » dont 3700 par voie de concours et 5000 sur sélection de dossiers de candidatures.

L’AS note sur le sujet que le ministre Mamadou Talla et les syndicalistes du G7 « entament les discussions ». Cependant, l’objectif d’ici 2025 est de « recruter 35.552 enseignants », souligne Vox Populi.

En revanche, le porte-parole de Pastef (opposition), Me Abdoulaye Tall, note dans Walf Quotidien que « l’emploi ne se décrète pas ».

EnQuête s’intéresse au nouveau dispositif et les nominations de généraux au sein de la gendarmerie nationale qui « fait sa mue ». Le journal note que des réformes de grande envergure ont été opérées au niveau du commandement. Déjà, plus de 4000 gendarmes ont été mobilisés lors des dernières émeutes.

En politique, Sud Quotidien titre sur l’incidence des élections locales sur les législatives, occasionnant des « primaires avant l’heure ». Par ailleurs, la Commission électorale nationale autonome (Cena) « étale ses griefs » après une rencontre avec la mission d’évaluation du processus électoral, rapporte L’AS.

L’Observateur titre sur « l’APRe bataille » entre Macky Sall et ses ex-collaborateurs Aminata Touré et Alioune Badara Cissé. Le quotidien dissèque « la nouvelle guerre de positionnement et l’apathie du chef de l’Etat rapportée par son cabinet ».

A propos de la série à succès « Maîtresse d’un homme marié », dans sa saison trois en cours, le journal « dévoile les secrets d’un divorce retentissant » entre l’actrice Halima Gadji et la maison de production Marodi.

En football, Record et Stades titrent sur la demi-finale de Ligue des Champions de ce soir qui va opposer le Real Madrid à Chelsea. Le gardien sénégalais Edouard Mendy va défier donc « l’ogre dans son antre ». Mais c’est un match « 100% indécis », semble répondre Stades à l’autre quotidien sportif.

Désendettement: négociations entre Abidjan et Paris autour du 3e C2D

L’Etat de Côte d’Ivoire engage auprès de la France, du 3 au 7 mai 2021, les négociations sur le 3e Contrat de désendettement et de développement (C2D) qui porte sur un montant résiduel de 751 milliards Fcfa.

Cette période de négociations sur les projets qui devraient être financés par le fonds du 3e C2D, a été annoncée lundi par le ministre ivoirien de l’Économie et des finances Adama Coulibaly, à l’ouverture des travaux de la revue sectorielle 2020 des projets C2D, à la Primature.

« La mission d’instruction du 3e C2D aura lieu la semaine prochaine, du 3 au 7 mai 2021 et les négociations devraient porter sur la totalité du montant résiduel qui est de 751 milliards Fcfa », a indiqué M. Adama Coulibaly dans un discours.

Le ministre ivoirien de l’Économie et des finances a fait savoir que les secteurs à financer devraient être arrimés au Programme national de développement  (PND 2021-2025) en cours de finalisation.

Emmanuel Debroise, directeur de l’Agence française de développement (AFD) Côte d’Ivoire, représentant l’ambassadeur de la France, a relevé que depuis la première signature du 1er C2D en 2012, « un montant de près de 1900 milliards Fcfa ont été engagés aujourd’hui aux 2/3 ».

Le taux de décaissement cumulé au premier niveau dépasse 960 milliards Fcfa, tandis que le second niveau se chiffre à 880 milliards Fcfa, « un peu plus faible », qui devrait être examiné lors de ce atelier qui durera sur cinq jours. 

Selon la coordinatrice du secrétariat technique du C2D, Mme Léa Djatti Diaté, le cadrage financier ressort sept secteurs de concentration avec une portée forte sur les infrastructures de transport  (20%) et l’éducation-formation-emploi.

Elle a souligné que « la Côte d’Ivoire rembourse sa dette qui lui est reversée sous quinzaine et au même montant. Et, à cette date, le pays a honoré sa dette à hauteur de 1077,41 milliards Fcfa qui est reversé dans le compte C2D à la Bceao ». 

Concernant les décaissements, « depuis 2013 jusqu’à 2021, le taux a avoisiné les 80% et aujourd’hui nous sommes à 89,5% avec un montant de 959,85 milliards Fcfa », a mentionné Mme Diaté.

Le décaissement au niveau 2, notera-t-elle, est le décaissement effectif vers les consommateurs finaux et les prestataires qui ressort un montant de 880,51 milliards de Fcfa, soit 76% de taux de décaissement.

Le C2D est un processus d’annulation de la dette transformé en contrat de développement. Lorsque la Côte d’Ivoire rembourse sa dette à la France, le même montant est reversé sous forme de don pour financer les projets de développement identifiés d’un commun accord entre les deux parties.  

La dette de l’Etat de Côte d’Ivoire vis-à-vis de la France était de 2.500 milliards Fcfa. Et grâce à l’Initiative PPTE, la France a annulé 600 milliards Fcfa et a alloué le montant de 1900 milliards Fcfa au C2D pour le financement de projets de développement et de lutte contre la pauvreté.  

Des étudiants ivoiriens formés à la création d’entreprise

Des étudiants de l’incubateur de l’Université virtuelle de Côte d’Ivoire (UVCI) ont été formés à la création et à la gestion d’entreprise.

Cette session de formation dispensée en présentiel et par visioconférence par M. Mamadou Kouyaté de Jely Group, un cabinet dédié aux Petites et moyennes entreprises (PME) avait pour thème: « créer et développer son activité », rapporte une note d’information transmise à APA, lundi.

L’objectif de cette formation  était de fournir aux participants, en majorité des jeunes entrepreneurs et chefs d’entreprises, des outils pratiques sur la création et le développement d’une entreprise.

Plusieurs modules ont ainsi été dispensés tels que l’élaboration d’un business plan et d’une étude de marché, la gestion de la satisfaction client à l’ère du numérique, la gestion du capital humain, et la recherche de financement.

 « Les projets à fort potentiel, menés par des entrepreneurs sérieux génèrent suffisamment de  revenus pour s’autofinancer, et attirent par la même occasion les investisseurs », a soutenu M. Kouyaté au terme de cette formation encourageant les étudiants porteurs de projets à débuter avec les moyens à leur disposition sans toutefois attendre forcément du financement externe dès la phase de démarrage.

Fruit du partenariat entre l’UVCI et la Fondation Experience pour tous ( EPT), cette formation vise à apporter aux étudiants de cette université publique, l’accompagnement nécessaire pour faire d’eux des futurs champions dans leurs secteurs d’activités respectifs.

Le Mali sollicite une fourniture additionnelle d’électricité auprès de la Côte d’Ivoire

Le ministre malien des Mines, de l’Energie et de l’Eau, Lamine Seydou Traoré, a rencontré lundi à Abidjan le chef de l’Etat Alassane Ouattara pour solliciter auprès de la Côte d’Ivoire une fourniture additionnelle d’électricité pour résorber la crise énergétique que connaît son pays.

« L’entretien a porté sur le renforcement de la coopération entre nos deux États, notamment en matière énergétique. Aujourd’hui, le Mali vit dans un régime de transition qui est confronté à plusieurs défis parmi lesquels la crise énergétique », a dit M. Lamine Traoré à la presse.  

Il a indiqué avoir été « dépêché » par le chef de l’Etat Bah N’Daw pour « solliciter l’accompagnement et le soutien de la République soeur de Côte d’Ivoire pour nous aider à rendre moins difficile cette période de canicule pour le peuple Malien ».  

Le Mali importe de l’énergie électrique auprès de la Côte d’Ivoire, un pays voisin qui selon M. Lamine Traoré,  lui « assure depuis un certain nombre d’années et de façon d’ailleurs très régulière » la fourniture d’électricité.  

En marge de son point de presse, tenu à la présidence de la République, le ministre malien des Mines, de l’Energie et de l’Eau, a fait savoir que la Côte d’Ivoire fournit habituellement 100 Mgw au Mali. En outre, sur 50 Mgw demandés, le Mali a obtenu 30 Mgw.     

    

« Nous avons reçu les assurances de M. Alassane Ouattara et de tous les soutiens du peuple ivoirien pour la résolution de cette crise, non seulement sur le plan conjoncturel mais aussi sur le plan structurel », a-t-il poursuivi.

Le Côte d’Ivoire fournit de l’énergie électrique à plusieurs pays de la sous-région ouest-africaine. Il y a une semaine, une panne survenue au niveau d’une turbine à gaz de la centrale thermique d’Azito, dans l’Ouest d’Abidjan, a perturbé la fourniture d’électricité dans le pays.  

