Congo-hépatites virales : la population appelée à se faire dépister

C’était à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la lutte contre les hépatites virales en fin de semaine dernière.

 

Cette année, la journée internationale des hépatites virales s’est tenue sous le thème « l’Hépatite ne peut pas attendre ». A cette occasion, le Dr Arnaud Mongo Onkouo a exhorté le personnel soignant à prendre en charge les femmes enceintes.

En République du Congo, le thème qui a été choisi est « un avenir sans hépatite ». « Le vrai combat contre les hépatites doit commencer dès la naissance en vaccinant tout le monde et en procédant au dépistage des femmes enceintes afin de réduire plus de la moitié d’incidence du cancer de foie dû aux hépatites B », a déclaré le Dr Arnaud Mongo Onkouo,

Cette journée a été couplée à la commémoration de la date de naissance du chercheur qui a découvert le virus de l’hépatite B, le Dr Baruch Blemberg qui a également mis au point le vaccin contre cette maladie.

Les hépatites B et C se transmettent par la voie sexuelle, de la mère à l’enfant, et par les objets souillés. La différence entre l’hépatite B et le VIH est que l’hépatite B est évitable par la vaccination.

« Le patient de l’hépatite B peut se faire contrôler une fois dépisté positif et suivre son traitement afin de réduire sa charge virale. Toutefois, l’hépatite C est curable avec un traitement de trois mois de plus de quatre cent-cinquante mille francs CFA », a indiqué le Dr Arnaud Mongo Onkouo.

Il a souligné l’existence de deux groupes des hépatites virales : alphabétique et non alphabétique, ajoutant que les hépatites qui les préoccupent sont les hépatites B, C et D dont les infections conduisent à la chronicité qui occasionne la cirrhose de foie et le cancer.

Il a en outre souhaité que les autorités mettent en place une politique nationale permettant de mener une enquête en vue d’avoir les statistiques réelles sur les infections des hépatites virales au Congo.

Notons que le taux de couverture vaccinale globale contre l’hépatite virale B des enfants à Brazzaville était de 96 %. Le vaccin pentavalent à deux mois était administré dans 97,7% des 85 %.

Congo/Covid-19 : vers des dépistages en masse

Le ministre de l’Aménagement, de l’Equipement du territoire et des Grands travaux, Jean-Jacques Bouya, a réceptionné le 9 juin à Brazzaville, des lots de produits de lutte contre le coronavirus offerts par la Chine.

Composé essentiellement des réactifs, des masques, des intrants et autres matériaux susceptibles de renforcer les stratégies de riposte à la covid-19, ce don du gouvernement chinois répond bien à la demande de la République du Congo, a signifié Jean-Jacques Bouya.

Ainsi, le Congo pourrait désormais, selon lui, enclencher l’opération de dépistage en masse. « Depuis le début de la covid-19, la Chine est toujours à nos côtés. Aujourd’hui, ce vol spécial nous a apporté d’autres produits de prévention contre la pandémie à coronavirus. Au nom du gouvernement, je remercie la Chine. Nous avons reçu plus de dix milles réactifs et je pense que l’instruction du président de la République concernant le dépistage en masse sera bientôt effective », a-t-il indiqué.

Ces produits qui constituent le plus grand lot du don de la Chine au Congo depuis le début de cette pandémie sont arrivés ensemble avec ceux acheté par l’Etat congolais.

« Nous avons plus de cent cinquante mille masques, des respirateurs, des tests réactifs d’acide nucléique pour dix mille personnes, des combinaisons et autres produits de prévention », a expliqué l’ambassadeur de Chine au Congo Ma Fulin lors de la remise du don à l’aéroport Maya-Maya.

Par ailleurs, le ministre de l’Aménagement, de l’Equipement du territoire et des Grands travaux, a remis, au nom du gouvernement congolais, des diplômes d’honneur aux médecins chinois spécialisés en épidémiologie. Ces derniers viennent d’avoir des échanges avec leurs homologues congolais dans la détection, la prise en charge et le traitement des patients atteints du coronavirus.