Finances publiques : des nouvelles réformes en cours

Des cadres sectoriels réunis, le 4 septembre, à Brazzaville, se sont engagés à enrichir le document.

Le rapport diagnostic du système de gestion des fonds de l’État suggère quelques pistes pour accroître la transparence du domaine.

L’étude dianostique du système de gestion des finances publiques au Congo a été menée par un cabinet d’experts. Le rapport propose de prime à bord de renforcer la transparence, d’accentuer l’efficacité de la gestion publique et d’adopter une approche de performance pour le recours aux outils et techniques de travail plus rénovés d’ici à 2022.

L’un des progrès de ces travaux, à en croire le consultant Rufin Bahana, concerne le passage du budget de moyens au budget-programme. Le modèle proposé est axé sur les résultats et oblige les gestionnaires publics à être plus performants.

Pour Henri Loundou, le directeur de cabinet du ministre des Finances et du budget, le processus de réforme en cours n’est autre que la transposition au niveau national des directives de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, et que ceci devrait améliorer les habitudes de travail des acteurs de la chaîne des dépenses et des recettes.

Il est important pour le pays, a poursuivi le commis de l’État, de disposer d’un cadre logique qui schématise leur stratégie de pilotage nécessaire à coordonner les actions et créer une synergie entre les différentes composantes de la chaîne de la gestion publique. L’élaboration d’un plan stratégique répondrait à cette finalité.

« C’est pour nous un engagement de pouvoir travailler à la réalisation de cet ambitieux chantier, contribuant ainsi au renforcement de la gouvernance publique », a déclaré Henri Loundou, lors de l’ouverture mercredi des travaux de l’atelier de validation du rapport diagnostic.

À noter que la rencontre intervient quelques mois après les ateliers sur le diagnostic organisationnel et fonctionnel limités aux administrations sous tutelle. Celle-ci a voulu s’étendre à d’autres acteurs de la chaîne de gestion des dépenses et recettes, grâce à un appui du projet de réformes intégrées du secteur public.