La capacité installée de la centrale thermique d’Azito est de 450 megawatts. Elle représente 25 à 30% de la production de l’énergie électrique en Côte d’Ivoire. Cette panne a eu des répercussions sur là fourniture de plusieurs lignes.   

Aujourd’hui, la panne a pu être réparée dans cette centrale thermique, mais des défis restent face au changement climatique, qui a perturbé le cycle de la pluviométrie. Le pays entend faire des investissements massifs pour satisfaire les demandes d’ici à août 2021. 

Côte d’Ivoire: baisse de la qualité de la téléphonie et Internet suite à un « déficit d’énergie »

Une baisse de la qualité de la téléphonie et d’Internet est observée en Côte d’Ivoire depuis quelques jours suite à un « déficit d’énergie » électrique, selon Mamadou Bamba, président de Unitel, l’association des opérateurs de téléphonie.

A l’instar d’une voiture « nos réseaux ont besoin de routes et de carburant; leur carburant, c’est l’énergie. Nos réseaux tombent en panne à cause du déficit d’énergie qu’on rencontre depuis quelques jours », a dit M. Mamadou Bamba.

Le président de Unitel, Mamadou Bamba,  s’exprimait lundi après une rencontre des directeurs généraux des entreprises de téléphonie opérant en Côte d’Ivoire, avec le ministre ivoirien de l’Economie numérique, des télécommunications et de l’Innovation, Roger Félix Adom.   

« Aujourd’hui, beaucoup d’antennes n’ont pas suffisamment d’énergie pour pouvoir délivrer la qualité de service que (le consommateur) est en droit d’attendre »,  expliqué M. Mamadou Bamba, directeur général de Orange Côte d’Ivoire. 

M. Mamadou Bamba a salué une séance de travail qui a été fructueuse parce qu’elle a permis d’étaler toutes les problématiques liées à ce problème et de les résoudre. Pour lui, les acteurs du secteur ont « un devoir de résolution de ces problèmes ».   

Justifiant la convocation adressée aux trois opérateurs de téléphonie, M. Roger Adom a laissé entendre qu' »on constate depuis environ 10 jours, une baisse de la qualité de service au niveau de la téléphonie mobile et de l’accès à Internet ».  

Cette rencontre, notera-t-il, visait à faire le point avec les opérateurs pour comprendre leurs difficultés et voir quelles mesures son département peut prendre pour que la qualité des services qui était relativement bonne, il y a quelques semaines, revienne à un niveau qui convienne à tout le monde ».

Le ministre ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation veut que les impacts du déficit d’énergie soient « les plus minimes possibles ». Un problème qui intervient dans une période où une centrale thermique à Abidjan a connue une panne qui a été vite réparée.

Nigeria : Soyinka invite le gouvernement à combattre l’insécurité

Le lauréat du prix Nobel, Wole Soyinka, a exhorté le gouverneme nigérian à chercher de l’aide pour rétablir la paix dans le pays et à tracer la voie à suivre, sans faire des Nigérians des victimes.Réagissant à la vague de meurtres commis à travers le Nigeria par des bandits, des terroristes et des hommes armés, Wole Soyinka a déclaré hier dimanche, dans un communiqué, que les hommes armés avaient sacrifié et traumatisé les jeunes du pays au-delà de leur capacité à faire face.

Il a indiqué que le Nigeria était en guerre et qu’il était temps d’arrêter de faire semblant et de redoubler d’efforts pour arrêter le massacre des jeunes, qui sont l’avenir de la nation.

Le lauréat du prix Nobel a également condamné le fait de chercher des boucs émissaires, estimant que cela pouvait encore attendre.

« Abubakar Atiku (ancien vice-président) a résumé le sentiment de la nation en ces termes- cette sauvagerie la plus récente contre nos jeunes est déchirante-. Il n’y a pas que le cœur qui soit brisé. Cependant, des millions de cœurs individuels revendiquent encore des liens avec une humanité commune », a-t-il déclaré.

Selon lui, les nerfs déjà trop tendus de la contrainte morale ont été arrachés de la nation, et il ne reste plus que les gémissements collectifs de l’impuissance.

« Nous devons nous rappeler de précédents horribles. Il faut se souvenir de Chibok, Dapchi et de nombreux antécédents qui ont été par la suite non médiatisés, ou bientôt relégués dans le bassin de l’amnésie collective. Les salaires de l’impunité ne diminuent jamais ; au contraire, ils se distendent. La plus grande crainte, avec ce dernier exploit de sauvagerie lâche, est que la nation doive se préparer à un scénario de Beslan, tout en s’efforçant d’éviter que le Nigeria ne devienne la Tchétchénie de l’Afrique », a dit Soyinka.

Léon Monnet, cadre FPI, informe Affi de sa mission sur le retour de Gbagbo

Emmanuel Léon Monnet, un cadre du Front populaire ivoirien (FPI) a annoncé lundi être le président du Comité opérationnel du retour de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire, lors d’une audience à Abidjan avec Affi Nguessan qui dit prendre acte.

Le secrétariat général du FPI tendance Affi Nguessan indique dans une note que « M. Léon Emmanuel Monnet dit être venu de sa propre initiative informer le président du parti qu’il a été désigné président du Comité opérationnel d’organisation du retour de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire ».

Selon le secrétaire général et porte-parole du parti, Issiaka Sangaré, « M. Léon Emmanuel Monnet, à sa demande, a été reçu en audience, au siège du parti, par le président du FPI, le Premier ministre Pascal Affi N’Guessan ». 

« Le président du parti, le Premier ministre Pascal Affi N’Guessan en a pris acte », poursuit le texte. 

Assoa Adou, le secrétaire général d’une autre frange du FPI, a au cours de la séance informé samedi le Comité Central du parti, de la mise en place « en accord » avec M. Gbagbo, de deux structures chargées de l’organisation et de la gestion du retour, au pays, de l’ex-président.  

Il s’agit, d’une part, du « Comité national d’accueil » de M. Gbagbo, composé de personnalités issues de toutes les régions du pays, officiellement installé le 24 février 2021, et, d’autre part, du « Comité Opérationnel d’Organisation » du retour de l’ex-président ivoirien. 

La frange du FPI dirigée par Assoa Adou considère M. Gbagbo comme le « président » du parti. L’ancien Premier ministre, Pascal Affi Nguessan, président statutaire, lui, entretient d’autres militants. Et ce, après des dissensions soutenues depuis quelques années. 

Pour le Comité Central, le retour de M. Gbagbo « sur la terre de ses ancêtres doit être un moment de grand rassemblement de tous les Ivoiriens, non pour célébrer une victoire, mais pour engager ensemble le combat de la réconciliation et de la cohésion » entre tous les fils du pays. 

M. Assoa Adou a eu des séances de travail avec l’ancien président les 03 et 04 avril 2021 à Bruxelles, relativement à la question de son retour en Côte d’Ivoire, après son acquittement définitif fin mars 2021.  

Le Sénégal se dote de sa première école de cosmétologie

Les pensionnaires de l’établissement bénéficieront d’une formation conduisant au diplôme d’État en fabrication cosmétique.Farifima International Cosmetology School est la toute nouvelle école de cosmétologie du Sénégal. Elle est le fruit d’une collaboration entre l’entreprise FariFima Cosmétique et le Fonds de Financement de la Formation Professionnelle et Technique (3FPT).

Sa création s’inscrit dans la lettre de mission du gouvernement sénégalais d’établir une réponse concrète aux besoins en renforcement de capacités du secteur privé et à la problématique de l’employabilité des jeunes, expliquent les promoteurs de l’établissement dans un communiqué parvenu ce lundi à APA.

Conforme aux standards internationaux, cette nouvelle offre de formation vise à terme quatre cohortes de 30 étudiants pour l’année 2021.  La première a quant à elle déjà commencé la formation depuis le 1 er avril.

Après une formation théorique de 5 mois, les futurs apprenants compléteront leur formation au sein des entreprises avec des pratiques et projets s’appuyant sur un socle scientifique pluridisciplinaire pour une durée d’un mois.

Par ailleurs, la découverte et la création d’entreprise feront partie intégrante de la formation sur un cursus pensé et proposé pour une insertion pragmatique dans le monde du travail, souligne le communiqué.

La presse sénégalaise s’émeut de la mort de quatre bébés

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent principalement de la disparition de quatre nouveaux-nés dans un incendie.Libération titre sur la « fin tragique pour quatre petits anges ». Sous couveuses, ils sont morts complètement calcinés samedi après un incendie à l’unité néonatale de l’hôpital Magatte Lô de Linguère, au centre du pays. Le journal ajoute que des jumeaux qui devaient sortir le même jour font partie des victimes là où deux autres bébés sont « dans un état critique ».

Vox Populi revient aussi sur « l’horrible drame à Linguère » et rapporte que « les familles des victimes inconsolables s’en remettent à Dieu ». Décrivant « l’horreur », EnQuête note pour sa part que ces familles dénoncent la négligence de l’hôpital et réclament justice.

Sous la Une « Linguère, le mal des mères », L’Observateur rapporte la confidence de l’une de ces dernières : « J’ai fait trois avortements avant d’accoucher de ma fille qui a été emportée par les flammes ». Par ailleurs, le quotidien souligne que la thèse du court-circuit est « écartée » et que le personnel médical a été « auditionné » par la gendarmerie.

Selon Vox Populi, l’Etat promet « toute la lumière » sur les causes de l’incendie même si un court-circuit sur un climatiseur serait « à l’origine ».

Sur un autre sujet, le directeur général de la Délégation à l’entreprenariat rapide (DER), Papa Amadou Sarr, se confie au Soleil. Il déclare que « nous avons reçu plus de 500.000 demandes d’un coût de 650 milliards de FCFA ». Et « au 31 décembre 2020, nous avons investi 60 milliards de FCFA dont ont bénéficié 106.000 Sénégalais ».

En politique, L’AS titre sur « le coup de sang de Alioune Tine ». Ce membre éminent de la société civile sénégalaise aborde entre autres dans le journal les questions du dialogue politique et les élections locales. Selon lui, « tous les partis politiques sont totalement passés à côté » et « il faut qu’Ousmane Sonko aille devant la justice ».

En outre, Sud Quotidien note que l’élection des maires et présidents de conseil départemental au système universel direct constitue « l’autre défi des Locales ». Par ailleurs, souligne de son côté Walf Quotidien, « Barthélémy Dias éventre le +plan+ de Macky », consistant selon lui à vouloir proroger le mandat présidentiel jusqu’en 2026.

En football, Record titre sur les performances du week-end en Europe des Lions. En Premier League anglaise, Chelsea du gardien Edouard Mendy est « solide quatrième » là où Liverpool de Sadio Mané « s’éloigne du top 4 » des places qualificatives à la Ligue des champions.

Pendant ce temps, Stades note que Ismaila Sarr, auteur de son 13e but en Championship, « hisse Watford en Premier League », une année après l’avoir quittée. « Nous avons tous fait un excellent travail », a confié à Record le jeune ailier convoité par des cadors comme Liverpool et Manchester United.

Attaque camp militaire à Abidjan: 12 individus interpellés suite à une enquête

La gendarmerie nationale ivoirienne a annoncé dimanche avoir interpellé 12 personnes soupçonnées d’avoir participé à l’attaque du camp militaire de N’Dotré, dans le Nord d’Abidjan, dans une déclaration au JT de 20h sur la RIT 1, la télévision publique.

Selon la gendarmerie nationale, ces 12 individus ont été appréhendés à la suite d’une enquête menée par les éléments de la maréchaussée de la commune de Daloa, dans le Centre-ouest de la Côte d’Ivoire.

Le commissaire du gouvernement ivoirien, le contre-amiral Ange Kessy, a indiqué jeudi que l’attaque ayant visé la base militaire de Ndotré, ne provenait « pas de djihadistes », au journal télévisé de 20h de la RTI 1, la télévision publique. 

« Nous avons les premiers éléments de l’enquête », a dit le magistrat Ange Kessy qui a révélé l’identité des assaillants appréhendés, notamment « Bedel Rickens (Libéria), Kana Djimi (Libéria) et Gnepa Valentin (Ivoirien), le quatrième n’ayant pas de pièce. 

Au regard de ces données et des appels persistants en provenance du Libéria sur le champ des opérations « nous sommes dits que ce sont des gens qui ont leur base au Libéria », a soutenu le procurer militaire.  

Le colonel Boubacar Sakho, porte-parole de l’armée ivoirienne, avait rassuré « les populations que toutes les dispositions sécuritaires ont été prises pour qu’elles puissent vaquer de façon sereine à leurs occupations ».

« Face aux rumeurs suscitées par les opérations menées par les forces de défense et de sécurité en matière de ratissage et de bouclage », l’officier a noté que les populations « ne devraient en aucun cas céder à une psychose inopinément créée ». 

Ces opérations, a-t-il dit, étaient consécutives à l’attaque qui a eu lieu dans la nuit du 20 au 21 avril 2021 et qui a ciblé la base militaire de Ndotré, dans la commune d’Abobo.   

« Ces opérations ont pour but d’appréhender les auteurs de cette attaque et de tout individu qui aurait pu participer à ces attaques, au regard de l’objectif, on ne peut pas prévenir les populations au préalable », a-t-il expliqué.

Côte d’Ivoire: Ousmane Diakité désigné président du Conseil supérieur des Imams

L’Imam Ousmane Diakité a été désigné dimanche, à Abidjan, président du Conseil supérieur des Imams, des mosquées et des affaires islamiques de Côte d’Ivoire (Cosim), en remplacement de Cheick Mamadou Traoré, décédé le 13 avril 2021.

L’Imam Ousmane Diakité, précédemment secrétaire executif du Cosim, a été désigné comme président de l’organisation et guide de la communauté musulmane nationale, à l’issue d’une réunion du Collège de transition, composé de sept éminentes personnalités du Cosim.

Né le 1er janvier 1956, l’Imam Ousmane Diakité est diplômé d’une maîtrise en droit public option administration intérieure   obtenue de 1979 à 1983 à l’Université Mohamed V de Rabat / Maroc, à la faculté de droit et sciences politiques.                        

Au niveau académique, il a fait ses études primaires et secondaires à l’école Dar-El Hadits de Bouaké (Nord ivoirien). De 1977 à 1978, il intègre l’Université des Sciences Humaine de Strasbourg / France, au département des langues (pour une formation en langue française)

Sur le plan professionnel, il était de 2014  à ce jour membre de la commission centrale de la Commission électorale indépendante (CEI), en qualité de représentant de la Communauté Musulmane.

De 1986 à  2016, il fut fonctionnaire au Ministère de l’Intérieur en qualité de : Secrétaire Général de Mairie. Professeur d’arabe et de français, il a officié au groupe scolaire Mamadou Coulibaly à Odienné de1984 à 1986.  

De puis 1988 à ce jour, il est membre de la Ligue Islamique de prédicateurs en Côte dIvoire (LIPCI).  En 1990, il a fondé le Comité Musulman de l’encadrement de la jeunesse musulmane du département d’Odienné.

En outre, de janvier 2017- à ce jour, il occupe le poste de Secrétaire général de la Fondation Hinneh (compassion) pour l’Education et les activités humanitaires. Dans la même année, en octobre, il devient membre de la Fondation Mohammed VI des Oulémas Africains- Section Côte d’Ivoire.  

Il est également membre du Bureau national du Conseil national islamique (CNI) depuis 1994. De 2003 à ce jour, il est Imam Khatib de la Mosquée du Mont Arafat de la Riviera Bonoumin à Cocody-Abidjan.

L’Imam Ousmane Diakité a été désigné en 2007 secrétaire exécutif du Bureau National du Conseil Supérieur des Imams, des mosquées et des affaires islamiques en Côte d’Ivoire (COSIM), avant d’être porté à la tète de l’organisation. 

Ramadan: une association marocaine en Côte d’Ivoire offre des kits à 103 familles

L’Assemblée du Conseil des Marocains résidents en Côte d’Ivoire (ACMRCI) a offert dimanche à Abidjan des kits alimentaires et un soutien en numéraire à 103 familles, à l’occasion du ramadan.

Les dons ont été remis aux familles, au palais de la culture de Treichville, une cité cosmopolite dans le Sud d’Abidjan, lors d’une cérémonie en présence de l’ambassadeur du Royaume chérifien en Côte d’Ivoire, Abdelmalek Kettani.  

Le président de l’ACMRCI, M. Chahdi Ouazzani, a fait savoir que d’habitude le Conseil organise un jeûne collectif, mais cette année, en raison de la pandémie de Covid-19, l’association a décidé de distribuer des kits alimentaires soutenus par une enveloppe.  

Il a souligné que ces dons sont une première phase et l’organisation envisage de faire une deuxième phase avant la fin du jeûne musulman. En outre, l’option de remettre l’argent en espèces vise à permettre à chaque famille de faire face à quelques besoins.

Les kits alimentaires comprennent notamment des mets de dîners marocains, entre autres, des gâteaux marocains, du lait, de l’eau, des dattes, du fromage qui servent les familles marocaines à rompre leur jeûne.   

L’ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire s’est félicité de cette action qui a lieu pendant le mois sacré de ramadan, qui est un mois de partage, de fraternité et de convivialité entre les différentes populations marocaines et ivoiriennes. 

Ce don, dira-t-il, traduit l’engagement de l’ACMRCI vis-à-vis des ressortissants Marocains en Côte d’Ivoire et des frères et soeurs Ivoiriens. Un partage qui s’inscrit par ailleurs, dans l’enseignement de la religion musulmane et des « hautes instructions » du Roi Mohamed VI. 

Le diplomate marocain a relevé que cet élan de cette association cadre avec la vision d’un Maroc « toujours solidaire, un Maroc de fraternité et un Maroc qui s’entraide pour aller de l’avant, tous ensemble ». 

Cette année, l’ACMRCI a décidé de travailler avec l’ONG Rema avec un bon lot et une enveloppe qui devraient permettre à l’organisation de visiter des personnes en cette période de ramadan. 

M. Michal Doskocil, un responsable de Rema, a salué ce geste. Cette ONG qui travaille en faveur des enfants de la rue compte soutenir les familles de ces enfants et les personnes qu’elle assiste.

Plusieurs donateurs ont accompagné ce projet pour soutenir plus de familles. L’année précédente 74 familles ont bénéficié de kits alimentaires et des bons d’achat à l’occasion du mois de ramadan.  

Législative ivoirienne: Cathérine Koné élue à Niakara avec 59,79% des voix

La candidate du Rhdp, parti au pouvoir en Côte d’Ivoire, Cathérine Koné a été élue dans le circonscription de Niakaramandougou-Arikokaha et Tortiya, à l’issue des élections législatives partielles du 24 avril 2021, selon des résultats provisoires.

La liste Cathérine Koné et Blaise Kinampinan Coulibaly a obtenu 6.074 voix, soit 59,79% des suffrages exprimés, selon des résultats provisoires de la Commission électorale indépendante (CEI).

M. Guibessongui N’Datien Koné Severin arrive en deuxième position avec 1.792 voix, soit 17,64%. Il est suivi de Traoré Karidia, créditée de 1.312 voix (12,91%), de Touré Klohiri Lazare (711 voix, 7%) et de Soungari Koné (100 voix, 0,98%).

Le taux de participation est de 51,36%, selon les donnés de la Commission électorale indépendante. Le scrutin a été reporté dans cette circonscription issue de la Région du Hambol, à la suite du décès d’une candidate suppléante sur une liste. 

Dans un post sur Facebook, Guibessongui Ndatien a déclaré qu’ il prend acte de sa défaite aux élections législatives dans la circonscription de Niakaramandougou-Arikokaha et Tortiya, malgré « une très belle campagne électorale ».   

Le gouvernement ivoirien a approuvé début avril en Conseil des ministres, sur proposition de la CEI, la tenue du scrutin législatif dans la circonscription électorale de Arikokaha, Niakaramandougou et Tortiya le 24 avril 2021. 

La conférence inaugurale de The Africa Road Builders 2021 fixée au 19 mai

La conférence inaugurale de l’édition 2021 de The Africa Road Builders, un forum d’échanges sur le développement des routes en Afrique, initialement prévue en mars dernier, a été reportée au 19 mai prochain au Caire (Égypte) après avis des autorités égyptiennes.

Selon un communiqué transmis dimanche à APA, le thème retenu de cette sixième édition est:  « Routes et transports pour la santé: actions et réalisations pour relever les défis en Afrique  ».

Cette conférence inaugurale, a expliqué Barthélémy Kouamé, le commissaire général de  The Africa Road Builders, permettra de partager les expériences sur la route et les transports en relation avec le thème central de l’année. Il a ajouté que cette conférence sera également l’occasion de révéler le nom du lauréat 2021 du Trophée Babacar Ndiaye. 

« Il s’agit de partager les idées et les bonnes pratiques en matière de relation entre la route, les transports et la santé, dans un contexte de crise sanitaire mondiale. Il s’agit aussi de passer en revue les politiques de sécurité routière alors que l’Afrique compte un très grand nombre de malades et de décès liés directement à la route », a par ailleurs, souligné M. Kouamé.

Le Trophée Babacar N’diaye de The Africa Road Builders  est organisé par Acturoutes, un site d’information sur les infrastructures et le réseau routier en Afrique et par l’organisation Médias pour les infrastructures et le financement en Afrique (MIFA).

Ce prix récompense chaque année les dirigeants africains ayant lancé ou exécuté des projets exceptionnels dans le secteur des routes, des transports et de la mobilité. L’édition 2020 du super prix grand bâtisseur du trophée Babacar Ndiaye de  The Africa Road Builders  a été remportée par le président Égyptien Abdel Fattah Al Sissi.

Permis de conduire ivoirien: suspension des inspecteurs dès lundi

Le ministère ivoirien des Transports annonce la suspension, dès le 26 avril 2021, de la fonction des inspecteurs chargés des examens théoriques et pratiques du permis de conduire afin d’assainir le secteur, dans un communiqué.

« Pour des raisons d’enquêtes approfondies et de nécessité de service, il est décidé, à compter du lundi 26 avril 2021, de la suspension de leurs fonctions, de tous les inspecteurs affectés au service des examens théoriques et pratiques du permis de conduire », indique le communiqué.

Cette mesure intervient « suite à des enquêtes préliminaires et vu la nécessité de lutter efficacement contre la corruption et la fraude dans l’obtention du permis de conduire », justifie le texte signé par le ministre des Transports, dans une adresse aux candidats aux examens.  

Le ministre des Transports, Amadou Koné, note que cela a lieu « dans le cadre du renforcement de la sécurité routière et prenant en compte les causes des accidents graves sur les routes de notre pays en dépit des efforts consentis par le gouvernement pour transporter les biens et les personnes dans les meilleurs conditions de sécurité et de confort ».

« Il est apparu nécessaire pour le ministère des Transports d’assainir le parcours pour l’obtention du permis de conduire », précise M. Amadou Koné, dont la décision intervient après de graves accidents de la circulation dans le pays ces derniers jours.    

Le ministère des Transports tient à « rassurer les candidats aux examens du permis de conduire que ceux-ci reprendront dès le lundi 03 mai 2021 et seront assurés par les agents de la gendarmerie nationale pour une période de trois mois, le temps pour le gouvernement d’achever la phase cruciale de la réforme desdits examens », poursuit le communiqué. 

Pour assurer l’effectivité de cette mesure qui vise à sauver les vies humaines et à conserver la crédibilité du permis de conduire ivoirien, le ministère des Transports invite les candidats aux examens à « la patience » et les usagers de la route au strict respect du code de la route. 

Assurance: sortie officielle de 18 techniciens Ivoiriens diplômés du CFAP

Dix-huit techniciens Ivoiriens, diplômés du Centre professionnel de formation en assurance (CFAP, promotion 2017-2019), ont reçu jeudi leurs parchemins, lors d’une cérémonie dans les locaux de l’établissement à Abidjan.

La cérémonie s’est déroulée en présence de M. Arthur Ahoussi, directeur général adjoint (DGA) du Trésor et de la Comptabilité Publique de Côte d’Ivoire et de M. Saliou Bakayoko, président de l’Association des sociétés d’Assurances (ASACI), parrain de ladite promotion, selon une note transmise à APA, samedi. 

Le Centre Professionnel de Formation en Assurance (CPFA) est une unité pédagogique décentralisée de l’Institut International des Assurances (IIA) de Yaoundé. Il a accueilli le jeudi 22 avril 2021 dans ses locaux sis à Abidjan-Cocody, la cérémonie de remise de diplômes des étudiants de la promotion 2017-2019. 

Ce sont 18 techniciens en assurance que le CPFA offre au marché ivoirien des assurances. Ces jeunes Ivoiriens sont désormais capables de servir aussi bien dans les compagnies d’assurances, chez les intermédiaires d’assurances que dans les autres entités classiques. 

Après avoir félicité M. Pascal Néné Bi Gouré, le directeur du CPFA, dont la politique de formation s’inscrit dans la droite ligne du Trésor public ivoirien certifié à la norme qualité ISO 9001 version 2015, le DGA  Ahoussi a souhaité bon vent aux diplômés. 

 « Je souhaite que vous soyez rapidement insérés dans le tissu économique afin que la possibilité vous soit donnée d’appliquer sur le terrain ce que vous avez appris pendant deux années au CPFA », a déclaré le directeur général adjoint du Trésor public ivoirien.  

Convaincu qu’une formation de qualité fait partie des leviers importants pour le développement d’un pays, M. Arthur Ahoussi a invité tous les acteurs du marché des assurances à soutenir le CPFA dans la réalisation de ses missions.

M. Bakayoko, le parrain, a conseillé ses filleuls a avoir deux qualités essentielles pour une carrière professionnelle réussie, notamment le savoir être et de savoir-faire, afin de mieux évoluer dans ce secteur où les clients sont beaucoup exigeants.  

Poursuivant ses conseils, le président de l’ASACI ajoute : « en entreprise soyez travailleurs et ayez un bon comportement en étant humbles. C’est alors que vous allez considérablement augmenter votre chance de réussite professionnelle ».

Le CPFA de la Côte d’Ivoire, créé en 1987, a été fermée en 1993. C’est en avril 2016 que le gouvernement ivoirien, par le canal du ministère de l’Economie et des Finances et en partenariat avec le secteur privé des assurances, a pris un arrêté ministériel portant l’ouverture du CPFA Côte d’Ivoire. 

Ce centre, qui fonctionne sous la tutelle administrative du Trésor Public et de la comptabilité de Côte d’Ivoire à travers la direction des assurances, participe au renforcement des capacités du capital humain du marché des assurances de la zone CIMA. 

Le FPI s’engage à fond dans la réconciliation avant l’arrivée de Gbagbo

La frange du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) conduite par Assoa Adou, appelle les militants du parti à s’engager dans la campagne de réconciliation nationale et assure de l’arrivée de Laurent Gbagbo en terre ivoirienne.

Le Comité central de cette frange du parti fondé par M. Gbagbo, réuni samedi à Abidjan a appelé à la mobilisation de toutes les structures du parti et de tous les militants à « s’engager, sans réserve, dans la campagne pour la réconciliation nationale en s’abstenant de tout propos et de tout comportement revanchard ou haineux ».

Les membres du Comité central, rassemblés sur convocation du secrétariat général, ont assuré de leur « soutien indéfectible » à « Laurent Gbagbo, homme de paix, de tolérance et de pardon dont l’arrivée en terre ivoirienne est attendue de tous pour la réconciliation véritable et la paix en Côte d’Ivoire ».

Dans l’élan de la réconciliation nationale, le Comité central a « demandé en conséquence, la libération de tous les prisonniers politiques, civils et militaires, et le retour sécurisé de tous les exilés ». 

Le secrétaire général, Assoa Adou, a au cours de la séance informé le Comité Central de la mise en place, « en accord » avec M. Gbagbo, de deux structures chargées, sous l’autorité du Secrétaire Général, de l’organisation et de la gestion du retour, au pays, de l’ex-président.  

Il s’agit, d’une part, du « Comité national d’accueil » de M. Gbagbo, composé de personnalités issues de toutes les régions du pays, officiellement installé le 24 février 2021, et, d’autre part, du « Comité Opérationnel d’Organisation » du retour de l’ex-président ivoirien. 

Le Comité Central qui s’est félicité de l’avancement des préparatifs du retour, en Côte d’Ivoire, de M. Laurent Gbagbo, a salué « le triomphe du droit et de la vérité qui s’est manifesté aux yeux du monde entier par l’acquittement définitif » de MM. Gbagbo et de Charles Blé Goudé. 

La frange du FPI dirigée par Assoa Adou considère M. Gbagbo comme le « président » du parti. L’ancien Premier ministre, Pascal Affi Nguessan, président statutaire, lui, entretient d’autres militants. Et ce, après des dissensions soutenues depuis quelques années. 

M. Assoa Adou a eu des séances de travail avec l’ancien président les 03 et 04 avril 2021 à Bruxelles, relativement à la question de son retour en Côte d’Ivoire, après son acquittement définitif fin mars 2021.  

Pour le Comité Central, le retour de M. Gbagbo « sur la terre de ses ancêtres doit être un moment de grand rassemblement de tous les Ivoiriens, non pour célébrer une victoire, mais pour engager ensemble le combat de la réconciliation et de la cohésion » entre tous les fils du pays. 

La rencontre a eu lieu sous la présidence de Laurent Akoun, 4ème vice-président chargé de la vie du parti. L’ordre du jour de cette session extraordinaire a porté sur un point unique: Préparatifs de l’accueil de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo.

Énergie et jeunesse au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus samedi à APA traitent principalement des conséquences de la grève des transporteurs d’hydrocarbures et de la sortie de l’ancienne Premier ministre Aminata Touré sur l’emploi des jeunes.« Panne capitale », titre Le Quotidien à propos de la grève des transporteurs des hydrocarbures. La conséquence d’après le journal : les stations d’essence sont prises d’assaut. Cependant, le Syndicat « annonce la fin de la grève et le retour progressif à la normale ».

« La grève est suspendue », informe dans Vox Populi le secrétaire général intérimaire du Syndicat des travailleurs du pétrole. Il explique que la pénurie d’essence, « c’est la conséquence de la grève qui a été suivie à 100% » par ses camarades.

Libération titre sur sur la conséquence de trois naufrages en Méditerranée : « 172 migrants meurent dans l’indifférence totale ». Selon le journal, plusieurs ressortissants d’Afrique subsaharienne sont recensés parmi les victimes.

Le quotidien national Le Soleil informe que les sociétés aéroportuaires nationales « AIBD SA et ADS vont fusionner ». C’est la décision issue du Conseil présidentiel consacré à la stratégie Hub aérien et touristique. Pendant ce temps, le journal affirme que la DER et le PUMA créent une ligne de crédit de 1,5 milliard pour les zones frontalières. 

L’AS rapporte la « colère noire » de Mansour Faye, le ministre alors chargé de gérer l’acheminement des fonds de soutien aux impactés de la Covid-19 dont les conducteurs de moto « Jakarta », l’année dernière. Selon le journal, « les 450 millions (sont) retrouvés au Trésor » et que « le président (Macky Sall a été) induit en erreur par le SG Obèye Sagna qui s’attire la colère de Mansour Faye ».

« Mansour Faye se blanchit de l’argent des Jakartamen », indique Vox Populi avant de reprendre le ministre et non moins beau-frère du chef de l’Etat. « L’argent est dans les caisses du Trésor en attendant l’identification de tous les bénéficiaires », a-t-il dit.

Sur la lutte contre le chômage, Walf Quotidien note que « Mimi rectifie Macky ». L’ex-Premier ministre estime qu’il « faut conserver les emplois existants et retrouver les emplois perdus ».

Sud Quotidien titre aussi sur « la recette de Mimi » ou Aminata Touré, débarquée en fin 2020 de la tête du Conseil économique, social et environnemental (Cese) au profit d’Idrissa Seck, ancien puissant opposant de Macky Sall devenu membre de la mouvance. Ainsi pour Mimi, « la question de l’emploi des jeunes doit être précédée par celle de la préservation des emplois existants ». 

En sport, le lutteur Tapha Tine avertit son adversaire Boy Niang 2 dans L’AS : « Les amateurs ne seront pas déçus de ce duel ».

Dans Record, Bamba Cissé, président d’une association de lutteurs, note que c’est « un danger que de laisser tous ces jeunes sans métier ».

Stades titre sur les affiches des championnats européens de football de ce week-end, mais aussi sur les révélations de Souleymane Boun Daouda Diop, ancien directeur de la Haute compétition au ministère des Sports. 

Il soutient que le sélectionneur national « Aliou Cissé n’était ni le choix du ministère ni de la FSF », la Fédération sénégalaise de football.

Attaque camp Ndotré: une fake news visant les Libériens tués démenti

Le procureur général près la Cour d’appel de Daloa (Ouest ivoirien), J. Daffot, dément une vidéo circulant sur les réseaux sociaux, visant les assaillants Libériens tués lors de l’attaque du camp militaire de Ndotré, dans le Nord d’Abidjan, selon un communiqué.

Cette « vidéo mise en ligne ces derniers jours sur les réseaux sociaux laisse croire que les individus de nationalité libérienne tués lors de l’attaque de la base militaire de N’Dotré, seraient des détenus extraits nuitamment par des inconnus », indique le communiqué. 

Selon la vidéo, ces individus ont été extraits des geôles « dans la nuit du 17 au 18 avril 2021, de la Maison d’arrêt et de correction de Sassandra, où ils étaient incarcérés pour trafic de stupéfiants », ajoute le communiqué.  

« Le procureur général près la Cour d’appel de Daloa voudrait indiquer que ces allégations sont dénuées de tout fondement », souligne le communiqué, qui apporte un démenti sur cette nouvelle qui a enflammé la toile.  

« Elles le sont d’autant plus qu’aucune des deux personnes de nationalité libérienne, actuellement en détention à la Maison d’arrêt et de correction de Sassandra, n’en a été extraite, encore moins pour les fins allégués », poursuit le texte.  

Le procureur « tient à porter à la connaissance de l’opinion nationale et internationale que de 2018 à ce jour, la Maison d’arrêt et de correction de Sassandra a accueilli 11 pensionnaires de nationalité libérienne dont neuf ont été libérés à l’issue de l’exécution de leur peine », mentionne le communiqué.  

Une attaque survenue dans la nuit du mardi 20 au mercredi 21 avril 2021 a visé un poste de police à l’entrée du camp militaire de Ndotré dans la commune d’Abobo, faisant trois morts sur le champ et un autre assaillant qui a succombé de ses blessures à l’hôpital. 

Le gouvernement ivoirien veut « créer 8 millions d’emplois d’ici à 2030 »

Le gouvernement ivoirien, dirigé par Patrick Achi, a à l’issue d’un séminaire de trois jours, arrêté vendredi un Plan d’actions prioritaires dans lequel il envisage de « créer 8 millions d’emplois d’ici à 2030 ».

Le communiqué final du séminaire, lu par le porte-parole du gouvernement Amadou Coulibaly, indique que l’Etat envisage de «créer 8 millions d’emplois d’ici 2030, presque trois fois plus que sur la décennie précédente ».  

Le gouvernement veut en outre, à travers ce Plan d’actions prioritaires, « réduire le taux de pauvreté de moitié en 2030 ; de 39% à moins de 20% de la population »et « rehausser l’espérance de vie de 10 ans, de 57 à 67 ans ».

Dans la dynamique d’un développement durable, il veut surtout « relever le niveau de l’éducation en portant le taux net de scolarisation du primaire de 91% à 100% et celui du secondaire de 51% à 90%, en améliorant substantiellement les performances et les compétences des apprenants ».  

Pour atteindre ces résultats ambitieux, la vision 2030 met l’accent sur le rôle central du secteur privé dans la création de richesses et d’emplois, ce qui conduit à un changement de paradigme à deux niveaux essentiellement, à savoir l’implication du secteur privé, moteur et de l’administration.  

Le gouvernement veut par ailleurs favoriser l’aménagement et la sécurisation de sites destinés à l’activité industrielle tout en mettant à disposition des services agricoles numériques au profit de 300.000 agriculteurs enrôlés et enregistrés sur la plateforme des transactions agricoles.   

En vue d’améliorer les conditions de vie des producteurs, le gouvernement s’est engagé à permettre une amélioration de la compétitivité du système fiscal ivoirien et de prendre un texte relatif au SMAG (Salaire minimum agricole garanti) ainsi que l’accès au marché des filières agricoles.

Il envisage de jouer sur la gouvernance pour une transparence dans la gestion des affaires publiques. De ce fait, la réunion a décidé de l’opérationnalisation de la brigade spéciale de lutte contre la corruption et la mise en œuvre d’une plateforme de signalement des cas de corruption.  

Doubler le revenu des habitants pour se rapprocher de celui des pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure et faire entrer la majeure partie de la population dans la classe moyenne. Telle est l’ambition du nouveau Premier ministre, nommé le 6 avril 2021.  

Dans sa démarche, le Premier ministre Patrick Achi a associé les acteurs clés du secteur privé. Ainsi, au terme des travaux, le secteur privé a marqué son « adhésion à cette vision » et a insisté sur la nécessité de son implication dans sa mise en œuvre.   

Jean-Marie Ackah, le président du Patronat ivoirien, a dans un discours, au terme du séminaire gouvernemental, salué « une journée mémorable » ; cette journée de ce vendredi 23 avril 2021, entièrement consacrée aux acteurs du secteur privé.

Faisant une confidence, il a fait observer que depuis cet après-midi, il était à son troisième sms reçu de collègues présidents du Patronat d’Afrique centrale et d’autres régions de l’Afrique qui ont eu l’information de cette rencontre et qui « s’émerveillent ».

Le Premier ministre a assuré que l’ensemble des thématiques soulevées à ce séminaire seront traitées selon une « approche de résultat », car « c’est l’essence même d’un gouvernement, prouver son utilité et rendre compte de ses réalisations ».

« Je demande aux membres du gouvernement d’approfondir en interne leurs travaux afin de les transmettre à la primature d’ici huit jours, un tableau détaillé des réalisations des prévisions 2021 avec des indicateurs de performances chiffrées et vérifiables ».

M. Patrick Achi a fait savoir qu’il entreprendra par ailleurs dans les semaines à venir une série de rencontres sectorielles pour approfondir plusieurs sujets qui nécessitent des solutions durables pour une mise en œuvre efficace des priorités du gouvernement dès juin 2011.  

Ce séminaire a permis d’élaborer un Plan d’actions prioritaires qui devrait constituer la base commune de travail gouvernemental sur la période 2012-2023 avec le focus sur l’environnement des affaires en vue de créer davantage de richesses au profit de la croissance et des populations.    

Deux personnes mortes calcinées dans l’explosion d’un taxi à Abidjan

L’explosion d’un taxi communal de Yopougon dans l’ouest d’Abidjan, qui fonctionnait avec du gaz butane a fait trois victimes dont deux personnes mortes calcinées vendredi aux environs de 16h17 MN (heure locale et GMT), a appris APA auprès du Groupement des sapeurs-pompiers militaires ( GSPM).

Selon les pompiers, le véhicule qui fonctionnait avec du gaz butane, a explosé à Locodjro au carrefour Pinasse. La troisième victime de cet accident, ont précisé les  « soldats du feu», a été évacuée au centre des grands brûlés de Cocody dans l’Est d’Abidjan.

Lancement à Abidjan d’un concours d’éloquence au profit des étudiants en médecine

Dafra Pharma Côte d’Ivoire, filiale d’un laboratoire pharmaceutique belge, a lancé vendredi à Abidjan, la première édition du prix d’excellence Dafra, comprenant un Concours d’éloquence et une Communication scientifique, au profit des étudiants en sciences médicales. 

Selon M. Abdou Diaby, superviseur de cette filiale en Côte d’Ivoire, le Projet « Excellence Dafra » consiste à promouvoir la culture de l’excellence au sein des étudiants en médecine de la 2ème à la 7ème année. Il a pour objectif de contribuer à l’émergence d’une élite médicale. 

Les lauréats de ce concours auront des récompenses en nature et en numéraire aux fins de les soutenir dans la suite de leur formation, notamment les aider à payer les inscriptions pédagogiques, en leur offrant des ordinateurs, téléphones et plein d’autres outils de travail. 

Le projet se déroule en quatre phases à savoir : la phase préparatoire, de présélection, le concours et la cérémonie de remise des prix. Concernant les critères de sélection, les postulants devront être inscrits au titre de l’année scolaire 2020 – 2021 à l’UFR des sciences médicales d’Abidjan. 

Ils devront en outre produire un certificat de scolarité et être étudiant de la Licence 2 au Doctorat (de la 2ème à la 7ème année). Les étudiants présélectionnés compétitiront sur des sujets portant sur la connaissance médicale et sur la culture générale. 

Les thèmes médicaux sur les lesquels les lauréats devraient compétir ont été définis par les enseignants. Communication scientifique : « Santé maternelle : Enjeux et perspectives en 2021 ». Pour le Concours éloquence le thème retenu est : « Plaidoyer pour une prévention efficace contre le Cvid-19 ». 

 Lancé ce 23 avril 2021, les inscriptions du Projet « Excellence Dafra » s’achèvent le 23 mai 2021. Les étudiants intéressés devront s’inscrire auprès du secrétariat principal de l’UFR des sciences médicales et par la suite fournir un dossier de candidature qui comprendra le fait d’être un étudiant inscrit au titre de l’année 2020-2021. 

Pour la Communication scientifique, la présélection a lieu du 24 mai au 28 mai 2021, les éliminatoires du 01 août au 03 août 2021. La finale , quant à elle, aura lieu à la soirée de remise des récompenses prévue le 14 août 2021. 

Le calendrier du Concours d’éloquence indique les éliminatoires dans la période du 01 aout au 03 août 2021. La finale est également prévue à la soirée de remise des récompenses le 14 août 2021. Les étudiants sélectionnés seront départagés par un jury composé de cinq professeurs. 

Au sujet de la Catégorie 1  « communication scientifique », les étudiants vont devoir faire des recherches, notamment deux mois de recherche minimum sur le thème qu’ils présenteront en quinze minutes devant le jury. Le premier prix est un « ordinateur CORE I5 + Chèque de 100.000 +Stéthoscope Bivalent+Tensiomètre ». 

Le deuxième prix de la catégorie 1 est un ordinateur CORE I3 + Saturomètre. Tandis que pour la catégorie 2, le Concours d’éloquence, permettra de mesurer l’éloquence et la prestance des participants sur le thème : Plaidoyer pour une prévention efficace contre le Covid-19. 

 Les étudiants seront évalués  sur la tenue sur scène, l’éloquence (la forme plus que le fond), l’expression orale, la capacité d’émouvoir l’assistance. Pour les Prix des lauréats de la catégorie 2 – le Concours d’éloquence, le premier Prix est un « ordinateur CORE I5 + Saturomètre + Tensiomètre ». 

Le deuxième prix de la catégorie 2  est un « Téléphone Portable + Saturomètre » et le troisième prix un tensiomètre.  

Le laboratoire belge Dafra Pharma met à disposition des populations des produits de santé. Implantée en Côte d’Ivoire depuis bientôt 25 ans, il est aussi représenté dans 30 pays africains.

African Performance Institute : Alex Louis Gabriel Corenthin élu président

L’universitaire sénégalais, Alex Louis Gabriel Corenthin, est élu nouveau président de l’African Performance Institute (API) basé à Dakar.L’élection de M. Corenthin à la présidence de l’API, créé le 17 mai 2017, a eu lieu lors de l’Assemblée générale virtuelle tenue le 14 avril 2021, rapporte un communiqué reçu à APA.

Le texte souligne que le président sortant, Ibrahima Nour Eddine Diagne, Administrateur de Gaïndé 2000, n’avait pas souhaité briguer un deuxième mandat, estimant que l’organisation avait franchi un cap et qu’un renouvellement de ses instances apporterait de nouvelles perspectives.

« Il (M. Diagne) a reçu les félicitations du bureau pour le travail abattu depuis quatre années et a assuré les membres de la continuité sans variation de son engagement pour la valorisation du numérique au Sénégal et en Afrique », poursuit le communiqué.

L’African Performance Institute (API) est une association qui réunit des expertises diverses du continent africain et au-delà qui souhaitent contribuer ensemble à une meilleure appropriation des usages et technologies numériques avec la volonté d’appuyer les gouvernements dans la formulation de leurs politiques publiques en lien avec le numérique.

La structure a initié les « Mardis du Numérique » avec l’organisation d’un cycle de 13 conférences entre 2017 et 2019 qui a permis d’instaurer un dialogue entre parties prenantes sur différentes thématiques.

Son nouveau président, Alex Louis Gabriel Corenthin, est une personnalité de premier plan dans le numérique africain. Il est informaticien, Directeur des systèmes d’information de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), maître assistant au département génie informatique de l’École supérieure polytechnique de l’UCAD et gestionnaire du domaine.

Impôts ivoiriens: 639,9 milliards de Fcfa collectés au 1er trimestre 2021

Les services des impôts ivoiriens ont collecté 639,9 milliards de Fcfa au premier trimestre 2021 pour un objectif de 634,8 milliards Fcfa, soit un écart positif de 5,1 milliards de Fcfa.

Les résultats des recettes fiscales du premier trimestre 2021 ont été dévoilés, vendredi, lors d’un séminaire bilan portant sur les performances enregistrées et les perspectives pour le deuxième trimestre 2021.   

« Au cours des trois premiers mois de l’année 2021, le montant total des recettes enregistré s’établit à 639,9 milliards Fcfa pour un objectif de 634,8 milliards Fcfa, dégageant un écart positif de 5,1 milliards Fcfa », a indiqué Mme Bamba Maférima, directrice générale adjoint.

Mme Bamba Maférima, qui représentait le directeur général des impôts, Abou Sié Ouattara, a relevé que ces recettes connaissent « une hausse de 74,8 milliards Fcfa, soit un taux de croissance de 13,2% par rapport au premier trimestre 2020 ».

Elle a fait observer que « ces résultats satisfaisants ont été obtenus entre autres, grâce à la bonne tenue de l’activité économique notamment dans le secteur minier et aux résultats probants du recouvrement des arriérés ».

La direction générale des impôts compte consolider tout au long de l’année fiscale en cours avec l’élargissement de l’assiette, l’amélioration du recouvrement des arriérés et le renforcement de la lutte contre la fraude fiscale.

« Les résultats du 2e trimestre 2020 ne reflètent pas réellement notre capacité de recouvrement sur la période en raison des effets néfastes de la pandémie de Covid-19 sur notre économie et singulièrement sur nos résultats », a-t-elle poursuivi.

Adama Sall, le directeur de cabinet adjoint, représentant le ministre ivoirien du Budget et du portefeuille de l’Etat, a adressé des encouragements aux services des impôts au regard des efforts accomplis pour la mobilisation des recettes de l’Etat.

Il est attendu de la direction générale des recettes à mobiliser d’un montant de 768,1 milliards Fcfa, soit une hausse de 128,2 milliards de Fcfa par rapport au trimestre précédent. L’un des défis est la capacité du pays à mobiliser plus de ressources intérieures.

Le directeur de Cabinet adjoint a mentionné que la dernière revue du FMI en septembre 2020 a relevé qu’un des points critiques à surveiller est le taux de pression fiscale, qui est de 12,6%, l’un des plus faibles de l’espace Uemoa et ne correspond pas aux indicateurs d’un pays pré-émergent.

Certes, nous enregistrons une progression régulière de nos recettes fiscales de l’ordre de 10 à 14% voire 16%. Et je veux vous encourager et non vous en féliciter », a dit M. Adama Sall, au nom du ministre du Budget et du portefeuille de l’Etat.

Concernant l’élargissement de la population fiscale, les statistiques font ressortir un ratio de un contribuable pour environ 125 personnes. Ce qui est encore faible comparé aux ratios de pays avancés du continent qui sont autour de 1 pour 8, voire 6.

« S’agissant de l’aménagement de l’assiette et des taux de certains impôts, je voudrais faire observer que le coût des exonérations est estimé à environ 400 milliards Fcfa par an. Il résulte une réduction manifeste de l’assiette fiscale», a-t-il souligné.   

Évaluation à Abidjan de l’accord de partenariat économique Côte d’Ivoire-UE

L’accord de partenariat économique intérimaire ( APEI) entre la Côte d’Ivoire et l’Union européenne ( UE), un accord réciproque de libre-échange, a été évalué vendredi à Abidjan au cours d’un atelier organisé par le Forum national sur la dette et la pauvreté ( FNDP) de concert avec la Convention de la société civile ivoirienne ( CSCI).Ces assises organisées autour du thème : « Évaluation de l’APEI dans un contexte d’endettement : cas de la Côte d’Ivoire  » permettront d’apprécier l’impact de ces accords commerciaux sur l’économie ivoirienne et de formuler des recommandations au gouvernement ivoirien. 

Selon Olivier Tanoh, le représentant du ministre ivoirien de l’économie et des finances qui a ouvert cet atelier, l’application de l’APEI pourrait entraîner une baisse progressive des recettes douanières de la Côte d’Ivoire.  

« Cette perte de recette douanières induirait au niveau des finances publiques une baisse des recettes fiscales », a-t-il fait remarquer. Dans la foulée, M. Tanoh a fait savoir également que l’analyse de la viabilité de la dette évaluée en novembre 2020 indique que la Côte d’Ivoire est dans le groupe des pays ayant un risque de surendettement modéré. 

 « La dette ivoirienne est maîtrisée et fait l’objet d’un suivi régulier  », a assuré le représentant du ministre Adama Coulibaly.  Dans la même veine, Alphonse Bobi, le président du Forum national sur la dette et la pauvreté ( FNDP) a estimé que l’APEI n’est pas sans conséquence sur l’économie locale ivoirienne. 

C’est pourquoi, de son avis, il urge pour la Côte d’Ivoire de mettre en place les mécanismes efficaces qui soient en mesure de prévenir, de détecter et de garantir aux populations leur survie et les activités qui sont les siennes sur un marché qui devient de plus en plus concurrentiel. 

Poursuivant, il a salué le suivi citoyen de l’APEI par les Organisations de la société civile ivoirienne. De son côté, Stephane Brossard, qui  s’est exprimé au nom de l’UE à ce conclave, a soutenu que l’APEI est un accord qui a une ambition de développement mutuel.  Selon lui, cet accord commercial peut être aussi une opportunité pour attirer les investisseurs en Côte d’Ivoire. 

L’accord de partenariat économique intérimaire ( APEI) entre la Côte d’Ivoire et l’Union européenne ( UE) a été signé en novembre 2008. Cet accord garantit un libre accès de certains produits ivoirien sur le marché européen et vice-versa.

Dématérialisation du dédouanement: Gaïndé 2000 appuie le Sénégal

L’entreprise a offert une vingtaine de tablettes au ministère du Commerce et des Petites et moyennes entreprises.Le don vise à favoriser la dématérialisation au sein des administrations qui interviennent dans le contrôle des documents accompagnant les déclarations en douane.

La cérémonie de réception a eu lieu le 9 avril dernier. Elle a été présidée par le ministre du Commerce et de Petites et moyennes entreprises, Assome Aminata Diatta en présence du Directeur du Commerce intérieur et du Chef de Division de la consommation et sécurité des consommateurs (DCSC).

Dans un communiqué de presse, Gaïndé 2000, opérateur de Guichet unique et spécialisée dans la facilitation du commerce, explique que ces tablettes permettront au ministère du Commerce de généraliser l’usage des NTIC dans les procédures de contrôle et de délivrance des documents de dédouanement.

« Gaïndé 2000 a reçu un fonds de la Banque Africaine de Développement (BAD), en vue d’améliorer la performance du Sénégal en matière de facilitation commerciale, notamment dans le service public », rappelle le texte.

« Nous sommes honorés du travail effectué et du chemin parcouru avec le ministère du Commerce sur différentes initiatives. Nous avons déjà la Direction de la métrologie et de la DCSC qui sont opérationnelles dans la plateforme du Guichet unique, ORBUS », a expliqué Mor Talla Diop, Senior Executive Directeur, représentant l’Administrateur général de Gaïndé 2000, Ibrahima Nour Eddine Diagne.

Il a ajouté : « Nous avons compris que la mobilité était un maillon important dans le dispositif de facilitation pour permettre de faire le contrôle documentaire sans recourir aux documents physiques. Cette étape marque la mise en œuvre effective de la dématérialisation tout en respectant les règles de sécurité requises ».

Mor Talla Diop a affirmé que c’est dans ce contexte que Gaïndé 2000 a mis en œuvre un certain nombre de fonctionnalités qui permettent aux agents de la DCSC du ministère du Commerce et des Petites et moyennes entreprises, ainsi que d’autres ministères, d’effectuer les contrôles documentaires sur les corridors au moment de l’entrée ou de la sortie des marchandises.

Selon lui, ces initiatives constituent des étapes importantes dans la logique de mise en œuvre des technologies de l’information au cœur du dispositif commercial.

Il a souligné que chacune de ces tablettes est dotée d’applications qui permettent de pouvoir accéder à la plateforme ORBUS pour contrôler le document et valider certaines transactions.

De son côté, le ministre du Commerce, Assome Aminata Diatta, a dit accorder une place centrale à la facilitation du commerce. Elle a rappelé que son département a été un acteur majeur dans les négociations qui ont abouti à l’accord de facilitation des échanges.

« Quand les partenaires avaient procédé au diagnostic, nous avions vu que le Sénégal était en avance sur beaucoup de pays. Il est tout à fait normal que le ministère du Commerce soit un des champions de la facilitation des échanges à travers la dématérialisation », s’est-elle réjouie.

Le Tchad rend un dernier hommage à Idriss Déby

Douze chefs d’Etat ont notamment assisté, ce vendredi 23 avril, aux obsèques du défunt président.Les Tchadiens ont fait leurs adieux à leur guide pendant 30 ans et dont la mort au front a été annoncée mardi dernier. Plusieurs présidents, parmi lesquels Emmanuel Macron de la France, ont pris part à l’hommage national.

Il y avait également, aux côtés de la famille biologique et politique d’Idriss Déby, Félix Tshisekedi, chef de l’Etat congolais et président en exercice de l’Union africaine, Alpha Condé (Guinée), Roch Marc Christian Kaboré (Burkina Faso), Bah N’Daw (Mali), Mohamed Bazoum (Niger), Faure Gnassingbé (Togo), Umaro Sissoco Embaló (Guinée-Bissau), Faustin Archange Touadéra (Centrafrique), Mohamed Ould Ghazouani (Mauritanie), Général Abdul Fattah al-Burhan (Soudan) et Mohamed al-Manfi (Libye).

Au cours de la cérémonie funèbre,  Abdelkerim Idriss Déby, l’un des fils de l’ancien président, s’est exprimé en premier : « Tu es parti en défendant ta passion de toujours, le Tchad. Tu es parti en avançant face à l’ennemi. Le Tchad perd en toi un président marqué au fer du patriotisme. Ta mort brutale nous a dévastés. Elle nous prive de tes solides épaules et ton regard lumineux. Il est des morts qui rendent fiers les vivants malgré la douleur ».

A sa suite, la veuve Hinda Déby Itno, tout de noir vêtue, a salué la mémoire de celui qui était pour elle « un époux exemplaire ». Poursuivant son éloge funèbre, l’ex-première dame du Tchad a déclaré : « Le père a disparu nous laissant en perdition dans un désert mouvant. Intrépide guerrier, invincible devant tous les périls. Nous devons porter partout le message de la paix et de la cohésion nationale. Ce sera notre héritage ».

Un autre fils d’Idriss Déby, Zacharias, a affirmé que « le monde se souviendra longtemps de ce digne fils d’Afrique » car « il représentait à la fois la fierté et l’âme de la nation tchadienne ».

Le président guinéen a abondé dans le même sens. En effet, Alpha Condé a soutenu que Déby « a montré son attachement à l’Afrique en versant son sang dans différents champs de bataille ».

De son côté, Félix Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo a émis le souhait que la transition tchadienne menée par un Conseil militaire, présidé par Mahamat Idriss Déby, soit « pacifique, démocratique et inclusive ».

Seul chef d’État occidental présent à N’Djamena, le président français Emmanuel Macron a rendu un vibrant hommage à son ancien allié dans la lutte contre le jihadisme au Sahel : « Nous voilà réunis devant votre dépouille après trois décennies à la tête de votre pays et tant de combats livrés avec bravoure. Vous avez vécu en soldat, vous êtes mort les armes à la main. Vous avez connu la guerre, mais vous ne l’aimiez pas. Vous avez donné votre vie pour le Tchad ».

Tchad : Macron s’érige en rempart pour Deby-fils

La France ne laissera jamais personne menacer le Tchad, a déclaré Emmanuel Macron à N’Djamena lors des obsèques d’Idriss Deby Itno décédé à l’âge de 68 ans.L’ancien homme fort de N’Djamena qui a dirigé ce pays du Sahel pendant 30 ans, est inhumé ce vendredi 23 avril dans son village d’Amdjarass, dans l’intimité familiale. Le président français qui a assisté aux obsèques, a apporté le soutien de la France et du G5 Sahel au Tchad durant cette période de transition. « La France ne laissera jamais personne remettre en cause, ne laissera jamais personne menacer ni aujourd’hui ni demain la stabilité et l’intégrité du Tchad », a dit Emmanuel Macron lors de son discours.

Le chef de l’exécutif français assis à coté du chef de la junte militaire Mahamat Idriss Déby, fils du défunt président, appelle à l’unité durant cette période transition. « La France sera également là pour faire vivre sans attendre la promesse d’un Tchad apaisé faisant une place à l’ensemble de ses enfants et toute ses composantes », a-t-il ajouté.

Cette cérémonie d’hommage nationale à la Place de la Nation, rendue ce matin à l’ancien homme fort de N’Djamena, a réuni plus d’une dizaine chefs d’Etat et de représentations diplomatiques. Elle a été marquée par « des honneurs militaires, un dépôt de gerbe de fleurs, une oraison funèbre lue par le vice-président du Conseil militaire de Transition et un dépôt des attributs du maréchalat sur la dépouille du président ».

Mahamat Idriss Déby, général de corps d’armée de 37 ans, jusque-là patron de la toute-puissante Direction Générale des Services de Sécurité des Institutions de l’État (DGSSIE) est porté à la tête du Conseil militaire après le décès de son père, mort au front le mardi 20 avril, selon le porte-parole de l’armée. Il doit assurer une transition de 18 mois avant l’organisation d’élections « libres et démocratiques ».

L’opposition tchadienne récuse le Conseil militaire et dénonce un coup d’Etat institutionnel. Elle a appelé à une transition civile et rejette « énergiquement la dévolution monarchique du pouvoir ».